Exploitation illégale du bois : Dans le Woleu-Ntem, ça se règle aux poings !
Par Gabon Review - 11/01/2018
Des mois après la mesure de suspension de toutes les activités de bois, le trafic n’a pas moins cessé et les certains exploitants règlent désormais leurs litiges par les poings.
Le président de la CGPMEI qui en a récemment fait les frais interpelle à nouveau les autorités publiques.
Le trafic de bois dans le Woleu-Ntem, on n’en finira visiblement jamais. Moins de trois mois après la mesure de Pacôme Moubelet-Boubeya de suspendre toutes les activités de bois, y compris dans l’Ogooué-Ivindo où il était récemment en visite ; dans le septentrion, les affaires semblent ne pas avoir cessé, en dépit des saisies effectuées ces dernières semaines par les autorités du ministère de la Forêt d’Oyem. Un groupe de trafiquants sévirait dans la province au grand dam du président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises et industries (CGPMEI) qui a récemment tenté de s’y opposer. Mal lui en a pris. Il dit s’être fait «agresser» le 4 janvier à Bitam par «un des membres du groupe de voleurs de bois qui sévissent dans la province depuis la mesure de suspension des opérations de récupération de bois abandonnés ou coupés illégalement». L’occasion pour Emmanuel Marcos Zue Meye d’interpeler à nouveau les pouvoirs publics, notamment sur la question de la sécurisation des bois saisis dans le Woleu-Ntem. Ceux-ci, rapporte le président de la CGPMEI, sont à la portée des trafiquants.
«Il nous apparait désormais que le ministre d’Etat en charge de la Forêt a pris une décision sans avoir murement réfléchi à tous les contours de cette affaire. Les raisons de cette suspension semblent avoir été autres que celles professionnelles. Sinon, comment expliquer que les camions chargés de Kevazingo ayant été saisis par le CAF soient encore immobilisés au même endroit quatre mois après ? Comment expliquer qu’aucune réunion de concertation avec les organisations patronales des forestiers nationaux n’ait été organisée à ce jour ? Comment expliqué que les mêmes responsables qui ont été mis en cause dans la province du Woleu-Ntem soient toujours en postes à ce jour ? Comment expliquer qu’aucune mesure de restructuration n’ait été présentée à ce jour au Conseil de ministre pour mieux encadrer le secteur et ne pas replonger dans les mêmes magouilles qui ont conduit à cette mesure de suspension ?» s’interroge Emmanuel Marcos Zue Meye dans un courrier parvenu à notre rédaction, le 9 janvier.
Si le président de la CGPMEI et ses compères, interpellent une fois de plus Pacôme Moubelet-Boubeya, c’est parce qu’ils sont convaincu que tout est fait dans le Woleu-Ntem pour que les trafiquants de bois poursuivent leurs activités impunément. «Ce qui arrive aujourd’hui est le résultat du laxisme, de l’incompétence et de la collusion qui caractérise le travail du directeur provincial des Eaux et Forêts de la province», juge Emmanuel Marcos Zue Meye, qui se plaint de ce que peu de trafiquants présumés aient été entendu par la justice à ce jour. Pour lui, il faut des sanctions, y compris au sein de l’administration. Sera-t-il entendu ? Gageons que oui, bien que l’attention du ministre en charge de la Forêt semble davantage reposer sur les forestiers de l’Ogooué-Ivindo que sur ceux du Woleu-Ntem. Depuis sa prise de fonctions, Pacôme Moubelet-Boubeya n’a d’ailleurs pas encore effectué une visite dans cette province. Il a récemment passé quelques jours dans l’Ogooué-Ivindo. Question de préférence ? En attendant, trafiquants et propriétaires de licences continueront de régler leurs différends aux poings.
Le trafic de bois dans le Woleu-Ntem, on n’en finira visiblement jamais. Moins de trois mois après la mesure de Pacôme Moubelet-Boubeya de suspendre toutes les activités de bois, y compris dans l’Ogooué-Ivindo où il était récemment en visite ; dans le septentrion, les affaires semblent ne pas avoir cessé, en dépit des saisies effectuées ces dernières semaines par les autorités du ministère de la Forêt d’Oyem. Un groupe de trafiquants sévirait dans la province au grand dam du président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises et industries (CGPMEI) qui a récemment tenté de s’y opposer. Mal lui en a pris. Il dit s’être fait «agresser» le 4 janvier à Bitam par «un des membres du groupe de voleurs de bois qui sévissent dans la province depuis la mesure de suspension des opérations de récupération de bois abandonnés ou coupés illégalement». L’occasion pour Emmanuel Marcos Zue Meye d’interpeler à nouveau les pouvoirs publics, notamment sur la question de la sécurisation des bois saisis dans le Woleu-Ntem. Ceux-ci, rapporte le président de la CGPMEI, sont à la portée des trafiquants.
