Code pénal: L’homosexualité est une infraction

Le dernier code pénal du Gabon a finalement statué sur l’épineuse question de l’homosexualité au Gabon. C’est désormais une infraction pénale.

La loi n°042/2018 du 05 juillet 2019 portant Code pénal précise en son article 402 du code pénal stipule que: «tout acte impudique ou contre nature sur un individu de son sexe et mineur de moins de dix-huit ans», mais aussi, «les relations sexuelles entre personnes de même sexe». 

Bien qu’elle n’évoque pas explicitement le terme, la loi a finalement interdit les relations entre deux personnes de même sexe. Surtout que la polémique enfle au sujet des homosexuels au Gabon, qui s’affichent de plus en plus dans les rues.

Quand aux peines encourues, le même article 402 stipule que quiconque se rend coupable des atteintes aux mœurs évoquées, «est puni d’un emprisonnement de six mois au plus et d’une amende de 5 millions de francs CFA au plus».

SEEG: Mouvement de grève suspendu

La grève générale engagée mardi dernier par les employés de la Société d’Eau et d’énergie du Gabon (la SEEG) réunit au sein du syndicat SYNTEE+ a été suspendue hier. Les négociations sont en cours.

Tony Ondo Mba, ministre de l’Eau et de l’Energie, est entré en négociations avec les grévistes de la SEEG. C’est au travers du Syndicat des travailleurs de l’électricité et de l’eau que ceux-ci ont fait parvenir leurs préoccupations au ministre. La grève est donc suspendue en attendant les recommandations du ministre.

Pour rappel, le personnel affilié au SYNTEE+ réclame la régularisation totale par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) de la situation de ses retraités, l’audit des comptes de la période de réquisition et le paiement de la prime de résultat avec clarification des résultats de l’exercice 2018 en juin 2019.

Santé: Il n’y a pas d’Ebola au Gabon

Avec la sombre affaire des passagers du « Sandra Tide », la piste de la maladie d’Ebola a été éliminée. Mais des interrogations subsistent quant au décès brusque du capitaine de ce bateau.

C’est le ministre gabonais de la Santé, Max Limoukou, qui l’a indiqué ce jeudi 31 octobre 2019. Les résultats des analyses effectuées par le Centre International de Recherches Médicales de Franceville (CIRMF), saisie d’urgence suite au décès du capitaine du navire Sandra Tide ont en effet écraté la piste de la grave maladie qu’est Ebola.

« Les résultats donnés par le Centre International de Recherches Médicales de Franceville (CIRMF) sont formels. Aucun prélèvement issu des passagers du navire Sandra Tide ne relève une infection à virus Ebola », a déclaré le ministre. Des analyses plus approfondies seront quand même faites notamment bactériologiques et toxicologiques.

Pour rappel, le 24 octobre 2019, le navire Sandra Tide, un bateau de type Crew boat servant à approvisionner les plateformes pétrolières, parti de Douala le 21 octobre à destination de Pointe-Noire au Congo, avait émis des signaux de détresse au large des côtes gabonaises. Le capitaine et son adjoint, étaient mal en point. Et après une hospitalisation d’urgence, le capitaine est décédé quelques minutes seulement après sa prise en charge. Son adjoint, plongé dans le coma, est mort mercredi 30 octobre. Tous deux étaient de nationalité philippine. Les six autres membres de l’équipage, cinq camerounais et un ghanéen, sont tous en bonne santé, même si trois d’entre eux ont été hospitalisés pour des gènes mineurs.

Selon les dire de l’adjoint avant son décès, ils auraient été forcé à ingurgiter un liquide inconnu. La piste criminelle est donc plus plausible.