Ramadan 2019 : Le jeûne a débuté au Gabon

Le président du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon (CSAIG), l’Imam Ismaël Océni Ossa, a invité, ce dimanche 5 mai dans son discours en prélude au Ramadan 2019, la communauté musulmane à la méditation et à une vie pleine de foi .

C’est parti pour 30 jours de prières intenses. Les gabonais ainsi que les musulmans du monde entier ont débuté le jeûne ce lundi. «Le mois de Ramadan, c’est le 9ème mois lunaire du calendrier islamique. C’est le mois du Coran, de la révélation, du jeûne obligatoire, de prières surérogatoires. Aussi, le mois du pardon, de la compassion et de l’entraide, de l’altruisme qui exige de tous musulmans une attitude d’abstinence et de contrôle de soi, de modestie et de discrétion qui doit également les conduire à ne pas  jurer, sacrer, blâmer, insulter et violenter», a expliqué dimanche l’imam Ismaël Océni Ossa.

Rappelant aux croyants que par l’avènement de ce mois réformateur,  le musulman entreprend de mener une existence simple et recueillie qui le rapproche de son Seigneur. «Le musulman est amené par ces rites du mois béni de Ramadan, au refus d’obéir aux habitudes de la colère et de la provocation. Le jeûneur de ce mois-ci doit demeurer calme et digne, cela l’aide davantage à se rapprocher de Dieu et à purifier son âme», a-t-il martelé, avant de citer quelques hadiths (commentaire oral et pratique du Prophète Muhammad).

Occasion également pour le président du CSAIG d’inviter les musulmans ou non, pour le caractère sacré de ce mois qui, à son tour, sacralise davantage le sacré reconnu comme tel par l’Islam ou par d’autres obédien

 

 

 

Football féminin : Le Gabon participera à la Sud Ladies Cup 2019 en France

La Compétition de football féminin des moins de 20 ans, la Sud Ladies Cup se tiendra en France du 8 au 18 mai prochain. Six équipes, dont le Gabon, s’affronteront lors de cette deuxième édition.

Pour cette compétition, la sélectionneuse nationale a convoqué 21 joueuses, toutes nées à partir du 1er janvier 2000. «Toutes les filles sélectionnées sont issues du dernier championnat national féminin organisé à Tchibanga en mars et avril derniers», a affirmé Jeanne Moussavou. Dans les buts, cette dernière a convoqué Marie Nurlie Okila Ndzila (Ballon d’Or), Chouelzea Elycia Mazei Boubabi (AS Pelican) et Richka Minkue Me Nguema (CF Altesse).

En défense, on retrouve Wandy Élodie Ongongone (Ballon d’Or), Lenayick Ntsame Obame (CF Altesse), Orly Caprile Zeh Ovono (US Bitam), Samirha Mboma Wissy (Ballon d’Or), Tatiana Monique Asseng Obounet (Tristar FC). Le milieu de terrain sera animé par Julienne Paho Kombi (Tristar FC), Elvina Madanie Ntogone Mezui (US Bitam), Erica Eyang (Tristar FC), Berthe Océane Bivigou (CF Altesse), Tania Avome Engone (CF Altesse), Grâce Miria Aloung Mba (AS Pélican), Louise Cryna Assa Ekogha (Ballon d’Or), Belinda Dixie Ondjani Ampagui (Amazones FC) et Isia Lucredia Ibogni Mouiti (Munadji FC).

La ligne d’attaque, enfin, sera composée de Nicole Katya Rouchard Ozega (Tristar FC), Aissatou Baba (US Bitam), Victorine Biatholi Maimouna (CF Altesse) et Jessy Ornella Mezui Obiang (US Oyem). Le 29 avril, la délégation gabonaise a quitté Libreville pour Rabat, au Maroc, pour un stage de préparation jusqu’au 6 mai. Les filles de Jeanne Moussavou vont notamment livrer des matches amicaux contre des équipes locales. L’arrivée de la délégation est prévue à Marseille le 7 mai

 

Célestin Ndinga Nyama prend les commandes de la direction provinciale des Eaux et Forêts

Le nouveau directeur provincial des Eaux et Forêts de la Ngounié (Sud), le Colonel Célestin Ndinga Nyama, a été installé dans ses fonctions le vendredi 26 avril dernier à Mouila, par le secrétaire général du ministère des Forêts et de l’Environnement, chargé du plan Climat, Michel Nguéba Koumba.

Le Colonel Célestin Ndinga Nyama remplace à ce poste  Landry Koudji muté à Libreville. Il a dit sa gratitude aux plus hautes autorités du pays pour le choix porté sur sa modeste personne, précisant qu’ il saura honorer tout engagement quant au développement du secteur forêt-bois dans la province.

Un développement du secteur, tout au long la période durant laquelle il sera à la tête de cette direction provinciale, va s’inscrire sous le sceau de la continuité, de l’innovation et de la performance, a-t-il précisé.

