Zone économique : Le Gabon inspire le Tchad

Le ministre tchadien de l’Élevage et des Productions animales, Gayang Souaré, a effectué une visite le 02 septembre 2019 à la Zone économique spéciale (Zes) de Nkok.

Le pays d’Idriss Deby Itno ambitionne de mettre en place une zone économique spéciale agricole dans le sud du pays. Gayang Souaré a fait le déplacement de Libreville, à la suite d’une délégation arrivée le 30 août à Libreville, comme l’explique le site Gabon Review.

L’administrateur général de la zone économique, Igor Simard, a présenté à ses invités le modèle de développement de Nkok, son apport dans le processus de diversification de l’économie gabonaise, ainsi que sa place dans la création d’emplois pour lutter contre le chômage.

Le ministre tchadien de l’Élevage et des Productions animales, Gayang Souaré, s’est imprégné des mécanismes et procédures mis en place pour la matérialisation et le développement de cette zone économique spéciale. L’objectif est de s’inspirer du modèle gabonais en matière de création et de fonctionnement de zone franche.

Le monument du capitaine N’tchoréré profané

Érigé au centre-ville de Libreville, le monument du capitaine N’tchoréré, soldat gabonais ayant combattu pour la France, a été profané le week end dernier.

«On pousse, on sert, on ne lâche rien; 31/08/2016». Voilà les messages taggués au pied de la statue du capitaine Charles N’tchoréré. Des slogans reconnaissables car déjà utilisés au Gabon, par les « résistants », ceux-là qui soutiennent Jean Ping depuis l’élection présidentielle de 2016.

Les internautes ont beaucoup rejeté cet acte, à l’exemple de Franck Nguema, Ministre de la culture et des sports qui a publié un message sur sa page Facebook. Il a ainsi qualifié cet acte « d’incivisme inacceptable » qui « souille l’histoire sacrée du Gabon ».

Jeux Africains Rabat 2019: le bilan gabonais

28 athlètes admis en compétition et 06 médailles remportées. Les jeux africains de 2019 n’ont pas totalement souris aux gabonais.

Débutée le 17 août, la 12e édition des jeux africains a pris fin le 31 août. Le Gabon a fait parti des 42 nations ayant pris part à cette édition. Les 28 athlètes sélectionnés dans 8 disciplines pour cette compétition n’ont pu remporter que 6 médailles. Deux en or et quatre en bronze. Les disciplines ayant apportées ces médailles sont le Judo, le Karaté et le Taekwondo.

Dans le top 03 de cette compétition on retrouve: L’Égypte (273 médailles dont 102 d’or, 98 d’argent, 73 de bronze), le Nigeria (127 médailles: 46 d’or, 33 d’argent, 47 de bronze) et l’Afrique du Sud (87 médailles: 36 d’or, 26 d’argent, 25 de bronze).

Tableau des médailles du Gabon: 

Judo: 

Agono Karene: médaille d’or (63-70kg Dames)

Mazouz Sarah: médaille d’or (70-78 Kg Dames)

Manogho Luc: Médaille de bronze (90-100 Kg Hommes)

Karaté:

Marie Nguema: Médaille de Bronze (Kumite Individuelle Hommes -75Kg)

Taekwondo

Obame Anthony: Médaille de Bronze (+87 Kg Hommes)

Mouega Urgence: Médaille de Bronze (62-67 Kg Dames)

 

 

Santé d’Ali Bongo : la présidence dément l’article de Bloomberg

La Présidence de la république gabonaise a publié ce lundi 02 septembre un communiqué rejetant les informations de l’agence d’information Bloomberg qui a publié il y’ a un article sous le titre : « Gabon President Hospitalized in London as Health Deteriorates ».

Selon un communiqué de la présidence, Ali Bongo va bien et est en phase de recouvrement de la plénitude de ses capacités physiques contrairement aux rumeurs émises par l’agence d’information Bloomberg.

Le Président de la République n’est pas hospitalisé, comme l’indique Bloomberg de façon mensongère, mais est en séjour privé dans sa résidence londonienne où il a pris quelques jours de congé en famille. A cette occasion, il effectue des examens médicaux de routine et poursuit normalement sa rééducation.

Enfin, contrairement à ce qu’affirme, fallacieusement ici aussi, Bloomberg, SE le Chef de l’Etat, M. Ali Bongo Ondimba, n’a pas quitté le Gabon le 17 août pour se rendre à Londres depuis Paris.

Le Président gabonais, qui est aux commandes du pays, sera de retour dans son pays prochainement.

Quant à l’article de Bloomberg, purement mensonger et dont on est en droit de s’interroger sur les motivations réelles, la Présidence de la République gabonaise se réserve le droit d’y donner les suites judiciaires appropriées.

