Côte d’Ivoire: réouverture des lieux de spectacle à partir de vendredi après plus de 4 mois de fermeture

Le Conseil national de sécurité ( CNS) de Côte d’Ivoire a décidé jeudi à l’issue d’une réunion présidée par le président Alassane Ouattara, de la réouverture des bars, boîtes de nuit, cinémas et lieux de spectacle à partir de vendredi prochain après plus de quatre mois de fermeture en raison de la Covid-19.« Tenant compte de la situation et après avis du comité scientifique, le Conseil national de sécurité décide de l’ouverture des bars, boîtes de nuit, cinémas et lieux de spectacle à partir du 31 juillet 2020 dans le strict respect des mesures barrières, notamment le port du masque, le lavage des mains et la distanciation physique», indique le communiqué.

Plusieurs autres décisions ont sanctionné cette rencontre du CNS. Il s’agit entre autres de la reprise des rassemblements sur l’ensemble du territoire sur autorisation des préfets et après avis des autorités sanitaires, du maintien de l’état d’urgence jusqu’au 31 août 2020, du maintien de la fermeture des frontières terrestres et maritimes et du maintien du confinement obligatoire de toutes les personnes vulnérables y compris les femmes enceintes.

Le CNS,  conclut le texte, a également décidé de la prorogation à titre exceptionnel  pour une période de trois mois, à savoir de juillet à septembre 2020, du paiement des primes aux personnels de la santé et aux forces de défense et de sécurité.

Depuis mi-mars dernier, les autorités ivoiriennes ont fermé les bars, boîtes de nuit et autres lieux de spectacle pour casser la chaîne de transmission de la Covid-19 en Côte d’Ivoire. A la date du mercredi 29 juillet 2020, la Côte d’Ivoire a enregistré 15 813 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 10 793 personnes guéries et 99 décès.

Af’Sud: Toyota investit 147 millions de dollars dans une usine de voitures

Toyota Afrique du Sud va investir 147 millions de dollars américains dans une usine de voitures hybrides implantée dans la province du KwaZulu-Natal, a annoncé à Durban la ministre du Développement économique, du tourisme et des affaires environnementales, Nomusa Dube-Ncube.

S’exprimant suite à l’annonce mercredi, Mme Dube-Ncube a déclaré que cet investissement de plusieurs millions de dollars de Toyota permettrait de produire la première voiture « hybride à synergie » (pétro-électrique) dans le pays, dans l’usine Prospecton de la ville portuaire de Durban.

 Exprimant sa gratitude au constructeur automobile pour cet investissement, Mme Dube-Ncube a déclaré que le secteur automobile avait subi des milliards de pertes à la suite de la pandémie de Covid-19 – « des millions de personnes étant confrontées à une pauvreté abjecte ».

 Elle a remercié les dirigeants de Toyota d’avoir travaillé avec son gouvernement provincial pour renverser la situation, malgré les défis créés par la pandémie.

 La ministre régionale a noté que son gouvernement provincial œuvrait rapidement pour que la zone économique spéciale du parc des fournisseurs automobiles, située au sud de Durban, soit opérationnelle d’ci 2021.

 Le parc, une fois terminé, devrait créer environ 1 339 emplois. Les véhicules seront exportés vers l’Europe et en Afrique.

CEEAC : l’ONU s’engage à soutenir les efforts d’intégration sous-régionale

François Louncény Fall le Représentant spécial et Chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), a pris part à la 17e session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) tenue le 30 juillet par visioconférence.

A l’ouverture officielle des travaux, François Louncény Fall a dans son allocution félicité les Etats pour l’organisation de cette importante rencontre, qui intervient dans un contexte régional impacté par la COVID-19.

Le Représentant spécial et Chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale, a noté avec satisfaction que les Gouvernements n’ont ménagé aucun effort pour contenir la progression de cette pandémie et pour atténuer ses conséquences sanitaires et socio-économiques.

Il a également réitéré la disponibilité de l’ensemble du système des Nations Unies à accompagner la sous-région dans la « réponse à la crise de la COVID-19 ». Il a aussi  évoqué « l’appel historique » lancé le 23 mars dernier par le Secrétaire général de l’ONU « en faveur d’un cessez-le-feu mondial immédiat afin de permettre un accès aux soins des plus vulnérables dans les zones de conflits ».