Il a exhorté l’ensemble des collaborateurs à relever le défis des questions de gestion de la faune, l’exploitation forestière, l’aménagement des forêts, la transformation plus poussée du bois, l’environnement, la certification forestière, etc.

Le promu a indiqué que la direction dont il  a la charge a besoin d’un appui technique, financier et matériel de la tutelle, pour que des actions envisagées soient implémentées avec efficacité. La Ngounié a pour spécificité d’être une vaste province avec neuf départements et six cantonnements fonctionnels. Ce qui nécessitera ’un dispositif logistique important et une implication véritable des acteurs, a-t-il précisé.

Intervenant en dernier, Michel Nguéba Koumba a attiré l’attention du nouveau responsable et des collaborateurs : «Ne soyez pas comme les autres qui ont fait la prison dans l’exercice pourtant de leur fonction. Vous devez prendre de la hauteur, car le ministère veut que vous soyez des modèles», a conseillé le secrétaire général aux personnels.

Source :

Magali Wora met sur pied un guide d’initiation sur le management artistique

Le manager artistique Magali Wora  vient de commettre un guide d’initiation sur le management artistique pour  aider les opérateurs culturels gabonais et autres producteurs  à mieux développer les carrières des artistes musiciens.

Selon la promotrice de Real Black Music, il ne s’agit pas de donner de leçons, ni aux artistes évoluant actuellement dans le domaine de la musique urbaine ni à leurs impresarios, ou de décourager les personnes souhaitant se lancer dans une carrière d’agent d’artiste. Son ouvrage, présente a  pour but d’informer les acteurs culturels gabonais et africains des «principes de base universels» dans le domaine du management artistique.

«La problématique du management des artistes est récurrente, non pas uniquement au Gabon, mais partout en Afrique. J’ai rencontré plusieurs artistes avec beaucoup de potentiel, mais ceux-ci n’étaient pas très bien managés. J’ai également rencontré des managers qui souhaitaient accompagner des artistes, c’est donc à la suite de ce constat que j’ai décidé d’écrire ce livre, qui est un guide d’initiation. Il ne s’agit pas pour moi de réinventer la roue», précise l’auteure, disant avoir elle-même bénéficié de formations en la matière à travers le monde.

Pour ne plus tâtonner dans le management des chanteurs, l’ouvrage propose plusieurs outils comme les modèles de contrat, de biographie, de fiches techniques et un lexique favorisent la compréhension des différents termes techniques qui sont utilisé lorsque l’artiste se trouve par exemple sur scène.

Le FMI se dit satisfait par des performances économiques du Gabon

 A l’issue d’une mission d’une semaine au Gabon, le Fonds monétaire internationale (FMI) a souligné, que les performances économiques réalisées par le Gabon étaient satisfaisantes.

Le Gabon se porte bien. Après une semaine d’inspection, le FMI a assuré que le pays n’est plus en crise. « Nous sommes venus faire le point sur la situation macroéconomique du Gabon et sur les programmes conclus entre le Gabon et le FMI. Il y a des progrès importants qui ont été réalisés, mais beaucoup reste à faire afin que les populations ressentent davantage les fruits des efforts consentis par le pays », a déclaré M. Yeyinou Loko au terme d’une dizaine de jours de revue de l’économie gabonaise.

Toutefois, le FMI a prévenu que beaucoup reste encore à faire. «Avec nos collègues, nous sommes là pour continuer à travailler et permettre au Gabon d’avoir une croissance forte et partagée. Les populations doivent effectivement ressentir les fruits des efforts menés depuis deux à trois ans au Gabon», a souligné Boileau Yeyinou Loko.

Une mise en garde bien comprise par le gouvernement. «Le Gabon se porte bien. Toutefois, nous ne devons pas nous reposer sur nos lauriers», a reconnu le ministre de l’Économie. «Nous devons plutôt redoubler d’efforts pour conserver sinon accroître l’embellie en cours sur ces deux dernières années. Car nous sommes dans une phase de stabilisation achevée, maintenant nous abordons l’étape de croissance soutenue, perceptible par les populations», a affirmé Jean Marie Ogandaga.

Une position partagée par son collègue du Budget. «Maintenant, nous devons continuer nos réformes, car nous ne sommes pas à l’abri d’un retournement de situation. Nous devons donc poursuivre nos efforts en termes de maîtrise de la dépense publique, mobilisation des recettes intérieures. Et selon le FMI, nous sommes sur la bonne voie», a conclu Jean-Fidèle Otandault.

Célébration de la fête du travail : Julien Nkoghé Békalé appelle à nouveau au dialogue

Le Premier ministre, Julien Nkoghé Békalé, après avoir entendu les organisations syndicales, a appelé ces dernières à privilégier le dialogue à la confrontation, en vue d’atteindre, ensemble, les objectifs escomptés.

