Gabon : le PDG Pascal Houangni remobilise ses partisans dans le 1er arrondissement de Port Gentil

Pascal Houangni Ambouroué, membre du comité permanent du bureau politique de la formation politique d’Ali Bongo de, a procédé le weekend dernier à la remobilisation de ses partisans.

Sous les instructions du Secrétariat exécutif, il a dépêché son état-major dans la ville pétrolière pour faire un état des lieux du nombre des militants toujours actifs de son giron politique. Il ressort que « 6000 militants engagés et fidèles » ont renouvelé  leur adhésion à l’action politique impulsée par le « Distingué Camarade Président du PDG Ali Bongo Ondimba », Président de la République.

Les émissaires du MCPBP qui est aussi Ministre du Tourisme ont ainsi remis la liste de ces 6000 militants actifs au Secrétaire provincial du parti Albert Richard Royembo qui se chargera lui de faire un rapport « clair et précis » auprès du Secrétaire exécutif.

« Ceci est un travail formidable et remarquable (…), allez et multiplier vos actions car notre parti et son distingué camarade président compte sur nous », a exhorté M. Royembo.

Cette adhésions massive aux idéaux politiques du PDG par les militants du 1ér arrondissement de Port-Gentil fait suite aux nombreuses actions socio-économiques entreprises par le Député-Ministre Pascal Houangni Ambouroué au profit de sa circonscription électorale en particulier et de la commune de port gentil en général.

Il s’agit entre autres de la réfection des voies secondaires, la promotion de l’initiative privée, l’éclairage public, le Marché de l’égalité de chances et bien d’autres.

Source : Com MCPBP

 

Le gouvernement et la société des autoroutes du Gabon la SAG mettent à jour leur partenariat

Le gouvernement et la Société des autoroutes du Gabon (SAG) ont signé, le 24 août à Libreville, l’avenant n°1 au contrat de partenariat relatif à la Transgabonaise. Une exigence imposée par le  Covid-19.

Signé en octobre 2019, le contrat entre le gouvernement et la Société des autoroutes du Gabon (SAG) sur la Transgabonaise, a été modifié. Le 24 août à Libreville, en effet, les deux parties ont signé l’avenant n°1 au contrat de partenariat relatif à l’aménagement, financement, exploitation et maintenance de la route économique.

L’avenant est l’acte par lequel on modifie un contrat en cours. Selon le ministre de l’Economie, cette adjonction a été imposée par le Covid-19. «La crise sanitaire mondiale engendrée par la pandémie de  Covid-19 et les mesures prises pour y faire face par les différents gouvernements ont eu des répercussions sur l’exécution du projet, notamment la gestion opérationnelle du partenaire et les délais de réalisation des études», a expliqué Jean-Marie Ogandaga.

Parmi les modifications apportées au contrat figurent l’aménagement du calendrier de réalisation du projet ; la réalisation d’une route 2X2 voies sur l’axe Libreville-Ntoum, conformément à la vision du Grand Libreville du chef de l’Etat ; le contournement du parc de la Lopé par les localités d’Alembé, Lalara, Koumameyong, Booué et Carrefour Leroy.

A ces changements s’ajoutent la réalisation par le partenaire des travaux de réaménagement de manière anticipée avant le bouclage financier, notamment sur l’axe PK 50.1 et 75.1, PK 24- PK 40 et PK 75-PK 105 ; la définition du mécanisme de financement des études et des travaux anticipés. Projet à fort impact économique et social espéré, la Transgabonaise est un projet estimé à 700 milliards de francs CFA.

Son tronçon est d’environ 828 km, reliant Libreville, Ntoum, Kougouleu, Kango, Bifoun, Ndjolé, Alembé, Lalara, Koumameyong, Booué – Carrefour Leroy, Mikouyi, Lastoursville, Mounana, Moanda et Franceville. La livraison de la Transgabonaise est prévue en 2023.

Source: gabonreview

 

La justice ivoirienne entérine la radiation de Gbagbo du listing électoral (Proches)

Le tribunal de première instance d’Abidjan a entériné mardi la radiation de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo du listing électoral ivoirien déboutant ses partisans qui contestaient cette décision, a appris APA de source proche de M. Gbagbo.Selon cette source, la confirmation de la radiation de M. Gbagbo rendue par la justice ce jour est insusceptible de tout recours. Le 06 août dernier, une manifestation des partisans de M. Gbagbo devant le siège de la Commission électorale indépendante ( CEI, organe électoral) dans l’Est d’Abidjan pour dénoncer son retrait de la liste électorale ivoirienne, a été dispersée par la police. 