Le Chef de l’UNOCA a saisi cette occasion pour rendre hommage à M. Ali Bongo Ondimba, Président du Gabon et Président en exercice de la CEEAC, qui s’est « personnellement investi […] pour fédérer les énergies de l’ensemble des Etats membres face à la COVID-19 » et pour conduire les réformes de la CEEAC. Il a également exprimé sa gratitude au Secrétaire général de la CEEAC, M. Ahmad Allam-Mi, ainsi qu’à toute son équipe, « pour leur engagement infatigable dans ce processus de réforme de la CEEAC depuis ses débuts en 2015 ».

Insistant sur ce dernier point en particulier, il a salué la mise en place de la nouvelle Commission de la CEEAC, soulignant qu’elle « marque un jalon historique dans le renforcement de l’intégration régionale en Afrique centrale ». Il a réitéré l’engagement de l’ONU à soutenir ces efforts d’intégration.

 

 

 

Zimbabwe: tensions à Harare à la veille de manifestations contre le gouvernement

– Le gouvernement zimbabwéen a renforcé jeudi la sécurité autour de la capitale Harare, dans un contexte de tensions avant les manifestations prévues vendredi pour protester contre la montée de la corruption et l’aggravation de la crise économique.Des militaires et policiers ont installé des barrages routiers sur toutes les routes principales menant au quartier central des affaires de Harare et ont refusé l’accès aux personnes qui n’étaient prestataires de services essentiels.

 Seules les personnes munies de cartes d’identité ou employées dans les secteurs de la santé, des services financiers et des médias ont été autorisées à se rendre en centre-ville.

 Les protestations ont été appelées par l’opposition et les militants politiques qui accusent le président Emmerson Mnangagwa de protéger des fonctionnaires corrompus et de ne rien faire face au déclin rapide de l’économie du pays depuis son arrivée au pouvoir avec le soutien de l’armée en novembre 2017.

 Deux des cerveaux de la manifestation, la journaliste Hopewell Chin’ono et l’homme politique Jacob Ngarivhume, ont été arrêtés la semaine dernière pour avoir tenté d’évincer Mnangagwa du pouvoir.

 L’alerte sécurité fait suite aux menaces de Mnangagwa et de la ZANU PF au pouvoir ces derniers jours, qui ont déclaré que les forces de l’ordre se montreraient sévères envers quiconque descendrait dans la rue pendant la manifestation.

 La ZANU PF a ensuite accusé les États-Unis d’être derrière les manifestations prévues et a menacé de renvoyer l’ambassadeur américain Brian Nichols.

Hamed Bakayoko nommé premier ministre de Côte d’Ivoire (Officiel)

Le président ivoirien Alassane Ouattara a signé jeudi à Abidjan, un décret portant nomination de M. Hamed Bakayoko en qualité de premier ministre, ministre de la défense, a appris APA de source officielle.« Le président de la République a procédé ce jeudi 30 juillet 2020 à la signature d’un décret portant nomination de M. Hamed Bakayoko en qualité de premier ministre, chef du gouvernement, ministre de la défense», a annoncé  dans un communiqué, Patrick Achi, le secrétaire général de la présidence.

Cette nomination de M. Bakayoko intervient trois semaines après le décès de feu Amadou Gon Coulibaly, l’ancien premier ministre ivoirien. Occupant auparavant, le seul portefeuille ministériel de la défense, Hamed Bakayoko a assuré l’intérim de l’ancien premier ministre pendant le séjour médical de celui-ci en France et après son décès le 08 juillet dernier.

Né le 08 mars 1965 ( 55 ans)  à Abidjan, Hamed Bakayoko est considéré lui-aussi, à l’instar de son prédécesseur à la primature,  comme l’un des fidèles disciples du président ivoirien Alassane Ouattara avec qui il a mené le combat politique pendant plusieurs décennies.

Covid-19 : le Gabon enregistre 261 nouvelles guérisons contre 163 nouvelles contaminations

Selon les statistiques publiées mercredi 29 juillet dernier, le Gabon a réalisé ces dernières 24 heures 5163 tests. 163 se sont révélés positifs. 261 cas ont été déclaré guéris contre 28 personnes hospitalisées dont 6 en réanimation. Le nombre de décès est depuis bloqué à 49.

