Maroc : Adoption des avoirs officiels de réserve comme indicateur de référence des réserves de change

La banque centrale du Maroc a annoncé vendredi l’adoption des avoirs officiels de réserve (AOR) comme l’unique indicateur de référence des réserves de change et ce, à l’instar des meilleures pratiques internationales en la matière.Dorénavant, les différentes publications de la Banque feront référence à cet indicateur pour le suivi des réserves de change, fait savoir un communiqué de la Banque centrale, notant que les séries historiques relatives aux AOR depuis 2001 sont disponibles sur le portail institutionnel de la Banque.

Selon l’institution monétaire, les AOR sont définis comme étant «les actifs extérieurs que les autorités monétaires contrôlent directement et dont elles peuvent disposer immédiatement pour répondre à des besoins de financement de la balance des paiements, pour intervenir sur les marchés des changes afin d’influer sur le taux de change, ainsi que pour d’autres besoins connexes ».

Ces AOR sont composés des avoirs en or monétaire et en droits de tirage spéciaux, des avoirs en devises convertibles de la banque centrale et de la position de réserve du Maroc auprès du FMI, ajoute la même source. L’Institut d’émission indique qu’auparavant, il publiait, en plus des AOR, les réserves internationales nettes (RIN).

Ces deux indicateurs présentent le même profil d’évolution, avec des niveaux quasi-similaires.

Les RIN ont été utilisées, depuis 2012 jusqu’au tirage de la ligne de précaution et de liquidité (LPL), le 07 avril dernier, comme une mesure définie avec le FMI dans le cadre du programme appuyé par la LPL, alors que l’indicateur AOR est un standard qui s’appuie sur un cadre méthodologique défini dans le manuel de la balance des paiements du FMI dans sa 6ème édition, et permet sa comparabilité à l’échelle internationale.

Égypte: 21 terroristes présumés tués par les forces de sécurité

Par Mohamed Fayed – Vingt-et-un terroristes présumés ont été tués lors d’affrontements avec les forces de sécurité dans le Sinaï, péninsule du nord-est de l’Égypte, a annoncé samedi le ministère de l’Intérieur.La police a mené des raids contre deux endroits où se cachaient des « éléments terroristes » dans la province du Nord-Sinaï, ce qui a entraîné des échanges de tirs lors desquels deux officiers de police ont également été blessés, a indiqué un communiqué du, ajoutant que des armes automatiques et des ceintures d’explosifs ont été saisies.

D’après le ministère, ces éléments planifiaient des attaques lors de l’Aïd al-Fitr, qui débute dimanche en Égypte.

Les forces de sécurité égyptiennes s’efforcent depuis des années de contenir l’insurrection dans le nord du Sinaï, à laquelle prend part un groupe local affilié au groupe terroriste autoproclamé « État Islamique ».

Maroc : Plus de 92.000 individus poursuivis pour violation de l’état d’urgence sanitaire

Quelque 91.623 individus ont été poursuivis par les parquets auprès des tribunaux du Maroc pour violation de l’état d’urgence depuis l’entrée en vigueur de ce texte jusqu’à vendredi 22 mai à 16H00, annonce un communiqué de la présidence du ministère public.Le taux de poursuites en état de détention préventive ne dépasse pas 4,76%, soit 4.362 individus sur l’ensemble des personnes poursuivies pour violation de l’état d’urgence sanitaire qui ont été déférées devant les tribunaux, précise la même source.

Ce sont 558 personnes qui ont été poursuivies pour transgression de l’état d’urgence sanitaire sur un total de 4.362 individus, alors que pour les 3.804 restants, une telle violation était associée à d’autres délits comme le trafic de drogue, le vol ou la violence, fait savoir la présidence du ministère public.

Le Maroc a pris une série de mesures drastiques pour enrayer la propagation du virus. Ainsi, un état d’urgence sanitaire a été décrété depuis le 20 mars et prorogé jusqu’au 10 juin prochain.

Aussi, les autorités publiques ont décrété un couvre-feu nocturne entre 19H00 à 05H00 à compter du 25 avril dernier dans le cadre du renforcement des mesures de l’état d’urgence sanitaire.

