L’UNESCO proclame trois villes marocaines « villes apprenantes »

L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a proclamé les villes marocaines de Laâyoune, Benguérir et Chefchaouen « villes apprenantes ».Les trois villes marocaines rejoignent ainsi le réseau mondial Unesco des villes apprenantes. L’intégration à ce réseau permettra aux trois villes marocaines de partager avec les autres villes leurs expériences en matière d’éducation, de formation et de recherche, mais également de bénéficier des meilleures pratiques et expériences réussies dans les domaines de la formation tout au long de la vie.

Cette intégration fait suite à l’appel à candidatures lancé par l’Institut de l’Unesco pour l’apprentissage tout au long de la vie (UIL) relatif à l’adhésion au réseau mondial Unesco des villes apprenantes (GNLC) – édition 2020.

La Commission nationale marocaine pour l’éducation, les sciences et la culture a accompagné les trois villes marocaines, à savoir Laâyoune, Benguérir et Chefchaouen, durant la phase de préparation de leurs dossiers de candidature, et les a incitées à veiller scrupuleusement au respect des exigences arrêtées par l’Unesco pour la sélection les futurs candidats audit réseau.

Le réseau des villes apprenantes a été créé conformément à la «déclaration de Pékin sur les villes apprenantes» adoptée par la Conférence mondiale sur les villes apprenantes, tenue à Pékin en Chine du 21 au 23 octobre 2013. Jusqu’en 2019, ledit réseau comportait 174 villes issues de 55 pays. Le Maroc ne l’a intégré qu’en 2020 suite à la sélection récente des trois villes (Laâyoune, Benguérir et Chefchaouen).

Le réseau mondial Unesco des villes apprenantes valorise et développe la pratique de l’apprentissage tout au long de la vie dans les villes de la planète. Il stimule le dialogue sur les politiques et l’apprentissage mutuel entre les villes membres, forge des liens et partenariats, perfectionne les capacités et conçoit des instruments qui encouragent et reconnaissent les progrès accomplis.

Le Botswana lève temporairement l’interdiction d’exportation de bétail

Le Botswana a temporairement levé l’interdiction d’exporter du bétail sur pied, ce qui permettra aux éleveurs locaux de vendre leurs animaux pour l’abattage dans les pays voisins, a appris APA mercredi.Le porte-parole du ministère du Développement agricole et de la sécurité alimentaire, Boikhutso Rabasha, a déclaré que le gouvernement avait décidé d’autoriser les exportations de bétail vivant pour les trois prochains mois.

 « Le ministère du Développement agricole et de la sécurité alimentaire souhaite informer les agriculteurs et le grand public que le gouvernement a autorisé l’exportation de bétail vivants destinés à l’abattage du 1er octobre au 31 décembre 2020 », a déclaré Rabasha dans un communiqué mercredi.

 Le ministère a déclaré que cette mesure fait partie des efforts visant à libéraliser le secteur de la viande bovine et à mettre fin au monopole dont bénéficiait jusqu’à présent la Commission de la viande du Botswana, qui est le seul exportateur de viande bovine du pays.

 Cette décision intervient également alors que ce pays d’Afrique australe lutte contre les effets d’une sécheresse dévastatrice qui a sévi en 2019/20 et qui a entraîné une diminution des pâturages pour l’élevage.

 Au cours des trois prochains mois, les abattoirs privés intéressés par l’exportation de viande bovine seront autorisés à vendre leur bétail à d’autres pays.

Gabon : le clan Assélé est allé rabattre les cartes auprès d’Ali Bongo Ondimba

Jean Boniface Assélé, président d’honneur du Centre des libéraux réformateurs (CLR), accompagné de sa fille Nicole Assélé et Jean-Claude Ivala le SG de son parti, se sont rendus lundi au siège du Parti démocratique gabonais (PDG), où ils ont rallumé la flamme de leur collaboration dans le cadre de la Majorité Républicaine & Sociale pour l’Émergence.

Le général à la retraite connu pour son franc parler est allé exprimer au Secrétaire général du PDG, Eric Dodo Bouguendza son mécontentement sur le fonctionnement actuel de la Majorité Républicaine et Sociale pour l’Emergence, un regroupement des partis politiques qui soutiennent la politique du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.

