Football féminin : les présidents des clubs sortent le carton rouge

L’Association des présidents de clubs de football féminin (ACFG), dénonce l’exploitation des clubs et joueuses par la ligue et la fédération.

Les présidents des clubs féminins, ont décidé de conditionner le départ en sélection des joueuses par une «lettre de convocation officielle de la fédération».

Récemment réunis en assemblée générale, en Libreville, les membres de l’Association des présidents de clubs de football féminin (ACFG), ont poussé un coup de gueule. L’association a notamment sonné la fin de l’exploitation des clubs et des joueuses par la ligue et la fédération.

«Le football féminin n’a que trop longtemps été un bricolage. Les quelques clubs qui se battent pour faire de la formation sont récompensés en monnaie de singe. Zéro soutien matériel, aucune aide financière malgré la manne que reverse la Fifa (Fédération international de football association)», a regretté le président de l’ACFG. «Pire, on nous demande même de payer des licences à des prix exorbitants, sans compter les frais de participations que nous exige la ligue de l’Estuaire aujourd’hui. Pourtant, nous constatons que c’est à travers nos clubs que la Ligue et la fédération font leurs sélections. Nous disons aujourd’hui que l’exploitation des clubs doit s’arrêter», a déclaré Tristan Mombo.

Pour les échéances sportives à venir, les clubs ont également mis au grand jour les manigances de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot).

 

La SEEG s’explique sur les coupures du 25 décembre à Libreville

La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), s’est expliquée sur les perturbations de fourniture en électricité à Libreville le 25 décembre dernier.

Selon Edgard Régis Ondo directeur de communication à la SEEG, les trois coupures d’électricité découlent d’incidents dans les usines de production hydroélectrique de Tchimbélé et Kinguélé.

La célébration de la fête de la Nativité, le 25 décembre, a quelque peu été ternie par trois coupures d’électricité notamment à Libreville. En fin de soirée, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) s’est expliquée sur les causes de ces perturbations, dont les deux premières ont duré au moins une demi-heure chacune.

«Ce qu’il s’est passé aujourd’hui, c’est qu’au niveau des usines de production hydroélectrique de Tchimbélé et Kinguélé, nous avons enregistré une perturbation majeure ; notamment un incident sur le TR6, un transformateur de 70 mégawatts qui assure l’évacuation de la production de l’usine de Tchimbélé», a expliqué le directeur de la communication de la SEEG sur Gabon 1re. «La SEEG a mobilisé des équipes qui sont allées en appui technique opérationnel et moyens logistiques, en intervention héliportée depuis Libreville. Elles se sont mises à pied d’œuvre pour remettre en état l’outil stratégique sur le schéma de production. Ça c’était le matin», a expliqué Edgard Régis Ondo Minto’o.

Cette opération a permis de rétablir l’électricité après la première coupure, survenue aux alentours de 8 heures. Malheureusement, deux autres ruptures d’alimentation en électricité sont survenues en début de soirée. En cause, cette fois-ci, un «déclenchement général» des moyens de production au niveau de l’usine Kinguélé. «Nous avons repris les activités de remise de service pour réalimenter progressivement les clients, entre 19h et 20h», a indiqué le responsable de la communication du monopoleur de la production-distribution de l’eau et l’électricité au Gabon.

Faut-il s’attendre à la même situation le jour de l’an ? Sans être rassurante, la SEEG a simplement évoqué l’identification des sites prioritaires et la mise en œuvre des plans d’action qui s’inscrivent sur le court terme. «Avec les autres acteurs du secteur, la SEEG a identifié l’ensemble des sites stratégiques comme les hôpitaux, qui font l’objet d’un plan d’action», a conclu Edgard Régis Ondo Minto’o.

 

Assemblée nationale : l’immunité parlementaire de Justin Ndoudangoye levée

Après la levée de son immunité parlementaire, le désormais justiciable a été interpellé par des agents de la Direction générale des recherches (DGR) qui l’ont conduit au Camp Roux pour être entendu.

S’il est vrai que lors de son audition à l’Assemblée nationale ce 26 décembre, l’entrée de la chambre basse du parlement était «sous la haute surveillance des hommes en tenue», qui visiblement l’attendaient, au sortir de la plénière qui a consacré sa levée d’immunité parlementaire, Justin Ndoudangoye a eu le temps de s’adresser à la presse et ses partisans.

En route pour son domicile après sa brève déclaration, le secrétaire général de l’Association des jeunes émergents volontaires (Ajev), député de Franceville pour le compte du Parti démocratique gabonais (PDG), s’est retrouvé entre les mains de la Direction générale des recherches (DGR).

Si certaines indiscrétions indiquent qu’il s’y est rendu de son propre chef, d’autres sources, plus concordantes, assurent que des agents ont entravé la marche de sa voiture, sur le Boulevard Omar Bongo, au niveau du ministère du Pétrole, pour l’interpeller.