Trois membres d’une famille mortellement fauchés par un véhicule à Abidjan

Trois membres d’une famille ont été mortellement fauchés samedi matin, jour de l’Aïd el-Fitr (Fête de Ramadan), par un automobiliste, à la suite de la perte du contrôle de son véhicule, à Angré 8è Tranche, une quartier de Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan.L’incident s’est produit sur le tronçon Soleil 2 – Arcades 2. Selon des témoins, trois jeunes gens, sortant d’un show nocturne, et visiblement en état d’ébriété ont emprunté la voie expresse « Teminus 205 – Soleil 2 – Caféïers 8 » à bord d’une voiture, allant à vive allure.  

Engagé dans le sens Caféïers 8- Soleil 2 – Terminus 205, l’un des jeunes tenant la direction du véhicule a raté un des nombreux virages de cette voie, faisant un tonneau. Dans ce déséquilibre de l’engin, ils ont cogné par derrière une famille, le père, la mère et leur jeune garçon qui faisaient du footing.  

Les trois membres de la famille ont été projetés violemment par le véhicule sur la pelouse arrière de la Cité Arcades 2, rapportent les témoins. Parmi les victimes, figurent le processeur Laurence Adonis-Koffi, une néphro-pédiatre, chevalière de la santé infantile. 

Dépêchés sur les lieux, des éléments de la police et des sapeurs pompiers ont fait l’amer constat du décès des trois membres de la famille. Pendant que l’un des jeunes gens et la jeune fille du véhicule assassin étaient en pleurs, le troisième jeune homme semblait être sous l’effet d’un excitant. 

Sénégal : le président de la République gracie un millier de prisonniers

Le chef de l’Etat Macky Sall, à la veille de l’Eid el fitr marquant la fin du mois de Ramadan, a accordé la grâce à 1021 personnes détenues dans divers établissements pénitentiaires du pays.

Le communiqué du ministère de la Justice, reçu vendredi soir à APA, mentionne que le président de la République « offre ainsi, à des condamnés définitifs, une chance de passer les fêtes avec leur famille et de renouer avec le tissu social ».

Ledit document précise également que « la mesure de clémence concerne des délinquants primaires, des condamnés présentant des gages de resocialisation, des mineurs et des personnes souffrant de maladies graves ».

Guinée : disparition du chanteur et virtuose de la Kora Mory Kanté

Le chanteur et musicien guinéen, Mory Kanté, mondialement connu grâce à son tube « Yéké Yéké » est décédé, ce vendredi, à Conakry, à l’âge de 70 ans.Mory Kanté que l’on surnommait le « griot électrique » s’est éteint vers 9H45 ce matin à l’hôpital sino-guinéen des suites de maladies chroniques que la crise du coronavirus ne lui a permis de soigner hors de la Guinée à cause de la suspension des vols internationaux. 

« On a vu son état se dégrader rapidement, mais j’étais surpris quand même car il avait déjà traversé des moments bien pires », a déclaré à l’AFP son fils Balla Kanté, qui a annoncé la triste nouvelle. 

Sur son compte Twitter, le chef de l’Etat guinéen Alpha Condé a rendu un vibrant hommage à cette « fierté » nationale et africaine, tout en saluant son « parcours exceptionnel ». 

Issu d’une grande famille de griots malienne et guinéenne, Mory Kanté est né le 29 mars 1950 à Albadaria, en Guinée, mais c’est à Bamako, capitale de la République du Mali qu’il va étudier, auprès de sa tante, elle-même griotte, les rites, le chant et le balafon et s’aguerrit en chantant et jouant lors de cérémonies et fêtes familiales.

C’est dans ce Mali des années 60 alors traversé par de nombreuses influences musicales en provenance des différents continents, que Mory Kanté s’intéresse aux musiques amplifiées et à la guitare. C’est ainsi qu’il va rejoindre, en 1961, le Rail Band de Bamako pour lancer une carrière qui va lui mener sur toutes les scènes du monde. 

Installé à Abidjan à partir de 1978, il prend ses distances avec le Rail Band de  Bamako et entame une nouvelle aventure avec le groupe de son demi-frère, le chanteur et compositeur Djeli Moussa Diawara.  Mais ce n’est qu’en 1988 que le natif de Albadaria verra sa riche carrière récompensée par un disque d’or et une Victoire de la musique du meilleur album francophone. 

