Présidentielle ivoirienne d’octobre 2020: Bédié annonce sa candidature à l’investiture du Pdci

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié, a accepté samedi d’être candidat à l’investiture de sa formation en vue de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, à la suite d’un appel des organes et mouvements de soutien du parti.« Je reçois cette demande de candidature comme une mission de salut public découlant d’une attente forte de la base; m’imposant ainsi l’obligation de compétir lors de cette convention », a déclaré M. Bédié, a après un appel des instances du parti à briguer la magistrature suprême. 

Les organes et les mouvements de soutien du Pdci ont appelé samedi « avec insistance » le chef de la formation politique, Henri Konan Bédié, à être candidat pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Cet appel, a été lancé notamment par une délégation des secrétaires exécutifs, élargie aux représentants des vice-présidents, des sages, des délégués départementaux et communaux, des mouvements de soutien et structures spécialisées, lors d’une cérémonie à la résidence de M. Bédié.  

Le leader du Pdci, Henri Konan Bédié, après avoir  écouté avec « intérêt », les représentants de la délégation, s’est dit « à la fois surpris et heureux » du contenu de leurs messages lui demandant d’être candidat à l’élection du candidat du Pdci à la présidentielle d’octobre 2020.

Il a affirmé être « heureux et fier d’une telle démarche », et les a remercié pour cette marque de confiance, avant d’ajouter « je ferai don de ma personne en mémoire de tous les sacrifices consentis par nos vaillants et braves militants et l’ensemble de notre personnel politique du sommet à la base ». 

La dernière  participation du Pdci à une présidentielle date d’octobre 2010, où au second tour le Sphinx de Daoukro (surnom de M.  Bédié) s’est rallié à Alassane Ouattara,  actuel chef d’État, qui au terme de son second mandat, a décidé de passer le flambeau à une autre génération.  

« Je réponds à votre attente tout en espérant que vous mobiliserez sur le terrain pour amener les membres statutaires de la convention à m’assurer une victoire éclatante, au soir du 26 juillet prochain », a poursuivi M. Bédié.

Jean Louis Billon, secrétaire exécutif en charge de la Communication et de la propagande du Pdci, qui avait exprimé vouloir se présenter à la convention du Pdci, lors de la session du dernier bureau politique, si Bédié désistait, a dit qu’il cherchait à être éclairé sur sa position.  

Devant l’assistance, a-t-il lâché « moi-même ayant des ambitions, aujourd’hui, devant la demande qui vous est faite, sachant que vous allez répondre de manière positive, je retire ma candidature et je demande à tous les jeunes de s’aligner derrière vous pour mener le combat et vous apporter la victoire ». 

« Nous sommes des militants unis, loyaux et nous allons jouer avec la force et la discipline du parti. Soyez rassuré de mon indéfectible attachement à votre victoire. Je mettrai tout en œuvre pour vous apporter cette victoire », a déclaré Jean-Louis Billon.

Poursuivant, il a laissé entendre « nous allons traverser le fleuve avec vous, nous allons vous suivre, protégez-nous et comme vous l’avez si bien dit lors d’une rencontre avec vous, de l’autre côté du fleuve, vous allez nous passer la main ». 

Le Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir, lui, a déjà son candidat, Amadou Gon Coulibaly, Premier ministre, actuellement en convalescence en France suite à des interventions médicales.  

Présidentielle ivoirienne 2020: les organes du Pdci appellent Bédié à être candidat

Les organes et les mouvements de soutien du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), ont appelé samedi « avec insistance » le chef de la formation politique, Henri Konan Bédié, à être candidat pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.Cet appel, a été lancé samedi par une délégation des secrétaires exécutifs, élargie aux représentants des vice-présidents, des sages, des délégués départementaux et communaux, des mouvements de soutien et structures spécialisées, lors d’une cérémonie à la résidence de M. Bédié.  

« M. le président, les membres du secrétariat exécutif, les vice-présidents, les délégués départementaux et communaux, les responsables des structures spécialisées (UFPDCI, JPDCI) vous demandent avec insistance de faire acte de candidature à la convention de désignation du candidat du Pdci à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 », a dit Ghislain Tchel Bi Lahoré, porte-parole de la délégation. 

M. Lahoré, le plus jeune délégué, a souligné que dans le contexte actuel où la Côte d’Ivoire a besoin d’un rassembleur, capable de réconcilier ses compatriotes, il faut une personnalité de la trempe de l’ex-président Henri Konan Bédié, qui a déjà une expérience de la gestion de l’Etat. 

La Côte d’Ivoire, soutient-il, a besoin d’un leader attaché aux valeurs de dialogue, d’unité et de paix, un garant de la démocratie et de l’état de droit, et qui va contribuer à la réduction des inégalités sociales, seuls gages d’un développement durable et inclusif.

