Investiture du nouveau président burundais Evarist Ndayishimiye

Le nouveau président élu du Burundi, Evarist Ndayishimiye, a été investi jeudi matin à Bujumbura.Candidat du Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD, au pouvoir), le général Ndayishimiye a remporté la présidentielle du 20 mai dernier avec 68,72% des voix, contre 24,19% pour son principal adversaire, Agathon Rwasa, candidat du Conseil national pour la liberté (CNL, opposition).

Son prédécesseur, Pierre Nkurunziza dont le mandat devait s’achever le 20 août 2020, est décédé le 9 juin des suites d’une crise cardiaque, selon le gouvernement burundais.

Social, économie et sport alimentent les quotidiens marocains

L’adoption du projet de loi sur les programmes d’appui social et la libération du compte de réserve, la relance des activités économiques et les concertations pour la reprise du championnat marocain de football sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+ relève qu’avec l’adoption du projet de loi relatif au dispositif de ciblage des bénéficiaires des programmes d’appui social par les parlementaires, un grand vide sera comblé, expliquant que ce chantier qui se base sur les nouvelles technologies permettra certainement d’atteindre plus d’efficacité dans le ciblage des programmes publics.

Le Maroc a lancé au cours des derniers mois un programme de soutien pour certaines catégories des salariés dans le secteur privé ainsi que les professionnels s’activant dans le secteur informel, rappelle la publication, notant qu’en l’absence de données précises, les pouvoirs publics ont dû élargir le spectre pour toucher un large public. Autrement, le besoin d’un Registre national de données s’est fait bien sentir.

« L’adoption de ce texte est un pas en avant », estime le journal. Et pour cause, « ce dispositif permettra au Maroc d’entrer dans une nouvelle phase avec un traitement électronique des données à caractère personnel relatives aux personnes physiques, marocaines et étrangères, résidant sur le territoire national, y compris les mineurs et les nouveau-nés ».

+L’Economiste+ lanace : « fini la réserve monétaire et le taux de base se fait tout petit », notant que la banque centrale et son Conseil ouvre légèrement plus grand le robinet du crédit.

Au passage, il faudra gommer, au moins un peu, la mauvaise image faite aux banquiers, soutient le quotidien, expliquant qu’ « ils jouent-là quasiment dos au mur, en y investissant beaucoup de ressources de gestion, en plus. Les banques y perdent et y perdront encore les fameuses citations si précieuses autant que si décriées ».

L’exactitude impose de dire que la suppression de la réserve monétaire apporte au système bancaire, ce que les entreprises et les particuliers en ont retiré ces mois-ci, poursuit-il, ajoutant que les difficultés de déplacements expliquent sans doute le retrait de quelque 10 milliards de DH (1 euro = 10,7 DH), pour avoir chez soi ou en caisse de quoi faire face aux dépenses.

+L’Opinion+ écrit que la reprise des activités sera dure, non seulement suite à l’impact du Coronavirus sur le marché, mais également suite au manque de transparence et de clarté durant cette crise sanitaire!

Actuellement, la zone 2 concentre l’essentiel des richesses nationales, soit 60% du PIB, si l’on se base sur l’estimation du Haut Commissariat au Plan (HCP) reposant sur les données de 2019. Pourtant, les opérateurs relevant de ladite zone sont complètement paralysés, du fait qu’ils ne peuvent pas faire des estimations ni à moyen, ni à court terme, le Chef de gouvernement ayant affirmé que «l’état d’urgence a été maintenu pour pouvoir prendre des décisions de façon urgente», c’est-à-dire que la possibilité d’un second «lockdown» n’est pas écartée.

Au registre sportif, +Al Massae+ rapporte que le ministre de la jeunesse, des sports et de la culture, a tenu une réunion avec le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF).

Pour le quotidien, il y a des indices qui laissent croire que la reprise du championnat marocain de football ne saurait tarder. D’ailleurs, quelques clubs ont commencé à tester leurs joueurs en attendant une date exacte de reprise. Les entraîneurs, quant à eux, demandent une période d’au moins un mois pour que les joueurs puissent retrouver une bonne condition physique.