« La Guinéenne », dernier album de Mory Kanté où il rend hommage à la femme guinéenne est sorti en 2012. Et en 2019, en partenariat avec RFI Talent, il a sorti « Cocorico ! Balade d’un griot !, un livre disque, conte initiatique pour le jeune public ancré dans la culture mandingue. 

Toute chose qui font dire à Balla Kanté que son père « laisse un héritage immense pour la culture, trop vaste pour qu’on puisse tout citer » et que Mory Kanté « a beaucoup fait pour la culture dans son pays en construisant des studios, des structures culturelles ». 

Malawi : Démission de la patronne de la CENI à la veille d’élections cruciales

La présidente de la Commission électorale du Malawi, Jane Ansah, a démissionné jeudi soir, un nouveau développement qui ne devrait pas affecter la reprise du scrutin présidentiel prévue pour le mois prochainAnnonçant sa démission à la télévision publique, Mme Ansah a déclaré qu’elle quittait ses fonctions « pleine de confiance », malgré les circonstances controversées qui avaient conduit à son départ.

« J’ai travaillé avec des mains propres et je n’ai pas de squelette dans mon placard. J’ai mené un bon combat et je suis heureuse de l’avoir fait jusqu’au bout », a-t-elle déclaré.

La responsable sortante de la Commission électorale a été une personnalité controversée au Malawi après les élections contestées qui se sont tenues en mai 2019.

Elle a été la cible de manifestations à l’échelle nationale contre le déroulement des élections supervisées par la Commission en mai 2019, et qui ont permis au président Peter Mutharika d’avoir un second mandat.

Le résultat du scrutin a cependant été contesté avec succès par l’opposition, la Cour constitutionnelle du pays ayant ordonné en février une reprise du scrutin présidentiel dans un délai de 150 jours.

La démission d’Ansah intervient quelques semaines après que la Cour suprême a rejeté la plainte de la Cour constitutionnelle déposée par Mutharika et la Commission.

Les experts juridiques affirment que la démission n’aura pas d’effet sur la tenue des élections prévues pour le 23 juin.

Mutharika devrait nommer un chef intérimaire de l’organe de gestion des élections, à quelques encablures de la tenue du scrutin.

L’Egypte veut reprendre les négociations sur le grand barrage éthiopien

L’Egypte a exprimé son intérêt à reprendre les négociations avec l’Ethiopie et le Soudan sur le remplissage du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD).Le changement de position de l’Egypte est intervenu à la suite de discussions à distance tenues jeudi entre le Premier ministre éthiopien, le Dr Abiy Ahmed, et le Premier ministre soudanais Abdala Hamdok.

L’Ethiopie a déclaré qu’elle lancerait le remplissage du réservoir du GERD en juillet, malgré l’insistance de l’Egypte et des Etats-Unis pour que le remplissage de ce barrage controversé se fasse après la conclusion d’un accord entre les trois pays.

Le Service d’information national, citant jeudi le ministère égyptien des Affaires étrangères a indiqué que « l’Egypte est toujours prête à entamer des négociations et à participer aux prochaines réunions pour parvenir à un accord juste, équilibré et global ».

Les PM éthiopien et soudanais, dans leurs discussions, ont convenu de solutions amiables concernant le GERD, pour résoudre les problèmes en suspens et les incompréhensions entre les deux parties.

En réponse à la récente proposition de l’Ethiopie sur le remplissage du barrage, le Soudan s’est rangé du côté de l’Egypte et a demandé un accord entre les trois pays avant tout remplissage.

L’Egypte a récemment adressé une lettre au Conseil de sécurité des Nations Unies pour protester contre le projet de l’Ethiopie de commencer à remplir le barrage.

Selon le bureau du Premier ministre éthiopien, l’inquiétude du Soudan porte sur l’environnement, la sécurité du barrage et les problèmes d’échange de données.

Le bureau a estimé que le Soudan et l’Ethiopie avaient convenu de poursuivre les discussions sur les niveaux techniques, des échanges qui devraient être dirigés par les ministres de l’Eau des deux pays.