Il a en outre, appelé M. Bédié à mettre son expérience et sa sagesse au service de la nation qui a plus que besoin, aujourd’hui, de réconciliation nationale, de cohésion sociale, d’équité, de solidarité, d’unité, de paix, de stabilité, de prospérité pour un développement durable.

Selon le porte-parole de la délégation du Pdci, l’on enregistre au plan social des « inégalités sociales et régionales qui se sont accrues ». En outre, force est de constater que « le nombre de pauvres a augmenté en Côte d’Ivoire, parce que la politique de développement du secteur social ne répond pas aux besoins des Ivoiriens ».

« Au plan sécuritaire nous enregistrons une augmentation de la petite délinquance, du grand banditisme, du trafic de drogues et de stupéfiants. De plus, nous constatons l’apparition d’une nouvelle délinquance, celle d’une jeunesse dite « en conflit avec la loi. », a-t-il poursuivi.  

Il a par ailleurs fait observer qu’au plan de la démocratie le pays connaît « une régression des acquis qui se caractérise par la répression des opposants, la politisation des nominations aux postes de responsabilités dans l’administration au détriment de la compétence, la mauvaise gouvernance dans la gestion des deniers publics ».   

Le Pdci, qui a récemment tenu un bureau politique extraordinaire, a défini les critères pour se présenter comme candidat du parti à la convention de l’ex-parti unique visant à désigner le  représentant du parti pour la course à la présidentielle d’octobre 2020. 

Les  candidatures sont attendues du 10 au 24 juin 2020.  Le 25 juin 2020, est prévue la transmission des dossiers de candidature au Comité des candidatures. Du 26 juin au 02 juillet 2020, se déroulera l’analyse des dossiers et la validation des candidatures par le Comité des candidatures. 

La publication de la liste provisoire des candidats retenus est prévue le 3 juillet, suivie le lendemain de la réception des dossiers de contentieux éventuels par le Comité des Candidatures. Quant au traitement des contentieux, il aura lieu du 06 juillet au 07 juillet 2020. 

La publication de la liste définitive des candidats retenus est fixée au 08 juillet 2020 et la convocation du Collège électoral, le 09 juillet 2020, avant la campagne électorale prévue du samedi 10 au vendredi 24 juillet 2020. 

Les Conventions locales arrêtées par le bureau politique en sa session extraordinaire, sont prévues du 25 au 26 juillet 2020. La proclamation des résultats provisoires a lieu le 27 juillet 2020, tandis que la proclamation des résultats définitifs est fixée au 29 juillet 2020, à trois mois de la présidentielle.  

G5 Sahel: un bilan militaire prometteur quelques mois après Pau

Les forces du G5 Sahel affichent un bilan militaire prometteur, six mois après le Sommet de Pau, qui s’est tenu dans une ambiance de doute et un moral au plus bas, à la suite d’attaques terroristes très meurtrières et la mort de 13 soldats français.Cette série d’attaques avait remis en cause la légitimité de l’opération Barkhane, destinée à confirmer l’action de la France tout en réformant les objectifs : le Sommet de Pau qui n’a pas modifié les objectifs de Barkhane, sembla avoir tenu ses promesses.

L’opération Barkhane devait permettre de tenir le terrain face aux katibas djihadistes et accompagner les armées et Etats Sahéliens vers l’autonomie afin de tenir en échec la stratégie subversive des terroristes représentés par l’Etat Islamique (EIGS) et Al Qaida (RVIM). 

Toutefois, face à la fébrilité manifeste des armées sahéliennes, et aux djihadistes montant en puissance tant en qualité qu’en quantité, le Sommet de Pau déboucha sur une clarification de ses objectifs tant civils que militaires. 

Pour ces derniers, ils comprenaient la concentration géographique des opérations, la montée en force des armée sahélienne et l’accroissement de l’investissement international (Task Force Takouba, la « Coalition pour le Sahel », etc.). 

La mise en place du recentrage stratégique compris, dans les mois qui suivirent, a permis des modes opératoires divers mais tournés vers le même but : reprendre l’avantage.

Forces françaises et sahéliennes côtes à côtes vers la victoire…

Le trait le plus marquant de cette « réforme » permise par Pau est la consolidation du Partenariat militaire opérationnel (PMO). Ce dernier comporte trois volets. Le premier concernant l’amélioration des capacités d’Etat-major de la Force conjointe du G5 Sahel (FC-G5S).  

La mise en place de cet Etat-Major ces derniers mois à notablement fait progresser les capacités de fusion et de partage du renseignement au sein de la FC-G5S et surtout la coordination de cette dernière avec l’armée Française.  