Réflexions pour une meilleure gestion des résidus de pesticides dans la filière palmier à huile en Côte d’Ivoire

L’ONG Solidaridad West Africa, une organisation de la société civile et ses partenaires, ont ouvert mercredi à Abidjan, un dialogue multipartite pour une meilleure gestion des emballages et résidus de pesticides dans le secteur du palmier à huile en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la phase 2 du programme de production durable d’huile de palme en Afrique de l’ouest ( SWAPP), a pour objectif  d’identifier et de promouvoir des approches pratiques de gestion des emballages et résidus de pesticides auprès des petits producteurs de palmier à huile en Côte d’Ivoire.

 Selon  Amadou Cissé, le représentant-pays de Solidaridad West Africa Côte d’Ivoire, ce dialogue est une rencontre d’échanges multipartite pour aboutir à des propositions qui pourront influencer, soit les lois, soit les politiques réglementaires pour une gestion adéquate des emballages de pesticides.

« Pour sa seconde phase, ce programme SWAPP a pour objectif d’intensifier la culture de l’huile de palme dans différents pays dont la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Libéria et la Sierra-Leone Léone», a indiqué M. Cissé dans un discours.

Poursuivant, il a expliqué que ce dialogue a ciblé les petits producteurs de palmiers à huile pour promouvoir auprès d’eux une gestion efficiente des emballages de pesticides, parce que son organisation entend soutenir « les plus faibles des chaînes de valeur».

«Les emballages vides de produits chimiques sont dangereux à la réutilisation s’ils n’ont pas été recyclés », a fait remarquer de son côté, Pr Georges Kouadio, le coordonnateur du Projet de gestion des pesticides obsolètes en Côte d’Ivoire (PROGEP-CI) plaidant pour leur gestion écologique et rationnelle.

Auparavant dans une communication, Pr Kouadio a passé en revue le cadre réglementaire et institutionnel sur les déchets dangereux en Côte d’Ivoire. « Nous luttons pour que la loi sur les pesticides soit adoptée. Cette loi est basée sur le principe du pollueur-payeur», a dit le coordonnateur du PROGEP-CI, regrettant encore «beaucoup de lacunes» dans le cadre réglementaire des pesticides obsolètes en Côte d’Ivoire.

Ce dialogue multipartite qui a été initié dans le cadre du programme SWAPP 2, vise entre autres à présenter les lois en vigueur en matière de gestion des emballages de pesticides en Côte d’Ivoire et faire des recommandations pratiques sur les décisions à retenir et les pratiques à vulgariser auprès des petits producteurs de palmier à huile.

 Organisation à but non lucratif, Solidaridad West Africa a été fondée en 2005 et est installée en Côte d’Ivoire depuis 2009. Cette ONG revendique une solide expérience dans le développement de chaînes d’approvisionnement rentables, la création d’entreprises et de moyens de subsistance durables.

L’insertion professionnelle et entrepreneuriale de la diaspora en Afrique au menu d’une formation

L’insertion professionnelle et entrepreneuriale de la diaspora en Afrique a été au menu d’une séance de formation offerte par Jely Group et la Fondation Expérience Pour Tous (EPT) en partenariat avec la Fondation Sephis.Cette session de formation, animée par Mamadou Kouyaté, Managing Partner de Jely Group s’est tenue lundi à Abidjan par visioconférence avec pour principal objectif de fournir aux participants des outils pratiques pour leur insertion professionnelle et pour la création de leurs entreprises en Afrique, après plusieurs années passées à l’étranger, rapporte une note d’information transmise à APA, jeudi.

L’auditoire principalement composé d’étudiants et de promoteurs d’entreprise originaires de plusieurs pays africains (Bénin, Côte d’Ivoire, République Démocratique du Congo, Cameroun, Sénégal, Niger, etc.) et basés en Europe et en Amérique du Nord, a été édifié  sur le thème de «l’insertion professionnelle et entrepreneuriale de la diaspora en Afrique ».