«Les agents lui ont bloqué la route et lui ont juste dit : vous êtes en état d’arrestation», a expliqué son avocat Cédric Maguisset. Justin Ndoudangoye qui, depuis l’engagement de la procédure par l’Assemblée nationale, s’était illustré par des actes de défiance à l’égard du pouvoir dont il a été un acteur et de ses collègues députés, a de fait été conduit au Camp Roux, dans les locaux de la Direction générale des recherches (DGR). Il doit y être entendu.

Gabon : « Noureddin Bongo n’occupe pas une fonction qui permettrait demain une dévolution du pouvoir » (Bilie-By-Nze)

Alain-Claude Bilie-By-Nze  qui s’exprimait sur la réforme du franc CFA en Afrique de l’Ouest ce 26 décembre sur RFI, a profité pour balayer les soupçons de “monarchisation” suscités par la nomination de Noureddin Bongo à la Coordination générale des Affaires présidentielles.

Quatre jours après l’annonce du passage du  franc CFA à l’Eco en Afrique de l’Ouest en 2020, le patron de la diplomatie gabonaise s’est prononcé, le 26 décembre sur radio France internationale (RFI), sur le sort des pays d’Afrique centrale.

Selon Alain-Claude Bilie-By-Nze, cette réforme du FCFA «est une évolution positive qui met la pression aux pays d’Afrique centrale qui devront eux aussi accélérer le pas. Puisqu’à l’issue du dernier sommet de la Cemac à Yaounde, il a été décidé de réfléchir à une réforme en profondeur du FCFA. La réflexion va s’accélérer pour arriver très rapidement à une décision sur la réforme du FCFA qui ne peut plus être une question idéologique mais une question technique et économique», a déclaré le ministre des Affaires étrangères, exhortant les pays à continuer à travailler pour reconstituer leurs réserves.

S’agissant de la nomination de  Valentin Bongo, Alain-Claude Bilie-By-Nze a balayé du revers de la main les soupçons d’une monarchisation du Gabon, suscités par la nomination du fils ainé du président Bongo à la tête de la Coordination générale des Affaires présidentielles.

«Il n’y a pas de “dynastie Bongo”. Monsieur Noureddin Bongo n’occupe pas une fonction qui permettrait demain une dévolution du pouvoir. La Constitution gabonaise est très claire : si demain le chef de l’Etat n’était plus en capacité d’exercer ses fonctions, on ouvrirait une procédure qui conduirait à une élection présidentielle anticipée. Monsieur Nourredin Bongo n’hériterait pas du pouvoir». Expliqué le patron de la diplomatie gabonaise.

Assemblée nationale : « Je ne voterai pas la levée de l’immunité de Ndoudangoye » (Dr Minault Maxime)

S’appuyant sur l’éthique républicaine et l’égalité de tous devant la loi, le Dr Minault Maxime Zima Ebeyard écrit à ses pairs députés.

Indiquant qu’il ne votera pas pour la levée de l’immunité parlementaire de Justin Ndoudangoye, il estime que ce privilège parlementaire a déjà été nié, levé, «le jour où, dans la quasi-indifférence de tous, les forces de l’ordre l’ont interpellé et humilié à Port-Gentil».

Pour l’élu de Mitzic et membre du collectif Appel à agir, «ce qui est demandé à l’Assemblée nationale, c’est d’enduire du vernis de la légalité la violation de l’immunité parlementaire de l’honorable député» qu’on voudrait mettre aux arrêts.

Droits des personnes handicapées : le Gabon, la RDC et le Congo Brazzaville mauvais élèves

Cinq ans après avoir ratifié le protocole de la Convention relative au respect des droits des personnes handicapées initiée par l’Organisation des Nations unies (ONU), le gouvernement gabonais n’a toujours pas transmis son rapport initial prouvant que les personnes vivant avec un handicap jouissent de tous leurs droits.

De celle relative à l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale (1980) à l’abolition de la peine de mort (1991) jusqu’à celles sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (2004) ou contre la torture (2010) et les disparition forcées (2011), le Gabon a ratifié 16 des 18 instruments de l’ONU relatifs aux droits de l’Homme.

Et si la plupart de ces instruments sont plus ou moins mis en pratique au niveau national, d’autres, considérés comme faisant partie des plus urgents, ne semblent pas beaucoup retenir l’attention des autorités gabonaises. C’est le cas de la Convention relative aux droits des personnes handicapées.

Entrée en vigueur à l’ONU en 2008, le Gabon y a adhéré en 2014. Mais depuis cinq ans, le pays d’Ali Bongo n’a pas encore jugé de l’utilité de transmettre son rapport initial au Comité des droits des personnes handicapées, l’organe chargé de surveiller l’application de la Convention par les États parties. Il n’est toutefois pas le seul. Récemment, rapporte le site Laprosperite.online, le Forum des défenseurs et des organisations des personnes handicapées en Afrique centrale et dans les Grands Lacs (FOPHAC) a cité parmi les mauvais exemples de la sous-région la République démocratique du Congo et le Congo-Brazzaville.

