Ibrahim Sy Savané nommé ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Tunisie

L’ancien président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle ( HACA), l’organe de régulation de l’audiovisuel en Côte d’Ivoire, Ibrahim Sy Savané a été nommé, mercredi , au terme d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara, ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Tunisie.« Le  Conseil a donné son accord en vue de la nomination de Monsieur Sy Savané Ibrahim en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Côte d’Ivoire près la République tunisienne, avec résidence à Tunis», rapporte le communiqué final de cette rencontre hebdomadaire du gouvernement ivoirien transmis à APA. 

Le nouvel ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Tunisie a été auparavant président de la HACA et ministre de la communication.

Justice transitionnelle: la CDVR « a échoué à réconcilier les ivoiriens » (ONG)

La Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), une institution créée en 2011 pour mettre en œuvre la justice transitionnelle en Côte d’Ivoire, « a échoué à réconcilier les ivoiriens », ont estimé mercredi des acteurs de la société civile ivoirienne lors d’une session d’échanges à Abidjan avec des associations de jeunes et des ONG internationales.Il s’agit de membres du Centre International pour la justice transitionnelle (ICTJ), de l’observatoire  ivoirien pour les droits de l’homme (OIDH) et du Mouvement ivoirien des droits humains (MIDH) qui ont échangé sur le thème, «comment l’échec d’un processus de recherche de vérité peut fragiliser la réconciliation et la cohésion sociale : le cas de la CDVR ».

 « La CDVR a souffert d’un manque de crédibilité. La sélection de ses  membres n’a pas été rigoureuse et elle n’était pas indépendante. La société civile était marginalisée par cette commission », a dénoncé Christiano Aké Mel , chargé de projets de l’OIDH, estimant que la CDVR « a échoué à réconcilier les ivoiriens ».

De son avis, cette Commission qui était présidée par l’ancien premier ministre ivoirien Charles Konan Banny « a échoué parce qu’elle a mis la charrue avant les bœufs ». Selon M. Aké qui animait une communication sur les lacunes qui ont entravé la bonne marche des opérations de la CDVR, les initiatives de dialogue et de réconciliation de cette Commission n’ont pas été inclusives.

« Le mandat de la CDVR était imparfait. Il n’était pas clair sur la place des victimes», a par ailleurs estimé M. Aké.

Avant lui, deux autres communications ont meublé cette rencontre dont l’une sur la recherche de la vérité dans un processus de justice transitionnelle animée par Brahima Bamba, chargé de programme à ICTJ et l’autre sur les insuffisances du contenu du rapport de la CDVR animée par  Amon Dongo du MIDH.

« La CDVR devait prioriser les victimes. Elle devait être la maison des victimes», a soutenu M. Bamba. De son côté, M. Amon Congo du MIDH a estimé que la CDVR « n’a pas réussi sa mission de recherche de la vérité».

Selon lui, cette institution a fait un « travail qui est déconnecté des réalités sociales ». A l’issue de la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011, les autorités ivoiriennes ont créé la CDVR afin qu’elle soit un instrument de mise en oeuvre de la justice transitionnelle dans le pays.

 Cette institution a fonctionné pendant trois ans au cours desquels, elle a mené des opérations de recherche, d’enquête et d’audition et a produit un rapport final qui a été remis aux autorités ivoiriennes en décembre 2014. Ce rapport a été officiellement publié  en octobre 2016, soit deux ans après sa remise au chef de l’État ivoirien.

Guinée : des funérailles sobres pour honorer Mory Kanté

De sobres funérailles rythmées par de la musique et des chants mandingues ont été organisées à Conakry pour rendre un dernier hommage à l’artiste planétaire Mory Kanté, décédé vendredi dernier des suites de maladies chroniques à l’âge de 70 ans.« C’était un génie, c’était un Dieu sur terre, c’était un don de Dieu », « Un soldat et artiste multidimensionnel ». C’est en ces termes que les griots de la confrérie de l’illustre disparu ont rivalisé de virtuosité et de d’éloquence pour prier et dire adieu au « griot électrique » qui a propulsé la culture guinéenne à travers le monde, grâce au rythme de la kora et du balafon.

