Le gouvernement s’exprime sur l’interpellation de Jean Rémy Yama

Le ministère gabonais de l’Intérieur a décliné jeudi au cours d’un communiqué officiel sa responsabilité, suite à l’interpellation du leader du groupement syndical «Dynamique unitaire», Jean Rémy Yama, le mercredi 27 mars à Libreville par la Police judiciaire.

Alors que les uns et les autres tenaient le gouvernement pour responsable de l’arrestation de l’activiste Jean Rémy Yama, le ministre de l’Intérieur  a fait une sortie à cet effet.  «Le sieur Jean Rémy Yama, fait l’objet d’une plainte pour abus de confiance aggravé au préjudice d’un compatriote et que c’est en cela qu’il a été convoqué. Jean Rémy Yama étant justiciable comme tout citoyen, il répondra de ses actes devant la Justice sans que le ministère de l’Intérieur n’intervienne à quelque niveau que ce soit», indique t-il dans le communiqué.

Dans le même communiqué, Lambert-Noël Matha, met en garde, tous les relais des fausses informations. «Toutes personnes relayant des informations erronées, de nature à porter de fausses accusations s’exposent à des éventuelles poursuites», a-t-il dit.

Pour rappel, Jean Remy Yama, a reçu le mercredi 27 mars dernier une convocation de la Police judiciaire (PJ) l’invitant à se présenter dès 8 heures, le jeudi 28 mars, dans les locaux abritant cette unité de la Police nationale

 

Les activistes et opposants interdit d’accéder à la chambre de commerce

La police gabonaise a interdit dimanche l’accès à la Chambre de commerce aux opposants et activistes qui devait y rendre publique un message exigeant la déclaration de la vacance du pouvoir au Gabon suite aux ennuis de santé du président de la république Ali Bongo Ondimba

Selon un lieutenant de police qui dirigerait les éléments déployés devant la Chambre de commerce de Libreville, « L’ordre serait venu d’en haut ». Le collectif citoyen qui avait prévu d’y tenir une conférence de presse en vue d’exiger la vacance du pouvoir suite aux nombreux ennuis de santé d’Ali Bongo n’a donc pas pu y accéder.

La déclaration qui devait être lue à la chambre de commerce a finalement  été lue en plein air par le député Edgard Owono Nguema, membre du mouvement « Appel à agir », une coalition qui regroupe des hommes politiques, des universitaires et des membres de la société civile.

Dans leur texte, les membres de l’Appel à agir qui ont reçu le renfort de la Centrale syndicale Dynamique unitaire ont réitéré leur appel à la déclaration de la vacance du pouvoir parce que le président Ali Bongo Ondimba n’est plus, selon eux, capable de diriger le Gabon.

 

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Le Rassemblement héritage et modernité (RHM) veut mettre fin au bicéphalisme

Le président du Rassemblement héritage et modernité (RHM, opposition radicale), Alexandre Barro Chambrier, a dans un communiqué, convoqué le 1er congrès de son parti créé en 2016 pour mettre fin au bicéphalisme.

« Ce congrès a pour objet, entre autres, de procéder à une analyse approfondie de la situation politique du Gabon, de tirer les enseignements des élections législatives et locales jumelées des 6 et 27 octobre 2018 auxquelles le RHM a pris part, d’en tirer les enseignements sur le cadre juridique et politique afin de préparer à relever les défis présents et futurs, ainsi que de renouveler les organes dirigeants appelés à conduire les destinées du parti au cours des années avenirs », a annoncé M. Barro Chambrier dans un communiqué

Le congrès se tiendra les 5,6 et 7 avril.