Alassane Ouattara et son épouse ont quitté́ Abidjan pour un séjour en France

Le président ivoirien Alassane Ouattara et son épouse, Dominique Ouattara, ont quitté́ Abidjan, mercredi, pour un séjour en France, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.L’information est rapportée par la présidence ivoirienne sur sa page facebook, sans plus de détails. Cependant, d’autres informations précisent que ce séjour privé permettra à M. Ouattara de prendre quelques jours de vacances dans sa résidence de Mougins, dans le Sud-Est de la France.

Alassane Ouattara qui a déposé lundi à la Commission électorale indépendante (CEI) son dossier de candidature pour la présidentielle du 31 octobre prochain, mettra également à profit ce déplacement pour rencontrer début septembre son homologue français, Emmanuel Macron.

La nouvelle commission de la CEEAC prêtera serment le 31 août devant Ali Bongo

Les 7 membres composant le bureau de la nouvelle Commission qui remplace le Secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), nommés pour un mandat de 5 ans, durant la 17ème session ordinaire de la Conférence des Chef d’Etat et de Gouvernement tenue en visioconférence le 30 juillet dernier, vont prêter serment le 31 août prochain devant Président Ali Bongo Ondimba, président en exercice de la CEEAC.

L’information a été rendue publique au terme d’une rencontre mardi entre le Secrétaire général de la CEEAC sortant, Ahmad Allam-mi au nouveau président de la Commission de la CEEAC, Gilberto Da Piedade Verissimo, qu’accompagnait la vice-présidente, Francisca  Tatchouop Belope.

Au cours de l’échange qui a duré presque une heure, les deux interlocuteurs ont abordé les questions brulantes de l’actualité et celles relevant de la vie de la communauté à savoir. Il s’agissait entre autres de la question relative à la pandémie du Coronavirus et ses répercussions sur le développement socioéconomique des Etats membres, la Réforme institutionnelle de la CEEAC et les attentes des populations de la Région sur les avantages et les succès que pourrait engranger la CEEAC au cours de cette nouvelle ère.

Selon la communication de la CEEAC, les deux personnalités ont aussi abordé les goulots d’étranglements qui entravent le bon fonctionnement de l’institution notamment le problème du non versement régulier des cotisations statutaires.

En deuxième heure, la délégation de la Commission de la CEEAC a été reçue par les personnels à mandat. A cette deuxième rencontre, ont pris part, la quasi-totalité des personnels à mandat et presque tous les commissaires. Ils été édifiés sur les questions diverses dont celles ayant trait à leur situation administrative et à leur situation familiale.

« Le Secrétaire général de la CEEAC et le Président de la Commission se sont félicités de l’atmosphère cordiale et apaisée dans laquelle se déroulent ces premiers contacts. Pour son Excellence, l’ambassadeur Ahmad Allma-mi, il s’agit de léguer à son successeur un héritage limpide, débarrassé de tout préjugé et un personnel qualifié et prêt à servir la Communauté. Emboitant le pas à son prédécesseur, son Excellence Gilberto Da Piedade VERISSIMO, a assuré son auditoire de sa ferme volonté d’œuvrer pour le rayonnement de la CEEAC en s’appuyant sur les ressortissants de l’espace CEEAC, dotés d’une bonne expertise et d’une abnégation sans faille », indique le communiqué de la CEEAC dont Gabonactu.com a obtenu copie.

Source : Com CEEAC

Covid-19: l’Afrique pourrait avoir dépassé le pic épidémiologique (OMS)

La pandémie de coronavirus en Afrique pourrait avoir dépassé son pic épidémiologique, selon la Directrice régionale du Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique.S’exprimant lors d’une téléconférence des ministres africains de la Santé, la Directrice régionale du Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, le Dr Matshidiso Rebecca Moeti, a averti que la complaisance est le plus grand ennemi de la lutte contre la pandémie. 

Le Dr Moeti a déclaré qu’une deuxième vague d’infections pourrait se produire si l’Afrique dort sur ses lauriers, car le nombre de cas de cette maladie respiratoire est en baisse. 

« Nous recevons quotidiennement des chiffres de l’ensemble de la région et ces chiffres sont en baisse », a-t-elle déclaré. 