Pour respecter les mesures édictées par les autorités dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie de coronavirus, 200 personnes ont assisté à la levée du corps de l’auteur du premier tube de la world music « Yéké Yéké » sorti en 1987.

Plusieurs femmes sont tombées en transe quand le cercueil du natif de Alberada (Guinée) drapé aux couleurs nationales a été exposé sous la tente cérémonielle dans l’enceinte de l’hôpital Sino-guinéen de Kipé (banlieue de Conakry), ont rapporté les correspondants de l’AFP. 

A cause de la fermeture de toutes les frontières, seuls deux des quatorze enfants du défunt artiste ont pu assister à cette hommage.

« Ils sont tous bloqués à Paris, en Côte d’Ivoire, au Mali, et même aux Etats-Unis à cause de la pandémie, ils n’ont pas pu venir. C’est triste et dommage qu’ils n’aient pas pu voir le corps de notre papa », a dit aux journalistes Kader Yomba, l’un des deux fils présents.

Le ministre guinéen de la Culture et du Patrimoine historique, Sanoussi Bantama Sow, qui conduisait la délégation officielle a promis des cérémonies à la dimension de l’artiste planétaire, au sortir de la pandémie, pour rendre un ultime hommage posthume à Mory Kanté.

Le patron de la BAD clame son innocence des accusations portées contre lui

Le président de la Banque africaine de Développement (BAD), Akinwumi A. Adesina s’est dit innocent des accusations de prévarication portées contre lui par un groupe de « lanceurs d’alerte » anonymes.« Malgré les tentatives sans précédent de certains de ternir ma réputation et de porter préjudice aux procédures de gouvernance de la Banque (ndlr – BAD), je maintiens mon innocence des allégations de prévarication qui visent injustement à porter atteinte à mon honneur et à mon intégrité, ainsi qu’à la réputation de la Banque africaine de développement », a-t-il soutenu mercredi dans une lettre, parvenue à APA.

Le président de la BAD s’est dit convaincu que des processus justes, transparents et justes qui respectent les règles, les procédures et les systèmes de gouvernance de la Banque, et l’état de droit, prouveront finalement que « je n’ai pas transgressé le code d’éthique de cette institution extraordinaire », a-t-il écrit dans cette lettre.

Au cours des dernières semaines et surtout ces derniers jours, M. Adesina s’est dit avoir été « submerger » par l’énorme soutien reçu du monde entier. « J’ai une confiance absolue dans l’intégrité de la Banque que je dirige et ses systèmes, règles et procédures de gouvernance », a-t-il encore souligné.

Pour le moment, il s’est dit convcaincu, qu’en fin de compte et en tant que collectif, la Banque « émergera plus forte qu’auparavant et continuera à soutenir la dynamique de développement de l’Afrique ».

« Je continuerai donc à travailler avec chacun de nos actionnaires pour veiller à ce que la BAD maintienne sa réputation mondiale durement gagnée et que nos systèmes institutionnels et de gouvernance crédibles et qui fonctionnent bien soient renforcés », a-t-il assuré.

Lundi, les Etats-Unis ont demandé à la BAD de lancer une enquête indépendante sur les accusations de prévarication contre son président Akinwumi Adesina, dans une lettre du secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin.

Faisant part de ses « sérieuses réserves » sur la décision de la BAD de blanchir son président de toutes les accusations, Steven Mnuchin demande « une enquête approfondie sur ces allégations par un enquêteur extérieur indépendant », dans son courrier adressé à la présidente du bureau du conseil des gouverneurs de la BAD, la ministre ivoirienne du Plan et du développement Kaba Nialé.

Sur recommandation de son comité d’éthique, la BAD avait totalement disculpé M. Adesina de multiples accusations telles que « comportement contraire à l’éthique, enrichissement personnel et favoritisme », formulées début avril par des « lanceurs d’alerte » anonymes se présentant comme un groupe d’ « employés inquiets ».