La fête était belle ce 01 mai au Gabon. A l’occasion, les travailleurs se sont exprimés au Boulevard Triomphal Omar Bongo à Libreville en présence du premier ministre, Julien Nkoghé Békalé. « Le gouvernement est bien conscient qu’aucune réforme, aucune politique publique ne peut raisonnablement prospérer si elle ne met pas en contribution tous les éléments de l’écosystème. Vous êtes des acteurs clés de cet écosystème. Le gouvernement sera présent aux côtés des partenaires sociaux  » a déclaré l’homme politique.

«Oui, chère travailleuse, cher travailleur, la bataille de l’emploi, le maintien et le renforcement du pouvoir d’achat, ne se gagneront ni dans la rue, ni dans la confrontation. La victoire sera dans le dialogue. C’est pourquoi je réitère, en ce 1er mai 2019, mon appel au dialogue social permanent, en toute responsabilité. J’invite solennellement l’ensemble des partenaires sociaux à tenir compte de l’intérêt supérieur du pays. À faire preuve de sens de responsabilité et d’esprit de consensus, pour parvenir à un pacte social équilibré et durable à même de relever la compétitivité de notre économie et de notre modèle de développement, de renforcer le pouvoir d’achat des travailleurs dans le secteur public et privé», a-t-il ajouté.

La semaine dernière, le premier ministre a ouvert un dialogue social auquel a pris part 300 syndicalistes. Une initiative prise quelques jours après les marches des lycéens et collégiens dans la rue qui protestaient contre la réforme des critères d’attribution des bourses étudiantes.

 

 

Les experts de L’ONU affirment que 40 indiens sont esclaves au Gabon

Des experts de l’ONU ont exprimé leur inquiétude face aux informations crédibles reçues concernant la situation de migrants indiens travaillant pour la société indienne de bois Accurate International dans la zone économique spéciale de Nkok, au Gabon, à 27 kilomètres de Libreville. Une situation qui pourrait s’apparenter à du travail forcé et à la traite d’êtres humains.

Les informations concernent un groupe d’environ 40 travailleurs migrants indiens qui auraient été amenés au Gabon de manière trompeuse et se seraient vu confisquer leurs documents d’identité par la société, les empêchant ainsi de quitter la zone économique spéciale (ZES) ou le Gabon. Les travailleurs n’auraient reçu ni contrat écrit ni visa de travail valide, n’ont pas de temps de repos hebdomadaire, sont tenus de faire des heures supplémentaires excessives et reçoivent des paiements salariaux irréguliers.

Les experts de l’ONU ont déclaré que ces conditions de travail précaires, les restrictions à leur liberté de mouvement et la confiscation de leurs documents d’identité par l’entreprise peuvent constituer des formes contemporaines d’esclavage et de traite des êtres humains.

Les experts ont été en contact avec la société et avec les gouvernements gabonais et indien pour faire part de leurs préoccupations. « Nous appelons les gouvernements du Gabon et de l’Inde, ainsi que la société concernée, à enquêter de manière urgente et à remédier à la situation », ont-ils indiqué.

Les experts ont rappelé que, conformément aux Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme, toutes les entreprises devaient respecter les droits de l’homme dans toutes leurs activités, tandis que les États avaient le devoir de se protéger contre les violations des droits de l’homme commises par les entreprises.

En tant qu’État hôte de la ZES, le Gabon doit protéger les individus contre les violations des droits de l’homme sur son territoire en prenant des mesures pour enquêter sur les infractions, les punir et les réparer. En tant qu’État d’origine de la société concernée, l’Inde devrait définir clairement les attentes de la part des sociétés domiciliées sur son territoire et sous sa juridiction de respecter les droits de l’homme dans toutes leurs activités.

Obligation des États de protéger les droits de l’homme

Les experts ont également souligné que l’utilisation des zones économiques spéciales (ZES) devait être alignée sur les normes internationales relatives aux droits de l’homme. Ces zones sont largement utilisées par de nombreux pays dans le cadre d’une stratégie visant à attirer les investissements étrangers et à accélérer le développement économique. Les organisations de la société civile, les syndicats et les organismes internationaux de défense des droits de l’homme ont régulièrement insisté sur le fait que la course aux investissements étrangers par le biais des ZES ne devait pas se traduire par un abaissement des normes en matière de droits de l’homme, de droits du travail et de protection de l’environnement. Les experts ont noté que l’obligation des États de protéger les droits de l’homme s’appliquait lorsqu’ils agissaient en tant qu’acteur économique pour la création de zones économiques spéciales.

« Les États devraient travailler ensemble pour faire en sorte que les ZES ne deviennent pas des trous noirs pour les violations des droits de l’homme par les entreprises. Ces zones spéciales devraient plutôt être développées comme un modèle d’entreprise durable conforme aux normes internationales des droits de l’homme », a déclaré Surya Deva, Présidente du groupe de travail des Nations Unies sur les entreprises et les droits de l’homme.

 

Source : ONU