Le second volet porte sur le combat et vise à accélérer via la FC-G5S ou des unités nationales, le raccordement de troupes sahéliennes au sein des Sous-Groupements Tactiques Désert (SGTD) de Barkhane ou bien en autonomie (accompagnés éventuellement d’officiers de liaison). 

C’est ainsi qu’on a vu des unités maliennes ou nigérianes participer avec succès à des opérations majeurs (Monclar, Sama…). Le dernier volet concerne l’entrainement et l’amélioration des capacités de « Maintien en Condition Opérationnelle » (MCO – tout ce qui concerne l’entretien et la réparation du matériel et des véhicules ou des blindés).  

Ici, les progrès sont le plus visibles car l’armée française, et la mission EUTM (Union Européenne) ont inculqué aux forces locales des techniques de combat dignes d’armées modernes, même si le chemin est probablement encore long ! 

C’est ainsi qu’on a pu voir des troupes nigériennes demander, et coordonner, un appui aérien pour repousser avec succès (et avec les Mirages 2000) une attaque djihadiste ; ou bien observer les Guetteurs Aériens Tactiques Avancés (GATA) maliens conduire des frappes aériennes aux côtés des troupes françaises.   

Ces capacités opérationnelles rentrent dans le domaine de l’« aéro-combat » , selon le jargon militaire. C’est un marqueur réel d’efficacité pour une armée ! Enfin, on peut citer pêle-mêle des entraînements au sauvetage au combat ou bien la constitution de troupes versés spécifiquement dans le combat anti-terroriste (Unités Spéciales Antiterroristes-USAT). 

De son côté la France a augmenté son effectif de 600 hommes pour lui faire avoisiner un total de 5000 combattants.

… et la victoire est au rendez-vous

Aujourd’hui, six mois après Pau, on peut noter des résultats positifs, voire encourageants. La France a su assurer une meilleure coordination avec ses partenaires sahéliens et européens (Anglais, Danois, Estoniens…). 

La coalition pour le Sahel semble devenir une réalité. Toutefois, c’est dans la rationalisation de sa stratégie que la France semble avoir opéré une conversion importante tout en y intégrant les armées sahéliennes, renforçant dès lors leur autonomie et leur expérience. 

A présent, le dispositif Barkhane, la FC-G5 Sahel et la Minusma imposent une pression très importante sur les Groupes Armés Terroristes (GAT). Ces derniers, biens qu’insaisissables, cachés ou fondus dans la population (via l’instrumentalisation de certaines ethnies), ont été soumis à un rythme effréné d’opérations et constamment surveillés (et neutralisé) par le vol des drones français (MQ9-Reaper).

Désorganisés dans leurs trafics (source importante de revenus), leurs réseaux logistiques et voyant leurs dépôts être saisis ou détruits, et en perte de terrain, les terroristes semblent être affaiblis. Ne disposant pas de capacité de renseignements d’un Etat, ils ciblent leurs objectifs en fonction des opportunités. 

En leur imposant leur rythme et en concentrant leurs forces, les armées combinées de la France et du Sahel ont su leur dénier leur ancien avantage de surprise et d’initiative. Les Etats Sahéliens veulent reprendre en main toute l’administration et le contrôle de leurs territoires assaillis. 

Cependant, l’autonomisation effective des forces du G5 reste encore lointaine. Car, la guerre n’est pas gagnée, loin s’en faut, mais les succès engrangés, le moral renouvelé et l’inversion du rapport de force en faveur des coalisés laissent penser que la direction prise est la bonne, au regard des dispositions prises en janvier 2020 à Pau. 

Santé et économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La réactivité du Maroc face au coronavirus, le rôle du secteur bancaire en période de crise et la relance économique sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires et quotidiens marocains parus ce samedi.+L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ écrit que  « le Maroc sort grandi de la crise du coronavirus. La réaction a été immédiate, efficace, mais surtout humaniste».

Le Maroc sort grandi parce qu’à l’annonce du confinement, le peuple a été très discipliné non pas par panique, mais parce qu’il a compris, que, SM le Roi Mohammed VI dans son rôle protecteur, le lui demandait, poursuit l’hebdomadaire, notant que cette relation fusionnelle donne au Maroc une force exceptionnelle.

Dans les épreuves à venir, ainsi que dans la crise socio-économique que le monde connaîtra, le Maroc pourra s’appuyer sur cette relation entre le Souverain et tout un chacun, conclut-il.

Revenant sur la décision de la Banque Centrale de baisser son taux directeur à 1,50 %, +Challenge+ souligne que cela signifie que les banques pourront disposer de plus de liquidités pour financer l’économie et ce, à des taux qui ne soient pas prohibitifs pour les entreprises et les particuliers, mais qui assurent une marge bénéficiaire aux banques.

