Cultures urbaines: L’avant-goût du festival Fro 2015
Par Journaldugabon.com - 22/09/2015
Michèle Berekyah et Monk-e1, originaires du Canada, animent des ateliers de slam et de graffiti, en prélude à un festival qui se tiendra à Libreville
Inspirée par son frère Monk-e1, slameur et tagueur de renom, Berekyah a lancé le festival Fro (lesFondations reposent sur les origines), qu’elle organise depuis quatre ans. Un festival culturel axé sur l’art et l’échange culturel. Trois éditions ont déjà eu lieu à Montréal au Canada et une autre en Guyane française. Cette année, en collaboration avec la chanteuse gabonaise Naneth, une nouvelle édition aura lieu au mois de décembre 2015 à Libreville.
La présence de Berekyah et de Monk-e1 au Gabon entre donc dans le cadre des préparatifs de ce rendez-vous qui enregistrera la participation de plusieurs pays. Dès à présent, les organisateurs s’attèlent à communiquer et former, via des ateliers, des slameurs gabonais. Un spectacle a même déjà été monté et présenté, sur le plateau de Gabon télévision, le 16 septembre courant. Monk-e1 et quelques jeunes graffiteurs de l’Ecole d’art et manufacture (Enam) ont également donné des couleurs aux murs extérieurs du ministère de la Culture.
La présence de Berekyah et de Monk-e1 au Gabon entre donc dans le cadre des préparatifs de ce rendez-vous qui enregistrera la participation de plusieurs pays. Dès à présent, les organisateurs s’attèlent à communiquer et former, via des ateliers, des slameurs gabonais. Un spectacle a même déjà été monté et présenté, sur le plateau de Gabon télévision, le 16 septembre courant. Monk-e1 et quelques jeunes graffiteurs de l’Ecole d’art et manufacture (Enam) ont également donné des couleurs aux murs extérieurs du ministère de la Culture.

© Droits réservés
Le rendez-vousest pris pour 2015 à Libreville.
En décembre prochain à Libreville, Berekyah et ses compagnons seront appuyés par d’autres artistes dans leur entreprise d’initiation des jeunes Gabonais aux cultures urbaines. Il s’agira de leur permettre de s’autonomiser et de vivre pleinement de leur art. Des ateliers de slam, de danse, de graffiti ainsi des conférences seront animés. Les formations se feront à tous les niveaux de la chaine. Des spectacles seront montés. Les ateliers seront répartis sur cinq sites: Libreville, Bongolo, Lambaréné, Port-Gentil, Mayumba afin de permettre au plus grand nombre de jeunes de bénéficier de cette formation et de ces échanges.
L’on enregistrera également une exposition et un grand concert avec des artistes locaux et internationaux. «Il s’agit pour nous de construire ce qui nous inspire et ce qui nous fait rêver et pour cela une coalition de 13 artistes de différents pays sera présente à Libreville. Ils viennent de France, du Canada, de Guyane française et de Belgique», a expliqué la fondatrice de Fro, rappelant qu’il s’agit «d’animer la ville, de le faire avec l’art, de faire entendre ces artistes merveilleux, talentueux et de leur donner une certaine visibilité à travers ces actions, mais surtout de célébrer les origines et les apports de chacun». «La mondialisation est autant économique que culturelle. Le monde tend à laisser derrière tout ce qui le rend diffèrent. Chaque culture, chaque origine a contribué à l’humanité et chaque culture est une clef. Fro est née de cette idée selon laquelle chacun devrait célébrer et être fier de ce qu’il est, de ce qu’il apporte et qu’on apprend autant des peuples autochtones que des peuples asiatiques. C’est à travers l’art que l’on parle de tout cela, célèbre et redonne une place à des instruments ancestraux, à des traditions pour que nous ne mourrons pas. Les jeunes slameurs seront donc accompagnés de divers instruments de musique», explique Michèle Berekyah, la fondatrice du Festival Fro.
