Covid-19 : le Gabon a enregistré une hausse de nouveaux cas positifs

Le Gabon totalise cinq patients Covid hospitalisés, tous en réanimation ce qui montre une tendance à la hausse des patients Covid dans les services de réanimation qui s’étaient pourtant vidés depuis août.

Conjointement à cette hausse des cas en réanimation, le Gabon a également enregistré une hausse de nouveaux cas positifs.

Selon des données officielles publiées lundi par le Comité de lutte contre la pandémie du Coronavirus (COPIL),  sur 5 381 tests, 21 se sont révélés positifs. Un chiffre en hausse par rapport aux dernières semaines. Le nombre de nouvelles guérisons est, par ailleurs, moins élevé : 21.

Il sied de préciser que, le Gabon a réalisé 168 845 tests depuis le déclenchement de la pandémie le 12 mars. 8 752 ont été positifs. 7 955 cas ont été guéris. 54 personnes ont péri.

Le gouvernement gabonais, redoutent une résurgence de la pandémie d’où le maintien de certaines mesures restrictives dont le couvre-feu à partir de 20 heures, la fermeture des lieux de culte, des écoles et des bars.

 

Présidentielle ivoirienne: la liste électorale définitive compte 7.495.082 électeurs pour 10.815 lieux de vote

La liste électorale définitive qui servira pour le scrutin présidentiel ivoirien du 31 octobre prochain compte 7 495 082 électeurs pour 10 815 lieux de vote, a annoncé mardi à Abidjan la Commission électorale indépendante (CEI), l’organe chargé d’organiser les élections en Côte d’Ivoire.« A l’issue du contentieux de la liste électorale, qui du reste a enregistré un nombre significatif de réclamations (13 307 au total), la Commission électorale indépendante est heureuse de vous annoncer qu’elle a arrêté, le jeudi 24 septembre 2020, la liste électorale définitive (LED) qui servira pour la tenue du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020 et qui compte 7 495 082 électeurs dont 7 397 413 en Côte d’Ivoire et 97 669 à l’étranger », a annoncé Emile Ebrottié, le porte-parole de la CEI dans un point-presse.

Par ailleurs, l’institution électorale ivoirienne a précisé que le nombre total de lieux de vote est de 10 815 avec 10 759 en Côte d’Ivoire et 56 à l’étranger. Poursuivant M. Ebrottié qui révélait ainsi les statistiques de la liste électorale définitive a fait savoir que le nombre total de bureaux de vote est de 22 381 dont 22 135 en Côte d’Ivoire et 246 à l’étranger. 

Auparavant, le porte-parole de la CEI a souligné une hausse de 13,6% du nombre d’électeurs sur la liste électorale de 2020 et a rappelé que la Commission électorale indépendante a procédé du 15 au 22 septembre 2020, au renouvellement des bureaux de ses Commissions électorales locales en Côte d’Ivoire et à l’étranger. 

La liste électorale provisoire ivoirienne de 2020, rappelle-t-on,  était de 7 503 095 électeurs avec 907 305 nouveaux inscrits. L’élection présidentielle ivoirienne est constitutionnellement prévue en Côte d’Ivoire, le 31 octobre prochain.

Décès de l’émir du Koweït cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Sabah

L’émir du Koweït cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Sabah est décédé, mardi, a annoncé la télévision d’Etat koweïtien à l’âge de 91 ans.Né le 17 juin 1929, le défunt est l’émir du Koweït depuis le 29 janvier 2006, date de sa confirmation par l’Assemblée nationale.

Premier ministre de juillet 2003 à janvier 2006, il avait occupé le poste de ministre des Affaires étrangères pendant 40 ans, soit de 1963 à 2003.

Véritable homme fort du Koweït qu’il dirige de facto depuis plusieurs années, il a accédé au trône après de longues tractations à la suite de la destitution par le Parlement, pour cause d’incapacité, de Cheikh Saad al-Abdallah al-Sabah, le successeur désigné de Jaber III.

Côte d’Ivoire: le label qualité décerné à plus de 50 produits et services

Le label qualité a été décerné lundi à Abidjan à 52 produits et services ivoiriens, chacun dans leur catégorie, à l’occasion de la 5e édition de la cérémonie de remise de prix aux entreprises lauréates.Cette initiative, lancée en 2015 sur le sol ivoirien, est promue par Manuella Ollo, directrice générale du Label des consommateurs Africains, également Commissaire général du Label des consommateurs Africains en Côte d’Ivoire.

