Côte d’Ivoire: début de la distribution des nouvelles Cartes nationales d’identité

Le directeur général de l’Office national de l’Etat civil et de l’identification de Côte d’Ivoire (ONECI), Gnenin Sitionni Kafana, a procédé vendredi à Bingerville, une cité située à l’Est d’Abidjan, au lancement de l’opération de distribution des nouvelles Cartes nationales d’identité (CNI), comportant une puce électronique.« Cette CNI (Carte nationale d’identité) que nous délivrons à partir d’aujourd’hui est munie d’une puce électronique », a indiqué le directeur général de l’ONECI, assurant qu’elle est sécurisée.  

La  nouvelles CNI, intégrant des données biométriques, est une pièce qui pourra servir de document de voyage dans l’espace Cedeao, car répondant aux normes de l’organisation régionale, a déclaré M. Gnenin Sitionni Kafana.

Il a fait savoir que les informations sur la nouvelle CNI ont été « gravées au laser » et que la carte ne nécessitait pas d’être plastifiée. Car, les écritures et les mentions portées sur le document sont durables.  

La puce électronique incorporée dans la carte, dira-t-il, permet d’offrir des services électroniques, telle que la signature électronique, de plus en plus utilisée dans des transactions en ligne ou dans des commerces. 

En outre, le détenteur de cette nouvelle CNI est identifié à partir d’un identifiant unique. L’opération lancée à Bingerville, devrait, selon le directeur général de l’ONECI s’étendre à Abidjan la semaine prochaine.

Le directeur général de l’ONECI a par ailleurs indiqué que plusieurs milliers de dizaines de cartes d’identité sont prêtes. Toutefois, les pétitionnaires devront attendre d’être notifiés par SMS de la disponibilité de leur CNI.

L’opération de distribution des nouvelles Cartes nationales d’identité ivoiriennes intervient à près de cinq mois de l’élection présidentielle prévue le 31 octobre 2020. Un scrutin qui déchaîne déjà les passions dans les arènes politiques. 

Le bilan économique et social du RHDP est «éloquent et incontestable» (Mariatou Koné)

Le bilan de développement économique et social du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir) est « éloquent et incontestable», a soutenu, vendredi, à Boundiali (extrême nord), la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné.Elle s’exprimait au cours d’une campagne de sensibilisation visant à exhorter les militants du RHDP, à s’inscrire massivement sur la liste électorale afin de garantir la victoire de ce parti à la présidentielle ivoirienne d’octobre prochain, rapporte une note d’information de ses services transmise à APA.

« La force du balai réside dans l’assemblage et l’union des brindilles. En nous inscrivant massivement sur la liste électorale, en nous rendant massivement aux urnes le jour du vote, nous construirons la victoire du RHDP », à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a dit Mme Koné aux militants du parti d’Alassane Ouattara.

 Poursuivant, Pr Mariatou Koné qui est également  maire de la commune de Boundiali, a souligné que «nous sommes convaincus que la victoire est à notre portée surtout avec un bilan de développement économique et social éloquent et incontestable».

La Commission électorale ivoirienne (CEI) a lancé officiellement, mercredi à Abidjan, l’opération de révision de la liste électorale ivoirienne pour laquelle sont attendus environ 5 millions de nouveaux électeurs.

Ce recensement électoral se déroulera du 10 au 24 juin prochain en Côte d’Ivoire et du 13 au 24 juin prochain à l’étranger. La présidentielle ivoirienne est constitutionnellement prévue le 31 octobre prochain.

Maroc : Plus de 485.000 visionnages complets provenant de 101 pays enregistrés sur les serveurs du CCM

A la date du 10 juin plus de 485.000 visionnages complets provenant de 101 pays ont été enregistrés sur les serveurs du Centre Cinématographique Marocain (CCM), a annoncé vendredi le Centre dans un communiqué.« Le CCM est fier de l’engouement du public marocain et international pour le cinéma national et réitère ses remerciements, à cette occasion, à tous les ayants-droits qui ont accepté cette diffusion gratuite avec enthousiasme et générosité », s’est félicité le CCM.

Par ailleurs, le CCM propose aux cinéphiles, une troisième liste de 15 longs métrages marocains qui seront mis en ligne pendant 48 heures, et visibles à toute heure.

Alors que la première vague concernait essentiellement des films récents, pour cette 2ème vague, le CCM a tenu à honorer certains vétérans du cinéma Marocain, avec la programmation d’œuvres de la première heure, dont certaines

sont des films-cultes dans la filmographie nationale.

La liste des œuvres et la date de leur diffusion sont disponibles sur le site du CCM dès jeudi 11 juin, tient à rappeler  le Centre.

