Gabon : Martin Alini dénonce le bicéphalisme au sein de la Cosyga

La grogne de  syndicale gabonaise (Cosyga) se poursuit. Montant au créneau contre le bicéphalisme installé depuis le dernier congrès, Martin Alini accuse le premier ministre Julien Nkoghe Bekale.

Martin Alini qui accuse le chef du gouvernement Julien Nkoghe Bekale d’entretenir le bicéphalisme  au sein du Cosyga  promet des poursuites judiciaires.

Depuis son dernier congrès, la Confédération syndicale gabonaise (Cosyga), fonctionne avec deux têtes dirigées par Philipe Djoula et Wenceslas Mba Nguéma. Si la situation qui perdure depuis 1 an embarrasse les deux clans formés depuis lors, la tête reconnue par les organismes syndicaux internationaux et dirigée par Philipe Djoula, continue de donner de la voix afin que cesse cet imbroglio.

Martin Alini l’ancien secrétaire général de la Cosyga,  rappelle que le congrès qui a élu Philipe Djoula était conforme aux statuts de la structure syndicale.

Selon les textes de la Cosyga, assure Martin Alini, seul le secrétaire général a le droit de convoquer les organes qui composent cette centrale syndicale. En tant que tel, il a donc convoqué 8 secrétaires provinciaux représentant 8 provinces sur les 9 que compte le Gabon, et partant, les fédérations syndicales de base. «J’ai écrit le 16 janvier au Premier ministre. Après l’avoir félicité, je l’ai invité au congrès», a déclaré Martin Alini.

 

Gabon : le Synedas se désolidarise de la grève des « travailleurs vaillants». de la fonction publique

Le ministère de la Fonction publique est depuis novembre 2019, le siège du piquet de grève d’un ensemble de syndicats regroupés sous la bannière des «travailleurs vaillant».

Partie prenante de ce mouvement, le Syndicat national des éducateurs des affaires sociales (Synedas), a décidé de se retirer le 6 janvier dernier de ce regroupement. Ce piquet de grève serait une plateforme de règlements de comptes assurent ses membres.

Le Synedas se désolidarise de la grève entamée depuis novembre 2019 par le mouvement des «travailleurs vaillants». Dans un communiqué de la presse, du lundi 6 janvier dernier, la présidente de Synedas Edwige Nsa Ndong, a annoncé le retrait du syndicat du piquet de grève organisé sur le site du ministère de la Fonction publique.

Le Synedas qui est partie prenante du mouvement depuis le 28 novembre 2019, dénonce la violation de l’éthique syndicale de certains leaders syndicaux. «Malgré plusieurs rencontres techniques entre les travailleurs que nous sommes et(…) la Fonction publique, force est de constater que le mouvement a fini par être désorienté et instrumentalisé à des fins politiques», a déclaré Edwige Nsa Ndong.

Après trois ans passés à la prison centrale de Libreville, Landry Amiang Washington est enfin libre

 La Cour d’appel a ordonné la libération de Landry Amiang lundi 6 janvier dernier. Il lui reste toutefois à comparaitre à l’audience du 13 janvier destinée à la réouverture des débats au fond tel que sollicité par le ministère public.

Le feuilleton de plus trois ans sur le procès de Landry Amiang Washington vient de connaitre une issue. La Cour d’appel a ordonné sa liberté d’office et renvoyé les parties à l’audience du 13 janvier destinée à la réouverture des débats au fond.

Très rare, la décision n’a pas manqué d’être saluée par Jean Paul Moumbembe. «C’est une joie immense. Nous venons de gagner. La justice a prévalu. Nous félicitons les magistrats qui viennent de nous prouver qu’ils sont indépendants», a déclaré le conseil de Landry Amiang Wasgington.

Au-delà de la joie, Maitre Jean Paul Moumbembe estime que la décision de la Cour servirait de principe en matière du respect des délais. «Nous allons désormais l’opposer par rapport au cas des autres détenus politiques tels que Bertrand Zibi, Pascal Oyougou et bien d’autres. Et tous les justiciables peuvent s’en procurer et l’opposer au ministère public».