Spécialiste en intelligence marketing, Manuella Ollo s’est engagée à doter les consommateurs Africains en général et ivoiriens en particulier d’un référentiel qualité dans le choix des produits et services, aux fins de promouvoir la culture de la qualité et du mérite.

Récompenser le génie et le savoir-faire des entreprises et des industriels locaux, tel est son leitmotiv. La jeune ivoirienne qui veut labelliser les marques locales, envisage de rendre compétitif le marché ivoirien en vue de la création de champions nationaux.

Le ministre ivoirien du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, s’est réjoui de cet engagement à rechercher le bien-être des populations, à travers cette initiative qui vise à protéger et à sauvegarder le pouvoir d’achat du consommateur.

Il a relevé qu’avec l’avènement de la Covid-19, les prix des gels hydroalcooliques et des savons liquides ont flambé à plus de 3000%, amenant l’Etat ivoirien à prendre un décret pour plafonner les prix et suspendre l’exportation des gels hydroalcooliques en dehors de la Côte d’Ivoire.

« Et, tout ceci pour que le marché local soit approvisionné abondamment par les produits fabriqués en Côte d’Ivoire », a fait savoir M. Souleymane Diarrassouba, saluant les entreprises qui dans le contexte difficile marqué par la pandémie de la Covid-19, n’ont pas baissé pavillon.

De 2012 à 2018, ce sont 5 829 dépôts constitués de brevets et marques, dessins et de modèles industriels, qui ont été effectués par la Côte d’Ivoire auprès de l’OIPI (Office ivoirien de la propriété intellectuelle) dont plus de 3 060 marques représentant 53% des dépôts, a-t-il ajouté. 

Aujourd’hui, le programme annuel de labélisation via ce prix est à sa 5e édition en Côte d’Ivoire et a permis de labéliser plus de 150 marques au cours des différentes éditions. Un élément clé est la certification par le consommateur, des marques, des produits et services.

Et ce, dans le cadre d’un programme de certification intitulé Le label des consommateurs Africains, produits et services élus par le consommateur. Le « jeu » vise à donner la possibilité aux consommateurs de s’orienter vers la qualité et aux entreprises d’apporter de la valeur ajoutée à leurs offres commerciales.

Le programme est l’apanage de trois acteurs, à savoir le ministère du Commerce, la société Label des consommateurs Africains et le Comité d’éthique du Label composé de membres du ministère du Commerce, des associations des consommateurs,  des sociétés de normalisation, des chambres de commerce et des industriels. Les consommateurs constituent le coeur du processus d’attribution.

L’évaluation du Comité d’éthique porte notamment sur la qualité perçue des produits ou services, l’innovation, le rapport qualité-prix. Les consommateurs, eux, votent leurs services préférés sur La plateforme de vote en ligne. La moyenne générale admise est au moins 16/20 (à l’instar des standards internationaux).

Sénégal : Macky Sall espère un taux de croissance à deux chiffres dès 2023

Malgré la sévérité de l’impact de la crise sanitaire sur l’économie sénégalaise, cette dernière devrait réaliser un taux de croissance de 5, 2 % en 2021 et devrait atteindre plus de 13 % dès 2023 grâce à l’ajustement du deuxième Plan d’actions prioritaires (PAP II) du Plan Sénégal émergent (PSE), a soutenu, mardi à Diamniadio (Dakar), le président Macky Sall.« J’ai les pieds sur terre. Je ne parle pas dans les nuages. Nous allons reprendre la croissance de 5, 2%dès l’année prochaine, 7,2% en 2022 et en 2023 si toutes les conditions sont réunies, le pays va atteindre pour la première fois une croissance à deux chiffres, notamment 13, 7 % », déclaré le chef de l’Etat sénégalais.

S’exprimant à l’ouverture du Conseil présidentiel sur la relance de l’économie sénégalaise, Macky Sall a indiqué que cette croissance du PIB à deux chiffres prévue en 2023 sera le résultat de la première année d’exploitation des ressources pétrolières et gazières.