Depuis le 31 mars dernier, date de début de cette opération de programmation et jusqu’au 10 juillet 2020, ce seront ainsi 51 réalisateurs marocains qui auront eu l’occasion de présenter ou de remontrer leurs œuvres au public marocain et international, indique le CCM.

La Banque africaine de développement, genèse d’une institution au service du continent africain

La Banque africaine de développement, fondée en 1964, et pensée par des pères fondateurs africains pour l’Afrique, s’affiche aujourd’hui comme une institution forte et la première entité de financement du développement sur le continent.Le capital de la Banque, l’une des principales banques multilatérales de développement au monde, est souscrit à ce jour par 81 pays membres, dont 54 pays africains appelés membres régionaux et 27 pays non-africains, membres non-régionaux, l’Irlande étant le nouvel adhérent. 

La Banque a pour principal objectif, de mobiliser des ressources visant à financer les projets économiques et sociaux des pays africains. Ses priorités sont la lutte contre la pauvreté et l’amélioration des conditions de vie des populations sur le continent.   

Levier de la construction d’une réelle indépendance économique et financière des États africains, au lendemain de leur indépendance, l’institution œuvre à renforcer, diversifier et étendre les legs de la puissance coloniale tout en contribuant à un développement intégré.  

Avant la création de l’institution le 10 septembre 1964, les pères fondateurs africains ont initié une conférence des ministres, qui a mis en place un Comité de neuf pays, chargés de préparer la naissance de la Banque africaine de développement. Le 4 août 1963, à Khartoum, au Soudan, les 23 pays africains nouvellement indépendants signent l’accord portant création de l’institution.

Une fois cette étape franchie, les fonds sont levés. La Banque devient un accélérateur du développement des pays africains. Ses réformes, au fil du temps, engendrent une mutation de la Banque autour de son portefeuille d’activités stratégiques. 

En 1964, le Soudanais Mamoun Beheiry, premier président élu de l’institution, conduit la destinée de la Banque avec 26 pays membres et une population estimée à 300 millions d’habitants. Aujourd’hui, l’Afrique compte plus de 1,2 milliard de personnes, le deuxième continent le plus peuplé après l’Asie.

La Banque met en place deux guichets concessionnels, le Fonds africain de développement (FAD, créé le 29 novembre 1972 sous l’ère du Tunisien Abdelwahab Labidi, deuxième président de la Banque africaine de développement), créé par la Banque et 13 pays non-africains, et le Fonds spécial du Nigeria (FSN, né en 1976), crée par l’État fédéral du Nigeria.

À la suite d’une session inaugurale du Conseil des gouverneurs, tenue du 4 au 7 novembre 1964 à Lagos, la Banque installe son siège à Abidjan, en Côte d’Ivoire, en mars 1965. Sur les terres de Félix Houphouët-Boigny, elle lance ses premiers projets le 1er juillet 1966.

De 1963 à 1982, les ressources de la Banque passent d’un capital autorisé de 250 millions à 2,9 milliards de dollars. Le 30 décembre 1982, l’entrée des pays membres non-régionaux dans le capital porte ses ressources à 6,3 milliards de dollars.

Avec la quatrième augmentation de capital, réalisée au Caire (Égypte) en juin 1987, ses ressources ont plus que triplé pour atteindre 22,3 milliards de dollars. La cinquième augmentation de capital, en 1998, marque une nouvelle progression de 35%. Les pays régionaux détiennent alors 60% du capital.

En ce qui concerne le FAD, après des contributions initiales d’un montant de 101 millions de dollars, versées en 1974 par les 13 premiers États membres, le Fonds connaît 11 reconstitutions, au rythme d’une triennale.

Le cycle de reconstitution, pour la période 2008-2010, s’élève à 5,76 milliards d’UC (8,9 milliards de dollars), soit une augmentation record de 52% par rapport aux cycles précédents.

Le Fonds spécial du Nigeria, pour sa part, démarre ses opérations avec un capital de 80 millions de dollars en 1976 et connaît une reconstitution en 1981. Géré efficacement par la Banque, il atteint aujourd’hui 233,5 millions d’UC, soit environ 432 millions de dollars (253,64 milliards FCFA).

L’institution joue également un rôle essentiel dans la mise en place et la promotion d’institutions africaines de développement, entre autres, la Société africaine de réassurance AFRICA RE, la Société pour l’habitat et le logement territorial en Afrique (Shelter Afrique) et la Banque africaine d’import-export (AFREXIMBANK).

En novembre 2018, la Banque lance la première édition de l’Africa Investment Forum (AIF) à Johannesburg (Afrique du Sud), un événement destiné à mobiliser des ressources pour relever les défis du financement des infrastructures, afin d’accélérer la transformation économique du continent. La Banque évolue en fonction des changements de la demande sociale de financements de la part des communautés rurales, du monde des affaires et des États membres régionaux.

