Gabon : Laurent Angue Mezui nouveau président national du RPG

Laurent Angue Mezui a pris ses fonctions, samadi 18 janvier dernier, tant que président national du parti politique le Rassemblement pour le Gabon (RPG).

C’était au cours  d’une cérémonie au siège du parti à Petit-Paris, à Libreville. Le nouveau leader arrive à ce poste avec ambition claire : la vacance de pouvoir au sommet de l’État.

Laurent Angue Mezui, a pris ses fonctions, le 18 janvier, à Libreville, en  se référant aux conclusions du 7e Congrès ordinaire de ce parti qui avait mis en place une direction collégiale, composée de quatre cadres, alors qu’une page de l’histoire politique du Gabon se tournait avec le départ de Paul Mba Abessole en 2017

Le nouveau président a succédé à Célestin Nguema Oyame. Il présidera à son tour aux destinées de ce groupe pendant un an.

Au cours de cette cérémonie de passation de témoin, la crise sociopolitique qui secoue actuellement le Gabon a été au cœur du discours des autorités de cette formation politique. De la maladie du président de la République aux récents scandales de corruption à grande échelle.

 

L’an 2020 : «Je sais mieux que personne que nous, la Coalition pour la nouvelle République, allons diriger ce pays» (J.Ping)

Le leader de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), qui se présente depuis plus de 3 ans comme «le président de la République élu du Gabon», assure que son accession au pouvoir ne tient plus qu’à quelques «réglages utiles».

Trois ans après la dernière élection présidentielle dont Jean Ping réclame la victoire prétendument «usurpée» par Ali Bongo, l’opposant Ping : «les portes de la nouvelle République sont grandes ouvertes et n’attendent que [son] entrée». Et si l’opposant ne nie pas que cette promesse faite à ses soutiens et partisans «tarde un peu» à se matérialiser plusieurs années après.

A l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux organisée à sa résidence à Libreville, il a justifié le retard enregistré pour son hypothétique accession au pouvoir par le fait que quelques «réglages utiles» sont en cours.

Le président du CNR di comprendre l’«impatience» et les «doutes» de certains de ses fidèles parmi lesquels les mouvements de jeunes nés ces dernières années au sein de la Coalition, et dont la «colère» commence à s’essouffler. Pourtant, Jean Ping s’est dit convaincu que «les sacrifices» consentis depuis le début de sa «résistance» porteront bientôt leurs fruits.

«J’affirme une bonne fois pour toutes que je sais mieux que personne que nous, la Coalition pour la nouvelle République, allons diriger ce pays», a déclaré Jean-Ping en invitant les siens à faire davantage preuve de patience et de croire qu’il ira «jusqu’au bout» de son combat de alternance au sommet de l’État.

 

Détention de Ndoundangoye : le collectif de ses avocats qualifient d’ «une violation grave de la présomption d’innocence»

Justin Ndoundagoye a annoncé son intention de saisir le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire et la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples.

 La saisine est motivée par les violations des droits observées dans les procédures menées dans le cadre de «l’Opération scorpion».

Une semaine après sa mise en détention préventive, Justin Ndoundagoye a décidé de saisir le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire et la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples.

La première violation relevée par les conseils de Justin Ndoundangoye porte sur ce que celui-ci ait été débarqué d’un avion commercial à Port-Gentil en partance pour le Congo, alors qu’aucune «convocation ne lui avait été délivrée, aucune interdiction de sortie n’avait été prise en son encontre et que son immunité parlementaire n’avait fait l’objet d’aucune levée».

Plus grave, regrettent Me Calvin Job et Cedric Maguisset, depuis début-décembre 2019, soit quelques jours avant la levée de son immunité parlementaire, «Justin Ndoundangoye a vu ses comptes bancaires gelés en l’absence de tout acte judicaire». Ce qui constitue, selon les avocats, «une violation grave de la présomption d’innocence» garanti par la Constitution.

CAN handball – match amical : les Panthères se séparent sur un score de parité (27-27)

À deux jours du coup d’envoi de la 24e édition de la Coupe d’Afrique des nations de handball, les Panthères du Gabon ont livré, le 14 janvier dernier à Tunis, un match amical face à l’Espérance de Tunis. Les gabonais ont fait un match nul (27-27).