Le pays de Ali Bongo Ondimba, a enregistré mercredi 29  juillet dernier,  261 nouvelles guérisons contre 163 nouvelles contaminations.

La presse sénégalaise craint le pire avec la Tabaski au temps de la Covid-19

Les journaux sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent essentiellement du risque de dissémination du coronavirus dans le pays à la veille de la plus grande fête musulmane, l’Eid el-Kébir communément appelé Tabaski.Le Quotidien constate que « la Tabaski fait oublier les gestes barrières » aux Sénégalais et les invite à revenir « à nos moutons ». Poursuivant, ce journal explique que « le voyage de milliers de personnes à l’intérieur du pays risque de propager le coronavirus sur toute l’étendue du territoire national ».

Sud Quotidien en déduit que c’est une « Tabaski à risques ». Dans les colonnes de ce journal, le sociologue Djiby Diakhaté déclare : « Je crois que dans ce contexte de Covid-19, il fallait prendre un certain nombre de dispositifs palliatifs pour éviter la propagation liée au déplacement massif des populations ».

En tout cas, signale L’AS, le Sénégal « a atteint (hier mercredi) la barre des 200 décès » liés au nouveau coronavirus. Ce quotidien rappelle que « nous en sommes à quatre mois depuis l’apparition du (virus dans le pays mais) le nombre de morts n’a cessé de grimper. En un mois, le Sénégal a enregistré plus de 90 décès ».

Pour sa part, L’Observateur revient sur l’agression dont a été victime Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses du Centre Hospitalier et Universitaire de Fann (Dakar). Ce journal informe que, « tard dans la soirée d’avant-hier (mardi),  le Professeur Seydi a été confronté avec son agresseur Amadou Guèye qui sera déféré, quelques instants après son audition, par la Sûreté urbaine ».

Devant les enquêteurs, révèle L’Observateur, l’accusé s’est lavé à grande eau : « Je n’ai jamais dit qu’il a caché des morts ou qu’il serait complice de l’Etat dans le refus de rapatrier les corps des Sénégalais décédés du (coronavirus) à l’étranger ». Moussa Seydi a, quant à lui, fustigé le comportement de cet ingénieur automobile parce que cela « a coûté la vie à des médecins au cours de certaines épidémies en Afrique ».

Pour Libération, c’est le « sale temps pour Amadou Guèye » mis à la disposition du Procureur de la République puisque accusé de « menaces de mort, violence et voies de fait ». Dans son édition d’hier, ce quotidien rapporte qu’après « un enterrement au cimetière de Yoff (ouest), Pr Seydi a été interpellé par un individu conduisant un scooter. A la suite d’un court échange, (la personne) s’est mise à le taxer de criminel et à l’accuser de cacher le nombre de décès liés au coronavirus (au Sénégal). (Ensuite), elle a poursuivi (le médecin), qui se trouvait dans sa voiture, en tapant sur les vitres ».

Sur un tout autre sujet, Le Soleil indique que le président « Macky Sall a demandé à l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) de veiller davantage à la qualité du service délivré par les opérateurs aux usagers, ainsi qu’à la soutenabilité des tarifs appliqués aux consommateurs ».

Selon EnQuête, « c’est comme s’il avait entendu le cri du cœur de certains usagers » suite à l’annonce, par le plus grand opérateur téléphonique du pays, du changement de ses forfaits.

Enfin, Vox Populi renseigne que « Balla Sidibé, le lead vocal du mythique Orchestra Baobab n’est plus. Il est décédé dans la nuit du mardi au mercredi chez lui à Thiaroye (banlieue dakaroise) ».

Social, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment le nouveau plan de protection sociale annoncé par le Souverain, la montée des cas du Covid-19 et le dossier d’une entente sur le prix du carburant.+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le discours royal à l’occasion de la fête du Trône était très centré sur la question sociale. Le Souverain a été, on ne peut plus clair sur ce sujet. « Notre aspiration prioritaire est d’assurer la protection sociale à tous les Marocains. Et Notre détermination est qu’à terme Nous puissions en faire bénéficier toutes les franges de la société », a dit SM le Roi, affirmant que «le moment est venu de lancer, au cours des cinq prochaines années, le processus de généralisation de la couverture sociale au profit de tous les Marocains ».

