Polémique autour de la nomination de Noureddin Bongo : «Une stratégie de conservation du pouvoir» ( Ndong Sima)

Raymond Ndong Sima l’ancien Premier ministre d’Ali Bongo, estime que  la création de la fonction de Coordinateur général des affaires présidentielles n’est pas opportune. C’est une mauvaise décision.

Le débat sur la création du poste de Coordinateur général des affaires présidentielles et la nomination du fils de président Ali Bongo, Noureddin Bongo Valentin, pour occuper cette fonction, continue d’enfler dans le pays.

L’ancien Premier ministre d’Ali Bongo, de 2012 à 2014, Raymond Ndong Sima, s’est exprimé le 11 décembre dernier sur ce débat. Dans un post sur sa page Facebook, l’ancien Premier ministre récuse cette promotion. Il y voit «une stratégies de conservation et de consolidation du pouvoir».

Pour cet ancien chef du gouvernement et ancien candidat à la présidence de la République, «le débat sur la fonction de Coordinateur général des affaires Présidentielles qui a lieu depuis le 5 décembre dernier illustre à merveille le fossé qui s’est creusé entre le sommet de l’État et le reste du pays».

Ironisant sur la fenêtre d’opportunité de cette nomination,  Raymond Ndong Sima s’étonne du mépris des gouvernants.

COP25 : Pr Lee White a fait un plaidoyer pour la persévération de l’environnement et de la biodiversité

Le ministre des Eaux et forêts, de la mer, de l’environnement, chargé du plan climat, du plan d’affectation des terres et des ODD, Pr Lee White, a fait un plaidoyer pour la persévération de l’environnement et de la biodiversité.

« Nous plaidons pour la Prise en compte de la qualité des forêts: les forêts, dans le monde ou dans le même pays, n’ont pas les mêmes qualités. Nous devons évaluer et différencier les forêts sur la base de critères de qualité comme le stock de carbone. Nous espérons que cette nouvelle alliance pour la conservation de la forêt tropicale ne sera pas qu’une initiative de plus, sinon une plate-forme efficace pour soutenir le changement de paradigme dont nous avons besoin lorsqu’il est question de la forêt du Bassin du Congo, qui peine encore à bénéficier des mécanismes internationaux relatifs aux forêts », a plaidé M. White.

Pour lui  le Gabon dont le territoire est couvert à 89% des forêts constitue un exemple dans la préservation de l’environnement.

 

Nomination de Noureddin : « silence est révélateur de la forfaiture qui s’est installée, du sommet à la base » (Ali Onanga)

L’ancien collaborateur du Président Ali Bongo Ondimba,  Ali Akbar Onanga Y’Obegué, a insinué que le gouvernement gabonais et le Parti démocratique gabonais (PDG, sont englués dans une forfaiture sans précédent sur le cas de Noureddin Bongo Valentin.

«  Pour moi ce silence est révélateur de la forfaiture qui s’est installée, du sommet à la base, depuis un certain temps, au sein de ces deux instances du pouvoir sensés servir loyalement et fidèlement le Président de la République et le soutenir en tout temps et en toutes circonstances », a dit Ali Akbar Onanga.

Dans un post sur sa page Facebook, l’ancien collaborateur de Ali Bongo  a déploré le manque de soutien  du gouvernement et du PDG concernant la nomination le 5 décembre courant  de Noureddin Bongo Valentin, au prestigieux poste de  Coordinateur général des affaires présidentielles.

L’ancien député limogé du PDG a estimé que, « ce double silence assourdissant du gouvernement qui a préparé et adopté ce texte, et du Parti Démocratique Gabonais (PDG) au pouvoir qui ne dit mot pour soutenir la décision du Distingué Camarade Président de promouvoir à cette haute fonction Mr Nourredine Bongo Valentin, par ailleurs son fils aîné, comme si l’un et l’autre étaient soit gênés aux entournures, soit en accord avec les critiques en cours ».

L’opposition  critique avec véhémence cette promotion. Alexandre Barro Chambrier l’a jugé inacceptable voire une provocation de plus. Jean Ping, chef de l’opposition a dénoncé une volonté de « monarchisation » du pays. D’autres acteurs politiques et la société civile soupçonnent Ali Bongo de vouloir faire de Noureddin le futur président de la République gabonaise.