En préparatif de la Can handiball 2020, les Panthères du Gabon ont livré le 14 janvier à Tunis, un match amical face à l’Espérance de Tunis, deux jours avant le coup d’envoi de la 24e édition de la Coupe d’Afrique des nations, prévue ce jeudi 16 au 20 janvier. Cette rencontre, destinée à peaufiner la préparation de l’équipe, s’est soldée par un score de parité, 27 buts partout.

Si la victoire n’a pas été au rendez-vous, cette rencontre a permis au sélectionneur du Gabon, Jean Claude Mbini, de jauger les capacités défensives et offensives de son équipe. C’est un bon test pour les joueurs gabonais qui ne s’étaient plus retrouvés ensemble, depuis plus de deux ans, de se connaitre davantage pour mieux aborder cette compétition.

Signalons que, les poulains de Jean-Claude Mbini Gabon sont logés dans la poule B avec l’Angola, le Nigeria et la Libye.

Libreville : l’Université Omar Bongo en quête de deux groupes électrogènes

Recevant le ministre de l’Eau et l’Énergie le 14 janvier dernier à l’Université Omar Bongo, dans le cadre du déploiement du projet des 5 000 lampadaires solaires, le recteur Marc Louis Ropivia a sollicité une dotation de deux groupes électrogènes pour faire face aux délestages.

À l’Université Omar Bongo (UOB) et à celle des Sciences de la santé où il s’est rendu le 14 janvier, Pascal Houangni Ambouroue, est allé s’imprégner de l’état des infrastructures électriques et hydrauliques. Il s’agit de se rendre compte de l’existant pour mieux l’améliorer. Un intérêt particulier a été marqué pour l’éclairage dans ces deux universités, d’autant plus que, ont indiqué les autorités rectorales, «l’électrification permettra d’assurer la sécurité» sur les différents campus universitaires.

La quête d’une électrification renforcée s’inscrit dans le cadre du projet 5 mille lampadaires d’Ali Bongo. Par ailleurs, à l’aube de la commémoration des 50 ans de l’UOB, le recteur de cette université, Marc Louis Ropivia, assure qu’au cours de cette année 2020, des travaux «censés donner à l’Université Omar Bongo un lustre nouveau» seront entrepris.

Créé en 1970 sous l’appellation d’Université nationale du Gabon (UNG), l’établissement qui devint UOB en 1978, souhaite répondre aux attentes de la politique du gouvernement gabonais en matière de formation et exprime le besoin de mieux se porter et de soigner son image.

Conseil de paix et de sécurité de l’union africaine : la situation des enfants dans les conflits armés en discussion à Libreville

Placée sous le thème ‘’ Faire taire les armes en Afrique : créer les conditions du développement propice de l’Afrique. La situation particulière des enfants dans les conflits armés’’, la 7ème session du séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité s’est ouverte lundi à Libreville en présence des représentants d’une vingtaine de pays africains.

La situation particulière des enfants dans les conflits armés est au centre des échanges. Organisée à l’initiative conjointe du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine et les membres africains du Conseil de sécurité des Nations unies, la 7ème édition du séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité se discute sur le thème ‘’ Faire taire les armes en Afrique : créer les conditions du développement propice de l’Afrique. La situation particulière des enfants dans les conflits armés’’

Pour le commissaire officiel à la paix et à la sécurité de l’Union africaine, ces assises de Libreville, ont pour objectif de contribuer à outiller dans le cadre d’échanges et de réflexion les représentants africains et élus au conseil de sécurité des Nations-Unies pour leur permettre de mieux porter les préoccupations de l’Afrique et défendre les positions communes africaines au sein de cet organe commun universel chargé de la paix et la sécurité.

 

Gabon : les actions des scouts du Gabon au menu d’un échange avec Julien Nkoghe Bekalé

Le chef du gouvernement Julien Nkoghe Bekalé, a reçu lundi 13 javier dernier, à son cabinet, une délégation du Mouvement des Scouts du Gabon, conduite par l’Archevêque Métropolitain de Libreville, Msg Basile Mvé Engone.