Arrêté à l’aéroport de Libreville en août 2016, puis placé sous mandat de dépôt à «Sans-Famille» depuis plus de trois ans, Landry Amiang Washington était poursuivi pour outrage au chef de l’Etat, «révolte populaire» et escroquerie.

Le 5 avril dernier il avait été condamné à trois ans de prison assortis d’un million de francs CFA d’amende. Ayant purgé sa peine, l’activiste aurait dû être libéré depuis juillet dernier avant d’être jugé en appel, conformément à l’article 400 du Code procédure pénale. Malheureusement, il était toujours détenu en prison en raison d’une demande de réouverture des débats formulée par le ministère public

 

Gabon : Julien Nkoghe lance les travaux de la réhabilitation de la Route nationale 1 et celle des voiries de Libreville

Le Premier ministre a procédé, lundi 6 janvier, au lancement d’un Programme d’actions prioritaires du gouvernement (PAPG), dont la réhabilitation de la Route nationale 1 et celle des voiries de Libreville, Akanda et d’Owendo a été identifiée comme priorité cette année.

Le de l’Etat d’Ali Bongo, avait ordonné il y de cela une semaine au gouvernement de privilégier l’action aux annonces, Julien Nkoghe Bekale a l’ambition d’aller vite. Lundi, il a réuni en séance de travail les ministres Jean-Marie Ogandaga (Économie et Finances), Léon Bonda Balonzi et Françoise Asengone Obame (Transports, Équipement, Infrastructures et Habitat), ainsi que les directeurs généraux..

L’objectif de cette rencontre était de présenter son Programme d’actions prioritaires du gouvernement (PAPG) axé sur six secteurs clés, à savoir : la route, la santé, l’éducation, l’enseignement supérieur, l’accès à l’eau et à l’électricité, et l’insalubrité.

Mais pour la mise en pratique de cette énième feuille de route, la réhabilitation de la Route nationale 1 et celle des voiries de Libreville, Akanda et Owendo a été identifiée comme la première action à mener sur le terrain.

Bonne année 2020 : face aux diplomates, le chef de l’État Ali Bongo assure imposer le respect de la loi par tous

À l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux du corps diplomatique accrédité au Gabon, organisée lundi au palais de la présidence de République, Ali Bongo n’a pas manqué de réaffirmer son attachement «au respect scrupuleux de la loi par tous».

Ayant reçu les vœux du corps diplomatique accrédité au Gabon, lundi 6 janvier dernier, le chef de l’Etat a assuré les ambassadeurs  que dans  son pays, «nul n’est au-dessus de la loi», et que ses efforts pour la consolidation de la démocratie ne faibliront pas. 

Pas peu fier de lui, le chef de l’État a semblé faire allusion à l’opération anticorruption lancée il y a plusieurs semaines et pour lesquels nombre de ses anciens proches collaborateurs sont tombés. «Comme vous le savez, j’attache du prix au renforcement de notre démocratie et à la consolidation de l’État de droit au Gabon. C’est- à-dire au respect scrupuleux de la loi par tous. Au Gabon, nul n’est au-dessus de la loi», s’est-il adressé aux ambassadeurs

Ali Bongo a également rappelé aux corps diplomatique qu’en 2017, il avait annoncé la tenue d’un dialogue inclusif entre toutes les forces vives de la Nation, «dont l’objectif final [était] la consolidation de notre démocratie, de l’État de droit, de la bonne gouvernance et du développement». Une invitation avait alors été adressée à la communauté internationale visant à accompagner le Gabon dans ce processus.

Deux ans après, le président gabonais se réjouit de ce que plusieurs résultats du Dialogue politique d’Angondjé soient perceptibles, notamment avec les réformes de la Cour constitutionnelle, la mise en place du Centre gabonais des élections (CGE), les révisions du Code pénal et du Code de la Communication.

Coopération : les diplomates félicitent le chef de l’État gabonais Ali Bongo pour sa gouvernance

Le président de la République le chef des armées Monsieur Ali bongo a reçu ce  lundi 6 janvier 2020, les vœux de nouvel an du Corps diplomatique axés sur la poursuite de l’action de transformation du Gabon en un état prospère.