Toutefois, si le nombre de cas quotidiens a pu baisser, quelques pays africains parmi lesquels la Namibie connaissent encore une augmentation des infections au jour le jour. 

L’Afrique compte actuellement quelque 1,2 million de cas dont 28.000 décès depuis le premier cas signalé dans le continent, en Egypte, le 14 février dernier. 

L’Afrique du Sud reste le pays africain le plus durement touché avec plus de 550.000 cas, ce qui en fait le cinquième pays le plus ravagé au monde.

Soudan du Sud: l’armée se deploie dans la région d’Equatoria

Les troupes gouvernementales se sont régulièrement renforcées dans la région sud-soudanaise d’Equatoria, où les insurgés du Front pour le salut national (NAS) sont actifs.Ce mercredi, une forte présence de troupes a été observée dans le centre d’Equatoria alors que des sources militaires laissent entrevoir une possible confrontation avec des combattants du NAS.

Selon des témoins, des chars et du matériel militaire lourd sont acheminés dans la région. Cela survient quelques jours seulement après que le NAS a ciblé et tué des gardes du corps du vice-président James Wani Igga dans la région.

Le vice-président sud-soudanais ne faisait pas partie du cortège ciblé.

Le mouvement de troupes a commencé lundi dernier alors que l’armée sud-soudanaise intensifie sa chasse aux responsables de cette attaque.

Le Soudan du Sud traverse une instabilité depuis son indépendance en 2011. Un coup d’État avorté en 2013 a ouvert la voie à une sorte de guerre civile qui a fait des dizaines de milliers de morts et chassé plus de deux millions de personnes de leurs foyers.

Le plus jeune pays du monde semble avoir pris un tournant lorsque le président Salva Kiir et son adversaire politique de longue date, Riak Machar, ont rejoint un gouvernement d’unité nationale qui partage le pouvoir.

Rwanda: des directeurs d’hôpitaux arrêtés pour dissimulation d’informations liées au génocide

Le tribunal intermédiaire de Muhanga, dans le centre du Rwanda, a refusé la libération sous caution de quatre cadres supérieurs d’un grand hôpital de Gitwe, dans le sud du pays, accusés de dissimulation d’informations liées au génocide.Les fonctionnaires ont été appréhendés et placés en détention préventive pendant 30 jours en juin après la découverte de corps enterrés dans une fosse commune sous l’hôpital de Gitwe, un village du district de Ruhango, dans le sud du Rwanda. 

Gerard Urayeneza, Directeur général de l’hôpital et représentant légal de l’université de Gitwe, et quatre autres de ses connaissances sont actuellement détenus à la prison centrale de Muhanga dans l’attente de leur procès. 

La fosse commune a été découverte sous une salle de classe du collège adventiste privé, selon l’adjoint au maire chargé des affaires économiques du district de Ruhango, Jean Marie Rusiribana. 

Pendant le génocide, des barrages routiers tenus par les milices du génocide ont été établis dans les districts proches des sites où les fosses communes ont été découvertes. 

De nombreux Rwandais sont choqués que les habitants de la communauté aient gardé le silence sur les tombes pendant si longtemps. 

Des maisons et des écoles y avaient été construites.

Namibie: reprise des activités touristiques à partir du 1er septembre

La Namibie va rouvrir ses frontières aux touristes étrangers à partir de la semaine prochaine dans le cadre des efforts visant à relancer un secteur touristique frappé par les effets de la pandémie de coronavirus, a annoncé mardi un ministre du gouvernement.Le ministre de l’Environnement, Pohamba Shifeta, a déclaré qu’à partir du 1er septembre, l’aéroport international Hosea Kutako et d’autres points d’entrée allaient rouvrir leurs portes aux touristes étrangers, sous réserve de mesures strictes pour s’assurer que les visiteurs n’importent pas la Covid-19.
 
 « Il s’agit d’une initiative ciblée pour les voyageurs de loisirs qui sera revue toutes les deux semaines et modifiée si nécessaire », a déclaré M. Shifeta.
 
La Namibie avait fermé ses frontières le 28 mars dernier dans le cadre des premiers efforts visant à contenir la propagation du coronavirus.
 
Tous les touristes devront présenter un résultat de test négatif à la Covid-19 avant d’entrer dans le pays.
 