Avec le Premier ministre Julien Nkoghe Bekalé, les responsables de la Fédération gabonaise de scoutisme ont fait le point de leur participation aux activités de la Confédération mondiale des Scouts.

« Ce sont les responsables des scouts du Gabon qui sont là. Ils avaient rencontré des difficultés dans leur participation à la confédération mondiale des scouts catholiques. Et donc, pour résoudre ces difficultés là nous avons contacté le premier ministre pour les aider », a précisé l’archevêque le Libreville, Monseigneur Basile Mvé.

Ancien membre de ce mouvement catholique, Julien Nkoghe Bekalé a de nouveau manifesté sa disponibilité à soutenir les activités des scouts au Gabon.

Gabon de nouvelles révélations : le PDG d’Ali Bongo continue d’être financé par le contribuable

Les révélations sur une prévision budgétaire de 2 milliards, destinée au siège du Parti démocratique gabonais (PDG) dans le chef-lieu du Haut-Ogooué, mettent en lumière de graves dysfonctionnements administratifs et institutionnels.

L’utilisation de l’argent public fait toujours débat. Si l’opinion publique disserte encore sur la lutte contre la corruption, de nouvelles révélations placent le Parti démocratique gabonais (PDG) dans le box des accusés.

Selon le rapport d’exécution budgétaire dressé par la direction générale du Budget et des finances publiques (DGBFIP), pour le compte du troisième trimestre de l’exercice 2019, 2 milliards de nos francs auraient été réservés au financement du siège de ce parti à Franceville.

Si l’opération Scorpion a mis en exergue des mécanismes d’enrichissement illicite, cette provision pointe quelque chose d’autrement plus grave : les liaisons incestueuses entre l’appareil d’Etat et le parti au pouvoir. Comme si la Conférence nationale de 1990 n’a jamais eu lieu, le PDG continue d’être financé par le contribuable. Comme si on était toujours dans un régime à parti-État, il continue de grever le budget de l’Etat.

Source: gabonreview

Coopération: le président angolais Joao Lourenço est attendu à Libreville

Joao Lourenço est attendu, jeudi 16 janvier, dans la capitale gabonaise, où il sera reçu par son homologue gabonais Ali Bongo Ondimba.

Ali Bongo et Joao Lourenço devraient à nouveau se retrouver ce jeudi 16 janvier, près de deux ans après leur dernière rencontre à Luanda. Cette fois, les deux hommes d’Etat prévoient d’échanger dans la capitale gabonaise.

Au moment où la présidence de la République n’a pas encore communiqué officiellement sur cette arrivée, l’objet et la durée du séjour du président angolais ne sont pas encore connus.

Les deux dirigeants aborderont la question de la lutte contre la corruption. Ces derniers mois, les deux hommes ont en effet exprimé leur intention d’en finir. L’un comme l’autre ont déjà initié des actions visant à débarrasser leurs deux pays de ce phénomène. Au Gabon, l’opération anticorruption baptisée «Scorpion» est d’ailleurs en cours.

Signalons que, depuis son élection en 2017, ce sera la première visite de Joao Lourenço au pays d’Ali Bongo.

Gabon-Investissements : Olam Afrique trace sa voie vers le Haut-Ogooué

Le ministre de l’Agriculture et son collègue de la Forêt ont eu une séance de travail avec PDG d’Olam Afrique, le 11 janvier à Libreville. Cette séance a jeté les bases de la procédure d’affectation de terres au groupe singapourien dans le Haut-Ogooué, où il souhaite développer de grands projets.

En prélude au travail de la Commission nationale d’affectation des terres (CNAT), le ministre de l’Agriculture et son collègue de la Forêt ont eu une séance de travail avec le PDG d’Olam Afrique, le 11 janvier à Libreville. Cette réunion était focalisée sur le Haut-Ogooué, où le groupe singapourien entend réaliser de grands projets d’investissement.

«On travaille ensemble pour identifier les zones qu’on peut affecter aux investissements qui peuvent créer de milliers d’emplois», a souligné le ministre de la Forêt. «On a également regardé les zones de Bitam et d’autres programmes où le Conseil national d’affectation des terres travaille avec le ministère de l’Agriculture pour identifier des zones où on peut faire des projets concrets», a déclaré Lee White.

Source: gabonreview