Accompagné de la première dame son épouse Sylvia Bongo Ondimba, que le président de la République, Ali Bongo Ondimba a fait son entrée dans la salle des banquets de la Présidence de la République. Après le rendez-vous raté de 2019 pour des raisons de santé.

Ali Bongo a renoué cette année avec la tradition des vœux de nouvel an. Le chef de l’État a reçu les vœux du Corps diplomatique par la voix du doyen du Corps diplomatique, Pierre Nzila, par ailleurs ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Congo près de la République Gabonaise.

Le diplomate s’est tout d’abord réjoui du prompt rétablissement du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba avant de transmettre les vœux les meilleurs de prospérité, de santé, de bonheur, de réussite à la famille présidentielle, au gouvernement et au peuple gabonais.

Le diplomate, s’est particulièrement réjoui de l’embellissement du paysage socio-économique gabonais marqué notamment par des réformes hardies et remarquables dans les domaines de l’éducation, de la santé, du sport de masse incarné par le Marathon du Gabon, la diversification des ressources économiques, l’assainissement du fichier de la Fonction publique, la poursuite de la réalisation des infrastructures routières.

A cela s’ajoutent les valeurs d’intégrité, de moralisation de la vie publique, de rupture, d’éthique, de loyauté et de responsabilité, les opérations d’anticorruption et de lutte contre les détournements des deniers publics, l’accord du FMI.  Des facteurs déterminants qui, selon Pierre Nzila encouragent les investisseurs étrangers au Gabon

Le chasseur gabonais Maxime Ndoungou attaqué par une panthère prise dans son piège à Lastourville

Maxime Ndoungou  l’homme de quarantaine révolue, a été grièvement blessé par une panthère prise à piège tendu dans une forêt proche du village Mana-mana, dans le département de Mulundu, province de l’Ogooué-Lolo.

Le chasseur en question se rend dans la forêt pour visiter ses pièges qui ceinturent son champ à moins d’un kilomètre du village. Arrivé sur les lieux le gibier qu’il trouve pris au piège est une panthère. Le fauve se donnait pour mort.

Le chasseur imprudent, se rapproche de la bête. Lorsqu’il tente de le toucher du doigt, l’animal bondit sur lui et le blesse grièvement.  Maxime Ndoungou est violemment projeté loin du fauve enragé. Il ne succombe pas. Après avoir retrouvé un peu de force, il se rend au village et raconte sa mésaventure.

Tous les chasseurs saisissent leurs armes et se dirigent dans la forêt pour en finir avec le fauve. Sa dépouille est protée comme un trophée au village. Maxime Ndoungou, le chasseur est admis dans un centre de santé pour une prise en charge.

Il sied de noter que la panthère, symbole de l’équipe nationale de football du Gabon est un animal intégralement protégé. Il est généralement abattu pour sa peau et ses dents utilisées dans certains rites locaux.

 

Gabon : une réunion d’urgence sur la situation d’insalubrité à Libreville

La directrice générale de Clean Africa et le ministre de l’Intérieur, ont ténus une réunion d’urgence sur la question d’insalubrité dans la cité capitale dimanche 5 janvier dernier à Libreville.

Le maire de la commune de Libreville et le Haut-commissaire à l’Environnement  ont pris part à une réunion présidé par le ministre de l’intérieur. La rencontre de ce dimanche a été à nouveau l’occasion pour Lambert Noel Matha et les responsables des entités en charge de la question de l’insalubrité de faire le point de la situation avant de poser les bases d’une stratégie adaptée.

Au lendemain des festivités de fin d’année et surtout à la veille de la reprise des cours, plusieurs artères de la capitale gabonaise, Libreville présentent un visage peu reluisant. Une situation qui interpelle en premier lieu Ces autorités.

Lambert Noel Matha et ses interlocuteurs se sont de nouveau donnés comme objectif de débarrasser dans les meilleurs délais la capitale gabonaise des montagnes de détritus qui jonchent plusieurs de ses artères.

Dès son arrivée à la tête de la municipalité de Libreville, le maire Léandre Zue s’est fixé pour objectif de faire de Libreville une ville rayonnante. Un pari qui a du mal à être réussi.