Dans le cadre des mesures de quarantaine, tous les touristes internationaux devront passer au moins sept jours à l’hôtel/auberge où ils seront logés.
 
Pendant cette période, ils seront testés pour s’assurer qu’ils ne sont pas porteurs du virus, avant d’être autorisés à visiter d’autres endroits en Namibie.

La décision de rouvrir les frontières aux touristes internationaux, a-t-il déclaré, vise à sauver des milliers d’emplois dans le secteur du tourisme en Namibie en difficulté suite à la fermeture des frontières en raison de la pandémie de coronavirus.

Cette mesure intervient alors que la Namibie compte à ce jour 6.160 cas de COVID-19 dont 57 décès.

Ouverture à Abidjan des Assemblées annuelles 2020 de la BAD en mode virtuel

La 55ème Assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs de la Banque africaine de développement (BAD), couplée avec la 46ème Assemblée annuelle du Fonds africain de développement (FAD), s’est ouverte mercredi à Abidjan par visioconférence, en raison de la Covid-19.Cette session, qui se déroule du 26 au 27 août 2020 avec l’élection du nouveau président de la banque, a été ouverte par Alassane Ouattara, dans un message vidéo. Il a félicité le président de la BAD, Akinwumi Adesina, qui « a su poursuivre avec succès l’œuvre de transformation de la banque ».  

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, s’est en outre réjoui du travail abattu par M. Akinwumi Adesina, ajoutant qu’il a donné à la Banque africaine de développement « une grande crédibilité et une notoriété dont nous pouvons être fiers ».

Le président en exercice de la banque, le Nigérian Akinwumi Adesina, est le seul candidat en lice pour un nouveau mandat quinquennal. Le président de la République de Côte d’Ivoire a, dans son discours, souhaité sa réélection.   

Au menu de ces Assemblées annuelles, figurent des échanges sur les engagements pris dans le cadre de l’augmentation générale du capital de la banque. M. Ouattara a encouragé les gouverneurs à faire preuve à la fois d’ambition et de réalisme.

La présidente du Conseil des gouverneurs, Kaba Nialé, ministre ivoirien du Plan et du développement, a fait un bilan des 15 mois passés à la tête du Conseil des gouverneurs, évoquant la septième augmentation générale du capital de la BAD.

Cette augmentation, obtenue lors de la réunion extraordinaire du Conseil des gouverneurs de la BAD à Abidjan le 31 octobre 2019, d’une valeur de 115 milliards de dollars US, la plus importante de l’histoire de la banque, a fait passer son capital de 93 milliards à 208 milliards de dollars américains.

« Elle permet non seulement à la banque de conserver son excellente notation AAA, mais aussi de soutenir davantage les efforts de développement des pays africains », a fait observer Mme Kaba Nialé, dans un discours à l’ouverture de la session.

Mme Kaba Nialé a relevé la gestion de la crise au sein de la BAD relativement à la plainte des lanceurs d’alerte contre M. Adesina, accusé de favoritisme par des employés. Elle a salué le Panel de haut niveau dont « le travail en toute indépendance disculpe M. Adesina contre lesdites allégations ».

Face à la crise liée à la pandémie de la Covid-19, le Conseil d’administration de la banque a pris une « décision historique », approuvant la Facilité de réponse rapide contre la Covid-19 (CRF), dotée de 10 milliards de dollars américains, a-t-elle fait remarquer. 

Ce fonds est notamment destiné à financer les plans de sortie de crise et à aider les pays membres régionaux et le secteur privé, a-t-elle poursuivi, félicitant le leadership de M. Adesina et les initiatives pour accélérer le développement de l’Afrique et aider le continent à mitiger l’impact de la crise sanitaire.

M. Adesina a réaffirmé son engagement à travailler avec davantage d’énergie et d’abnégation afin d’aider le continent africain dans son développement économique. Il a souhaité la bienvenue à la Finlande, qui porte le nombre d’États membres de l’institution à 81 pays.

L’année 2020, qui marque la 55ème session annuelle du Conseil des gouverneurs de la banque et la 46ème session annuelle du Fonds africain de développement le guichet concessionnel de la Banque, est d’autant plus importante qu’elle consacre l’élection du président de la banque.

