Libreville : Deux fœtus retrouvés à Nzeng-Ayong dans le 6e arrondissement

Ce jeudi 12 décembre, le quartier Nzeng-Ayong dans le 6e arrondissement de Libreville a une nouvelle fois été le théâtre d’un macabre découvert : deux fœtus ont été retrouvés à deux endroits différents. Les autorités municipales annoncent une enquête devant permettre de mettre la main sur l’auteur de ce qui s’apparente à un infanticide.

En moins de trois mois, Nzeng-Ayong a une nouvelle fois été le théâtre d’une macabre découverte jeudi : deux fœtus ont été retrouvés à deux endroits différents de ce quartier populaire de Libreville. Le premier a été découvert dans le bassin versant non loin du magasin Centr’Affaires et le second au lieu dit Nouvelle-Cité, précise Juvénal Roblex Ondo, 2e maire adjoint chargé des Affaires sociales. L’autorité municipale qui dit avoir été alerté par les habitants, informe que «des dispositions fermes ont été prises avec les procureurs, la police scientifique, technique et le commissariat de Nzeng-Ayong pour retrouver les coupables de cet acte ignoble».

Si la mairie du 6e arrondissement annonce une «tolérance zéro» pour genre d’acte qualifié pour certains d’infanticide, ce n’est pourtant pas la première fois qu’une telle découverte est faite dans le même quartier cette année. En octobre dernier, le corps d’un nouveau-né avait été découvert au même lieu dit Nouvelle-Cité. Celui-ci gisait au milieu de détritus. Celui ou celle qui l’avait laissé à cet endroit avait pris le soin de le dissimuler dans un pagne. L’enquête qui avait été annoncée à l’époque n’a pas connu de suite jusque-là.

Source: gabonreview

Gabon : le collectif des avocats de Landry Amiang sont excédés par la «détention illégale de leur client

Au cours  d’un point-presse tenu jeudi 12 décembre à Libreville, maîtres Anges Kevin Nzigou, Jean Paul Moumbembe et François Meye M’efe ont fustigé l’incapacité de la justice à faire appliquer la loi.

Les avocats de Landry Amiang Washington sont excédés par la «détention illégale» dont serait victime leur client depuis 3 ans. Maîtres Anges Kevin Nzigou, Jean Paul Moumbembe et François Meye M’efe, tous conseils de Landry Amiang Washington ont, une nouvelle fois, rompu le silence le 12 décembre pour dénoncer la «détention illégale» dont ferait l’objet leur client depuis 3 ans.

Poursuivi pour avoir appelé à la révolte populaire et pour avoir outragé le chef de l’Etat, Landry Washington avait été condamné, le 5 avril dernier, à trois ans d’emprisonnement et un million de francs CFA d’amende. Ayant couvert la somme de sa peine, il aurait dû recouvrer la liberté d’office en juillet dernier avant une autre comparution devant la Cour d’appel tel que l’exige la loi.

Curieusement, le jeune activiste arrêté le 6 août 2016 à l’aéroport de Libreville est toujours détenu dans les geôles de «Sans-Famille», en raison d’un appel interjeté par le ministère public. S’ils ne refusent pas le principe de l’appel, les avocats fustigent les irrégularités qui l’entachent.

Selon Anges Kevin Nzigou, l’appel est «faux». «D’autant qu’il n’a pas été enregistré au greffe correctionnel. Plus grave, Landry Washington est détenu pour un appel intervenu au-delà du délais de deux mois prévus par la loi», explique l’avocat.

Par ailleurs, relève-t-il, «ce document imputé au procureur de la République n’était ni daté encore moins signé». En dépit de toutes ces irrégularités prouvées et les rappels des avocats, Landry Amiang est toujours détenu.

Au vu de la situation, les avocats disent ne plus croire à l’indépendance de la justice gabonaise. Ils s’étonnent également de «l’incapacité du parquet général, garant des libertés, à faire appliquer la loi».

Prenant l’opinion nationale et internationale à témoin, Anges Kevin Nzigou et ses confrères ont émis des craintes sur «l’embrigadement de la justice». Car, ont-ils relevé, au «Gabon, la justice devient la bras séculier d’un système pour la répression des opposants d’Ali Bongo».

 

Gabon : Jeff Clio Moulengui organise une marche anticorruption à Libreville

Si plusieurs internautes avaient plutôt mal accueilli son idée d’une marche visant à «demander pardon» au président de la République pour les crimes économiques supposés avoir été commis par certains de ses jeunes collaborateurs, Jeff Moulengui précise à qu’il s’agit plus d’«une marche anticorruption» qu’une marche d’expiation des péchés de Brice Laccruche Alihanga et ses compagnons soupçonnés de malversations financières.

