Education: Les menaces qui pèsent sur la rentrée scolaire 2019-2020

La rentrée scolaire prévue pour le 30 septembre prochain est soumise a diverses menaces de grève par les enseignants en situation précaire.

Le délégué général de la Convention nationale des syndicats de l’éducation nationale (Conasysed), Louis Patrick Mombo, a publié un message sur sa page Facebook pour signifier au gouvernement, les problèmes urgents à résoudre avant le début de la rentrée scolaire prochaine: «Pour une rentrée scolaire 2019-2020 apaisée, la Conasysed exige en urgence, la régularisation des situations administratives et financières des enseignants sans salaires sortis de l’ENS, l’ENI, l’ENSET, l’INJS… des promotions 2014, 2015, 2016, 2017, 2018».

Durant le mois d’Août 2019, près de 1.000 enseignants ont effectué une descente au siège du ministère de l’Education nationale pour réclamer leurs vrais salaires. En situation irrégulière, ils perçoivent des présalaires dont le montant varie entre 180 000 et 230 000 FCFA, selon la catégorie. Le premier ministre a déjà essayé de décanter la situation lors d’une réunion importante avec les responsables de l’éducation nationale mais les résolutions n’ont pas encore été apportées des réponses aux multiples questions des enseignants. Ces derniers précisent que la rentrée scolaire reste conditionnée par la prise en compte de toutes leurs revendications sans condition.

ONEP: Un séminaire contre le travail précaire dans le secteur du pétrole et gaz

L’Organisation des employés du pétrole (ONEP) et le Réseau énergétique de la Fédération internationale IndustriAll Global Union ont organisé un séminaire lié au Travail précaire dans le secteur du pétrole et du gaz.

Différentes formes de précarités existent autour des travailleurs. Il s’agit notamment de l’emploi abusif dans les contrats à durée déterminée, qui entraîne une certaine forme d’insécurité. Guylaine Mboui Zolo Ba-Ndong, secrétaire nationale chargée de la réglementation, des relations extérieures et de la communication de l’ONEP a précisé que ce séminaire avait pour objectif aussi, de pouvoir ouvrir ce débat au sein de la zone francophone qui regroupe le Gabon, le Sénégal et la Cote d’ivoire pour qu’ensemble ils puissent créer une plate-forme d’entraide pour marcher vers la quête des solutions pour lutter contre la précarité.

La campagne de sensibilisation a porté sur un volet d’information, d’abord, et de formation sur la possibilité de ces travailleurs précaires à pouvoir s’organiser autour d’un syndicat dans le but d’améliorer leurs conditions de vie et leurs conditions de travail. Un rapport final sera restitué auprès du ministre du travail et du ministre du Gaz, du Pétrole et des Hydrocarbures.

CEEAC: Le rapport des réformes conduit vers les présidents de la sous-région

Le ministre gabonais des affaires étrangères, Alain-Claude Bilie By-Nze est porteur d’un document sur les réformes de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), et d’un message du chef de l’Etat gabonais, par ailleurs président en exercice de cette communauté économique, auprès des chefs d’Etats de la sous-région.

La délégation gabonaise conduite par le ministre des affaires étrangères s’est rendue au Rwanda ce 09 septembre. Le chef de la diplomatie gabonaise et le Secrétaire général de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), Ahmad Allam-Mi, qui l’accompagne, ont remis au président rwandais le rapport sur les réformes engagées au sein de cette institution en plus du message du président Ali Bongo.

Alain-Claude Bilie-By-Nze a expliqué cette démarche au président rwandais: «Vous vous rappelez qu’en 2015 vous, les chefs d’État, aviez confié à votre homologue Son Excellence Ali Bongo Ondimba, la réforme de la Ceeac. Les textes ont été adoptés par les ministres, il reste l’organisation d’un sommet d’ici à décembre pour les valider». Ahmad Allam-Mi a également rassuré sur la mise en place d’une commission chargée d’insérer le Copax (Commission paix et sécurité de l’Afrique centrale) dans l’architecture globale de la Ceeac. Le président Kagame a promis se pencher sur les textes et faire parvenir des recommandations au Gabon.

Cette tournée est d’ailleurs déjà passée par Luanda (Angola), Malabo (Guinée équatoriale) et Yaoundé (Cameroun). La délégation conduite par le ministre gabonais des Affaires étrangères poursuivra cette tournée dans les jours à venir par le Sao Tomé, le Tchad et la RCA.