Covid-19: réouverture des écoles éthiopiennes

La prochaine année scolaire en Ethiopie débutera le 2 septembre 2020, selon une décision prise par le ministère de l’Education du pays, a appris APA mercredi.Les écoles de la Corne de l’Afrique ont été fermées en mars dernier en raison de l’aggravation de la pandémie de coronavirus.

L’Ethiopie a enregistré 43.688 cas de coronavirus depuis le début de la pandémie dans le pays dont 709 morts, et compte actuellement 27.181 cas actifs dont 290 cas graves, selon le ministère de la Santé.

Lors d’un point de presse hier mardi, le ministre de l’Education, Getahun Mekuria, a déclaré que les écoles privées et publiques reprendront les inscriptions à partir de ce mercredi et les cours à la mi-septembre en prenant toutes les précautions sanitaires nécessaires.

Il a ajouté que pendant le processus de reprise, les écoles seront équipées de masques faciaux, de gel hydro-alcooliques et d’autres matériels connexes pour aider à prévenir la propagation du virus.

Selon le ministre, les élèves devront porter des masques, garder leurs distances avec les autres et se laver les mains régulièrement.

La semaine dernière, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) ont exhorté les gouvernements africains à accélérer la réouverture des écoles.

Les organisations ont averti que les jeunes du continent souffriront des fermetures prolongées dues à la pandémie.

Selon une enquête menée dans 39 pays du continent, seuls six pays africains ont entièrement ouvert des écoles.

Enseignement et santé au menu des quotidiens marocains

Le débat sur le mode d’enseignement à l’approche de la rentrée scolaire et universitaire au Maroc, la question de la relève dans le milieu culturel et la légère amélioration de la situation épidémiologique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que s’il y a un débat primordial et profond qui devrait être posé, ce serait celui relatif à toute la conception de l’acte d’éduquer et d’enseigner dans sa globalité.

« Au vu de l’expérience de ces six derniers mois, avec ses réussites et ses échecs, est-ce que l’école peut continuer à fonctionner comme avant ? », s’interroge le quotidien, estimant qu’il faudra probablement revoir après cette pandémie les matières et disciplines, les contenus et aussi les volumes horaires…

Pour le journal, l’expérience de la pandémie a certainement transformé les enfants, leur façon de voir et de penser. La question n’est pas de savoir où enseigner, en classe ou à distance, mais surtout quoi enseigner, comment et pourquoi.

+L’Opinion+ relève que « les années 2000 auront été une hécatombe pour les milieux culturels. La disparition de Touria Jabrane est venue s’ajouter à une longue liste de comédiens, d’écrivains et de penseurs ».

« Ce sont ainsi plusieurs pages qui se tournent », souligne l’éditorialiste citant, notamment dans les domaines des arts plastiques, de la littérature et du théâtre des artistes comme Farid Belkahia, Chaibia Zine, Driss Chraïbi, Abdelkébir Khatibi ou encore Tayeb Saddiki. La question qui se pose est : quelle relève ? se demande-t-il, soulignant que « certainement, des acteurs comme des écrivains ou des journalistes de talent prendront les rênes de l’avenir. Néanmoins, l’héritage des uns et des autres sera-t-il fructifié ou des singularités vont-elles surgir du néant sans références ni influences des maîtres disparus? ».

+Akhbar Al Yaoum+ souligne que dès l’adoption de l’automédication par le ministère de la Santé pour les patients Covid-19, le débat est lancé sur les déchets issus de cette opération. Peuvent-ils être considérés comme des déchets ménagers ou des déchets médicaux potentiellement dangereux ? se demande la publication.

Dans sa note, le ministère de la Santé a considéré qu’il s’agit de déchets ménagers, qui sont définis par la loi relative à la gestion des déchets comme étant tous déchets issus d’activités économiques, commerciales ou artisanales qui sont similaires aux déchets ménages de part leur nature et leurs composantes.

Par ailleurs, le ministère a invité les citoyens à mettre les déchets du patient Covid dans des sacs en plastiques en les aspergeant de chlore avant de les désinfecter et s’en débarrasser avec les autres déchets ménages.

+Al Massae+ note une légère amélioration de la situation épidémiologique au Maroc. C’est ce qui ressort des dernières statistiques publiées par le ministère de la Santé qui font état d’une régression du nombre quotidien des contaminations par le coronavirus à 903 nouveaux cas d’infection et 1.135 guérisons enregistrés.