Source : Communication présidentielle

Rentrée solennelle de l’Assemblée nationale ce 02 septembre 2019

Depuis ce lundi matin, c’est la rentrée effective de l’assemblée nationale. L’instance va statuer sur le budget 2020 de l’Etat.

Se sont des députés assidus et concentrés qui ont effectué leur rentrée solennelle ce 02 septembre. Une journée qui marque ainsi le début de la deuxième session ordinaire de 2019, en présence du premier ministre Julien Nkoghé Bekalé, du corps diplomatique, des présidents des institutions constitutionnelles et des représentants des congrégations religieuses.

Cette deuxième session ordinaire s’est ouverte conformément aux dispositions de l’article 42 de la Constitution. La préoccupation majeure est l’examen du projet de loi de finances 2020. Faustin Boukoubi, Président de l’Assemblée Nationale, a relever qu’il devra être intégré à ce programme les préoccupations des populations, selon les recommandations faites par les élus lors de l’intercession parlementaire.

Une minute de silence a été observée en l’honneur de Léon Mbou Yembi, opposant de renom et président du Forum africain pour la reconstruction (FAR), qui a tiré sa révérence le 03 août dernier, à l’âge de 73 ans, alors que le parlement était en vacances. Selon le site web Gabon Actu, Faustin Boukoubi, a débuté son discours par cet hommage en déclarant que le Gabon a perdu « un intellectuel de haut rang dont l’humilité, la probité et les qualités humaines étaient reconnues de tous ».

Cette session prendra fin au plus tard le dernier jour ouvrable du mois de décembre de cette année.

Législatives partielles : Serge Maurice Mabiala vainqueur à Mouila

Le candidat du RPM (ex-RHM) l’a emporté avec 58,16 % des voix face au candidat du PDG (au pouvoir), Léon Nzouba, dans le chef-lieu de la Ngounié, province située dans le sud du pays.

Serge Maurice Mabiala du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM, opposition radicale) a obtenu  58% des suffrages contre 42% pour son challenger du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), Léon Nzouba, député sortant. Il rejoindra donc les cinq autres membres de cette formation, élus en octobre dernier.

Score identique au 1er siège du département de l’Ogoulou  (Mimongo) où  Gwaladys Moulengui, candidate du Parti social-démocrate (PSD, opposition modérée) a laminé Fabrice Kimo Mbombet du PDG.

Au deuxième siège de la Boumi-Louétsi (Mbigou),  Martin Moulengui Mabendé du parti Les démocrates (LD), l’emporterait largement (plus de 60%) face à Jean-Pierre Tsamba du PDG. Si ces résultats sont confirmés   par le Centre gabonais des élections (CGE), le nouveau député aura donc pris une belle revanche. Son élection au 1er tour le 10 août dernier, avait été annulée à cause d’un recours introduit par son adversaire.

Ces trois députés viendront grossir les maigres rangs de l’opposition au sein de l’Assemblée nationale. Au total, celle-ci ne compte qu’une vingtaine de députés : une douzaine pour LD, 6 pour le RPM, 2 seulement pour l’UN. Loin derrière le PDG et ses alliés qui comptent plus de 120 représentants au sein de la première chambre.

Violences post-électorales: Commémoration des martyrs du 31 Août 2016

Les personnes décédées lors de l’attaque du QG de Jean Ping quelques jours après l’élection présidentielle de 2016 ont toujours une place dans le coeur des Gabonais.

Le souvenir de cette sombre journée du 31 Août 2016 est encore vif dans les esprits. 03 ans plus tard, les séquelles restent perceptibles: vitres brisées et impact de Balles sur le bâtiment du QG de Jean Ping sont visibles. Le principal opposant d’Ali Bongo était présent lors de la cérémonie de ce 31 Août 2019, auprès des familles éplorées, mais n’a pas fait de déclaration.

C’est aidés d’un hélicoptère que les forces de l’ordre avaient assailli le Quartier Général du parti de Jean Ping. «Il était vraiment difficile de compter les morts à l’époque, car c’était la panique, et les forces de l’ordre faisaient tout pour embarquer les dépouilles», se souvient un survivant de l’attaque, comme l’explique le site Gabon Review.

Le QG de Jean Ping en Août 2016

Ainsi l’attaque envers la population avait été très violente et s’était poursuivit durant le mois de Septembre. Le nombre exact de morts n’a pas vraiment été officialisé. Durant cette commémoration, au Gabon comme à l’étranger, une liste de 26 personnes décédées pendant les violences postélectorales était imprimée sur des panneaux et des t-shirts. La société civile avait authentifié une liste de 31 personnes décédées, tout en affirmant que de nombreux corps n’ont pas été retrouvés, et que certains auraient été enterrés secrètement dans des «fosses communes». Le gouvernement quant à lui, ne reconnaît officiellement que la mort de trois personnes. Aucune enquête n’est en cours suite a cette attaque.