Ecole du Pétrole de Yamoussoukro: les préinscriptions prorogées jusqu’au 15 juin 2020

Les préinscriptions à l’Ecole supérieure du pétrole et de l’énergie (ESPE) de Yamoussoukro, située à l’INP-HB (Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny), prévues pour le 30 avril, ont été prorogées jusqu’au 15 juin 2020, selon une note officielle.Pour intégrer l’ESPE qui ouvrira au 4ème trimestre 2020, un appel à candidatures a été lancé et il est recommandé aux étudiants du niveau Bac+5 et aux professionnels de s’inscrire sur le site  www.espe.inphb.ci, souligne la note transmise à APA.  

Fruit du partenariat entre l’INP-HB et l’Institut français du pétrole (IFP-SCHOOL de Paris), l’ESPE délivrera en fin de cycle deux Mastères professionnels, soit un double diplôme, à savoir le Mastère Professionnel de l’INP-HB et le Diplôme d’Etudes Supérieures Appliquées (Grade Master) de l’IFP School, identique au diplôme délivré en France.

Cette formation de haut niveau, d’une durée de 16 mois, se fera en anglais et concernera les secteurs pétrolier et gazier, notamment « Economie et Techniques de l’Amont Pétrolier » et « Economie et Techniques de l’Aval Pétrolier ».

Il n’est donc plus besoin pour les étudiants africains et les professionnels du secteur d’aller à l’étranger pour obtenir un diplôme supérieur en Pétrole. Les coûts de formation varient selon les ressortissants des espaces communautaires (UEMOA et hors UEMOA) et la catégorie (professionnel ou non-professionnel).

Selon le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, c’est cette vision du président de la République de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara, qui a conduit à la création de l’Ecole Supérieure du Pétrole et de l’Energie.

L’ESPE, dont les premiers accords de création ont été formellement approuvés en novembre 2019 par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, offre l’opportunité à de nombreux jeunes, d’accéder à une formation de haut niveau et à un coût abordable, dans les secteurs pétrolier et gazier, tout en restant en Côte d’Ivoire.

« Notre satisfaction est grande car notre ambition est de mettre à la disposition des jeunes Africains, ici en Côte d’Ivoire, une formation de qualité et de niveau international et de faire de la Côte d’Ivoire, un hub d’excellence sous-régional en matière de formation dans le secteur des hydrocarbures. », a déclaré le ministre Cissé.

UEMOA: 1555 milliards FCFA de crédits alloués par la microfinance en 2019

L’encours des crédits alloués par les systèmes financiers décentralisés (SFD) de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) est ressorti à 1555,6 milliards de FCFA (environ 2,488 milliards de dollars) au terme du quatrième trimestre 2019, a appris APA vendredi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Selon l’institut d’émission, cet encours s’est accru de 10% par rapport à son niveau à fin décembre 2018. Cette hausse est observée au Mali (+26,7%), au Togo (18,3%), en Côte d’Ivoire (+16,9%), au Sénégal (+5,0%), au Burkina (+4,6%) et au Niger (1,4%). Toutefois, une diminution a été notée en Guinée-Bissau (-29,1%) et au Bénin (-2,6%).

« Une part de 50,0% de l’encours des crédits des institutions de microfinance est constituée de concours à court terme », souligne la BCEAO. Les prêts à moyen et long termes représentent respectivement 31,3% et 18,6% sur la période sous revue. La clientèle masculine des SFD a bénéficié de 57,6% des crédits. La clientèle féminine et les groupements bénéficient respectivement de 30,3% et 15,6% des financements.

L’encours moyen des prêts par bénéficiaire a augmenté de 5,0%, pour s’établir à 106.893 FCFA à fin décembre 2019 contre 101.772 FCFA une année auparavant.

La Banque Centrale souligne que pour l’ensemble du secteur, l’encours des crédits représente 6,8% des créances consenties par les établissements de crédit de l’UEMOA.

L’examen des indicateurs d’intermédiation des SFD de l’Union fait ressortir une évolution relativement favorable à l’inclusion financière, avec un taux brut de dégradation du portefeuille qui s’est inscrit en baisse de un point de pourcentage, ressortant à 6,1% contre 7,1% à fin décembre 2018. La norme généralement admise dans la zone de l’UEMOA est de 3% dans le secteur.

Quant aux SFD en difficulté, 16 institutions de microfinance étaient sous administration provisoire à fin décembre 2019, dont 7 au Bénin, 2 au Burkina, 2 au Niger, 2 au Togo, une en Côte d’Ivoire, une au Mali et une au Sénégal.