 

Les provinces du Haut-Ogooué et de l’Ogooué-Lolo sont touchées par une pénurie de carburant

Le sud-est du Gabon  notamment les  régions  du Haut-Ogooué et de l’Ogooué-Lolo subit une pénurie de carburant plusieurs il y a déjà plusieurs jours.

Une situation qui a contraint le ministre du Pétrole Vincent de Paul Massassa à réunir d’urgence en séance de travail les opérateurs économiques locaux intervenant dans le secteur, pour relancer le ravitaillement.

Depuis plusieurs jours, les  provinces du Haut-Ogooué et de l’Ogooué-Lolo sont touchées par une pénurie de carburant. Cette situation ne manque pas d’inquiéter Vincent de Paul Massassa, ce dernier  a convié, vendredi 3 janvier, à Libreville, les marqueteurs du Haut-Ogooué et de l’Ogooué-Lolo à une séance de travail.

L’objectif de cette rencontre selon le membre du gouvernement, était de trouver des solutions à cette pénurie, conformément aux instructions du président de la République et du Premier ministre qui attendent une relance du ravitaillement dans les meilleurs délais.

Contrairement aux rumeurs sur la prétendue pénurie qui devrait également toucher Libreville et d’autres villes, le ministre des Hydrocarbures assure que «le produit est disponible, c’est l’acheminement qui fait défaut». Aussi, une révision de la programmation censée permettre l’approvisionnement des zones touchées en 24 heures est-elle en étude avec les acteurs du secteur.

Manganèse : Nouvelle Gabon Mining et le gouvernement se sont convenus pour l’exploration pour une exploitation commune

Avec un potentiel estimé à 2 millions de tonnes de manganèse par an, le gisement d’Okondja, dont l’exploitation est annoncée depuis, a fait l’objet, vendredi 3 janvier, de la signature d’une convention d’exploitation et de partage de production (CEPP) entre l’État gabonais et la compagnie minière Nouvelle Gabon Mining (NGM).

Déjà impliquée dans l’extraction d’un gisement de manganèse dans la région de Franceville, dans la province du Haut-Ogooué, la Nouvelle Gabon Mining (NGM) devrait voir ses chiffres gonfler dans les mois qui viennent, grâce notamment au gisement d’Okondja, dont l’exploitation était censée démarrer depuis janvier 2019. Convaincue par le nouveau Code minier jugé plus attractif, la compagnie minière a signé, vendredi, un Contrat d’exploitation et de partage de production l’État gabonais représenté par le ministre des Mines Vincent de Paul Massassa et son collègue de l’Economie Jean Marie Ogandaga. Le potentiel de ce gisement est estimé à plus de 2 millions de tonnes de manganèse par an.

Si pour le ministre des Mines, «cette convention illustre une parfaite mise en œuvre de la vision du chef de l’État» en matière d’exploitation minière, pour son collègue de l’Économie, le choix exprimé par la Nouvelle Gabon Mining démontre l’expertise des opérateurs nationaux du secteur. Les deux membres du gouvernement ont par ailleurs assuré le partenaire indien des différents avantages réservés par la partie gabonaise dans le cadre ce nouveau contrat.

Avec une Redevance minière proportionnelle (RMP) qui, conformément au nouveau Code minier, passe de 5 à 10%, l’État gabonais entend lui aussi tirer pleinement avantage de cette convention. L’argent issu de la RMP devrait donc bénéficier aux populations locales. Une annonce qui n’a pas manqué de réjouir Jean-Boniface Koubangoye, député du 3e siège de la Sébé-Brikolo, pour qui l’exploitation du gisement d’Okondja par la NGM aura des retombées positives pour la localité et ses habitants. L’élu espère en effet que la société embauche les fils et filles de la contrée.

Avec l’exploitation du gisement d’Okondja, les autorités gabonaises tablent sur la création de 350 emplois directs et jusqu’à 400 emplois indirects. Cette mine, soulignait déjà l’ancien ministre Christian Magnagna, en décembre 2018, «intègre la concession minière dénommée “Manganèse de Franceville” d’une durée de 25 ans renouvelable et s’étend sur une superficie de 835 km2. Elle comprend 14 plateaux, dont Biniomi et Bordeaux, les plus connus avec des réserves “Jorc” estimées à 33 millions de tonnes de minerai».

Source: gabonreview