Des dates ont été même dévoilées par le discours royal concernant la concrétisation de nouveau plan de protection sociale. « Nous préconisons le déploiement progressif de cette opération à partir du mois de janvier 2021, selon un programme d’action précis. Celui-ci devra porter, en premier lieu, sur la généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) et des allocations familiales. Il sera ensuite étendu aux autres couvertures sociales que sont la retraite et l’indemnité pour perte d’emploi », a-t-il indiqué.

« Pour qu’il profite directement et pleinement aux bénéficiaires, ce projet requiert une réforme rigoureuse des systèmes et programmes sociaux déjà en place, notamment à travers l’opérationnalisation du Registre social unifié (RSU). De fait, la généralisation de la couverture sociale doit devenir un levier essentiel d’insertion du secteur informel dans le tissu économique national », a poursuivi le Souverain appelant « le gouvernement, en concertation avec les partenaires sociaux, à parachever l’élaboration d’une vision pragmatique globale. Celle-ci devra inclure le planning, le cadre légal ainsi que les options de financement pour parvenir in fine à une généralisation effective de la couverture sociale».

+Al Massae+ s’interroge sur la montée des cas du Covid-19 et la possibilité d’un retour au confinement?.

Dans ce contexte, marqué par la montée des cas du nouveau coronavirus et l’augmentation du nombre de décès, le manque d’harmonie dont fait montre l’équipe gouvernementale, et surtout la décision surprise de la mise en quarantaine de huit villes ont alimenté les interrogations du quotidien.

En effet, cette décision constitue un virage à 180 degrés du gouvernement, qui avait opéré une levée des restrictions il y a seulement quelques jours, ce qui ravive les craintes d’un retour au confinement. A ce propos, fait remarquer le quotidien, le gouvernement n’ignore pas le prix d’une telle décision. Car, chaque jour de confinement coûte au pays environ un milliard de dirhams.

 D’ailleurs, le ministre de l’économie, des finances avait indiqué que les deux mois de confinement, imposé par l’épidémie du coronavirus, ont coûté à l’économie marocaine 6 points de croissance de son Produit intérieur brut (PIB) pour l’année 2020, ce qui signifie une perte de 1 milliard de dirhams par chaque jour de confinement.

+Al Ahdath Al Maghribia+ indique que rien ne va plus entre le président du Conseil de la concurrence et les autres membres de cette instance constitutionnelle. Ces derniers se sont même plaints auprès du roi des comportements du président.

En gros, le président a exprimé un point de vue qui a été contesté par les membres, lesquels ont défendu, à leur tour, un point de vue complètement opposé. Face à cette situation, le choix du souverain a été clair, et il a été rendu public par un communiqué du Cabinet royal.

Ce choix, poursuit le quotidien, a été de nommer une commission ad hoc, indépendante, pour mener une enquête et tirer tout cela au clair. La manière avec laquelle a été élaboré le communiqué du Cabinet royal est, pour ainsi dire, inédite, indique le quotidien. C’est peut-être le plus long et le plus détaillé de tous les communiqués du Cabinet royal. Le souci étant de porter, dans ses détails, le conflit entre le président et les membres du Conseil de la concurrence devant l’opinion publique sans prendre position pour une partie ou l’autre. L’opinion publique, poursuit le journal, suit avec intérêt le dossier des hydrocarbures, sur lequel le Conseil avait été invité à statuer, depuis plusieurs années.

Le communiqué du Cabinet royal a ainsi exposé le contenu des notes soumises au roi par le président du Conseil et l’objet du recours présenté par certains membres. Le document s’achève par l’annonce de la création d’une commission ad hoc composée, entre autres, des présidents des institutions constitutionnelles et financières du pays. Cette commission a été chargée de mener une enquête et d’en soumettre les résultats au souverain dans les plus brefs délais, précise la publication qui est revenu, en détail, sur le contenu de ce communiqué.

Lettre ouverte à Raponda «l’État gabonais traite les fonctionnaires comme des esclaves » ( CONASYSED)

La CONASYSED a dans une lettre ouverte adressé au Premier ministre gabonais, Rose Christiane Oussouka Raponda, affirme que l’Etat gabonais traite ses employés comme des esclaves, une pratique pourtant abolie par le décret du 27 avril 1848.