 

 

Gabon: le barrage hydroélectrique de Kinguele Aval sera construit par le groupement Sinohydro-Chongqing

La société Asonha Energie détenue par Meridiam et Gabon Power Company (GPC), une filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), a été chosi pour la construction du barrage hydroélectrique de Kinguele Aval.

Le groupement Sinohydro-Chongqing a été sélectionné, pour la construction du barrage hydroélectrique de Kinguele Aval. L’annonce a été faite par Asonha Energie, détenue par Meridiam et Gabon Power Company (GPC), une filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS).

La préqualification des candidats avait abouti à la sélection de six groupements, dont Sinohydro-Chongqing. À la suite de l’évaluation technique des offres remises au printemps 2019, deux offres ont été jugées conformes aux spécifications techniques de l’appel d’offres.

Après une évaluation économique des offres finales des deux soumissionnaires, Asonha Energie, assistée par son Conseil technique EDF, a retenu celle de Sinohydro-Chongqing. À ce qu’il semble, elle répond aux exigences du maître d’ouvrage sur le plan technique, environnemental et social (y compris sur les questions d’emploi local), économique et éthique.

D’une capacité de 35 MW, cet ouvrage hydroélectrique, construit sur la rivière Mbei est situé en aval des deux centrales hydroélectriques existantes de Tchimbélé et Kinguélé et alimentera le réseau interconnecté (RIC) de Libreville. Le projet vise à renforcer le pôle énergétique de la vallée de la Mbei (dans la commune de Kango) afin de répondre à la croissance de la demande en énergie.

 

Sommet CEEAC : Le RV salue les efforts du chef de l’État Ali Bongo Ondimba

Pour le vice-président du parti Rassemblement pour la restauration des valeurs (RV), le succès du 9e sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC, tenu à Libreville, se justifie par la politique d’intégration prônée par le président Ali Bongo.

Le 9e sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC tenu à Libreville le 18 décembre, était un succès, assure le Rassemblement pour la restauration des valeurs (RV), parti politique de la majorité présidentielle.

Son vice-président, Wilfried Jimmy Moukoumi n’entend pas les critiques portées par certains sur ces assises, mais a plutôt tenu à féliciter dans un communiqué Ali Bongo, président en exercice de cette institution.

Pour Wilfried Jimmy Moukoumi, «ce succès diplomatique de la part du Gabon est la résultante direct de la politique d’intégration sous-régionale prônée par Son Excellence Ali Bongo Ondimba depuis son avènement à la magistrature suprême». Au nom de sa formation politique, Wilfried Jimmy Moukoumi félicite également Ali Bongo et ses homologues pour avoir adopté à l’unanimité les réformes nécessaires à la survie de CEEAC.

 

Libreville : Pékin offre 42 millions de FCFA en matériel au profit du Sénat gabonais

Shao Hong, en séjour à Libreville, a annoncé ce vendredi 20 décembre, à Lucie Milebou Mboussou la remise d’un don en matériel d’une valeur de 500 000 yuans au profit du Sénat gabonais.

Le Gabon devrait réceptionner prochainement un don en matériel d’une valeur de 500 000 yuans, soit 42,1 millions de francs CFA, de la part du comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois.

L’annonce a été faite, vendredi à Libreville, à la faveur de l’audience accordée par Lucie Milebou Mboussou, présidente du Sénat, à Shao Hong, vice-président du comité national de la CCPPC, arrivé la veille dans la capitale gabonaise pour un séjour de deux jours.

Ce don, précise l’hôte chinois, bénéficiera essentiellement au Sénat. Rien n’a toutefois filtré sur la nature exacte de ce matériel, si ce n’est que la remise effective de celui-ci se fera par l’entremise de l’ambassade de la Chine au Gabon.

 

Gabon : l’Oprag a adopté un budget de 15 milliards de FCFA pour exercice 2020

Réuni le 19 décembre à Owendo, le conseil d’administration a voté le budget de l’exercice 2020. Soit 15 milliards de francs CFA, dont de 13 milliards pour les investissements et trois milliards alloués au fonctionnement.

Le conseil d’administration de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag), s’est réuni le 19 décembre à Owendo. Un budget de 15 milliards de francs CFA a adopté pour l’exercice 2020, dont 13 milliards dédiés aux investissements.

L’Office des ports et rades du Gabon (Oprag) aura les coudées franches en 2020, pour la réalisation de plusieurs projets structurants.

«Ce sont des budgets qui nous permettent de fonctionner», a souligné le Président du conseil d’administration (PCA). «Pour que le directeur général ait la latitude d’utiliser ces budgets, il faudrait qu’il ait l’approbation du conseil d’administration. Et ce sont ces points qui ont été au centre des discussions de ce conseil et ces points ont été approuvés», a ajouté Pierre Reteno Ndiaye.

Un budget en hausse par rapport à 2019, essentiellement à cause de l’augmentation du chiffre d’affaires et recettes.