Toutefois, Georges Armand Ouégnin, le chef de file de cette manifestation avait été reçu en audience le même jour par Coulibaly Kuibiert Ibrahime, le président de l’institution électorale ivoirienne. 

« Après discussion, ce qu’on peut retenir, ils disent que ce n’est pas la CEI qui est responsable. Il semble qu’il y a deux raisons majeures pour que quelqu’un soit radié dans ce cas. Soit la personne est décédée, soit elle aurait perdu ses droits civiques», avait expliqué M. Ouégnin à ses partisans au sortir de cette rencontre avec le président de la CEI. 

 De ce fait, M. Ouégnin avait appelé ses partisans au calme annonçant qu’il allait recourir à toutes les voies juridiques pendant le contentieux de la liste électorale pour démontrer que M. Gbagbo mérite bien de figurer sur la liste électorale de 2020. 

Présidentielle 2020: Affi annonce le dépôt de son dossier de candidature jeudi

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Pascal Affi N’Guessan, a annoncé mardi à Abidjan le dépôt de son dossier de candidature pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, le jeudi prochain, lors d’une conférence de presse.« Le dépôt de notre candidature, nous allons le faire le jeudi prochain à 10h (GMT, locale) » à la Commission électorale indépendante (CEI), a dit M. Affi assurant que le parti a « même déjà dépassé» le quota pour le parrainage et cherche actuellement une marge de sécurité en cas de doublon.

Selon M. Affi, le chef de l’Etat Alassane Ouattara ne peut briguer un « troisième mandat ». Mais, engagé dans le processus et ayant déjà déposé son dossier de candidature, lundi, il a appelé à « une unité de l’opposition » en vue d’une « alternance démocratique et pacifique ».

« Nous avons donc l’obligation de nous rassembler, la volonté individuelle de chacun d’entre nous d’être président de la République ne doit pas primer sur l’intérêt général qui commande que M. Ouattara quitte le pouvoir », a-t-il dit à l’endroit des leaders de l’opposition.  

« Je lance donc ici et maintenant un appel solennel au rassemblement de tous ceux qui se réclament de l’opposition, mettons de côté toutes nos querelles intestines, elles sont mineures et secondaires par rapport à l’intérêt général. C’est ensemble que nous devons engager la bataille », a-t-il déclaré.

L’opposition estime que la Constitution de 2016 ne permet pas à M. Ouattara élu en 2010 puis réélu en 2015,  de briguer un troisième mandat au regard de la continuité législative. Cependant, le camp présidentiel estime que le chef d’Etat sortant fera son premier mandat dans la 3e République.

« Le Conseil constitutionnel ne doit pas être le détonateur d’une nouvelle guerre civile en Côte d’Ivoire. En conséquence, un Conseil constitutionnel sérieux et responsable devrait rejeter la candidature de M. Ouattara », a estimé le chef du parti de Laurent Gbagbo.

« Nous nous attendons donc à ce que cette candidature soit invalidée et rejetée (…) mais quelle que soit l’issue constitutionnelle de cette affaire, notre devoir est de bouter ce régime hors du pouvoir et infliger à ce régime la gifle démocratique qu’il mérite au nom d’une alternance apaisée», a-t-il soutenu.

M. Affi a affirmé, en outre, avoir « noté le silence gêné des grandes puissances face à la volte-face du candidat Ouattara », avant d’ajouter « je leur demande une seule chose, nous aider à assurer la régularité du scrutin, car les velléités de tricherie ne manqueront pas ».

« Elles doivent être conscientes qu’un braquage électoral se traduirait par une nouvelle crise électorale », a-t-il poursuivi, évoquant que « si M. Ouattara réussit ce braquage électoral, ce serait aussi de notre faute, à tous, opposants à ce régime ».

Le président du FPI a fait observer que l’opposition n’est pas soudée, soulignant que « Bédié  (le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire) ne veut pas de nous », en allusion au choix de l’ex-président de collaborer avec le camp qui lui est opposé.

M. Affi a par ailleurs évoqué des morts à l’issue des récentes manifestations de populations dans le pays contre un troisième mandat de M. Ouattara, appelant le chef de l’Etat à retirer sa candidature.

La candidature de M. Ouattara, dira-t-il, a créé des affrontements intercommunautaires, tout en condamnant fermement les appels réels de personnes sur les réseaux sociaux, à des exterminations ethniques. 

Les Ivoiriens sont appelés aux urnes le 31 octobre 2020. Plusieurs candidats se sont déclarés pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, mais jusque-là, M. Ouattara est le seul a avoir déposé son dossier de candidature auprès de la Commission électorale indépendante (CEI). Le dépôt de candidature s’achève le 31 août 2020.