Ancien ministre nigérian de l’Agriculture, devenu président de la BAD en 2015, M. Adesina, 60 ans, est seul candidat à sa réélection pour un nouveau mandat de cinq ans. L’institution panafricaine de développement doit élire son nouveau président fin août – le scrutin initialement prévu fin mai ayant été reporté à cause de l’épidémie de coronavirus.

« Considérant l’étendue, la gravité et la précision des allégations contre le seul candidat au leadership de la Banque pour les cinq prochaines années, nous pensons qu’une enquête plus approfondie est nécessaire pour que le président de la BAD bénéficie du soutien et de la confiance complets des actionnaires », précise le secrétaire américain au Trésor.

Dans une lettre longue et détaillée, les « lanceurs d’alerte » reprochaient à M. Adesina diverses malversations, ainsi que son favoritisme dans de nombreuses nominations de hauts responsables, en particulier de compatriotes nigérians. Il était aussi accusé d’avoir nommé ou promu des personnes soupçonnées ou reconnues coupables de fraudes ou de corruption, ou de leur avoir accordé de confortables indemnités de départ, sans les sanctionner.

Affirmant « avoir procédé à un examen point par point de toutes les allégations contenues dans la plainte », le Comité d’éthique de la BAD avait conclu qu’elle « ne reposait sur aucun fait objectif et solide ». Les lanceurs d’alerte avaient alors réclamé une enquête indépendante.

La BAD, une des cinq principales banques multilatérales de développement au monde, a réalisé en octobre 2019 une augmentation de capital géante de 115 milliards de dollars, considérée comme un succès personnel pour le président Adesina.

La BAD compte 80 pays actionnaires, dont 54 pays africains et 26 non africains, d’Europe, d’Amérique et d’Asie.

Rwanda: une association veut l’extradition du «financier du génocide»

Ibuka, l’un des membres de l’Association rwandaise des survivants du génocide, a demandé mercredi l’extradition de Félicien Kabuga de la France.Kabuga, âgé de 84 ans, a été arrêté en France au début du mois de mai, après 26 ans de cavale. Il est soupçonné d’avoir financé le génocide des Tutsis et des Hutus modérés au Rwanda en 1994.

Le génocide a causé la mort d’environ un million de personnes entre avril et juillet 1994.

L’argentier du génocide a été arrêté par des gendarmes français le 16 mai 2020 à 6h 30, dans un appartement à Asnières-sur-Seine, en banlieue parisienne où il résidait sous une fausse identité.

« Nous souhaitons que le suspect soit extradé en sachant que le Rwanda lui assurera un procès équitable », a déclaré Jean Pierre Dusingizemungu, président d’Ibuka et survivant du génocide.

La plupart des suspects du génocide seraient en fuite dans les pays africains et dans d’autres parties du monde.

Avant le génocide, Kabuga était un homme d’affaires prospère bien connu au Rwanda.

Sous le régime de l’ancien président Juvénal Habyarimana, qui a duré de 1973 à 1994, le magnat rwandais avait une influence politique importante.

En 1997, le Tribunal pénal international pour le Rwanda, créé par l’ONU en 1994 pour juger les personnes responsables du génocide, a inculpé Kabuga pour le rôle qu’il avait joué dans cette tragédie.

Le tribunal, qui était alors basé à Arusha en Tanzanie, a été dissous en 2015.

Ses travaux ont été repris par le Mécanisme international résiduel des Nations Unies pour les tribunaux pénaux.

Il a été créé pour remplir les fonctions restantes du Tribunal pour le Rwanda et du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie.

En début de semaine, le magnat rwandais a comparu devant un tribunal français qui devrait décider de le remettre ou non au tribunal, qui est basé à La Haye, aux Pays-Bas et à Arusha.

L’accusé a demandé à être jugé par un tribunal français.