 

Owendo: Le budget de la commune en baisse de 7 millions de Fcfa en 2019

La commune gérée par Jeanne Mbagou devra se contenter d’un budget annuel de 3 638 000 000 de FCFA.  7 millions de Fcfa en moins pour Owendo en 2019 par rapport au budget 2018.

Le budget de la mairie d’Owendo enregistre une baisse cette année, alors qu’il avait déjà été réduit de 2,8 % en mai 2018. C’est la présidente du conseil municipal, qui a présentée cette diminution de 7 millions de francs pour l’exercice de 2019. Comme causes de cette baisse du budget, il y’a la disparition dans la commune d’Owendo de l’Impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP).

Mais également, la contribution des patentes prélevées auprès des opérateurs économiques exerçant dans la commune «n’est plus ristournée intégralement» à la mairie. Il faudra donc ouvoir réaliser les projets de la commune avec peu de choses. Un défi à relever pour Jeanne Mbagou.

Transport terrestre à partir de Libreville: Le prix du voyage en hausse

La municipalité de Libreville a décidé de prélever une taxe sur chaque billets de transport pour les voyages allant de Libreville vers les autres villes du Gabon.

Partir de Libreville pour l’intérieur du pays revient désormais plus cher. Depuis quelques jours, en effet, les voyageurs sont contraints de payer 500 francs CFA en plus, sans compter les frais liés au nombre ou au poids de leurs bagages. Pour chaque tonne de marchandise, les sociétés de transports sont quant à elles tenues de payer 1000 francs. Selon le site Gabon Review, à l’agence Major Transport au PK 7 ou à Transporteur Voyages à l’ancienne gare routière, l’on assure que «c’est la loi».

Cette situation n’est pourtant pas facile à digérer pour les agences, avec la forte concurrence des clandos. Les voyageurs non plus ne se voient pas débourser bien plus.

Pourtant, à l’Hôtel de Ville, l’on soutient que si elle est utile à l’amélioration du cadre de vie des Librevillois, la «Taxe sur passagers», qui est également prélevée dans le transport maritime et fluvial, est légale. Elle est conforme à la loi des finances rectificative de 2009 et aux différents conseils municipaux tenus ces dernières années, jusqu’à celui de juillet 2019 avec à sa tête Léandre Nzué.

Coopération : Le Gabon invité au 1er Sommet Russie-Afrique

L’invitation de la Russie a été officiellement remise au premier ministre Gabonais, par l’ambassadeur de Russie au Gabon ce 04 septembre 2019.

Le Gabon invité sur la table des discussions en Russie, le 23 et 24 octobre prochain. Une invitation qui va de soi au vue des rapports entre le Gabon et la Russie qui ont établi leur relation depuis 46 ans déjà. Depuis six ans, les deux pays ont dopé leurs échanges commerciaux. Ceux-ci sont passés de 600 millions de francs CFA à plus de 65 milliards de francs. Depuis le début des relations entre les deux pays, plus de 400 Gabonais ont été formés dans des universités russes.

Cette rencontre veut rechercher «les meilleurs moyens de renforcer la coopération bilatérale» entre l’Afrique et le pays de Vladimir Poutine. Selon Dmitry Kourakov, le diplomate russe reçu par Julien Nkoghe Bekale, plusieurs sujets seront au menu de cette rencontre internationale. Il s’agit du développement des liens unissant la Russie au continent africain dans les domaines politique, économique et culturel. Le sommet constituera également «une plateforme de débat autour des différents défis actuels dans le monde et la recherche des moyens de renforcer la stabilité régionale. Il donnera une impulsion nouvelle et offrira des opportunités d’investissements aux pays africains».

 

Xénophobie en Afrique du Sud: Le gouvernement gabonais ne prévoit pas de rapatriement de ses compatriotes

Malgré les violences signalées en Afrique du Sud depuis le 01er septembre 2019, le Gabon ne prévoit pas de rapatriement de ses compatriotes car aucunes victimes gabonaises n’a encore été enregistrées.