Pour Mamadou Kouyaté « les jeunes africains envisagent de plus en plus un retour en terre natale mais se retrouvent souvent désarmés, face aux réalités d’un continent dont ils n’ont plus la maîtrise. Il y’a donc un indispensable travail de préparation à effectuer afin de réussir son retour en Afrique pour une insertion professionnelle, ou dans le cadre de la création d’une entreprise ».

« Il est donc tout à fait naturel que Jely Group, en tant que spécialiste du recrutement et de l’accompagnement des PME contribue au travers de cette formation à faciliter le retour des membres de la diaspora afin de favoriser le développement socio-économique du continent africain.», a conclu M. Kouyaté.

Une campagne de vaccination de 1,2 million de bovins lancée en Côte d’Ivoire

Une campagne nationale de vaccination visant 1,2 million de bovins contre la pasteurellose, le charbon symptomatique et la péripneumonie contagieuse bovine ainsi que 795 000 petits ruminants contre la peste des petits ruminants (PPR) et 18 millions de volailles contre la maladie de Newscastle a été lancée, mercredi à Abidjan, par le ministre ivoirien des ressources animales et halieutiques, Moussa Dosso.Cette campagne de vaccination obligatoire contre les maladies animales pour l’année 2020, placée sous le slogan « je participe au développement de mon pays en vaccinant mes animaux» a été lancée en présence de Samy Gaiji, Représentant de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Côte d’Ivoire.

« Cette campagne vise la vaccination de 1 200 000 bovins contre la pasteurellose, le charbon symptomatique et la péripneumonie contagieuse bovine (PPCB) », a déclaré le ministre Moussa Dosso, ajoutant qu’elle concerne également «795 000 petits ruminants contre la Peste des petits ruminants (PPR), 18 millions de volailles contre la maladie de Newscastle».  

Selon M. Dosso, son ministère a « acquis et met à la disposition des directions régionales et des vétérinaires privés 500 000 doses de vaccin contre la peste des petits ruminants (PPR), 61 seringues automatiques, 91 glacières de 8 litres, 36 boîtes d’aiguille 30/15, 36 paquets de seringues de traitement et 36 paquets de gants ». 

« Je lance un appel solennel aux éleveurs et propriétaires d’animaux, aux vétérinaires privés et à chaque acteur de notre secteur d’activité pour votre implication totale et effective dans cette campagne », a-t-il exhorté.

Auparavant, Samy Gaiji, Représentant de la FAO en Côte d’Ivoire a souligné l’importance de la vaccination qui, a-t-il dit «constitue un outil essentiel » dans la lutte contre les maladies animales.

Dans le cadre du soutien à la stratégie mondiale pour le contrôle progressif et l’éradication de la peste des petits ruminants (PPR) d’ici 2030 lancée à Abidjan le 2 avril 2015, 500 000 doses de vaccin contre la PPR ainsi que des kits Elisa pour tester 2000 échantillons ont été offerts par la FAO pour renforcer l’engagement de la Côte d’Ivoire en faveur de la mise en œuvre de cette stratégie nationale.

 « La PPR, c’est entre 1,45 à 2,1 milliards de dollars US de perte chaque année », a rappelé M. Gaiji qui a remis à la direction des services vétérinaires du matériel et des équipements acquis dans le cadre de la lutte contre  la peste porcine africaine (PPA).

Il s’agit de 7 motos de terrain, 200 accumulateurs de froid et 60 glacières pour la conservation des vaccins, du matériel informatique, des appareils photo, des  GPS, des torches et 1000 tee-shirts de campagne de sensibilisation.

« Pour la PPA, ce sont plus de 350 millions de FCFA qui ont été alloués à l’indemnisation dans le cadre de la gestion du récent foyer au nord du pays, d’où l’importance des mesures de biosécurité et de la surveillance épidémiologique, vu que nous n’avons pas encore de vaccins disponible contre la PPA », a expliqué le patron de la FAO en Côte d’Ivoire.

« Toutes ces actions traduisent s’il en est besoin, l’engagement de la FAO aux côtés du gouvernement ivoirien pour le contrôle et l’éradication des maladies animales pour l’amélioration de la productivité, de la durabilité et de la résilience des exploitations agro-sylvo-pastorales et halieutiques », a conclu le haut fonctionnaire onusien.  