Nigéria: «Il faut aider les enfants brisés par la guerre» (Amnesty)

Selon un nouveau rapport d’Amnesty International, il faut aider les enfants « brisés » par la guerre au Nigéria « pour ne pas en faire une génération sacrifiée ».« Il est urgent que le Nigeria protège une génération entière d’enfants et lui fournisse une éducation dans le nord-est du pays, une région dévastée depuis des années par les atrocités de Boko Haram et les violations manifestes imputables à l’armée », a déclaré l’ONG des droits humains mercredi 27 mai, dans un nouveau rapport intitulé « Nous avons séché nos larmes : Gérer les conséquences du conflit sur les enfants dans le nord-est du Nigeria ».

Dans le communiqué parvenu à APA, il dit montrer que la pratique généralisée de la détention illégale et de la torture au sein de l’armée n’a fait qu’ajouter aux souffrances des enfants des États de Borno et d’Adamawa, déjà victimes de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité perpétrés par Boko Haram.

Selon Amnesty, Boko Haram a attaqué des écoles à plusieurs reprises et enlevé un grand nombre d’enfants « pour en faire des soldats ou des épouses ».

Le document révèle également que des donateurs internationaux, comme l’Union européenne, « financent un programme défaillant » qui prétend réinsérer d’anciens combattants présumés mais qui, en réalité, consiste principalement à « détenir illégalement des enfants et des adultes ».

« Cette dernière décennie de conflit acharné entre l’armée nigériane et Boko Haram dans le nord-est du Nigeria est une atteinte à l’enfance elle-même. Les autorités nigérianes risquent de créer une génération sacrifiée, à moins qu’elles ne viennent en aide aux milliers d’enfants pris pour cible et traumatisés par la guerre », a déclaré Joanne Mariner, directrice par intérim du programme Réaction aux crises à Amnesty International.

« Par ailleurs, le traitement réservé par l’armée à celles et ceux qui fuient ces brutalités est effroyable : de la détention illégale et massive dans des conditions inhumaines jusqu’aux coups et aux actes de torture, en passant par l’autorisation des violences sexuelles commises par des détenus adultes – cela défie l’entendement que des enfants, où qu’ils se trouvent, se voient infliger les pires sévices par les autorités qui sont censées les protéger. »

Entre novembre 2019 et avril 2020, Amnesty International déclare avoir interrogé plus de 230 personnes touchées par le conflit, dont 119 étaient mineures au moment où Boko Haram, l’armée ou les deux ont commis de graves crimes à leur encontre.

Il y avait notamment 48 enfants ayant été détenus par l’armée pendant des mois voire des années, ainsi que 22 adultes qui avaient été détenus avec des mineurs, a souligné l’ONG.

Éthiopie: Découverte d’un important gisement de granite

L’Ethiopie vient de découvrir un important gisement de granite de 23 millions de tonnes dans trois districts de Gojam, dans l’Etat régional d’Amhara (centre).La découverte est faite à Baso Liben, Gozamin et Debre Elias, a annoncé mardi l’Agence de développement et de promotion des mines de l’Etat regional.

 Le granite est une roche plutonique magmatique à texture grenue, riche en quartz. Il est généralement utilisé dans la construction de bâtiments, de ponts, de monuments, ainsi que dans le pavage et autres travaux.

 Selon des études géologiques menées récemment, l’Ethiopie est riche en ressources minières notamment l’or, le cuivre, la potasse, le platine ainsi du gaz naturel dans son sous-sol.

Ce pays de la Corne de l’Afrique ne semble pas profiter de ses ressources à cause de la contrebande qui y gagne du terrain.

Le secteur minier éthiopien est en train de subir une gigantesque transformation avec la croissance des opportunités d’investissement.

Le pays est considéré comme un pays avec un énorme potentiel minéral et les récentes explorations ont confirmé la présence de vastes gisements de platine, de  tantalite, de soude et de phosphate.

Des études ont également révélé la présence de pétrole et autres minerais métalliques, industriels et chimiques dans le pays.

Maroc/Douane : Des recettes record de plus de 10 milliards de dollars en 2019

La douane marocaine a battu tous ses records de recettes en recouvrant 10,58 milliards de dollars (103,7 milliards de dirhams) en 2019 contre 10,2 milliards de dollars (100,8 milliards DH) en 2018, soit une hausse de 3%, précise le rapport d’activité 2019 de l’Administration des douanes et impôts indirects (ADII).Cette performance est due principalement à une évolution remarquable des importations. Pour ce qui des recettes douanières budgétaires encaissées, elles ont affiché une progression de 3,1% à 94,6 milliards DH (1 dollar = 9,8 DH), ajoute la même source.