D’un taux prévisionnel de croissance de plus de 6 % du Produit intérieur brut, le Sénégal devrait se retrouver avec une croissance de 0, 7 % à la fin de l’année.

Togo : Victoire Sidémého Tomégah-Dogbé nommée Premier ministre

Le président togolais Faure Gnassingbé a nommé lundi 28 septembre Premier ministre Victoire Sidémého Tomégah-Dogbé.La consécration. Proche collaboratrice du chef de l’Etat avec lequel elle travaille depuis plus de dix ans, Mme Tomégah-Dogbé, 60 ans, devient avec sa nouvelle nomination la première femme à diriger un gouvernement dans la République du Togo.

Elle remplace à ce poste Komi Selom Klassou et a d’ailleursofficiellement pris fonction, le même jour, au cours d’une cérémonie de passation de service à la Primature.

En poste depuis 2015, son prédécesseur avait déposé, le 25 septembre dernier, la démission de son gouvernement. Le remaniement était attendu au Togo, sept mois après la réélection pour un quatrième mandat de Faure Gnassingbé, mais son annonce a été retardée par la pandémie de coronavirus. Le nom de Victoire Sidémého Tomégah-Dogbé revenait alors parmi les potentiels successeurs de Komi Selom Klassou.

Jusque-là, elle cumulait les fonctions de directrice de cabinet du président avec celles de ministre du Développement à la base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes.

Décrite comme discrète, elle diplômée en économie à l’université du Bénin, actuelle université de Lomé, avant de rejoindre, en 1998, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Mère de trois filles, le nouveau Premier ministre devrait composer rapidement sa nouvelle équipe et prononcer, ce 1er octobre, son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale.

L’économie marocaine devrait se contracter de 5,8% sous l’effet de la pandémie Covid-19 et de la sécheresse

L’économie marocaine devrait se contracter de 5,8% sous l’effet de la pandémie du nouveau coronavirus et de la sécheresse, a estimé lundi le ministre de l’économie, des finances et de la réforme de l’administration, Mohamed Benchaaboun.

 Selon le ministre, qui s’exprimait en commission parlementaire, la loi de finances pour l’année 2020 tablait sur un taux de croissance de +3,7% et un déficit budgétaire prévisionnel de 3,5% du PIB. A ce titre, le Maroc va perdre 100 milliards DH (1 euro = 10,8 DH) de PIB, ce qui se traduit par la perte de 1 milliard DH pour chaque jour de confinement

Le ministre a indiqué que la majorité des secteurs liés aux chaînes de valeur mondiales ont enregistré un recul estimé à -50% de valeur ajoutée pour le tourisme au lieu de -20%, -12% pour le secteur du transport au lieu de -9,6%, et 9,1% pour le commerce au lieu de -8%.

Pour ce qui est du financement de l’économie, il a fait part d’une accélération des crédits bancaires due à une augmentation des crédits aux sociétés non financières privées en rapport notamment avec le recours des entreprises affectées par la crise aux ressources de financement.

Quant à l’évolution des taux débiteurs, le taux moyen pondéré global a poursuivi sa tendance baissière au deuxième trimestre 2020, enregistrant un repli, en glissement trimestriel, de 29 points de base pour se situer à 4,58%.

Le marché de travail, principal pourvoyeur des revenus des ménages, a été sévèrement touché par les retombées négatives de la crise. Il a connu une perte de 589.000 postes, dont 520.000 postes situés en milieu rural et 69.000 postes en milieu urbain, contre une création annuelle moyenne de 64.000 postes au cours des trois dernières années.

Dans ce contexte, le ministre a noté qu’en moyenne, 10.000 postes d’emplois ont été perdus par jour lors du confinement. Dans ces conditions, le taux de chômage a atteint durant le deuxième trimestre 2020 un pic historique, depuis 2004, de 12,3%, en augmentation de 4,2 points par rapport à l’année précédente. Un pourcentage qui pourrait malheureusement atteindre 13% à la fin de cette année.

Par rapport à l’exécution de la Loi de Finances 2020 lors des six premiers mois, l’argentier du Royaume a indiqué que l’évolution des dépenses et des recettes ordinaires s’est traduite par un solde ordinaire négatif de près de 16 milliards DH à fin août, contre 12,9 milliards à fin juillet, traduisant une accélération du rythme d’exécution des dépenses ordinaires par rapport à celui des recettes.