« Madame le Premier Ministre, malheureusement dans notre pays, les travailleurs en général, et les Enseignants en particulier sont traités comme des esclaves par notre employeur, qu’est le gouvernement », lâche la Convention nationale des syndicats du système éducatif (CONASYSED).

Les exemples pour étayer cette affirmation sont très nombreux. D’abord le paiement des vacations.

« Comment comprendre que chaque année après avoir pris part à toutes les étapes de l’organisation des examens et concours, les enseignants, pour rentrer en possession de leurs vacations doivent toujours construire un rapport de forces avec le gouvernement ? C’est le cas cette année encore. En dépit de plusieurs promesses du gouvernement via le Ministre de l’Education Nationale, dont la dernière date du 17 juillet 2020, les vacations ne sont toujours pas payées aux Enseignants », s’interroge la coalition des syndicats.

« Les Enseignants ont bel et bien pris part aux examens, ont travaillé. Qu’est ce qui explique alors le non-paiement par le gouvernement des vacations qui leur sont dues ? » tempête la CONASYSED.

« Madame le Premier Ministre, nous sollicitons de toute urgence votre implication dans le règlement de cet épineux dossier si le gouvernement veut réellement que le Baccalauréat, les autres examens et concours de l’enseignement Technique et Professionnel session 2020 puissent avoir lieu », urgent les enseignants qui sollicitent une indemnité Covid-19 pour tous les enseignants retenus pour la reprise des cours dans la perspective du Bac 2020.

« Pour ce qui est de l’indemnité COVID-19, elle pourrait être financée à partir des économies réalisées de 10 milliards à la suite de l’annulation du CEP et du BEPC », proposent les enseignants.

Autre preuve d’esclavagisme : le gel des intégrations ou simplement l’oubli d’intégrer plusieurs enseignants dans la Fonction publique.

« Depuis des années, plusieurs Enseignants travaillent sans salaires certains totalisant 27 ans de travail, ne sont ni recrutés ni intégrés en violation des articles 39 à 44 de la loi 8/91 portant statut général des Fonctionnaires », soutient la CONASYSED.

« Toutes les situations administratives des Enseignants sont gelées depuis 2014 et ce, malgré la décision n°214/CC de la Cour Constitutionnelle du 30 Octobre 2018 annulant les mesures d’austérité », se désole encore la coalition syndicale.

La CONASYSED dresse une longue liste des préalables pour une rentrée en douceur pour l’année académique 2020-2021.

Outre le paiement des vacations, la CONASYSED la régularisation des situations administratives (recrutement, intégration, titularisation, avancement automatique, mises en stage, reclassement après stages), la construction des salles de classe et le paiement des rappels.

 

Gabon: remise et reprise au ministère du Pétrole,du gaz et des mines

Liliane Ngari épouse Onanga Y’Obegué a passé le témoin mercredi à Nestor Andome Ayi nommé nouveau Secrétaire général du ministère du Pétrole, du Gaz et des mines lors du conseil des ministres du 22 juillet.

La cérémonie a été présidé par le ministre de tutelle, Vincent de Paul Massassa qui a rendu un vibrant hommage à Liliane Ngari épouse Onanga Y’Obegué promue au ministère de la Culture en qualité de Secrétaire général.

« Je tiens à rappeler que nous avons eu des collaborations très franches avec Madame la Secrétaire générale sortante », a souligné le ministre parlant d’un processus administratif naturel les mutations intervenues lors du dernier conseil des ministres.

Agé de 53 ans, Nestor Andome Ayi, est un vieux routier de l’administration gabonaise. Diplômé des sciences de gestion et des ressources humaines, il a occupé plusieurs fonctions dont celles de Directeur de cabinet du ministre chargé des Relations avec les institutions constitutionnelles.

Juste après sa prise de fonctions, Nestor Andome Ayi a de son côté installé le nouveau Directeur général des mines et de la Géologie, M. Boulingui Boulingui. Lui aussi a été promu lors du dernier conseil des ministres.

Le ministère du Pétrole est l’une des administrations clefs du Gabon. Le pétrole est la principale source de revenus du pays.

Source: gabonactu.com