Le Maroc n’a aucun intérêt à affaiblir son secteur bancaire qui est aux normes internationales les plus élevées, lance la publication, faisant savoir que sans la résilience du système bancaire, le Maroc se serait effondré lors du programme d’ajustement structurel.

Pour sa part, +la Vie éco+ relève que depuis quelques jours, c’est la deuxième épreuve qui commence pour le Maroc, soulignant qu’elle est d’une tout autre nature et sera certainement tout aussi difficile. Cette épreuve sera à caractère social et économique et aura pour sujet principal la relance, explique-t-il, notant qu’elle pourrait durer plusieurs mois, être plus complexe et plus périlleuse.

Avec le même état d’esprit d’union, de solidarité, de réactivité, et la même foi, la relance de l’économie marocaine sera certainement plus rapide et plus vigoureuse que ce qui est avancé par les pronostics…estime-t-il.

+Libération+ se demande si les efforts longtemps consentis par les citoyennes et citoyens des régions de Rabat-Salé-Kénitra et Tanger-Tétouan-Al Hoceima ont-ils été vains ? A en croire le bilan épidémique publié vendredi par le ministère de la Santé, on est tenté de répondre par l’affirmative. Oui, ils comptent pour du beurre. En cause Des fraises. On vous rassure, ce n’est pas la recette d’un succulent dessert, mais plutôt celle d’une situation qui, à défaut d’être alarmante, est frustrante.

Après s’être légitimement réjoui la semaine dernière d’un nombre de cas positifs de plus en plus bas dans les régions de la Zone 2, les nouveaux foyers professionnels apparus au cœur d’une usine de conditionnement de fraises dans la région de Lalla Mimouna, ainsi que dans les fermes de cueillette de fraises et leurs usines de conditionnement à Larache et Ksar El Kebir ont fait basculer le sens de l’histoire du mauvais côté, écrit-il.

+Finance News Hebdo+ note que le secteur névralgique de l’économie nationale, qu’est le transport est une activité clé pour réussir la reprise. Les restrictions sur les déplacements, notamment entre les villes, ont impacté plusieurs branches d’activités, soit en empêchant la main-d’œuvre de regagner son lieu de travail, ou la distribution des marchandises ou encore la livraison des matières de production.

La filière du transport de voyageurs est la plus impactée et les professionnels commencent à monter au créneau pour dénoncer le manque de visibilité. Ils appellent le gouvernement à prendre les dispositions nécessaires pour tracer au plus vite une feuille de route précise et soutenir les entreprises impactées afin qu’elles puissent redémarrer.

+Al Massae+ se fait l’écho d’une étude réalisée récemment selon laquelle 70% des Marocains veulent voyager à l’intérieur du pays après de longues semaines de confinement.

Par ailleurs, l’étude montre que 60% des personnes interviewées préfèrent attendre encore un mois avant de faire leurs valises, sans pour autant laisser tomber l’idée du voyage. La même source indique que 36.5% des personnes sondées comptent rendre des visites à leurs familles, 29.1% veulent se rendre dans des stations balnéaires, alors que 26.6 préfèrent les sites naturels.

L’Allemagne apporte 328 millions FCFA au basket fund du PNUD pour des élections crédibles en Côte d’Ivoire

La République fédérale d’Allemagne a annoncé vendredi à Abidjan une contribution de 328 millions FCFA au basket fund (panier de fonds) du Programme des Nations-Unies pour le développement PNUD) pour soutenir l’organisation d’élections transparentes, inclusives et apaisées en Côte d’Ivoire.Cette contribution a fait l’objet d’un accord signé par l’ambassadeur d’Allemagne en Côte d’Ivoire Michael Grau et Carol Flore-Smereczniak, la représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire en présence de Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la Commission électorale indépendante (CEI, organe électoral).

Ce don de la République fédérale d’Allemagne intervient après l’appel lancé par les autorités ivoiriennes à ses partenaires internationaux pour l’organisation des prochaines élections dans le pays. Ce fonds sera donc géré par le PNUD au bénéfice de la CEI.

« Ce fonds va permettre à la CEI, en plus de ce que l’État donne,  de réaliser une élection transparente », a promis Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la CEI appelant les ivoiriens à s’enrôler massivement sur la liste électorale.

« Nous avons des partenaires qui ont décidé d’accompagner la Côte d’Ivoire dans l’organisation d’élections crédibles, apaisées et transparentes. L »Allemagne est l’un de ces partenaires. Nous sommes extrêmement reconnaissants de cette contribution», a indiqué pour sa part, Carol Flore-Smereczniak, la représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire.

Auparavant, elle a expliqué que le projet d’appui de son institution aux élections à venir en Côte d’Ivoire a trois axes que sont la prévention des conflits, la sensibilisation et le renforcement des capacités des entités impliquées dans le processus électoral.