Ce nouveau bilan porte à 53.252 le nombre de contaminations depuis le premier cas signalé le 2 mars et à 37.478 celui des personnes totalement rétablies, soit un taux de guérison de 70,4%, a précisé le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé, Mouad Mrabet, cité par le quotidien.

Le nombre de décès est passé à 920, avec 32 nouveaux décès recensés en 24 heures, soit un taux de létalité de 1,7%, contre 3,4% au niveau international, a-t-il ajouté.

Le parrainage en vedette dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent essentiellement de la suppression du parrainage pour les prochaines élections locales.Vox Populi annonce que « le parrainage (est) supprimé » puisque « les acteurs politiques des différents pôles (pouvoir, opposition, non-aligné) et la société civile, réunis hier (mardi) au sein de la Commission politique du dialogue national », ont acté cette décision.

Le Quotidien précise que « pour la présidentielle et les Législatives, les choses restent en suspens ». Dans les colonnes de ce journal, Cheikh Sarr, l’un des plénipotentiaires de la majorité déclare : « Pour savoir si lors de la prochaine présidentielle il y aura le parrainage, il faut attendre l’évaluation du processus électoral ».

De son côté, rappelle Sud Quotidien, le parrainage est « l’une des réformes introduites dans le Code électoral à la veille de la présidentielle du 26 février 2019 ». Poursuivant, ce journal note qu’il « faisait partie des principaux facteurs bloquants de la tenue des locales du fait des difficultés liées à son application sur le terrain » pour ce type de scrutin.

Citéé par EnQuête, Sagar Traoré, la chargée des élections et relations internationales de l’AJ-PADS (And-Jëf/Parti africain pour la démocratie et le socialisme), soutient que dans le cadre des travaux de la Commission politique du dialogue national « seuls quatre ou cinq points sont pour le moment en suspens. (Il s’agit) du statut de l’opposition et de son chef, des organes de gestion des élections, du rôle et de la place de la justice dans le processus électoral et de la rationalisation du calendrier républicain ».

Le Soleil renseigne que « la Commission cellulaire du dialogue politique valide aujourd’hui son rapport d’étape en vue de soumettre au chef de l’Etat, le 31 août au plus tard, un rapport spécial ». Selon le quotidien national, « elle dispose encore de trois mois pour finaliser et déposer sur la table du président de la République le rapport définitif en raison du décret de prolongation du dialogue national ».

Sur un tout autre sujet, L’Observateur dévoile « les secrets de vie du douanier qui a tué sa fille » dimanche dernier aux Mamelles (Dakar). A en croire une source de ce journal, le Colonel Mouhamadou Sall, chef des Sections d’écritures du Môle 2 du Port autonome de Dakar, aurait été victime de son professionalisme : « C’est l’un des inspecteurs les plus sérieux et rigoureux de sa génération » dans un service qui, avec le Môle 8, pèse 80 % des recettes douanières du Sénégal.

Au cours de son interrogatoire, rapporte L’Observateur, il « n’aurait pas arrêté d’invoquer les forces obscures » en disant notamment : « Même si je vous explique, vous n’allez pas comprendre ».  Ce quotidien se fait aussi l’écho d’une autre hypoyhèse qui expliquerait le drame. Celle d’ « une pratique religieuse excessive » du colonel actuellement interné au service psychiatrique du Centre Hospitalier et Universitaire de Fann, à Dakar.

Dans Libération, le chef des Sections d’écritures du Môle 2 affirme avoir « une nouvelle mission » consistant à « sauver l’humanité ». Et le premier acte « consistait à sacrifier sa fille (dont) le sang (serait) prophétique ».

Enfin, EnQuête remarque que « la violence a investi la sphère familiale. Depuis des mois, des scènes atroces de meurtres, violences domestiques et conjugales sont notées sur tout le territoire national. Une nouvelle parenthèse de folie collective ».

Pour sa part, L’AS s’intéresse aux conséquences du nouveau coronavirus dans le secteur de l’hôtellerie. Et Doudou Gnagna Diop, le président de l’Organisation nationale pour l’intégration du tourisme sénégalais (Onits), tire la sonnette d’alarme car « des entreprises sont au bord de la faillite ».