«Il nous apparait désormais que le ministre d’Etat en charge de la Forêt a pris une décision sans avoir murement réfléchi à tous les contours de cette affaire. Les raisons de cette suspension semblent avoir été autres que celles professionnelles. Sinon, comment expliquer que les camions chargés de Kevazingo ayant été saisis par le CAF soient encore immobilisés au même endroit quatre mois après ? Comment expliquer qu’aucune réunion de concertation avec les organisations patronales des forestiers nationaux n’ait été organisée à ce jour ? Comment expliqué que les mêmes responsables qui ont été mis en cause dans la province du Woleu-Ntem soient toujours en postes à ce jour ? Comment expliquer qu’aucune mesure de restructuration n’ait été présentée à ce jour au Conseil de ministre pour mieux encadrer le secteur et ne pas replonger dans les mêmes magouilles qui ont conduit à cette mesure de suspension ?» s’interroge Emmanuel Marcos Zue Meye dans un courrier parvenu à notre rédaction, le 9 janvier.
Si le président de la CGPMEI et ses compères, interpellent une fois de plus Pacôme Moubelet-Boubeya, c’est parce qu’ils sont convaincu que tout est fait dans le Woleu-Ntem pour que les trafiquants de bois poursuivent leurs activités impunément. «Ce qui arrive aujourd’hui est le résultat du laxisme, de l’incompétence et de la collusion qui caractérise le travail du directeur provincial des Eaux et Forêts de la province», juge Emmanuel Marcos Zue Meye, qui se plaint de ce que peu de trafiquants présumés aient été entendu par la justice à ce jour. Pour lui, il faut des sanctions, y compris au sein de l’administration. Sera-t-il entendu ? Gageons que oui, bien que l’attention du ministre en charge de la Forêt semble davantage reposer sur les forestiers de l’Ogooué-Ivindo que sur ceux du Woleu-Ntem. Depuis sa prise de fonctions, Pacôme Moubelet-Boubeya n’a d’ailleurs pas encore effectué une visite dans cette province. Il a récemment passé quelques jours dans l’Ogooué-Ivindo. Question de préférence ? En attendant, trafiquants et propriétaires de licences continueront de régler leurs différends aux poings.
POLITIQUE
- Ali Bongo inaugure le nouveau siège de l’ANPI-Gabon
- Coopération : Wang Yi chez Nelson Messone
- UPG : Halte au parti ethnique !
- Le PDG continue sa tournée de proximité dans le canton Bokoué
- Législatives : RHM attend l’onction de la CNR
- Gabon: Jean Ping empêché de prendre un vol vers la France
SPORTS
- Tropicale Amissa Bongo : Lucas Carstensen remporte la première étape
- Gabon/Football : l’ANFPG et le football féminin
- Football : Les envies d’ailleurs de Didier Ndong
- Aubameyang victime de propos racistes
- La Tropicale Amissa Bongo 2018 lance la saison internationale du cyclisme
- Can handball : Les Panthères calent en match test
ECONOMIE & BUSINESS
- Libreville: Camair-co fait un point sur ses performances 2017
- Zerp de Nkok : Des évolutions majeures en 2017
- Voyage au cœur d’Olam : première étape, Zone économique spéciale de Nkok
- Sobraga : la vente d’eau minérale se porte bien
- Chute vertigineuse des avoirs extérieurs du Gabon
- La production gabonaise d’huile de palme en hausse de 375%
DOSSIERS
- CPAC: Biodiversité et saine alimentation
- OCEAC: Au service d’une CEMAC sans endémie
- CEMAC : Hassan Adoum Bakhit fait ambassadeur des jeunes
- Ali Bongo: "Pour une Cémac des peuples"
- Le Transgabonais se dote de deux nouvelles locomotives pour la CAN 2012
- Can 2012 : Rude bataille pour la conquête des deux places de meilleur deuxième
Culture & Loisirs
- Au Gabon, slammer pour faire parler les quartiers populaires
- L'écrivain tunisien Yamen Manai lauréat du prix des cinq continents
- «Annick Ozenga Mbourou et Jean-Jacques Eyi Ngwa toujours dans la résistance»
- Fête des cultures : Un nouveau départ ce 7 juillet
- Films documentaires : Les six jeunes talents du Festival de Masuku
- Fête des cultures : Le programme décliné par Bilie-By-Nze
Société
- Emplois : Le secteur du BTP à l’agonie
- Groupe Gabon Télévisions : Gabon 1ère à la reconquête de son public
- Gabon Télévision lance sa nouvelle grille des programmes ce lundi
- Le corps diplomatique félicite Ali Bongo Ondimba pour la tenue du dialogue politique
- Philippe Mangou: «Seul, on va vite, mais ensemble on va plus loin»
- Vœux de nouvel an : Le Corps diplomatique encourage la cohésion au Gabon
Débats & Opinions
- Communiqué final du conseil des ministres du 12 octobre
- Communiqué du conseil des ministres du jeudi 28 Septembre 2017
- Gabon : point de presse du porte-parole du gouvernement, 22 septembre 2017
- Adresse de S.E. Ali BONGO ONDIMBA au sommet sur le pacte mondial de l’environnement
- Démocratie en Afrique : quid du Gabon ?
- Un vice-Président pour quoi faire ?
Personnalités
- FRANCE : Sit-in des étudiants gabonais pour réclamer le paiement des bourses
- Entrepreneuriat : cinq Gabonais dans le programme Tony Elumelu
- Trophées des élus locaux : La mairie de Franceville couronnée
- Daniel Ona Ondo, nouveau président de la commission de la CEMAC
- Francis Nkea, palme d’or des nominations ethniques 2017
- Justice : Marie-Madeleine Mborantsuo décorée en France