L’on enregistrera également une exposition et un grand concert avec des artistes locaux et internationaux. «Il s’agit pour nous de construire ce qui nous inspire et ce qui nous fait rêver et pour cela une coalition de 13 artistes de différents pays sera présente à Libreville. Ils viennent de France, du Canada, de Guyane française et de Belgique», a expliqué la fondatrice de Fro, rappelant qu’il s’agit «d’animer la ville, de le faire avec l’art, de faire entendre ces artistes merveilleux, talentueux et de leur donner une certaine visibilité à travers ces actions, mais surtout de célébrer les origines et les apports de chacun». «La mondialisation est autant économique que culturelle. Le monde tend à laisser derrière tout ce qui le rend diffèrent. Chaque culture, chaque origine a contribué à l’humanité et chaque culture est une clef. Fro est née de cette idée selon laquelle chacun devrait célébrer et être fier de ce qu’il est, de ce qu’il apporte et qu’on apprend autant des peuples autochtones que des peuples asiatiques. C’est à travers l’art que l’on parle de tout cela, célèbre et redonne une place à des instruments ancestraux, à des traditions pour que nous ne mourrons pas. Les jeunes slameurs seront donc accompagnés de divers instruments de musique», explique Michèle Berekyah, la fondatrice du Festival Fro.
POLITIQUE
- Ali Bongo inaugure le nouveau siège de l’ANPI-Gabon
- Coopération : Wang Yi chez Nelson Messone
- UPG : Halte au parti ethnique !
- Le PDG continue sa tournée de proximité dans le canton Bokoué
- Législatives : RHM attend l’onction de la CNR
- Gabon: Jean Ping empêché de prendre un vol vers la France
SPORTS
- Tropicale Amissa Bongo : Lucas Carstensen remporte la première étape
- Gabon/Football : l’ANFPG et le football féminin
- Football : Les envies d’ailleurs de Didier Ndong
- Aubameyang victime de propos racistes
- La Tropicale Amissa Bongo 2018 lance la saison internationale du cyclisme
- Can handball : Les Panthères calent en match test
ECONOMIE & BUSINESS
- Libreville: Camair-co fait un point sur ses performances 2017
- Zerp de Nkok : Des évolutions majeures en 2017
- Voyage au cœur d’Olam : première étape, Zone économique spéciale de Nkok
- Sobraga : la vente d’eau minérale se porte bien
- Chute vertigineuse des avoirs extérieurs du Gabon
- La production gabonaise d’huile de palme en hausse de 375%
DOSSIERS
- CPAC: Biodiversité et saine alimentation
- OCEAC: Au service d’une CEMAC sans endémie
- CEMAC : Hassan Adoum Bakhit fait ambassadeur des jeunes
- Ali Bongo: "Pour une Cémac des peuples"
- Le Transgabonais se dote de deux nouvelles locomotives pour la CAN 2012
- Can 2012 : Rude bataille pour la conquête des deux places de meilleur deuxième
Culture & Loisirs
- Au Gabon, slammer pour faire parler les quartiers populaires
- L'écrivain tunisien Yamen Manai lauréat du prix des cinq continents
- «Annick Ozenga Mbourou et Jean-Jacques Eyi Ngwa toujours dans la résistance»
- Fête des cultures : Un nouveau départ ce 7 juillet
- Films documentaires : Les six jeunes talents du Festival de Masuku
- Fête des cultures : Le programme décliné par Bilie-By-Nze
Société
- Emplois : Le secteur du BTP à l’agonie
- Groupe Gabon Télévisions : Gabon 1ère à la reconquête de son public
- Gabon Télévision lance sa nouvelle grille des programmes ce lundi
- Le corps diplomatique félicite Ali Bongo Ondimba pour la tenue du dialogue politique
- Philippe Mangou: «Seul, on va vite, mais ensemble on va plus loin»
- Vœux de nouvel an : Le Corps diplomatique encourage la cohésion au Gabon
Débats & Opinions
- Communiqué final du conseil des ministres du 12 octobre
- Communiqué du conseil des ministres du jeudi 28 Septembre 2017
- Gabon : point de presse du porte-parole du gouvernement, 22 septembre 2017
- Adresse de S.E. Ali BONGO ONDIMBA au sommet sur le pacte mondial de l’environnement
- Démocratie en Afrique : quid du Gabon ?
- Un vice-Président pour quoi faire ?
Personnalités
- FRANCE : Sit-in des étudiants gabonais pour réclamer le paiement des bourses
- Entrepreneuriat : cinq Gabonais dans le programme Tony Elumelu
- Trophées des élus locaux : La mairie de Franceville couronnée
- Daniel Ona Ondo, nouveau président de la commission de la CEMAC
- Francis Nkea, palme d’or des nominations ethniques 2017
- Justice : Marie-Madeleine Mborantsuo décorée en France