Avant elle, l’ambassadeur de la République fédérale en Côte d’Ivoire, Michael Grau a souhaité que les élections prochaines soient apaisées et crédibles en Côte d’Ivoire.

 « On a pu contribuer à cet effort conjoint de la communauté internationale pour un processus des élections réussies en Côte d’Ivoire », a indiqué M. Grau. En début de cette année, rappelle-t-on, la Côte d’Ivoire a sollicité ses partenaires internationaux pour une assistance électorale.

Andry Rajoelina assure rénover le Rova, le Palais de la reine, et promouvoir la culture malgache

Dans le cadre de la célébration des 60 ans de l’indépendance malgache, le président Andry Rajoelina a entrepris la rénovation du Palais de la reine assortie de la construction d’une arène d’inspiration romaine, selon une note transmise vendredi à APA.Un défi de taille destiné à concilier la créativité architecturale malgache et les multiples inspirations qui la composent. Le rova de Manjakamiadana ou palais de la Reine était, autrefois, la demeure officielle des souverains de Madagascar au XIXe siècle, à Antananarivo.

La rénovation du Palais de la Reine est prévue pour cette année du 60ème anniversaire du retour de l’Indépendance. L’objectif du président Rajoelina est de promouvoir l’originalité de la culture Malgache tout en respectant les inspirations qui aboutirent à la construction et à l’évolution du palais.

Un palais qui projette historiquement la tradition au cœur de la modernité

L’édifice actuel fût construit en 1839 à l’initiative de la reine Ranavalona 1ère sur un site déjà occupé par des édifices royaux depuis le début du 17ème siècle (roi Andrianjaka). Dès l’origine le palais fût conçu dans le but de se conformer à la tradition Malgache tout en s’imprégnant d’inspirations extérieures.

C’est ainsi que la reine Ranavalona fît appel à l’architecte Français Jean Laborde pour exécuter les plans, soit plus de quarante ans avant la colonisation française. Si le bâtiment originel fût bâti, conformément à la tradition Malgache, uniquement en bois, l’architecte français y introduisit une notion de monumentalité et de symétrie parfaite typiquement européenne destinée à affirmer le prestige de la monarchie.

Une première modification fût cependant opérée sous le règne de la reine Ranavalona II, où un architecte anglais, James Cameron, enveloppa la structure de pierre : un nouveau précédent historique dans la culture architecturale malgache qui jusqu’ici ne réservait ce matériau qu’aux fondations et aux tombes.

Une nouvelle mode à l’époque que l’on retrouve aussi dans la construction du palais de Justice, lui aussi construit en pierre, et d’inspiration gréco-romaine. D’autres modifications furent par la suite envisagées sous le règne de la reine Ranavalona III telle que l’ajout de briques et la dotation de fondations de pierres et de béton d’inspiration romaine, très typique du XIXème européen.

Gardé en état et transformé en musée pendant la colonisation française qui imprègne profondément Madagascar, le Palais de la Reine subit peu de modifications jusqu’à l’incendie de 1995 et le début de sa restauration en 2006 soutenue par l’UNESCO et l’Agence Française de Développement (AfD).

Jusqu’en 2019 les travaux étaient demeurés inachevés. Une situation motivant le président Andry Rajoelina à entreprendre des rénovations dans le but de célébrer avec éclat la déclaration d’indépendance de la grande Ile.

Le but affiché du président, s’étant entouré pour l’occasion d’un conseil scientifique, est de se situer dans le sillage qui avait été tracé par la construction originelle du palais il y a deux siècles : un mélange subtil de traditions endogènes et d’apports extérieurs, tournés vers la majesté.

Redonner à Madagascar sa grandeur et son prestige

En travaillant à se situer dans la lignée prestigieuse des souverains de Madagascar, Andry Rajoelina veut symboliser [par la rénovation de la Roja] le retour du peuple malgache dans la grandeur. C’est d’ailleurs le sens de sa décision de jouxter au palais, une arène, le Kianja Masoandro, destinée à mettre en scène et faire revivre l’histoire du pays.

Cette construction est conforme à l’esprit de créativité qui présida à la prime construction du palais : une harmonisation entre culture malgache et des savoir-faire nouveaux (mais acculturés) soutenant la projection vers l’avenir de la nation.

La volonté de Andry Rajoelina de promouvoir un patrimoine vivant, non-muséifié, se retrouve dans les caractéristiques de la conception de l’arène. Elle imite les canons architecturaux du palais : usages de bétons similaires, grandes ouvertures symétriques, inspirations gréco-romaines et choix d’une entreprise de construction… française (Colas) !