S’agissant des dépenses d’investissement, elles ont atteint 39,9 milliards DH, correspondant à un taux de réalisation de 56,4%, soit une de 4,7% comparée à la même période de 2019.

Economie, culture et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi s’intéressent à l’exécution de la loi de finances 2020 et à la préparation de la loi de finances 2021, la reprise de l’activité théâtrale et course vers le titre du championnat marocain de football.+L’Economiste+ relève que l’exécution de la loi de Finances au titre de l’exercice 2020 fait ressortir, à fin août dernier, une baisse des recettes de 13,8 milliards de DH (1 euro = 10,8 DH), soit de 8,8% par rapport à la même période un an auparavant.

Dans le détail, les recettes fiscales ont reculé de 11,5 milliards de DH (au terme des huit premiers mois l’année. Pour sa part, l’impôt sur le revenu (IR) se replie de 1,9 milliard de DH, la TVA de 3,7 milliards de DH, la taxe à la consommation de 2,5 milliards de DH et les droits d’enregistrement et timbres de 2,4 milliards DH, tandis que les recettes non fiscales ont baissé de 2,3 milliards de DH.

Concernant les dépenses, elles ont cru de 9 milliards de DH (+5,8%), tandis que les frais d’émission ont régressé à environ 40 milliards de DH. Le taux d’achèvement atteint ainsi 56,4%. Dans ce contexte, le déficit budgétaire se creuse de 15,8 milliards DH. Hors fonds spécial Covid19, ce déficit monte à 55,5 milliards de DH, soit une hausse de 25%.

+Le Matin+ cite une déclaration du ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, Mohamed Benchaâboun qui a affirmé que le projet de loi de Finances 2021 vise à accorder une priorité aux secteurs de la santé et de l’éducation, en leur affectant un budget additionnel de 5 milliards de dirhams.

Selon lui, L’élaboration du projet de loi de finances 2021 porte sur un ensemble d’enjeux, faisant savoir que 5.500 postes budgétaires seront réservés au secteur de la santé, en augmentation de 1.500 postes par rapport à 2020, alors que 17.000 postes seront accordés au secteur de l’éducation (+2.000 postes).

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’après plus de six mois d’arrêt de ses activités, bien avant le confinement lié à la pandémie de Covid-19, le monde du théâtre et du spectacle est parmi les secteurs les plus sévèrement affectés par la crise sanitaire.

Pour pouvoir sortir de cette impasse, les professionnels appellent à accélérer la réouverture des salles du théâtre et du spectacle, dont dépend un grand nombre du monde du show, de techniciens et autres.

Et ce à l’instar de la plupart des autres pays qui ont déjà connu la reprise de leurs activités culturelles et artistiques avec le strict respect des restrictions sanitaires en vigueur en cette période exceptionnelle. « Nous nous engageons à respecter le taux de la capacité autorisée pour l’assistance, la distanciation physique, le port de masque de protection,… Nous avons hâte de monter sur scène et de reprendre nos activités comme c’était le cas en temps normal », a dit Rachid Amahjour, directeur de la Troupe du spectacle possible et directeur du Festival de Tanger des arts de marionnettes et de performances, cité par la publication.

Au registre sportif, +Al Akhbar+ rapporte que les derniers matchs en retard que compte encore le championnat de football ont eu lieu dimanche dernier. Si le leader, le Raja Casablanca, a remporté son duel face au Rapide Oued Zem, le Wydad a été tenu en échec à Tétouan (1-1) et a dû céder sa deuxième place à la Renaissance sportive de Berkane qui a battu la lanterne rouge, le Raja Béni Mellal. Ce dernier peut dire cette fois-ci adieu à la première division.

Le Raja conserve donc sa première place au classement avec 52 points, suivi par la Renaissance de Berkane avec 50 points, tandis que le Wydad ferme le podium avec un total de 49 points. Le 4e du classement, à savoir le Mouloudia d’Oujda, est à huit points derrière (41 points), devant le Fath de Rabat, 5e avec 40 points.

La lutte fait donc plus que jamais rage entre les trois premiers qui aspirent au sacre final. Berkane, qui n’a jamais gagné le championnat de son histoire, se verrait bien remporter son premier titre cette saison. Surtout que l’équipe a son destin entre ses mains.