Une marche en direction de la présidence de la République qui devrait être suivie d’une tournée nationale, c’est l’idée pour la moins surprenante exprimée récemment dans un entretien à l’Agence gabonaise de presse (AGP) par Jeff Clio Moulengui. Si son idée a été mal accueillie, voire moquée par certains internautes, joint vendredi 13 décembre par Gabonreview, le jeune activiste pro-Ali Bongo a tenu à préciser le sens des deux actes qu’il entend mener dans quelques jours à Libreville puis à l’intérieur du pays.

«Il est vrai que j’ai invité récemment, sur les réseaux sociaux et par l’entremise de vos confrères, la jeunesse gabonaise à une marche dont l’un des objectifs était de demander pardon au président de la République pour les erreurs et les actes de haute trahison posés par certains de ses jeunes collaborateurs aujourd’hui aux prises avec la justice. C’est une tradition chez nous les Bantu, qui veut que lorsqu’un jeune a offensé un aîné, il lui demande des excuses. Seulement, contrairement à l’idée selon laquelle mon appelle ne consistait qu’à cet acte de repentance, je me dois de préciser que ce n’est pas le cas. Il s’agit d’abord d’une marche que je qualifierais d’anticorruption», indique Jeff Clio Moulengui.

Pour le jeune activiste en effet la marche pour laquelle il sollicite l’adhésion de la jeunesse gabonaise vise à «évoquer franchement le phénomène de la corruption et des détournement de fonds publics qui impactent négativement le développement du pays». Aussi, le jeune activiste pro-Ali Bongo informe-t-il à Gabonreview que la marche vers la présidence de la République sera sanctionnée par un plaidoyer de la jeunesse contre diverses dérives observées dans la gestion de la chose publique ces dernières années, qu’il impute à certains compatriotes ayant bénéficié de la confiance du chef de l’Etat.

Une marche pour réclamer les droits des jeunes

S’il dit être conscient que son initiative est déjà perçue par certains comme un appel du pied pour l’obtention d’un éventuel poste au sein de la haute administration publique, Jeff Clio Moulengui assure qu’il n’en est rien.

«Mon initiative ne consiste pas à faire du léchage de bottes. Certains se souviendront d’ailleurs que, bien qu’étant un des soutiens d’Ali Bongo, je décriais déjà les actes de certains de ses collaborateurs, y compris son ex-directeur de cabinet M. Alihanga. Notre marche doit également être perçue comme une pratique révolutionnaire de la politique visant à réclamer le respect des droits des jeunes», se défend le jeune activiste.

La libération des jeunes opposants détenus au menu

Loin des excuses qui seront demandées à Ali Bongo à l’occasion de la future marche, son initiateur informe par ailleurs que le sujet des jeunes opposants détenus à Libreville et à l’intérieur du pays ne manquera pas d’être évoqué. «Nous appellerons dans notre plaidoyer à la libération des jeunes prisonniers politiques. C’est ça la démocratie. Il ne s’agit pas d’une initiative faite exclusivement pour les jeunes de la majorité ou pour ceux de l’opposition. La corruption, les détournement de fonds publics impactent tous les Gabonais», annonce le jeune soutien d’Ali Bongo qui dit avoir «des amis opposants», dont un est actuellement détenu à la prison de Lambaréné depuis plusieurs mois.

Source: gabonreview

Lutte contre la confiscation du pouvoir : 25 partis de l’opposition gabonaise unissent leurs forces

L’opposition gabonaise entend désormais regarder dans la même direction. Le 10 décembre à Libreville, 25 partis politiques ont formalisé la Coalition des partis de l’opposition, avec la signature la charte dite de la “P.G. 41”. L’ambition de ces partis : lutter contre toute forme de confiscation du pouvoir et promouvoir l’alternance politique et la démocratique au Gabon.

L’opposition gabonaise est résolue à taire ses égos, unir ses forces et regarder dans la même direction en vue conquérir le pouvoir. C’est du moins l’ambition exprimée par la signature, mardi à Libreville, de la charte de la plate forme de 25 partis et groupement de partis politiques de l’opposition.

Dénommée “Charte de la P.G.41“, celle-ci est née, selon Célestin Nguema Oyamele président du bureau de la Conférence des présidents de la plateforme des partis de l’opposition, de la «volonté commune des partis de lutter contre toute forme de confiscation du pouvoir, promouvoir l’alternance politique démocratique et parvenir à un changement de système politique qui met en place une nouvelle forme organisationnelle dans le pays».