Le CLR est la seconde force politique de cette majorité avec 6 sénateurs, 1 député et de nombreux élus locaux. Le parti ne compte, à ce jour aucun membre au gouvernement ni dans un organe de décision.

Jean Boniface Assélé qui était également accompagné de Jean-Claude Ivala, SG du parti, souhaite revisiter la convention qui lie le PDG à ses alliés dans le cadre de cette majorité. L’oncle d’Ali Bongo Ondimba souhaite aussi clarifier la collaboration de son parti avec le PDG dirigé par son neveu Ali Bongo.

Eric Dodo Bouguendza a simplement reconnu avoir reçu le général Assélé et sa délégation. Il n’a pas dit s’il a réussi ou pas de calmer la bouderie du président d’honneur du CLR.

 

Cameroun – Marche pacifique du MRC : le correspondant de RFI P. Essomba a été brutalement interpellé par la police

Le journaliste Polycarpe Essomba correspondant de de RFI au Cameroun, a été molesté par la police, il est pour le moment entrain de suivre le soin dans un centre hospitalier de la place.

Mardi à la mi-journée, à Yaoundé, alors qu’il couvrait une manifestation de l’opposition camerounaise, le journaliste de RFI Polycarpe Essomba a été brutalement interpellé par la police camerounaise. Il a reçu plusieurs coups de matraque, plusieurs coups de pied et a été emmené dans un commissariat, où il a été retenu pendant plus de deux heures avant d’être relâché.

« RFI déplore ces violences de la police camerounaise, qui portent sérieusement atteinte à la liberté de la presse », souligne un communiqué de la radio France internationale. « RFI assure son correspondant de tout son soutien, de son attachement à la protection de son intégrité physique et de sa liberté d’exercer son métier au nom du droit à l’information », conclu le communiqué.

Pour rappel, le principal opposant camerounais Maurice Kamto avait appelé mardi 22 septembre, à manifester dans les rues pour obtenir le départ du président Paul Biya, 87 ans qui dirige le Cameroun  sans partage depuis 1982.

Gabon : inflation de ciment à Moanda, le sac est vendu à 8500 Fcfa

A Moanda une ville du Gabon,  le sac de ciment est vendu à 7500 ou 8500 contre 2450 FCFA au Congo Brazzaville voisin du Gabon.

 Le sac de ciment est actuellement vendu  à  8500 FCFA à Moanda, petite cité minière située dans le sud-est du Gabon, l’honorable Alexandre Awassi l’élu de cette ville,  s’est indigné de  l’euphorie  de prix de ciment à Moanda alors qu’au Congo voinsin le sec coût 2450 Fcfa.

« A #Moanda le sac de ciment coûte entre 7500 et 8500 FCFA soit presque le double à #Libreville », rappelle l’élu de Moanda dans un tweet.

« C’est une épine pour les entreprises et les ménages gabonais », souligne le député national dont la circonscription électorale est située à moins de 300 KM de Dolisie, une ville du Congo Brazzaville où le sac de ciment est vendu à 2450 FCFA.

Il sied de rappeler que, la République du Congo et le Gabon sont des pays côtiers membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEMAC).

Alexandre Awassi espère que la mise en service d’une nouvelle ligne de production de ciment au Gabon  « viendra nous ôter la corde du cou ».

A Libreville, un sac de ciment est vendu à 4 500 FCFA soit 90 000 FCFA la tonne. Le ciment est produit actuellement par le groupe marocain CIMAF qui fait les lois du ciment au Gabon.

 

CIMAF Gabon : Abdallah Sbihi Ambassadeur du Maroc salut une coopération Sud-sud gagnant-gagnant

La nouvelle usine de CIMAF Gabon, produira 500 000 tonnes de ciments par an. Abdallah Sbihi l’Ambassadeur du Maroc  au Gabon, salut une coopération Sud-sud gagnant-gagnant

Le diplomate marocain Abdallah Sbihi a dans son allocution prononcée à l’occasion de la cérémonie d’inauguration le 21 septembre dernier, de la nouvelle usine d’une capacité de production de 500 000 tonnes  de ciments par an du groupe marocain CIMAF Gabon implantée à Owendo, salué l’excellente coopération entre  les deux pays.