Le bâtiment n’a pas vocation à dénaturer les lieux, et se trouve par ailleurs être plus modeste en taille que le palais pour ne pas en briser les perspectives. Certains regretteront le déplacement des pierres provenant des ruines des piscines sacrées du roi Andrianaivoariony, mais cela ne signifie pas leur destruction bien au contraire.

Par ailleurs, ce genre d’aménagement n’est pas une nouveauté : la reine Ranavalona n’avait-elle pas substitué un temple animiste pour un lieu de culte chrétien lors de sa conversion au Christianisme, et cela en plein cœur de la Roja ? On peut également citer l’ancien président Marc Ravanomanana qui n’avait pas hésité à déplacer les ossements des rois.

A toutes fins utiles, le site étant ancien et objet d’éboulements récurrents, la conception et la construction de l’arène ont été précédées d’études mandatées par l’entreprise Colas, un leader mondial de la construction et l’aménagement des territoires, afin de sécuriser au maximum les travaux et les lieux.

Par son projet ambitieux, le président Andry Rajoelina ne se contente pas de respecter les diverses structures architecturales de la Roja. Il en adopte profondément l’esprit en élaborant la soudure entre la Madagascar moderne et celle précoloniale afin de prouver le dynamisme nouveau de la Grand-Ile.

Favoriser la transmission d’un passé éclatant tout en apportant une nouvelle pierre à l’édifice : n’est-ce pas cela le respect de la tradition ? Les rois de Madagascar étaient déjà tournés vers l’avenir, leur souvenir restauré le 26 Juin prochain saura aider Madagascar à se projeter avec fierté dans les 60 prochaines années. 

Des innovations au service d’une vision de grandeur 

Il n’est pas surprenant que le projet de rénovation du Rova créé la polémique. Toute évolution architecturale a toujours créé des débats, c’est une chose naturelle. C’est le temps qui leur procure un certificat de légitimité.

Ce fût le cas de la conversion du bois en pierre sous Ravalona II. Il en est de même pour l’arène qui se situe malgré tout dans son héritage direct. Madagascar n’est cependant pas une exception : la pyramide du Louvre fît scandale en son temps (1989).

Aujourd’hui, on trouve difficilement des parisiens qui ne l’apprécient pas. Il en est de même pour l’affirmation de l’architecture Haussmannienne dans la France de la seconde moitié du XIXème. Pourtant cette architecture fait partie intégrante du statut de la ville de Paris comme capitale mondiale culturelle.

Toujours controversées, les innovations architecturales, notamment les plus monumentales, ont de tout temps eu un rôle très précis : l’affirmation culturelle. Or, ce projet n’est pas qu’une rénovation, c’est une création. Et la surenchère créatrice est un signal extérieur de vitalité.

La rénovation du palais et la construction de l’arène ne sont pas seulement des symboles : ils incarnent intrinsèquement le dynamisme que le président Rajoelina veut impulser à Madagascar. Un dynamisme objectivement rare quand on pense que cette initiative est la seule en Afrique, visiblement portée par un Etat. 

Même l’Europe ne construit plus depuis longtemps des monuments nationaux capitaux. Madagascar n’est pas le pays le plus puissant d’Afrique, mais la Nation, elle, est en train de prouver qu’elle est la plus ambitieuse : les monuments sont toujours le fait des puissances sûres d’elles-mêmes.  

Plaidoyer pour la construction d’un centre de prise en charge de la drépanocytose en Côte d’Ivoire

L’Association des drépanocytaires et des thalassémiques de Côte d’Ivoire (ADTCI), souhaite la construction d’un centre spécialisé de prise en charge des malades de la drépanocytose, dont la prévalence varie entre 12 et 14%, a dit vendredi sa présidente Mme Patricia Amand, à l’occasion de la 4è Journée mondiale de lutte contre la drépanocytose.Pour l’édition 2020, la thématique développée a porté sur le dépistage. Selon les spécialistes, la Côte d’Ivoire compte 4 millions de drépanocytaires. Dans une adresse, Mme Patricia Amand a partagé une note d’espoir, croyant que dans cinq ans, le pays sera doté d’un centre spécialisé de drépanocytose.

La drépanocytose, maladie génétique, se manifeste par des douleurs (crises vaso-occlusives), l’anémie et l’ischémie, une diminution de l’apport sanguin artériel à un organe, qui se traduit par la nécrose des organes.

Cette pandémie, peut malheureusement avoir des conséquences sur la progéniture des couples,  qui courent le risque de mettre au monde des enfants dont la santé est fragile. Selon le professeur Ibrahima Sanogo, deux conjoints de type AS, auront des enfants drépanocytaires.

La présidente de l’ADTCI, veut que pour une prise en charge rapide des populations, il soit institué un bilan prénuptial, qui devra être obligatoire, pour permettre aux candidats au mariage de savoir leur statut, ainsi qu’un test neo-natal pour corriger les anomalies chez les enfants.