Hormis la redevance gazoduc, tous les droits et taxes recouvrés par l’ADII ont enregistré une évolution positive.

Au détail, le rapport fait ressortir que la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) a représenté 58% du montant global des recettes budgétaires, suivie de la taxe intérieure de consommation (TIC) avec 31%, puis du droit d’importation (10%).

Les recettes de TVA ont en effet augmenté de 3% à 56,1 milliards DH, selon la douane, qui attribue cette performance à une quasi-stagnation des recettes de TVA sur les produits énergétiques, contrebalancée par une hausse de la TVA sur les autres produits de 3%.

Les recettes encaissées au titre de la redevance gazoduc se sont établies à 1 milliard DH, en repli de 34,2% par rapport à 2018. Ce résultat est attribué à la baisse de 45,7% du volume, atténuée par l’augmentation du prix de 6,4%.

S’agissant de la TIC, elle a progressé de 6% par rapport à l’année écoulée, en raison de la bonne performance de l’ensemble des rubriques de cette taxe, à savoir les tabacs manufacturés (+5%), les produits énergétiques (+6%) et autres produits (+11%).

Le Maroc, pays africain le plus intégré dans le domaine macroéconomique (rapport ONU)

Le Maroc est le pays africain le plus intégré dans le domaine macroéconomique, selon l’indice de l’intégration régionale en Afrique édition 2019, par la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA-ONU), la Banque africaine de développement (BAD) et la Commission de l’Union africaine (CUA).Avec un score de 0,809, le Maroc se positionne loin devant le second du classement, à savoir Maurice, dont le score est de 0,633, l’Egypte, le Rwanda et le Mali, avec des scores de 0,632, 0,570 et 0,542, respectivement, précise l’Indice dans édition 2019 publiée sur le portail de la CEA-ONU.

Les meilleures performances sont généralement les pays dont les monnaies sont facilement convertibles en d’autres devises. C’est le cas du dirham marocain et le franc rwandais, relève le rapport.

Le Maroc, l’Egypte et Maurice sont les pays qui mettent actuellement en œuvre le nombre le plus élevé de traités bilatéraux d’investissement, autre facteur qui renforce leur position dans ce domaine, souligne l’indice.

Au niveau de l’intégration des infrastructures, le Maroc figure à la 4ème place dans le classement des pays les plus performants en Afrique (54 pays). Le Royaume est classé aussi parmi les pays à performance élevée au niveau de l’intégration productive.

L’Indice d’intégration régionale en Afrique (édition 2019) fournit des données actualisées sur l’état et les progrès de l’intégration régionale en Afrique. Il permet également d’évaluer le niveau d’intégration de chaque communauté économique régionale et de leurs pays membres.

Saison des pluies: la météo annonce un risque faible d’inondation dans plusieurs communes d’Abidjan

La Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (SODEXAM) a annoncé un risque d’inondation dans plusieurs communes d’Abidjan sur la période du mardi 26 au jeudi 28 mai 2020, a appris APA mardi auprès de cette société d’Etat.Il s’agit des communes de Cocody (Est), Abobo ( Nord), Yopougon et Attecoubé (Ouest). « Du mardi 26 au jeudi 28 mai 2020, le district d’Abidjan sera intéressé par des pluies modérées ou fortes parfois orageuses. Un risque faible d’inondation est prévu sur les communes d’Abobo, d’Attecoubé, de Cocody et de Yopougon», explique la SODEXAM dans une note d’information. 

En 2018, rappelle-t-on, de fortes pluies survenues dans la nuit du 18 au 19 juin, ont fait 20 morts en Côte d’Ivoire dont 18 décès à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, 1 mort à Tiassalé (au Nord d’Abidjan) et un autre à Guibéroua dans le Centre-ouest ivoirien.