Selon l’Organisation mondiale de la santé animale, l’élevage en Afrique Subsaharienne constitue un secteur grand pourvoyeur d’emplois pratiqué par plus de 200 millions d’individus.

En Côte d’Ivoire, l’élevage  est pratiqué dans des centaines de milliers d’exploitations, avec de fortes concentrations dans les régions du nord du pays qui abritent 75% des bovins et 50% des petits ruminants. Il contribue fortement à la couverture des besoins des populations  en viande.

Le développement de l’élevage en Côte d’Ivoire a été freiné du fait des effets conjugués de la dissolution de la Société de développement des productions animales (SODEPRA) en 1993, des nombreuses crises socio-politiques qui se sont succédées entre 1999 et 2011 et de l’interruption des programmes de développement soutenus par  les partenaires techniques et financiers.

Les maladies animales dont la prévalence s’est accrue au cours de ces dernières années, sont responsables de plus de 20% des pertes de la production nationale.

Listing électoral ivoirien: le Rhdp revendique 48% des nouveaux électeurs à Dabou

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, revendique 48% des nouveaux électeurs dans le Département de Dabou, localité située à l’Ouest d’Abidjan où plus de 4 100 militants sont déjà inscrits sur le listing électoral ivoirien et plus de 500 dossiers en instance sur 11 585 nouveaux votants attendus.« Les nouveaux électeurs à inscrire sont estimés à 11 585 et nous avons aujourd’hui  4103 électeurs que nous avons déjà inscrits au Rhdp », a dit Emmanuel Esmel Essis, coordinateur régional du Rhdp, en marge d’une rencontre avec des chefs coutumiers du Département et des guides religieux. 

Au niveau du parti, « on s’est donné un objectif de 3 000 personnes à enrôler » pour la révision de la liste électorale qui devrait s’achever le 24 juin 2020, a indiqué M. Essis, soulignant que le Rhdp qui enregistre 4 103 militants inscrits et 500 à 600 dossiers dans le pipe, affiche 48% d’inscrits.  

Le département de Dabou compte une population électorale de 67 425 inscrits, selon le listing des dernières  joutes électorales. Pour accroître la marge du Rhdp, le coordonnateur régional du parti a sollicité l’appui des chefs coutumiers et des guides religieux.

Le coordonnateur du Rhdp envisage après cette entrevue de rencontrer les jeunes et les femmes.  Son agenda établit également un échange avec des couches socio-professionnelles. Déjà, vendredi, M. Essis entame une tournée qui l’enverra dans cinq villages du Département de Dabou. 

Il s’agit de sensibiliser les communautés à l’effet d’aller massivement s’inscrire sur la liste électorale, parce que voter, c’est un devoir citoyen et civique et il est du rôle de chaque Ivoirien d’aller s’inscrire pour exprimer son choix lors de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.   

Le Rhdp travaille actuellement sur la population électorale. Pour les partisans qui ont les CNI (Carte nationale d’identité), ils sont allés s’inscrire, note-t-il, mentionnant qu’il reste encore un lot pour lequel le parti s’attèle à sortir les papiers requis et à les faire inscrire sur la liste électorale.

Fils de la région des Grands ponts, Emmanuel Esmel Essis, ministre de la Promotion de l’investissement privé, peut compter sur les siens pour atteindre ses objectifs. Il s’est pour ce faire engagé à accompagner de potentiels électeurs à s’enrôler sur le listing électoral.

« Nous allons vous accompagner M. le ministre (Emmanuel Essis Esmel), nous sommes avec vous », a déclaré René Diby, ex-ministre des Sports (vainqueur de la CAN 92 de football), et actuel chef du village de Lopou, dans la sous-préfecture de Dabou.

Selon M. Essis, il ressort à mi-parcours de l’inscription sur le listing électoral, un taux relativement faible. De ce fait, a-t-il invité les têtes couronnées et les guides religieux à mener la sensibilisation aux fins de l’enrôlement d’un plus grand nombre de personnes.