Conscients de ce que le Gabon est plongé des les scandales politico-financiers graves, les responsables des 25 partis politiques ont exprimé leur «ambition de coordonner davantage les actions et de travailler sans relâche pour la conquête du pouvoir dans, l’objectif d’instaurer une justice équitable et un développement harmonieux pour tous les Gabonais sans distinction d’origine».

Cette charte, a précisé Célestin Nguema Oyame, leur «apprendra à vivre dans l’unité et à sortir de nos empyrées supposées, à taire notre malentendu permanent pour faire du Gabon une république où chaque citoyen trouve sa place et exerce ses activités sans craintes».

Exigeant par la même occasion la libération des détenus politiques, les membres de la nouvelle Coalition de l’opposition ont promis de «resserrer les rangs pour des combats futurs et des lendemains meilleurs pour le Gabon».

La plate forme est présidée par l’actuel président du RPG, Célestin Nguema Oyame pour mandat rotatif de 6 six mois. Il est assisté du vice-président Paul Marie Gondjout,membre de l’Union nationale.

Plusieurs grandes écuries de l’opposition comptent parmi les signataires de la charte, à l’instar des Démocrates de Guy Nzouba Ndama, le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) d’Alexandre Barro Chambrier, le Morena, le RPG, l’Energie du peuple indépendant (EPI), l’Union pour une nouvelle République (UPNR) de Louis Gaston Mayila .

Source: gabonreview

Gabon : loi de finances 2018 : Le rapport de la Cour des comptes au Parlement

La Cour des comptes a procédé, le 11 décembre dernier, conformément à la Constitution, au dépôt au Parlement (Sénat et Assemblée nationale) de son rapport sur le contrôle de la loi de finances de l’exercice 2018.

Pour le président de le Cour des comptes Gilbert Ngoulakia, «le contrôle de l’exécution de la loi de finances de l’exercice 2018 s’est soldé par un déficit».

Les députés et les sénateurs ont réceptionné, le 11 décembre dernier, de la Cour des comptes, le rapport de l’exécution de la loi de finances de l’exercice 2018. Ce document d’importance pour le fonctionnement de l’Etat et la réalisation de ses missions a été remis par le président de l’institution, Gilbert Ngoulakia, qui juge d’ailleurs cet exercice déficitaire.

Conformément aux dispositions de la Constitution, Gilbert Ngoulakia, accompagné des membres de son bureau était face aux sénateurs, puis aux députés pour le dépôt du rapport de la Cour des Comptes sur le contrôle de la loi de finances. Ce rapport indique «l’exécution des lois de finances 2018 à hauteur de 1394,733 milliards de francs CFA en ressources et de 1 854,770 milliards de francs CFA en charges». Soit un déficit de 147,031 milliards de francs CFA.

Sermons de deux prélats : Ali Bongo Odimba dans le viseur de l’Église Catholique

Synchroniquement, Mathieu Madega Lebouakehan et Jean-Bernard Asséko Mvé ont prononcé deux homélies fondées sur la Doctrine sociale de l’Eglise. Comme si le pouvoir était dans le viseur de l’église catholique.

Le pouvoir politique dans le viseur de l’église catholique ? L’un après l’autre, deux prélats viennent de prononcer de véritables sermons publics à l’intention des institutions. Le 8 décembre courant, Mathieu Madega Lebouakehan a fustigé «les slogans creux, les publicités mensongères et les éphémères distractions», invitant le «pouvoir institutionnel» à une «prise de conscience (…) en vue d’un sursaut effectif de souveraineté et de patriotisme et un bon engagement pour le bonheur véritable de toute la population.» Le même jour, Jean-Bernard Asséko Mvé s’est ému du «spectacle désolant et dégradant de la vie sociale en 2019 au Gabon», demandant aux détenteurs des charges publiques de «rendre (leurs tabliers) à Dieu pour qu’il trouve des personnes plus aptes à conduire ce peuple-là, qui mérite d’avoir des dirigeants qui pensent à lui (…) et le conduisent comme de bons bergers vers de frais pâturages.»