Togo: lancement des travaux de la plateforme industrielle d’Adétikopé d’un coût de 130 milliards FCFA

Les travaux de construction de la plateforme logistique et industrielle d’Adétikopé, située au nord de la ville de Lomé, connaît un démarrage effectif et devrait être opérationnelle dès janvier 2021 (phase 1), indique un communiqué transmis mardi à APA.D’un coût d’investissement de plus de 130 milliards de Fcfa, cette plateforme comprend une zone industrielle et des services logistiques intégrés de classe mondiale, au service de l’industrialisation de l’Etat du Togo.

Ce lancement intervient à la suite de la signature d’un partenariat, le 8 juillet 2020, entre la République togolaise et Arise Integrated Industrial Platforms (IIP), entreprise spécialisée dans le développement de parcs industriels à haute valeur ajoutée.

Arise Integrated Industrial Platforms (IIP), ayant pour actionnaires Africa Finance Corporation (AFC) et Olam International Ltd., via la création de la PIA (Plateforme industrielle d’Adétikopé), l’entreprise en charge du développement de cette plateforme.

Située au nord de Lomé, à environ 27 km du port de la capitale togolaise, cette plateforme de 400 hectares sera développée en deux phases. PIA a la charge de la conception, du financement, de la construction et de la gestion de cette zone industrielle intégrée.

Ce projet devrait permettre la transformation des richesses naturelles locales et leur export. D’un investissement total de plus de 130 milliards F CFA (soit 200 millions d’euros), la plateforme vise à  offrir un cadre propice à l’implantation d’usines en vue de la transformation des produits locaux.

Parmi les nombreux services logistiques de cette plateforme, l’on peut énumérer un parking d’une capacité de 700 camions, un parc pour le stockage de conteneurs d’une capacité de 12 500 EVP, un entrepôt pour charger, décharger et transférer les conteneurs.

La Plateforme Industrielle d’Adétikopé comprendra également une zone de 200 000 m2 dédiée aux autres activités logistiques, un espace de stockage du coton et d’autres matières premières ainsi que des routes et emprises routières. Elle devrait permettre à  terme de générer 35 000 emplois directs et indirects.

Pour Alain Saraka, directeur de la stratégie d’ARISE IIP et IS  « cette plateforme va permettre d’industrialiser de nombreux secteurs d’activité togolais, à l’instar du secteur agricole (coton, anacarde, soja, riz, sésame etc.) en créant des rouages performants qui permettront la transformation locale des matières premières et ainsi l’exportation de produits manufacturés qui généreront d’importants revenus pour le pays ».

Pour sa part, M. Sani Yaya, ministre togolais de l’Economie et des finances, a soutenu que dans un contexte international morose marqué par l’impact économique de la Covid-19, le lancement des travaux de PIA, une plateforme industrielle dédiée aux investisseurs locaux et étrangers, démontre une fois de plus l’attractivité de l’économie togolaise. 

« Dotée d’une infrastructure moderne et de services logistiques multimodaux intégrés, nous nous réjouissons du développement de cette infrastructure de pointe, l’un des projets phares du PND 2018-2022, qui deviendra sans aucun doute l’un des vecteurs essentiels de la politique d’industrialisation entamée par le Togo », a ajouté M. Sani Yaya. 

La Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA) est issue notamment d’un partenariat entre la République togolaise et Arise IIP. Selon le délai d’exécution, cette plateforme dont l’investissement total s’élève à 130 milliards de F CFA, sera opérationnelle à partir de janvier 2021 pour ce qui concerne la phase 1. 

Arise IIP est une joint-venture entre Africa Finance Corporation (AFC) et Olam International Ltd (Olam). Elle est spécialisée dans les zones industrielles intégrées et son portefeuille comprend actuellement GSEZ, GDIZ, PIA et SAG.

Le poliovirus déclaré « éradiqué » du continent africain (OMS)

Le poliovirus sauvage, plus connu sous le nom de polio a été mardi déclaré « éradiqué » du continent africain par l’Organisation mondiale de la Santé, après quatre années consécutives sans cas déclaré et des efforts massifs de vaccination des enfants.« Aujourd’hui, les membres de la Commission de certification pour la région Afrique (ARCC) – organisme de certification de l’OMS – déclarent que la transmission du poliovirus sauvage a été interrompue » en Afrique, a affirmé sa présidente, Rose Leke, lors d’un événement organisé par visioconférence.