Le professeur Ibrahima Sanogo appelle à une politique nationale de dépistage et surtout la mise en place d’un centre de prise en charge et de recherche contre la drépanocytose. Ce qui permettra de faire un dépistage large au plan national.

Cette maladie se manifeste avec beaucoup de complications évolutives, alors que la prise en charge est lourde. Au plan économique, le coût de la prise en charge des patients est largement supérieur à 500 000 Fcfa par an, sans compter les éventuelles interventions chirurgicales.

Les différents services d’hématologie des trois centres hospitaliers universitaires de Côte d’Ivoire ont enregistré en 2014, 11 972 patients souffrants de drépanocytose dont 8572 à Yopougon, 3000 à Cocody et 400 à Treichville, avec une moyenne de 600 nouveaux cas chaque année.

Patrice Sékongo, directeur pays de l’Institut européen de coopération et de développement, a plaidé pour un dépistage en masse et une amélioration de la prise en charge des malades grâce à un dispositif de prévention qui soit opérationnel.

Dans un exposé sur l’évolution des outils de dépistage, Dr Yao Atimeré, un hématologue, a présenté le test HemoTypeSC, permettant de dépister la drépanocytose en dix minutes. Une solution qui vient pour sauver des vies.

La drépanocytose est la maladie génétique la plus répandue au monde avec plus de 153 millions de personnes qui en sont atteints. L’OMS qui a institué la journée internationale de lutte contre la drépanocytose, le 19 juin de chaque année, a classé cette pandémie parmi ses priorités en Afrique.

Mali : l’étau se resserre autour du président IBK

Le Mouvement de contestation du 5 juin (M5) maintient la pression sur le chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keïta qu’il veut pousser à la démission.Comme le 5 juin dernier, la Place de l’Indépendance de Bamako a été prise d’assaut ce vendredi par des milliers de Maliens qui désapprouvent leur président de la République.L’Imam Oumar Diarra, l’un des meneurs du M5, y a dirigé la grande prière hebdomadaire.

Sous la houlette de ce collectif regroupant la société civile, des religieux et des opposants politiques, les manifestants ont fait montre de détermination. Leur objectif est le départ immédiat d’Ibrahim Boubacar Keïta qui n’aurait pas les capacités de présider aux destinées du Mali.

Au même moment, des ressortissants maliens se sont aussi mobilisés à Paris (France) en signe de solidarité. Parmi les leaders de ce mouvement de protestation, on distingue l’Imam Mahmoud Dicko. Ce dernier aurait même désigné, cet après-midi, « un groupe de manifestants pour se rendre à Koulouba, le Palais présidentiel, afin de (récupérer) la lettre de démission d’IBK ».

Pourtant, le chef de l’Etat malien, dans son adresse à la nation du 14 juin dernier, a tendu la main à ses pourfendeurs : « Je conviens qu’il m’appartient, à moi d’abord, de tout faire pour éviter d’ajouter une crise politique aux crises sécuritaire, sanitaire et économique que nous vivons déjà. Mon rôle est de savoir prévenir les schémas de confrontations violentes qui ne feront le bonheur de personne. C’est pourquoi j’invite au dialogue ».

Dans ce cadre, Ibrahim Boubacar Keïta a récemment reçu une délégation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) qui se propose pour une médiation en vue de « l’apaisement du climat socio-politique».

En outre, le chef de l’Etat malien a multiplié, ces derniers jours, les rencontres puisqu’il « demeure convaincu que le dialogue reste l’élément fondamental de règlement de toute crise ».

Pour prouver sa bonne foi, IBK a annoncé la formation imminente « d’un gouvernement d’union nationale ». A le croire, « la trêve sociale (qu’il a souhaitée) ne procède d’aucune malice, d’aucune esquive, mais de l’analyse d’une triste réalité : la demande est forte et légitime, mais l’offre est modeste. Elle est celle d’un pays en guerre ».

Mais selon le Mouvement de contestation du 5 juin (M5), c’est « la gestion actuelle du régime en place, symbole de la décrépitude d’un système étatique décrié, (qui) a fini de précipiter (le Mali) dans l’impasse. Pire, au bord du gouffre ».

Crise libyenne: L’Egypte demande une réunion d’urgence des ministres arabes des AE

Par Mohamed Fayed – L’Égypte a soumis une demande au Secrétariat général de la Ligue des Etats arabes pour la tenue d’une réunion d’urgence pour débattre de la situation de l’évolution de la situation en Libye.Selon le secrétaire général adjoint de la Ligue des États arabes, Hossam Zaki, une coordination est actuellement en cours avec la présidence de la session actuelle (Sultanat d’Oman) pour déterminer la date de la réunion, qui devrait avoir lieu au cours de la semaine prochaine, après que la demande égyptienne ait obtenu  le soutien de plusieurs pays arabes.