Une rumeur circule sur les réseaux sociaux, indiquant qu’un gabonais a été tué en Afrique du Sud à cause des violences qui s’y déroulent en ce moment. Le ministère des Affaires étrangères a démenti cette rumeur, en affirmant qu’«aucun Gabonais à ce jour n’a été victime de quelque violence que ce soit en rapport avec la situation». Néanmoins, le ministère appelle les Gabonais résidant en Afrique du Sud à «une extrême prudence et à ne pas se rendre dans les quartiers identifiés comme névralgiques».

Une rencontre a d’ailleurs eu lieu ce 08 septembre entre le ministre gabonais des Affaires étrangères et l’ambassadeur de l’Afrique du Sud au Gabon. Alain-Claude Bilie-By-Nze a principalement exprimé à Queen Anne Zondo «l’inquiétude des autorités gabonaises» par rapport à la situation des Gabonais en Afrique du Sud. L’ambassadeur a tenu a rassurer le ministre sur le fait que la situation est bien plus contrôlée que ce que les réseaux sociaux laissent paraître.

Total Gabon : Stéphane Bassene nouveau Directeur Général

Stéphane Bassene, (à gauche) 42 ans, prend les commandes de cette filiale du groupe Total. Précédemment en poste à Total Nigeria, il succède à Henri Max Ndong Nzué (à droite), le patron sortant, qui lui a passé le flambeau ce 06 septembre 2019.

Stéphane Bassene, le nouveau patron de Total Gabon est diplômé de l’École polytechnique-Palaiseau, l’École des Ponts ParisTech et l’Institut de technologie du Massachusetts. Ce franco-sénégalais est Ingénieur au procédé électrolyse, et a été deux ans durant, directeur d’une usine de Rio Tinto Alcan, un groupe minier multinational anglo-australien.

Il est attendu sur plusieurs dossiers chauds de cette succursale notamment: les diverses grèves de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep), la relève des chiffres de la filiale (résultat net en chute de 46% à 25 millions de dollars) entre autres.

Awendjé: Un espace de stationnement de camions déguerpi

Un journée de déguerpissement a été effectuée dans le 4ème arrondissement de Libreville ce 07 septembre 2019, lors d’une descente sur le terrain du Ministre de l’Equipement.

Arnauld Engandji, a fait déguerpir les camions et véhicules utilitaires stationnés près de l’échangeur d’Awendjé. Selon le Ministre de l’équipement accompagné par les forces de l’ordre, cette action vise a préserver le patrimoine routier de l’Etat.

A la base, le terrain appartenait à un général de gendarmerie avant d’être attribué il y’a 03 ans, à Gabon Oil Company, pour la construction d’une station-service. Le général aurait été appelé a se rapprocher du ministère de l’équipement pour différentes formalités mais celui-ci cherchait à se faire établir un titre de propriété au lieu de se rapprocher dudit ministère: « nous avons appris par d’autres canaux que des personnes se sont rapprochées d’autres administrations, pour se faire attribuer un terrain qui n’est pas le leur. Cela pose problème. Des plans de bornage, des papiers de l’ANUTTC, nous ont été présentés pour nous signifier qu’une procédure était engagée pour l’obtention d’un titre foncier. Mais le patrimoine routier national ne se cède pas », a affirmé le Ministre.

Après le déguerpissement, la suite sur le sort des transporteurs qui occupaient ce site n’a pas été évoquée.

Transgabonais: Projet de construction d’une nouvelle voie ferrée

Construire une nouvelle voie ferrée serait la solution pour lutter contre les multiples retards et accidents de l’unique voie ferrée actuelle du Gabon. Cette dernière, qui relie la Gare d’Owendo à celle de Franceville n’arrive plus à assurer  tous les déplacements.

Karine Cécilia Arrisani, Secrétaire exécutif de l’autorité de régulation des transports ferroviaires (ARTF), en visite sur l’unique voie de chemin de fer du Gabon, a évoqué pour la première fois le projet de construction d’une voie parallèle pour réduire les accidents et les retards sur cette voie. Bien que les détails n’ont pas encore été donnés, les études sur le tracé de cette voie seraient déjà avancées.

Le Trangabonais actuel a été mis en service entre 1978 et 1986. Il servait à évacuer de la petite cité minière de Moanda vers le port minéralier d’Owendo quelques 1 million de tonnes de manganèse, du bois coupé le long du chemin de fer qui traverse 5 des 9 provinces du Gabon, quelques marchandises et des passagers. Mais l’augmentation forte du trafic notamment du bois et du manganèse est devenu un réel problème a résoudre.