« L’implantation de cette usine, comme l’a si bien dit le Chef de l’Etat dans son Allocution à l’occasion de la cérémonie d’inauguration, est un témoignage des réalisations qui sont accomplies dans le cadre du Gabon industriel, et constitue un reflet de l’excellence des relations entre le Royaume du Maroc et la République Gabonaise, lesquelles relations sont orientées vers un renforcement de la coopération Sud-Sud », a déclaré l’ambassadeur Abdallah Sbihi.

Il sied de signaler que, cette deuxième usine du Groupe marocain Ciments de l’Afrique (CIMAF) au Gabon, a nécessité un investissement de 9 milliards de FCFA. Elle dispose d’une capacité de 500 mille tonnes de ciments par an, avec une extensible d’un million de tonnes.

L’unité de production vient ainsi couvrir la demande intérieure du en ciments estimée à 600 mille tonnes par an. « Il est à noter que cette usine, réalisée dans le respect de l’environnement et du développement durable, a contribué à la résorption du chômage et au transfert de technologies, objectifs qui sous-tendent les multiples investissements réalisés par les opérateurs marocains dans le continent africain », a-t-il souligné.

 

Karim Wade en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent essentiellement de l’éligibilité du fils de l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade, condamné par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei).Est-ce la « fin de l’exil pour Karim ? », s’interroge EnQuête. Selon ce journal, son « collectif d’avocats a jeté un gros pavé dans la mare en soutenant que, depuis le 21 août 2020, le Code électoral ne peut plus être invoqué par l’Etat du Sénégal pour faire obstacle à l’inscription de leur client sur les listes électorales et à sa candidature à toute élection ».

« Karim Wade (est) ressuscité par ses avocats », s’exclame L’AS. Dans les colonnes de ce journal, ces derniers rappellent que la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) n’avait pas privé l’ex-ministre de « ses droits civils et politiques ». 

Etant donné que Karim a été radié des listes électorales sur la base de l’article L31 du Code électoral, qui interdit l’inscription de toute personne condamnée pour une durée de cinq ans, il devient désormais « électeur et éligible » avec l’expiration de ce délai puisque la décision de la Cour suprême remonte au 20 août 2015.

Par conséquent, le pool d’avocats du libéral demande, dans Sud Quotidien, à l’Etat du Sénégal de procéder sans délai à la réinscription de leur client sur les listes électorales. De son côté, L’Observateur se fait l’écho d’ « un retour programmé ». 

Dans ce journal, le député du Parti Démocratique Sénégalais (PDS, opposition), Toussaint Manga, déclare : « Karim est un atout considérable pour le PDS. Il est évident que son exil (au Qatar) a des répercussions sur le dynamisme du (parti) mais le combat continuera pour qu’il puisse revenir. (Son) projet présidentiel, qui est aussi celui du PDS, est toujours d’actualité ».

Au-delà, les défenseurs du fils de l’ancien chef de l’Etat ont réaffirmé, dans Le Quotidien, leur « détermination à faire réviser son procès comme l’exige le Comité des droits de l’Homme des Nations Unies ». 

Toutefois, un obstacle se dresse sur le chemin de Karim Wade. En effet, Vox Populi signale qu’il est « face à l’équation (du paiement) de l’amende de 138 milliards F CFA et de la contrainte par corps ».

Sur un tout autre sujet, Le Soleil indique qu’ « à la date d’hier, mardi 22 septembre, le gouvernement a distribué, dans le cadre de l’opération Cash transfer, 241,4 millions F CFA aux victimes des inondations dans les régions de Dakar (ouest) et Saint-Louis (nord) ».

Enfin, Libération rapporte que « 36 % des chefs de famille ont perdu leur emploi, dont 30 % à cause de la Covid-19, entre le 3 juin et le 19 juillet 2020 (selon) une étude de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) ».  

Maroc : La Banque centrale plaide pour l’opérationnalisation et dans « les meilleurs délais » du mobile banking

Le gouverneur de la banque centrale marocaine, Abdellatif Jouahri, a plaidé, mardi, pour l’opérationnalisation et dans « les meilleurs délais » du mobile banking, comme instrument incontournable d’inclusion financière et de lutte contre le cash, dont le niveau a largement augmenté durant cette période de crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19.Cet outil permet des gains significatifs au niveau du temps et du coût de l’exécution des opérations, a-t-il expliqué lors d’un point de presse tenue en mode visioconférence à l’issue de la 3ème réunion trimestrielle du conseil de de la banque centrale pour l’année 2020.