La DSE d’une grande utilité

A l’analyse, ni le président de la Conférence épiscopale du Gabon ni le curé de la paroisse Immaculée conception de Bitam ne sont convaincus de l’engagement des dirigeants actuels au service de la communauté. Bien au contraire, ils les jugent trop portés sur le superficiel et pas du tout à la hauteur des défis. Par-delà les considérations partisanes ou individuelles, c’est un coup dur pour le régime. Certains s’abriteront derrière la laïcité pour accuser les deux prélats d’être sortis de leur rôle. D’autres trouveront le propos de Mathieu Madega Lebouakehan trop jargonnant et pas assez explicite. Il y en aura pour rappeler l’attachement de Jean-Bernard Asséko Mvé au regretté André Mba Obame. Il s’en trouvera même pour le soupçonner d’intelligence avec l’opposition, singulièrement l’Union nationale (UN). Mais, tout cela est loin des préoccupations des deux curés : en s’exprimant de la sorte, ils ont agi conformément à la Doctrine sociale de l’Église (DSE), plaçant le pouvoir politique face à ses responsabilités.

Sur le respect de la dignité humaine, la gestion du bien commun, l’implication et la mise en valeur des corps intermédiaire ou encore la solidarité, le catholicisme professe, en effet, des idées précises. Destinée à «guider la conduite de la personne», la DSE vise à conjuguer les efforts des «individus, des familles, des agents culturels et sociaux, des politiciens et des hommes d’État ». Elle entend réconcilier «la vie et la conscience avec les situations de ce bas monde.» En refusant d’y prêter une oreille attentive, le pouvoir commettrait une erreur monumentale. Certes, l’histoire des relations entre l’Eglise et l’Etat est celle d’une tendance à la séparation. Certes, dans ce dialogue, les aspects juridiques et institutionnels priment. Mais, dans le contexte actuel, les enseignements de la DSE peuvent être d’une grande utilité. A tous égards, ils sont d’une réelle pertinence.

Lendemains tumultueux

Comme tous les peuples de par le monde, les Gabonais veulent vivre dans la dignité. S’ils espèrent une gestion plus juste et équitable du bien commun, ils rêvent d’un recentrage de l’État sur ses missions régaliennes. Autrement dit, l’arbitraire, les dénis de droit, le sectarisme partisan, la corruption, l’irresponsabilité et les lourdeurs bureaucratiques ne correspondent nullement aux attentes des populations. Or, ces antivaleurs constituent la substantifique moelle de la pratique politique du régime. A l’opposé, les valeurs de vérité, liberté, paix et justice sont au fondement de la vision de l’Église. Ayant pris la responsabilité de le rappeler, Mathieu Madega Lebouakehan et Jean-Bernard Asséko Mvé sont en droit d’attendre une suite : les institutions s’élèveraient en sortant du mutisme et du surplace, même par simple décence.

Comment s’amorcerait alors cette réponse ? Quelle serait la marge de manœuvre de l’Église ? En octobre 2016, le ministre de l’Intérieur s’était élevé contre une homélie prononcée par l’abbé Dimitri Ayatabe Ename. Prêtant au propos du prélat un «caractère séditieux», il s’en était ouvert au recteur du séminaire Saint Jean, formulant même une mise en demeure. En octobre dernier, le nouveau Code pénal a consacré la limitation de la liberté d’expression des ministres du culte. Aux termes de l’article 320, ils sont désormais passibles d’un «emprisonnement d’un an au plus et d’une amende de 3 000 000 de francs au plus, ou de l’une de ces deux peines seulement» pour des propos «(orientés) vers l’appel à la contestation de l’autorité publique» tenus «dans l’exercice de leur ministère et en assemblée publique.» Devant de telles menaces, on peut s’attendre à des lendemains tumultueux. N’empêche, deux de ses plus illustres représentants s’étant déjà exprimés, l’Église doit pouvoir assumer.

Source: gabonreview

CNOMGCENI, 48 agents ont perçu la totalité de 6 mois d’arriérés de salaire

La liquidation de la Commission nationale d’organisation et de gestion des évènements et manifestations à caractère national et international (CNOMGCNI) et celle de l’Agence nationale de gestion et d’exploitation des infrastructures sportives et culturelles (Anageisc) seraient sur la bonne voie.

Entamé depuis un an, le processus de liquidation de la Commission nationale d’organisation et de gestion des évènements et manifestations à caractère national et international (Cnogemcni) et de l’Agence nationale de gestion et d’exploitation des infrastructures sportives et culturelles (Anageisc) a connu certaines avancées.

Le 10 décembre, le ministre des Sports, Franck Nguema, et les représentants des agents de ces deux structures ont brossé un bilan d’étape de ce processus. En ce qui concerne l’Anageisc, 78 agents ont perçu 3 mois d’arriérés de salaire sur les 5 mois dus.