Début juin, l’Egypte a présenté une initiative visant à mettre fin au conflit qui secoue ce pays de l’Afrique du Nord. Cette initiative, qui vise à représenter « équitablement » les trois provinces qui composent la Libye, exige « le respect des efforts internationaux et un cessez-le-feu en Libye » et une cessation des hostilités. Elle comprend également l’adoption d’une déclaration constitutionnelle qui « régit la prochaine étape en Libye ».

L’initiative, baptisée la « Déclaration du Caire », réclame aussi le retrait des « mercenaires étrangers de tout le territoire libyen ».

La Libye est plongée dans le chaos depuis la chute du régime de l’ancien dictateur Mouammar Kadhafi en 2011. Depuis plus d’un an, le maréchal Haftar, chef de l’armée nationale libyenne (ANL) tente de prendre le contrôle de Tripoli, siège du Gouvernement Union Nationale (GNA).

Le conflit a connu ces derniers mois une implication croissante de puissances étrangères. Et le GNA, appuyé par l’allié turc, a infligé une série de revers aux pro-Haftar, reprenant le contrôle de la totalité de l’ouest libyen.

Mais, les forces du GNA ont ralenti leur avancée sur Syrte, fief stratégique en direction de l’Est et des plus importantes installations pétrolières du pays, toujours aux mains du maréchal Haftar.

Accords entre deux ministères ivoiriens pour accélérer l’emploi des jeunes

Le ministère ivoirien de la Promotion de la Jeunesse et de l’emploi des jeunes et le secrétariat d’État chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, ont signé mardi un protocole d’accord et une convention-cadre en vue d’un appui à l’insertion professionnelle par la mise en stage, la mise en emploi direct et l’entrepreneuriat, selon une note d’information transmise à APA, vendredi.Pour le paraphe des documents, le secrétaire d’État en charge de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Brice Kouassi était l’hôte du ministre Mamadou Touré, en charge de la Promotion de la jeunesse et de l’emploi des Jeunes à son Cabinet sis au Plateau. 

Le protocole d’accord a été notamment signé entre le ministre de la Promotion de la Jeunesse et de l’emploi des Jeunes (MPJEJ), et le secrétaire d’État chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle (SE-MENETFP), d’une part, et la signature d’une convention-cadre entre l’Agence emploi jeune (AEJ) et la direction des apprentissages et de l’insertion professionnelle (DAIP), d’autre part. 

Cet acte entre les deux membres du gouvernement ivoirien vise à donner un coup d’accélérateur à l’insertion professionnelle des jeunes. 

M. Mamadou Touré s’est félicité de cette double signature, devant permettre d’ « exécuter le Programme social du gouvernement 2019-2020 dont l’objectif est d’approfondir les effets sociaux de la croissance économique en direction des couches vulnérables, notamment les jeunes et les femmes ». 

Pour sa part, M. Brice Kouassi a relevé la complémentarité des actions des deux institutions. Il a fait savoir que ses missions sont en amont de celui de la Promotion de l’emploi jeunes car il s’agit de développer les compétences des jeunes, de leur apprendre un métier à travers la formation.

La conjugaison des missions de ces deux entités devrait en outre permettre de donner aux jeunes des qualifications, tout en les accompagnant vers l’emploi. Pour optimiser leurs initiatives en faveur des jeunes, les deux ministres ont annoncé que les formés par apprentissage, en plus de l’apprentissage, des opportunités d’insertion dans les entreprises sont offertes aux jeunes qui devraient bénéficier désormais de kits d’installation. 

Le protocole d’accord entre ces ministères étant signé, son opérationnalisation sera la tâche conjointe de l’Agence emploi jeune (AEJ) du MPJEJ et de la Direction des apprentissages et de l’insertion professionnelle (DAIP) du Secrétariat d’Etat. 

De ce fait, le responsables respectifs du ministre de la Promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes (MPJEJ), et le secrétaire d’État chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle (SE-MENETFP), MM. Jean-Louis Kouadio et Tuo Nangalourou, ont signé, à leur tour, la convention-cadre entre leurs deux structures.

Sur le terrain, le premier volet de ces signatures devrait se traduire par un appui à l’insertion professionnelle par la mise en stage, la mise en emploi direct et l’entrepreneuriat. Quant au second volet, il devrait porter sur l’amélioration de l’employabilité des jeunes à travers des formations.

L’Etat de Côte d’Ivoire,  à travers ces protocoles, offre des opportunités aux jeunes de s’insérer dans le tissu social et économique via des apprentissages, des formations qualifiantes et des formations de reconversion professionnelle. Plus de 10 000 jeunes devraient être touchés par ce projet.