« C’est un moment historique pour l’Afrique », a déclaré la directrice Afrique de l’OMS, Matshidiso Moeti. « À partir de maintenant les enfants qui naîtront sur ce continent n’auront pas à craindre d’être infectés par la polio ».

Cette annonce a également réuni par visioconférence le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus ou les milliardaires et philanthropes nigérians Aliko Dangote et américain Bill Gates.

Provoquée par le poliovirus sauvage, la poliomyélite est une maladie infectieuse aiguë et contagieuse qui touche principalement les enfants, attaquant la moelle épinière et pouvant provoquer une paralysie irréversible.

Elle était endémique partout dans le monde, jusqu’à la découverte d’un vaccin dans les années 1950.

Bessi Benjamin annonce sa candidature indépendante à l’élection présidentielle ivoirienne

Bessi M’Bouke Benjamin, un cadre du secteur privé ivoirien a annoncé mardi à Abidjan, sa candidature indépendante à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain «pour apporter son expertise à la gestion humaine et sociale» de la Côte d’Ivoire.« (…) Je déclare ma candidature pour apporter  mon expertise à la gestion sociale et humaine au service de notre nation. Je souhaite que ma candidature soit une candidature d’égalité et de progrès humain durable», a dit M. Bessi dans un point-presse estimant que la Côte d’Ivoire « ne pourra se construire sur l’injustice et les inégalités sociales ».

« Chers compatriotes, ma candidature n’est donc ni le symbole de la refondation, ni le symbole de la renaissance, mais plutôt celle de la continuité de l’État au regard des performances qui ont été déjà réalisées depuis les premières années de l’indépendance », a par ailleurs, expliqué le candidat déclaré. 

Auparavant, il a regretté les crises sociales et politiques survenues en Côte d’Ivoire depuis les années 1990 qui ont provoqué la dégradation du climat sociopolitique et l’effritement de la cohésion sociale. 

« Au regard des leçons tirées de toutes les gouvernances politiques antérieures, je suis guidé par le souci de la volonté d’atteindre les objectifs que l’on se fixe dans son agenda politique par le dépassement de soi et l’engagement total au service des autres  pour une politique plus équitable », a promis M. Bessi appelant ses compatriotes à lui accorder leurs suffrages pour remporter cette échéance électorale. 

Il a conclu en insistant que « je ne ménagerai aucun effort, je ne reculerai devant aucun sacrifice pour redonner à tous nos compatriotes la fierté d’être ivoirien».

Des jeunes sensibilisés sur la solidarité et la cohésion sociale en Côte d’Ivoire

L’ONG internationale « Change Human’s Life», une organisation de la société civile qui promeut la solidarité, a célébré mardi à Abidjan la troisième édition du « Trajet de l’espérance », un événement de promotion de la solidarité au cours duquel des jeunes ont été sensibilisés lors d’un panel sur la nécessité de cultiver les valeurs et solidarité et de cohésion sociale en Côte d’Ivoire. « Le trajet de l’espérance» , organisé en marge de la Journée nationale de la solidarité en Côte d’Ivoire,  vise à sensibiliser les populations sur les valeurs de solidarité qui sont le partage, l’entraide, la compassion et la contribution au  renforcement de la cohésion sociale.

« Le trajet de l’espérance, c’est un événement de solidarité que nous organisons en marge de la Journée nationale de solidarité en Côte d’Ivoire pour inciter les populations et toute la communauté à faire des actions de solidarité pour un développement harmonieux et un développement durable de la Côte d’Ivoire», a expliqué dans un discours, Hermann Kouamé, le président de cette ONG.

Poursuivant, il a ajouté « qu’il s’agit pour nous de mettre en corrélation des entreprises, des organisations de la société civile et la population pour une synergie d’actions de solidarité».

De son avis, le développement inclusif de la Côte la Côte d’Ivoire « passera par les actions solidaires de ses fils entre eux».

«La cohésion sociale et la solidarité sont des mots qui se complètent », a estimé pour sa part, Kouadio Konan, le représentant du maire de la commune d’Abobo (Nord d’Abidjan) qui a abrité cette activité.

Par ailleurs, il a encouragé les jeunes à s’inscrire dans les actions de solidarité et  de cohésion sociale en évitant de se  faire manipuler par les politiques. Une distribution de kits alimentaires à des familles vulnérables, a clôturé cette  troisième édition du « Trajet de l’espérance », qui avait pour slogan: « Moi jeune, pour la solidarité et la cohésion sociale, je m’engage ».