Au cours d’un échange avec ceux-ci, le coordonnateur du Rhdp de la région, a fait savoir que l’inscription sur la liste électorale qui a débuté le 10 juin 2020 pour s’achever le 24 juin prochain, est un acte citoyen permettant à tout individu de participer au choix du président.  

Des chefs de village et de communauté ont exprimé des difficultés pour acquérir les différents documents en vue de l’enrôlement de certaines personnes sur le listing électoral. Présent, le préfet du Département, Rémi Kanga N’Zi, a expliqué les démarches administratives à observer.

Le préfet a fait savoir que le certificat de résidence en vue de l’inscription sur le listing électoral est «gratuit ».  En outre, les éléments requis ne sont pas cumulatifs pour les nouveaux électeurs (18 ans et plus).

Pour ceux déjà inscrits sur la liste électorale,  le préfet conseille aux électeurs  de vérifier leur existence sur le fichier, consultable en ligne, avec la possibilité de faire intégrer des données sur leur statut et demander un nouveau lieu de vote.

« Le 31 octobre 2020, si vous n’allez pas voter, ceux qui iront voter, vont s’imposer à vous », a ironisé le ministre de la Promotion de l’investissement privé Emmanuel Esmel Essis, ajoutant « nous voulons une démocratie apaisée » en vue d’un pays stable et prospère.

Blé Goudé «en attente» de la décision de Ouattara pour son retour en Côte d’Ivoire

L’ancien ministre de la jeunesse de Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé dont les conditions de mise en liberté ont été assouplies par la Cour pénale internationale ( CPI), a dit mercredi être « en attente » de la décision des autorités ivoiriennes pour son retour en Côte d’Ivoire. Depuis fin mai dernier où ses conditions de mise en liberté ont été allégées par la CPI, M. Blé a exprimé son désir de regagner la Côte d’Ivoire avec l’accord des autorités ivoiriennes. 

« J’ai exprimé ouvertement et publiquement mon intention, ma volonté de rentrer chez moi en Côte d’Ivoire. J’ai formulé cette demande auprès des autorités de mon pays. J’attends une suite. Je ne quémande pas de rentrer chez moi. Je veux rentrer chez moi. J’attends que les autorités de mon pays me le permette. Et je leur dis que je m’en remets à leur décision», a indiqué M. Blé qui est également le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP, Opposition).

 L’ancien co-détenu de Laurent Gbagbo s’exprimait dans une conférence de presse en ligne organisée par la l’Association de la presse étrangère en Côte d’Ivoire ( APE-CI) sur sa plateforme Whatsapp. 

« Ce que je demande aux autorités, ce n’est pas une première en Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire a une longue tradition d’aller chercher ses fils et filles qui se trouvent à l’extérieur du fait d’une crise ou d’une opposition des idées », a-t-il estimé.  

Selon , lui, il appartient aux autorités de prendre la décision qu’elle pense bonne pour la Côte d’Ivoire suite à sa requête. « Je viens et mon leitmotiv, ce sera  le dialogue, pas pour une soumission parce je reste avant tout un opposant au régime», a précisé M. Blé soulignant cependant « que je ne peux pas narguer les autorités de mon pays ». 

Dans la foulée, il s’est inquiété de la résurgence de la violence verbale dans le débat politique sur les réseaux affirmant que « 10 ans après, nous n’avons pas tiré les leçons de ce qui est arrivé à notre pays ». 

Depuis le 28 mai dernier, la CPI a assoupli les conditions de mise en liberté de Laurent Gbagbo, l’ex-président ivoirien et de Charles Blé Goudé, son ex-ministre de la jeunesse. Depuis lors, leur retour éventuel en Côte d’Ivoire est de plus en plus évoqué à quatre mois de la présidentielle d’octobre prochain.

Le président tunisien attendu le 22 juin en France

Le président tunisien, Kais Saied, effectuera le 22 juin une visite officielle en France à l’invitation de son homologue français Emmanuel Macron.Cette visite sera une occasion pour consolider les relations bilatérales entre les deux pays, et les consolider davantage », indique mercredi la présidence tunisienne dans un communiqué.