En 2019, elle procède à une augmentation historique du capital de 67 796 milliards FCFA, soit 125% du capital (de 93 à 208 milliards de dollars).

Le gouvernement marocain approuve l’accord de partenariat avec le Royaume  

Le Conseil de gouvernement marocain, réuni jeudi, approuvé l’accord de partenariat entre le Maroc, la Grande-Bretagne et l’Irlande du Nord, conclu le 26 octobre 2019 à Londres.Cet accord vise à combler le vide juridique consécutif au retrait du Royaume-Uni de la Grande-Bretagne et de l’Irlande du Nord de l’Union européenne (UE), a indiqué jeudi le porte-parole du gouvernement dans un communiqué lu à l’issue du conseil.

L’accord entend aussi déterminer le cadre de coopération entre les deux parties au sortir de la période de transition suivant le Brexit et ce, en préservant les relations commerciales bilatérales ainsi que les droits et engagements mutuels, tels que stipulés par l’accord euro-méditerranéen de 1996, établissant une association entre le Royaume du Maroc, d’une part, et les communautés européennes et leurs Etats membres, d’autre part, outre l’accord conclu en 2010 entre le Maroc et l’UE pour mettre en place un mécanisme de règlement des différends, a-t-il ajouté.

Il stipule également de préserver les conditions préférentielles relatives au commerce entre les deux parties, résultant de l’accord d’association précité, de fournir une base permettant d’augmenter la libéralisation du commerce bilatéral et d’établir un partenariat ainsi qu’une zone de libre-échange pour les marchandises et des règles connexes entre les deux parties, a affirmé le porte-parole.

Afin d’assurer la bonne mise en œuvre de cet accord, les deux parties ont décidé de créer un conseil et une commission de partenariat, tout comme il a été convenu de l’échange de lettres d’entente portant sur le règlement des différends dans le cadre de cet accord, ainsi que la signature d’une déclaration conjointe relative à une approche tripartite sur les règles d’origine, laquelle entrera en vigueur dès la mise en oeuvre de cet accord.

Deux militaires ivoiriens blessés dans une nouvelle attaque contre l’armée ivoirienne

Deux militaires ivoiriens ont été blessés, jeudi nuit, dans une nouvelle attaque contre l’armée ivoirienne à Gbéya, localité située dans la sous-préfecture de Maradiana-Sokourani dans le département de Kaniasso, dans le nord-ouest ivoirien.Des sources sécuritaires concordantes annoncent à APA que, jeudi, peu avant 21h, heure locale et Gmt, « des individus non identifiés ont ouvert le feu à l’aide d’armes de calibre 12 depuis les broussailles obscures, sur les forces de défense et de sécurité au poste avancé de Gbéya». Le bilan de cette attaque fait état de deux blessés dans les rangs de l’armée ivoirienne.

L’un des soldats ivoiriens est blessé au dos et à la tête, tandis que l’autre est blessé au dos, à l’épaule droite, au bas-ventre et au front.

« Les deux militaires sont conscients et leur pronostic vital n’est pas engagé », rassurent ces mêmes sources, ajoutant que les blessés sont « pris en charge au centre de santé de Gbéya en attendant leur évacuation à Odienné », la capitale régionale du Kabadougou, dans le nord-ouest du pays.

Tôt jeudi, une première attaque du poste mixte armée-gendarmerie de Kafolo dans le nord-est ivoirien attribuée à des terroristes a fait une dizaine de morts, six blessés et un assaillant neutralisé.

RDC: 20 ans de prison requis contre Vital Kamerhe

Le président du Tribunal de grande instance de La Gombe, à Kinshasa, a requis 20 ans de prison contre Vital Kamerhe, dans le cadre du procès de l’affaire dite du « Programme des cent jours ».La même peine encourue par M. Kamerhe, Directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi, a été requise, hier jeudi, contre l’entrepreneur libanais, Jammal Samih.

Le tribunal qui a mis l’affaire en délibéré au 20 juin, a également demandé la confiscation des comptes bancaires de l’épouse de Vital Kamerhe, de sa fille et d’un cousin de l’accusé et la confiscation des propriétés immobilières acquises avec les fonds détournés pendant la période allant de janvier 2019 à ce jour.

En détention provisoire depuis le 8 avril dernier à la prison de Makala, Vital Kamerhe est accusé de détournement de 50 millions de dollars US destinés au Programme des cent jours du président Tshisekedi.