Les États-Unis appellent le gouvernement ivoirien à « enquêter » sur les morts suite aux récentes manifestations

Les États-Unis appellent le gouvernement ivoirien à « enquêter pleinement sur les morts associés aux récentes manifestations », suite aux protestations de populations contre un « troisième mandat » de Alassane Ouattara, le président sortant.« Nous appelons le gouvernement à enquêter pleinement sur les morts associées aux récentes manifestations, et à rendre publics les résultats desdites enquêtes », indique un communiqué de l’Ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire transmis mardi à APA.    

Les Etats-Unis d’Amérique demeurent engagés en soutien à des élections libres, transparentes et inclusives en Côte d’Ivoire, mentionne le communiqué qui appelle toutes les partis politiques à adhérer à l’état de droit, et aux autorités ivoiriennes à « assurer des processus judiciaires équitables ».   

Des populations ont, à l’appel d’une organisation de la société civile, manifesté le 13 août 2020, suivie d’une marche des femmes de l’opposition le 21 août 2020,  à travers le pays pour réfuter un « troisième mandat » de M. Ouattara, qui selon elles est «anticonstitutionnel ».  

La marche des femmes de l’opposition, tenue vendredi en dépit d’une interdiction des manifestations sur la voie publique jusqu’au 15 septembre 2020, a entraîné des heurts par endroits dans le pays et des arrestations.  

« La répression et l’intimidation n’ont pas de place en démocratie », selon les Etats-Unis qui « exhortent tous les partis, groupes et individus à s’abstenir de toute violence et de tout discours de haine ou de division, et à privilégier le dialogue afin de trouver des solutions paisibles à leurs désaccords ».  

L’Etat américain exhorte en outre « les forces de sécurité à respecter et sauvegarder les droits de tous les citoyens, y compris celui de participer à des manifestations pacifiques ». Car, les libertés d’expression, de rassemblement et d’association sont au cœur d’une démocratie fonctionnelle.    

Pour les États-Unis, les élections historiques à venir sont des occasions pour la Côte d’Ivoire de poursuivre son chemin pacifique vers la prospérité. Il appartient au peuple ivoirien de décider de l’avenir et du leadership de son pays.  

« Le Conseil Constitutionnel de Côte d’Ivoire décidera de la question dite du « troisième mandat », estime le gouvernement américain qui croit que « des transitions de pouvoir démocratiques régulières mènent à plus de redevabilité, des institutions plus fortes, et une participation citoyenne au processus politique plus constructive ». 

« L’application impartiale de toutes les lois, y compris celles qui régissent les libertés d’expression, de rassemblement et d’association, est également essentielle à un processus électoral crédible, à la bonne gouvernance en général, et à la poursuite de la transition post-conflit du pays », poursuit le texte. 

Les États-Unis estiment par ailleurs adhérer aux normes démocratiques,  entre autres la liberté d’expression et de rassemblement, qui permet aux Ivoiriens de participer à des dialogues politiques et à soutenir les candidats, partis ou idées de leur choix. 

Les Ivoiriens sont appelés aux urnes le 31 octobre 2020 pour élire leur dirigeant. Mais, pour l’opposition M. Ouattara ne devrait pas briguer un « troisième mandat » au regard de la continuité législative, tandis que le camp présidentiel évoque son premier mandat dans la 3e République. 

Af’Sud: l’opposition exige la démission de Ramaphosa accusé de corruption

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, doit démissionner de ses fonctions jusqu’à ce que les allégations de corruption à son encontre soient résolues, a estimé mardi un responsable du parti des Combattants de la liberté économique (EFF, opposition).Le porte-parole de l’EFF, Vuyani Pambo, s’exprimait en réponse à la lettre du président aux autres membres du Congrès national africain (ANC, au pouvoir), dans laquelle il les exhortait à mettre fin à la corruption, en particulier à l’abus actuel des appels d’offres pour les équipements de protection individuelle contre la Covid-19.

Dans cette lettre publiée hier lundi, Ramaphosa a exhorté les responsables du parti impliqués dans les abus à se retirer des fonctions publiques du gouvernement ou à renoncer à leurs rôles au sein du parti jusqu’à ce que les allégations à leur encontre soient tirées au clair.

Cependant, Pambo a déclaré que la lettre du président aux responsables de l’ANC n’était « rien d’autre qu’une attitude bon marché ».

« Il est hypocrite pour Ramaphosa d’appeler les membres de l’ANC à se retirer de leurs fonctions publiques s’ils sont accusés de corruption », a déclaré Pambo.

Le responsable de l’opposition a déclaré que Ramaphosa n’a aucune autorité morale pour parler contre la corruption alors qu’il se bat bec et ongles pour dissimuler des documents qui impliquent les grandes entreprises et prétendument des juges dans l’achat de son mandat à la Présidence.