« Nous sommes à 1,5 million de wallet », a-t-il fait savoir, assurant que, sur le plan technique, tous les essais des switchs ont été effectués, alors que les sept comités de travail relatifs à la mise en place de l’inclusion financière « sont en place et avancent valablement ».

Il a souligné l’importance du Parlement comme partie prenante pour faire naître cet écosystème, notant que le Royaume « a perdu trop de temps » pour la mise en place de cet instrument si important pour l’inclusion financière et la lutte contre le cash.

Maroc : Saisie de près de deux tonnes de résine de cannabis près de Casablanca

Les services sécuritaires de Casablanca ont avorté une tentative de trafic de drogue et saisi une tonne et 993 kilogrammes de résine de cannabis, indique mardi un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).Dans les faits, les éléments de la police avait repéré une voiture utilitaire soupçonnée de trafic de grandes quantités de drogues au niveau de la route nationale aux alentours de Tit Mellil (région de Casablanca). Le conducteur de la voiture et son compagnon ont refusé d’obtempérer, exposant la vie des fonctionnaires de la police à des menaces sérieuses et dangereuses avant de s’enfuir à bord d’une autre voiture légère, laissant derrière la voiture utilitaire à proximité de la région de Had Soualem.

Les recherches et enquêtes préliminaires ont révélé que la voiture saisie portait de fausses plaques d’immatriculation, tandis que la fouille de la voiture a permis d’y découvrir quelque 1.993 kilogrammes de résine de cannabis.

Une enquête préliminaire a été ouverte, sous la supervision du parquet compétent, afin d’identifier les suspects impliqués dans cette affaire, conclut le communiqué.

Ces derniers mois, les saisies de drogue se multiplient dans un contexte marqué par l’état d’urgence sanitaire décrété dans le pays depuis le 20 mars dernier et prolongé jusqu’au 10 octobre prochain.

Le 17 septembre courant, les services sécuritaires opérant au port de Tanger-Med ont saisi une quantité de 920 kg de résine de cannabis à bord d’une voiture utilitaire immatriculée à l’étranger et qui s’apprêtait à embarquer vers un pays européen.

En 2019, environ 179 tonnes de résine de cannabis ont été saisies au Maroc, selon un bilan officiel.

Le Maroc membre de la délégation de haut niveau de l’OIF pour le Mali

La Secrétaire générale de la Francophonie, Mme Louise Mushikiwabo, a désigné l’Ambassadeur du Maroc à Abuja, Moha Ouali Tagma, comme membre de la délégation de haut niveau de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) chargée d’accompagner le processus de transition civile au Mali.Cette nomination est une reconnaissance de l’engagement du Maroc au service de la paix et de la stabilité régionale, et du rôle sage et constructif du Royaume, au Mali, mais aussi en Libye et ailleurs, indique le ministère marocain des Affaires étrangères sur son portail.

Diplomate depuis près de 40 ans, M. Tagma  a notamment été ambassadeur du Maroc à Dakar  et à Varsovie. Il a servi en tant que membre de la mission permanente du Maroc auprès de l’ONU à Genève. Au terme de son mandat à la tête de la Direction Afrique au ministère, M. Tagma a été nommé en 2016 Ambassadeur du Maroc à Abuja.

 Conduite par Cheikh Tidiane Gadio, ancien ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères de la République du Sénégal et actuel Vice-président de l’Assemblée nationale, la délégation de L’OIF pour le suivi de la situation au Mali, comprend également Mme Nadia El Yousfi, députée au Parlement bruxellois et au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, membre du Bureau de la Commission des affaires parlementaires de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF).

La mise en place de la délégation de haut niveau s’inscrit dans le cadre de la résolution adoptée le 25 août par la 111ème session extraordinaire du Conseil permanent de la Francophonie (CPF), pour soutenir le processus de restauration des institutions démocratiques au Mali et contribuer à trouver des solutions de sortie de crise durables et crédibles prenant en considération les attentes des citoyens maliens, précise l’OIF.

En étroite coordination avec les partenaires internationaux, tout principalement la CEDEAO et l’Union Africaine, la délégation de haut niveau sera chargée d’appuyer la Secrétaire générale de la Francophonie dans l’accompagnement du processus de transition civile, ajoute la même source.