L’ancien premier ministre Julien Nkoghe refait son retour politique depuis son limogeage le 16 juillet 2020

Depuis son limogeage le 16 juillet dernier,  l’ancien premier ministre Julien Nkoghe Békalé, a fait sa toute première parution publique avec prise de parole dans son fief de Ntoum à une quarantaine de kilomètres de Libreville le samedi 26 septembre dernier.

Nkoghe Békalé a fait cette sortie à l’occasion de la rentrée politique du Parti démocratique gabonais (PDG), la formation dont il est l’un des cadres. C’était en présence des hiérarchiques du parti de la province de l’Estuaire dont un autre ancien Premier ministre Paul Biyoghe Mba, du Secrétaire national pour l’Estuaire, Augustin Ndong Mba, du Secrétaire provincial pour l’Estuaire, Christophe Nzé Mba et de la ministre Camélia Ntoutoume Obame ép. Leclercq, la nouvelle coqueluche politique du coin.

Une semaine auparavant, des folles rumeurs, des infox ou fake news savamment distillées sur les réseaux sociaux ont annoncé l’interpellation de celui qui a dirigé le gouvernement gabonais durant 18 mois de janvier 2019 à juillet dernier. D’autres ont plutôt annoncé avec fracas sa fuite vers Bongoville dans le département de Djouori-Agnili chez sa belle-famille.

Les auteurs de ces rumeurs ont allègrement soutenu que Julien Nkoghe Békalé était rattrapé par son passé en qualité de ministre du Pétrole (2011-2012) où un trou de 20 milliards de FCFA aurait été constaté par la Cour des comptes.

 

Magal de Touba, économie et justice à la Une de la presse sénégalaise

La visite du président Macky Sall, hier à Touba, en prélude au grand Magal prévu le 6 octobre 2020, le Conseil présidentiel sur la relance économique post-Covid qui se tient aujourd’hui, et la justice font la Une des quotidiens sénégalais reçus ce mardi à APA. »Visite d’avant Magal dans la ville sainte: Macky prend de nouveaux engagements », constate Vox Populi, là où Rewmi Quotidien rapporte les propos du chef de l’État qui affirme : « Si les disciples se conforment au +ndiguel+, le Magal se passera comme souhaité ».

À Touba, « Macky réchauffe ses promesses », note L’As à côté L’Info dans lequel journal, le président de la République annonce l’inauguration en mars 2021 de l’hôpital de 32 milliards f cfa de la ville sainte.

« Magal 2020-Visite Macky Sall auprès du khalife des mourides: Jeu de promesses », titre EnQuête, expliquant que le président s’est apesanti sur ses réalisations et a annoncé des projets dont la route qui mène à Touba Mboul,  lieu de retraite du khalife.

L’Observateur traite du Conseil présidentiel sur la relance de l’économie et titre: « Macky, l’épreuve du feu ». Selon nos confrères, le Sénégal est étranglé par au moins 80 à 90 milliards f cfa de service de la dette mensuelle.

« Relance de l’économie post-Covid: L’État cherche la recette. Le Conseil présidentiel de toutes les attentes, ce mardi à Diamniadio », titre Sud Quotidien.

Après l’audition du président de l’Union des magistrats du Sénégal  (Ums), Vox Populi renseigne que le ministre de la Justice Me Malick Sall « balance Souleymane Téliko au Conseil de discipline de la magistrature ». 

Nos confrères indiquent que le Garde des sceaux invoque la loi du 17 janvier 2020, portant statut des magistrats pour justifier sa démarche contre le président de l’Ums.

Pour L’As, après son audition devant l’IGAJ, « Téliko déféré devant le Conseil de discipline ». « Affaire du juge Téliko: Le Garde des sceaux saisit le Conseil de discipline », renchérit Le Quotidien.

« Après la saisine du Conseil de discipline par le ministre de la Justice dans l’affaire Téliko: L’Ums en guérilla », titre Source A, informant que les magistrats ont décidé de faire une déclaration dés aujourd’hui et que les comités de ressort se réunissent, en attendant la tenue d’une Assemblée générale extraordinaire.

Faisant la situation de la Covid-19 au Sénégal, Walf Quotidien écrit: « Dix cas enregistrés hier. La baisse, un cas confirmé ».