Dialogue politique : Le énième dribble de Ndemezo’o !
Par Gaboneco - 18/05/2017
Ce qui naturellement l’oppose à son camarade de l’opposition, Pierre Claver Maganga Moussavou, qui lui milite au contraire pour le maintien de la réforme
Alors qu’il a répondu très tôt favorablement au dialogue politique convoqué par Ali Bongo Ondimba, pour dit-il négocier des réformes électorales, René Ndemezo’o Obiang, le président de Démocratie nouvelle s’oppose désormais à toute limitation du mandat présidentiel. Ce qui naturellement l’oppose à son camarade de l’opposition, Pierre Claver Maganga Moussavou, qui lui milite au contraire pour le maintien de la réforme.
René Ndemezo’o joue-t-il le jeu du pouvoir ? Voilà la question qui désormais taraude l’esprit de ses camarades de l’opposition, présents au dialogue politique d’Angondjé. Et la question est d’autant plus sensée que le président de Démocratie Nouvelle (DN), est le premier opposant à avoir dit OUI à l’appel au dialogue, lancé au plus fort du chaos post-présidentiel d’août dernier. C’est donc une opposition complètement atomisée sur certaines réformes électorales et institutionnelles majeures, notamment la limitation du mandat présidentiel et le mode de désignation du président de la Cour constitutionnelle.
En effet, sur la limitation du mandat présidentiel, le camp de Ndemezo’o estime qu’on peut garder l’ancien modèle puisqu’il n’entrave en rien la bonne marche politique du pays.
Pour le président de Démocratie Nouvelle, si limitation du mandat présidentiel, il y a, ce sera au peuple d’en décider, entendez certainement par voie référendaire. Une proposition rejetée systématiquement par le bloc de Maganga Moussavou, qui pense pour sa part qu’il faut limiter ledit mandat pour coller à la modernité politique et favoriser ainsi le besoin d’alternance politique partagé par une large majorité des Gabonais.
Même discorde pour ce qui est du mode de désignation du président de la Cour constitutionnelle. La cohorte de l’ancien député de Bitam veut que celui-ci soit toujours désigné par le Président de la République. Tandis que l’équipe de Maganga Moussavou prône l’élection par ses pairs du président de la plus haute juridiction de l’Etat en matière constitutionnelle.
René Ndemezo’o joue-t-il le jeu du pouvoir ? Voilà la question qui désormais taraude l’esprit de ses camarades de l’opposition, présents au dialogue politique d’Angondjé. Et la question est d’autant plus sensée que le président de Démocratie Nouvelle (DN), est le premier opposant à avoir dit OUI à l’appel au dialogue, lancé au plus fort du chaos post-présidentiel d’août dernier. C’est donc une opposition complètement atomisée sur certaines réformes électorales et institutionnelles majeures, notamment la limitation du mandat présidentiel et le mode de désignation du président de la Cour constitutionnelle.
En effet, sur la limitation du mandat présidentiel, le camp de Ndemezo’o estime qu’on peut garder l’ancien modèle puisqu’il n’entrave en rien la bonne marche politique du pays.
Pour le président de Démocratie Nouvelle, si limitation du mandat présidentiel, il y a, ce sera au peuple d’en décider, entendez certainement par voie référendaire. Une proposition rejetée systématiquement par le bloc de Maganga Moussavou, qui pense pour sa part qu’il faut limiter ledit mandat pour coller à la modernité politique et favoriser ainsi le besoin d’alternance politique partagé par une large majorité des Gabonais.
Même discorde pour ce qui est du mode de désignation du président de la Cour constitutionnelle. La cohorte de l’ancien député de Bitam veut que celui-ci soit toujours désigné par le Président de la République. Tandis que l’équipe de Maganga Moussavou prône l’élection par ses pairs du président de la plus haute juridiction de l’Etat en matière constitutionnelle.

© Droits reservés
Le jeu du pouvoir ?
Voilà bien une guéguerre interne qui risque sans doute d’entamer l’image et la crédibilité de l’opposition représentée par René Ndemezo’o Obiang et Pierre Claver Maganga Moussavou. Au fond, ce sont des discordes qui risquent de ragaillardir la majorité présidentielle et lui donner la possibilité de s’opposer aux autres résolutions du genre. Surtout quand on sait que ces dernières vont évidement à l’encontre de sa volonté de garder encore pour longtemps le pouvoir. C’est dire que les divisions qui secouent l’opposition au stade d’Angondjé ne semblent pas arranger l’opposition, si Ndemezo’o continue ainsi d’entretenir le flou. Lui qui est souvent épié et soupçonné de collusion avec le pouvoir dont il serait le pantin, feignant parfois d’être dans l’opposition. Mais comment pouvait-il agir autrement, lui Ndemezo’o qui n’a construit sa carrière qu’à l’école du parti démocratique gabonais ?
Au fond, la position de Ndemezo’o semble réactionnaire, surtout quand on sait que la norme internationale actuelle, et même dans la majeure partie de l’Afrique de l’ouest est de 5 ans renouvelable une fois. Comment vouloir continuer avec un système longtemps décrié par l’opposition ? Dans tous les cas, la position de Ndemezo’o jette le doute sur la crédibilité même de l’opposition présente au dialogue, et il n’est pas exclu qu’à l’allure où vont les choses, le PDG puisse s’en servir pour tenir la dragée haute aux représentants de l’opposition et sortir vainqueur de ce tour de table en faisant machine arrière.
Voilà bien une guéguerre interne qui risque sans doute d’entamer l’image et la crédibilité de l’opposition représentée par René Ndemezo’o Obiang et Pierre Claver Maganga Moussavou. Au fond, ce sont des discordes qui risquent de ragaillardir la majorité présidentielle et lui donner la possibilité de s’opposer aux autres résolutions du genre. Surtout quand on sait que ces dernières vont évidement à l’encontre de sa volonté de garder encore pour longtemps le pouvoir. C’est dire que les divisions qui secouent l’opposition au stade d’Angondjé ne semblent pas arranger l’opposition, si Ndemezo’o continue ainsi d’entretenir le flou. Lui qui est souvent épié et soupçonné de collusion avec le pouvoir dont il serait le pantin, feignant parfois d’être dans l’opposition. Mais comment pouvait-il agir autrement, lui Ndemezo’o qui n’a construit sa carrière qu’à l’école du parti démocratique gabonais ?
Au fond, la position de Ndemezo’o semble réactionnaire, surtout quand on sait que la norme internationale actuelle, et même dans la majeure partie de l’Afrique de l’ouest est de 5 ans renouvelable une fois. Comment vouloir continuer avec un système longtemps décrié par l’opposition ? Dans tous les cas, la position de Ndemezo’o jette le doute sur la crédibilité même de l’opposition présente au dialogue, et il n’est pas exclu qu’à l’allure où vont les choses, le PDG puisse s’en servir pour tenir la dragée haute aux représentants de l’opposition et sortir vainqueur de ce tour de table en faisant machine arrière.
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