 

Gabon : Gianni Infantino reçu par le chef de l’État Ali Bongo à Libreville

Gianni Infantino président de la Fédération internationale de football et association (Fifa) a été reçu par le président gabonais, le 10 décembre à Libreville.

Les deux hommes ont discuté de plusieurs sujets en rapport avec le développement du sport roi sur le continent en général et au Gabon en particulier.

Dans le cadre de sa tournée internationale, le président de la Fifa, a fait une escale au Gabon, où il s’est entretenu avec le chef de l’Etat Ali Bongo, le 10 décembre dernier à Libreville.

Passionnés de football, Gianni Infantino et Ali Bongo ont discuté de certains projets relatifs à la relance du football africain.  Les deux personnalités ont notamment échangé sur la professionnalisation des arbitres. Un domaine dans lequel le Gabon figure parmi les bons élèves.

En septembre dernier, un atelier organisé par la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) a permis à cinq experts de la Fifa d’outiller 28 hommes en noir gabonais.

Au cours de leur rencontre, Gianni Infantino et Ali Bongo ont également évoqué la construction des stades de haut standing dans tous les pays africains et la création d’une ligue africaine des clubs. Deux projets entièrement financés par la Fifa à hauteur d’un milliard de dollars. Tous ces chantiers visent à «hisser le football africain au niveau des exigences internationales».

 

Lutte contre les violences faites aux femmes : « le gouvernement engage la riposte » (J. Nkoghe Bekale)

Le gouvernement gabonais a décidé d’engager la riposte contre les violences faites aux femmes. Le 10 décembre à Libreville, le chef du gouvernement a annoncé trois mesures phares dont l’adoption à venir d’une loi spécifique sur les Violences basées sur le genre.

La campagne de sensibilisation pour l’élimination des violences faites aux femmes s’est achevée, le 10 décembre  dernier. A cette occasion, le gouvernement a décidé d’engager la riposte à travers trois mesures phares.

Dans l’immédiat, le Premier ministre a annoncé l’adoption à venir d’une loi spécifique sur les Violences basées sur le genre (VBG). « Le gouvernement va s’y atteler. A la prochaine session de mars, ce sera sur la table de l’Assemblée nationale», a promis Julien Nkoghe Bekale.

Prenant en compte certaines préoccupations des organisations de luttant contre les VBG, le gouvernement a également promis s’engager, aux côtés de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba, à «construire un centre de transit pour les femmes victimes de violences basées sur le genre».

Gabon : Opération Scorpion, Michel Philipe Nzé soutient le chef de l’État dans sa démarche

Alors que l’un de ses députés est cité dans le cadre de l’opération anticorruption, le Parti démocratique gabonais (PDG), dit soutenir l’action d’Ali Bongo visant à assainir l’administration publique et parapublique.

«Le Parti démocratique gabonais (PDG) soutient fermement le Distingué camarade président (DCP) Ali Bongo Ondimba dans cette opération de lutte anticorruption», a déclaré le 10 décembre, Michel Philipe Nzé, secrétaire national chargé des arguments et de la riposte.

Le PDC S’étant illustré par un silence assourdissant depuis le lancement de l’opération scorpion, le parti d’Ali Bongo a enfin décidé de donner de la voix. Alors que l’un de ses députés (Justin Ndoudangoye) est inquiété dans la croisade anticorruption en cours et que l’un de ses membres (Noël Mboumba) est en détention préventive dans le cadre de la même opération, paraphrasant Ali Bongo le chargé des arguments et de la riposte a estimé que les PDGistes ont l’obligation «de pratiquer le devoir d’exemplarité et d’intégrité à tous les échelons».

«En tant que cadre du parti, nous devons toujours garder à l’esprit les intérêts du parti, du peuple gabonais et de l’Etat», a-t-il soutenu.

 «Les tendances malsaines et la corruption ont une influence pernicieuse. Lesquelles nous obligent à soutenir le Distingué camarade président dans sa volonté de les résorber avec objectivité courage et détermination», a conclu Michel Philipe Nzé

 

LINAFP: les présidents des clubs bloquent la reprise des championnats D1 et D2

Landry Nkeyi président de l’Association des clubs professionnels de football (ACPF),  a indiqué au cours d’une réunion convoquée par la LINAFP, que si d’ici le 15 décembre, le ministre des Sports  ne répondent pas favorablement aux préalables des clubs, ils ne reprendront pas les  championnats comme proposés

« Le 15 décembre s’il n’y a pas de visibilité, le 16 nous renvoyons nos enfants vers leurs familles. La visibilité ce n’est pas des simples  propositions. Si le 15 nous ne voyons pas Claire nous n’irons pas au championnat. Et quand vous allez nous convoquer pour revenir on va vous imposer le délai de 45 jours pour mettre les enfants en jambes »,  a prévenu Nkeyi Rebonguinand président de l’ACPF ACPF lundi 9 décembre dernier, au terme d’une réunion technique.