Les agents attendent désormais l’apurement de ce qui reste et le règlement de leurs droits légaux. Les agents de l’Anageisc attendent également le paiement de l’indemnité transactionnelle destinée à accompagner les personnes déflatées, du fait d’une décision du gouvernement.

Tous les agents souhaitent réintégrer les effectifs de l’Office national de développent de sport et la culture (ONDSC). Selon Bertin Bongo Bibalou, cette réinsertion, sera bénéfique pour l’Etat, d’«autant que ces agents sont dotés d’une technicité avérée pour avoir exercé pendant plusieurs années dans l’entretien des infrastructures sportives au Gabon», a expliqué le représentant des agents.

Concernant la CNOMGCENI, 48 agents ont perçu la totalité de 6 mois d’arriérés de salaire. Deux d’entre eux n’ont pas encore été payés en raison de quelques aspects techniques. Tous attendent entrer en possession de l’indemnité liée au plan social. Selon Francis Onkeya, le liquidateur de la structure, cette indemnité est estimée à 850 millions de francs CFA.

Source: gabonreview

Régies financières : les syndicats ont annoncé la suspension totale de leur mouvement de grève

Les syndicats des agents de la direction générale des douanes et des droits indirects (DGDDI) ont mis un terme, le 10 décembre dernier, à leur grève, à l’issue d’une assemblée générale.

Les syndicats des agents de la direction générale des douanes et des droits indirects ont annoncé la suspension totale de leur mouvement de grève. Affiliés au sein du Syndicat national des agents des douanes (SNAD), du Syndicat national des travailleurs des douanes (Synatrad), du Syndicat national du personnel des douanes (Synader-Douane), du Syndicat autonome des agents de douanes (Saad) ont unanimement décidé de la levée de la grève.

Les choses semblent avancer dans le bon sens, puisqu’ils ont annoncé une reprise du travail à compter du mercredi 11 décembre 2019. Ceci, sans plus de détail sur ce qui a été apporté comme solutions à leurs revendications, mais tous ont remercié le président de la République et le gouvernement pour les «efforts consentis».

Les syndicalistes invoquent les récentes négociations entreprises avec leur ministère de tutelle.

Pour rappel, les revendications des grévistes portaient principalement sur la régularisation des situations administratives gelée depuis 2015 ; le cadre juridique encadrant les primes des agents des Régies financières.

Gabon Oil Compagny : le nouveau PCA Maurice Dikongo prône l’éthique, la déontologie et le patriotisme

Au centre d’un scandale financier sans précédent révélé par l’opération dite Scorpion, la Société nationale des hydrocarbures (Gabon Oil Compagny) a l’obligation de corriger son image fortement écornée ces dernières semaines.

Nommé à la suite des révélations du scandale financier de la Gabon Oil Compagny, dont l’ex-administrateur directeur général Christian Patrichi Tanasa est actuellement en détention, le nouveau président du Conseil d’administration de la société pétrolière nationale entend faire observer les valeurs d’éthique, de déontologie et surtout de patriotisme au sein de la structure.

Maurice Dikongo compte bien changer la perception de l’opinion et conserver la confiance des partenaires du Gabon vis-à-vis de cette structure dont d’anciens responsables sont actuellement soupçonnés de malversations financières, y compris l’ex-ADG Christian Patrichi Tanasa en détention à la prison centrale de Libreville.

Installé officiellement dans ses nouvelles fonctions, ce jeudi 12 décembre, le président du Conseil d’administration de la GOC a exhorté ses collaborateurs «à faire montre de plus de patriotisme quant à la gestion de chose publique et à respecter les règles de bonne gouvernance chères au président de la République».

Nomination de Noureddin Bongo : Ali Akbar défend le nouveau coordinateur des affaires présidentielles

Ali Akbar Onanga vient de voler au secours de Noureddin Bongo, pris à partie depuis sa nomination au poste de coordinateur des affaires présidentielles.

Sur Facebook, l’ancien membre du parti au pouvoir a estimé que le fils d’Ali Bongo a été nommé au nom du principe de l’égalité de tous les citoyens devant loi, tel que prescrit par la Constitution.

Bien qu’exclu du Parti démocratique gabonais (PDG), Ali Akbar Onanga Y’Obegué se dit fidèle à Ali Bongo. Le 10 décembre dernier, sur sa page Facebook, il a décidé de prouver sa loyauté en volant au secours de Noureddin Bongo, dont la nomination au poste de coordinateur des affaires présidentielles fait  couler d’encre au pays d’Ali Bongo Ondimba.