Libreville : l’opposant Zacharie Myboto n’est pas mort (proche)

Le président national de la formation politique de l’opposition gabonaise l’Union nationale (UN), n’a jamais été victime d’un accident de la circulation, il n’est donc pas mort comme annoncé dans les réseaux sociaux, a démenti un proche de Zacharie Myboto.

« C’est cruel et inadmissible le communiqué mensonger diffusé dans les réseaux sociaux », s’est étonné le proche qui a préféré l’anonymat.

Selon un communiqué sur papier entête de l’Union nationale, le Secrétariat exécutif de l’Union nationale annonce « le décès inopiné de son président Monsieur Zacharie Myboto survenu ce jeudi 11 juin à la polyclinique Chambrier de suite d’un accident de la circulation dans la zone nord de Libreville ».

« C’est une gravissime cette façon de faire la politique », a déclaré choqué un cadre de l’Union nationale.

Joint au téléphone, par nos confrères du gabonactu.com Paul Marie Gondjout, Secrétaire exécutif de l’UN, a reconnu que la signature au bas du document est la sienne mais elle a été soit imitée soit scannée.

Il sied de noter que Zacharie Myboto, 82 ans, est une des figures de proue de la vie politique gabonaise. Ancienne cadre du parti au pouvoir, il a claqué la porte sans retour depuis 2004.

Louise Mushikiwabo pleure l’ancien Premier Ministre gabonais Issosé Ngondet « un homme vraiment bien »

La Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo, réagissant sur tweeter au décès de l’ancien Premier Ministre gabonais, Emmanuel Issozé Ngondet a dit pleurer « un homme vraiment bien ».

« Je m’associe au deuil du #Gabon, de la famille et des nombreux amis d’Emmanuel Issoze Ngondet! Un politicien et un diplomate de grand calibre, certainement, mais en tant qu’ancienne collègue et amie, je pleure surtout un homme vraiment bien! Reposes en paix Emmanuel !!! », a tweeté l’ancienne ministre rwandaise des Affaires étrangères devenue Secrétaire générale de l’OIF.

Pour rappel, l’ancien Premier ministre gabonais de 2016 à 2019, Emmanuel Issozé Ngondet est mort jeudi 11 juin 2020 à Libreville à l’âge de 59 ans.

Impact Covid-19: baisse de revenus de 43% des ménages en Côte d’Ivoire (étude)

Les ménages en Côte d’Ivoire ont été fortement impactés par la pandémie de la Covid-19, occasionnant une baisse de revenus de 43% au niveau des foyers, selon une étude de l’Institut national de statistiques (INS) commanditée par le Patronat ivoirien.Dans un exposé, Franck Hervé Akaffou, sous directeur du répertoire et des enquêtes à l’INS, a indiqué que 72% des ménages ont affirmé être dans l’incapacité de faire face à certaines charges domestiques, notamment les factures d’eau et d’électricité, devant des opérateurs économiques. 

Il ressort de l’étude que « près de six ménages sur dix ont estimé qu’ il sera difficile de faire face à leurs charges. Au niveau des postes de dépense des ménages, le poste de l’alimentation a connu une hausse de 47% contre 26% pour la communication».

Les chefs de ménages ont en outre rapporté une baisse de revenus. Pour 72% d’entre eux, elle est beaucoup marquée au niveau des chefs de ménages qui exercent dans le secteur privé et dans le secteur informel. 

Cette baisse va croissante avec le niveau de richesse du ménage. Car, les ménages riches vont subir une baisse de consommation plus importante que les ménages pauvres. 

L’étude fait état de l’impact de la crise de la Covid-19 sur les deux trimestres à venir. Il ressort que si la crise perdure, les ménages vont perdre 4 points de pourcentage sur le prochain trimestre et 10 points de pourcentage en deux trimestres. 

Dans les entreprises du secteur informel, la « quasi-totalité de ces entreprises ont été impactées, soit 94% ». Et, ces effets sont perceptibles au niveau de la clientèle. Toute chose qui a une répercussion directe sur les ménages. 

L’INS fait un clin d’œil au secteur informel. Les micro-entreprises de ce secteur vont connaître une annulation de leur commande à hauteur de 44%, un fait qui a amené certaines entités à fermer boutique.

Les chefs des unités de productions informelles ont affirmé une baisse de 79% de leurs productions,  ce qui a impacté leur bénéfice qui devraient chuter à 84%. D’autres ont dû faire des licenciements au regard de la tension de trésorerie qui ressort un taux de 64% au niveau des unités informelles. 

Toujours au niveau du secteur informel,  l’activité économique devrait baisser de 26% par rapport à l’activité économique 2019. Déjà, l’on enregistre une destruction de près de 23 000 emplois et les projections indiquent à fin décembre 2020 un nombre de 131 000 emplois détruits si la crise perdure.