Le chef de l’Etat tunisien examinera avec son homologue français, nombre de questions d’intérêt commun, ajoute la même source.

Ce déplacement sera le troisième du locataire de Carthage depuis son accession à la fonction présidentielle, après s’être rendu au Sultanat d’Oman et en Algérie.

Certainement, la crise libyenne est ses dernières évolutions seront au centre des entretiens entre Saïed et Macron.

Les deux dirigeants en avaient discuté le 5 juin dernier lors d’une communication téléphonique.

Le président tunisien avait assuré son homologue français que la Tunisie n’allait pas être une base arrière pour une quelconque partie que ce soit, en allusion à ce que se dit sur l’éventualité que des forces étrangères utilisent le territoire tunisien pour perpétrer des frappes contre la Libye.

Malawi : Marche des avocats pour l’indépendance judiciaire

Des dizaines d’avocats ont défilé mercredi dans plusieurs villes du pays pour protester contre la décision du gouvernement la semaine dernière d’envoyer le juge en chef Andrew Nyirenda en congé forcé, en attendant sa retraite et la prétendue tentative de limiter l’indépendance du pouvoir judiciaire.Les avocats se sont réunis à Lilongwe la capitale, à Blantyre et Mzuzu, pour exprimer leur inquiétude face à la prétendue tentative du président Peter Mutharika de porter atteinte à l’indépendance du pouvoir judiciaire.

Les organisateurs ont déclaré que les manifestations avaient été organisées pour la défense du pouvoir judiciaire et le respect de l’Etat de droit avant la reprise de l’élection présidentielle qui aura lieu le 23 juin prochain.

Les manifestations surviennent à la suite de la décision prise y a deux semaines par le gouvernement d’envoyer Nyirenda et le juge de la Cour suprême Edward Twea en congé en attendant leur départ à la retraite.

La fraternité juridique et les critiques du gouvernement ont cependant condamné cette décision, arguant qu’il s’agissait d’une tentative de Mutharika de réprimander le pouvoir judiciaire pour ne pas l’avoir protégé lors d’une bataille judiciaire au cours de laquelle l’opposition a contesté le résultat du scrutin présidentiel de l’année dernière qui avait été remporté. par Mutharika.

La Cour constitutionnelle avait annulé le résultat du scrutin présidentiel de février et ordonné de nouvelles élections dans les 150 jours.

Mutharika a contesté l’annulation devant la Cour suprême et Nyirenda et Twea faisaient partie du panel de sept juges qui a confirmé l’annulation de l’élection présidentielle de 2019.

Suite à cette annulation, Mutharika a attaqué les tribunaux, estimant que les juges n’avaient pas prouvé que des irrégularités avaient affecté les résultats des élections.

Il a également affirmé que les juges faisaient partie d’un complot pour un changement de régime.

Côte d’Ivoire: deux corps d’enfants repêchés dans une fosse septique à Divo après des pluies

Deux corps sans vie d’enfants âgés de 09 ans ont été repêchés dans une fosse septique par des pompiers civils dans la commune de Divo dans le Sud-ouest de la Côte d’Ivoire après des pluies diluviennes, a appris APA mercredi auprès de l’Office national de la protection civile (ONPC).«Les pompiers civils de Divo ont repêché le mardi 16 juin 2020 deux corps d’enfants dans une fosse septique derrière l’hôtel Vatican de la commune de Divo. Les victimes sont des enfants de 09 ans qui auraient disparus après les intempéries du dimanche 14 juin 2020», a annoncé l’ONPC dans une note d’information. 

Les pluies diluviennes qui s’abattent depuis quelques jours sur la capitale économique ivoirienne ont fait au moins un mort et plusieurs blessés. Des cas d’inondation ont été également signalés dans plusieurs communes d’Abidjan avec l’effondrement d’un immeuble à Abatta dans l’Est d’Abidjan.

 En 2018, de fortes pluies survenues dans la nuit du 18 au 19 juin, ont fait 20 morts en Côte d’Ivoire dont 18 décès à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, 1 mort à Tiassalé (au Nord d’Abidjan) et un autre à Guibéroua dans le Centre-ouest ivoirien.