Les dirigeants des clubs exigent pour la reprise effective des championnats que la tutelle précise clairement le statut dudit championnat. Ils exigent une adaptation du cadre juridique, une précision des motivations des potentiels sponsors et cadre d’accompagnement des structures sportives, la représentation et une amélioration des conditions de déroulement des championnats.

Gabon : le bourbier du PK80 provoque une panne d’électricité dans 3 provinces du sud (communiqué)

La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), informe  sa clientèle des fortes perturbations actuellement observées dans la desserte en électricité des régions du Moyen-Ogooué, de la Ngounié et de la Nyanga.

Ces perturbations sont consécutives aux difficultés d’acheminement du gasoil par voie terrestre vers les centrales de production d’électricité, avec pour conséquence l’interruption de la fourniture pour une grande partie de la clientèle.

La SEEG est en train d’examiner toutes les alternatives pour assurer la mise à disposition du gasoil dans les régions indiquées. Aussi exprime-t- elle ses regrets à sa clientèle durement affectée par cette situation indépendante de sa volonté.

Gabon : Jean Ping annonce l’aboutissement de son combat d’ l’alternance au sommet de l’État

Le chef de la Coalition pour la nouvelle République (CNR) l’opposant Jean-Ping, a annoncé ce mardi 10 novembre 2019, l’aboutissement de son combat «dans les plus brefs délais».

Jean Ping n’a pas cessé de se présenter à l’opinion comme le «président élu du Gabon», il s’apprête-t-il à voir son rêve d’accéder à la magistrature suprême se réaliser ? Si des doutes subsistent, le président de la CNR, lui, est apparu plutôt convaincu ce mardi 10 décembre à la faveur d’une déclaration faite à son domicile à Libreville.

«Investi de la mission qui est la mienne par les vivants et les morts, de toute mon âme, je suis tourné en cette fin d’année 2019 vers l’aboutissement de ce combat», informe-t-il, tout en précisant qu’il «travaille pour que nous entrions dans l’alternance dans les plus brefs délais». A indiqué  l’opposant Jean-Ping.

Gabon : lutte contre les violences faites aux enfants : la Croix-Rouge au front

Après les dialogues communautaires avec plusieurs associations de Libreville, Owendo et Akanda, le 4 décembre, la Croix-Rouge gabonaise (CRG) a organisé, du 6 au 9 de ce même mois, une campagne de sensibilisation sur les violences sexuelles, physiques et celles faites sur réseaux sociaux aux enfants.

Dans le cadre de son partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour l’enfance (Unicef), la Croix-Rouge gabonaise a organisé des dialogues communautaires avec plusieurs associations de Libreville, Owendo et Akanda. Les échanges tournent autour des questions de violences faites aux enfants dans les familles et sur les réseaux sociaux.

L’objectif de ces rencontres est de recueillir le point de vue des associations locales sur le phénomène et de réfléchir ensemble sur les moyens de lutter efficacement contre ce problème, au niveau communautaire. «Cette démarche contribue indéniablement à la mise en œuvre de l’approche communautaire à partir de laquelle la communauté est associée à la résolution de ses propres problèmes», ont déclaré les responsables de la CRG.

À la suite de cette première opération, du 6 au 9 décembre, les volontaires de la Croix-Rouge gabonaise ont été sur le terrain, dans les trois communes. Ils y mènent des campagnes de sensibilisation sur les violences sexuelles, physiques et celles faites sur les réseaux sociaux aux enfants. Collant des affiches, menant des porte-à-porte, les volontaires échangent avec responsables des familles et parfois avec les concernés sur ces questions.

Ces activités sont financées par l’Unicef et l’objectif vise à atteindre au moins 2000 personnes dans les quartiers ciblés des 3 communes de la capitale gabonaise. Les volontaires déployés sur le terrain par la CRG ont préalablement été formés sur cette thématique.

Source: gabonreview