Mali : Moctar Ouane nommé Premier ministre de la transition

Bah N’daw, deux jours après son investiture comme président de la transition, a signé le décret de nomination du Premier ministre.C’est fait. Le Mali tient enfin son Premier ministre en la personne de Moctar Ouane. Ce dernier occupait jusque-là le poste de Délégué Général à la paix et à la sécurité à l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Dans cette institution financière de la sous-région, M. Ouane était auparavant un conseiller diplomatique.

Désormais, cet ancien ministre des Affaires étrangères du Mali entre 2004 et 2009, sous la présidence d’Amadou Toumani Touré (ATT), a la lourde mission de conduire le gouvernement de transition.

Ce technocrate de 64 ans fut, de 1995 à 2002, l’Ambassadeur et le Représentant permanent de la Mission permanente du Mali auprès des Nations Unies à New York, aux États-Unis.

Il est titulaire d’une Licence en Droit public et d’une Maîtrise en Relations internationales et en Administration publique obtenues à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad).

La quête du savoir va ensuite l’amener à Paris (France) où il intègre l’École nationale d’administration (Ena). Sa désignation par l’ex-ministre de la Défense, Bah N’daw, satisfait l’exigence de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) pour la levée des sanctions infligées au Mali après le coup d’État du 18 août dernier contre Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).

Par conséquent, l’organisation régionale ne devrait pas tarder à rétablir les relations avec Bamako.

Dialogue interlibyen : L’ONU soutient les efforts déployés par le Maroc

L’émissaire par intérim de l’ONU en Libye, Stéphanie Williams, a apporté son soutien aux efforts consentis dans le cadre du dialogue inter-libyen tenu à Bouznika, au Maroc, visant à contribuer au succès du processus mené sous les auspices des Nations-Unies en vue de trouver une solution à la crise libyenne, indique dimanche le ministère marocain des affaires étrangères sur son portail.Mme Williams a, ainsi, qualifié de « très bonne » sa visite au Maroc fin août dernier, notant qu’elle est en contact permanent avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, ainsi qu’avec d’autres responsables du gouvernement marocain.

Évoquant la poursuite de ce dialogue, la responsable onusienne a souligné que les discussions ont porté essentiellement sur l’article 15 de l’accord politique libyen, relatif aux postes de souveraineté, tels que la Banque centrale, le chef de la Commission anti-corruption, le président de la Haute commission électorale, le Procureur général ou encore le président du Conseil de la magistrature.

Elle a rappelé que les entretiens à Bouznika entre les délégations du Haut Conseil d’État libyen et du Parlement de Tobrouk étaient principalement axés sur les compétences requises pour la désignation dans ces postes et que les discussions ne devraient pas évoquer de noms précis, notant que les recommandations seront ensuite soumises au Forum du dialogue politique libyen pour examen.

« D’après ce que j’ai compris de mes discussions avec des responsables marocains, il y a une volonté de réunir les présidents du Haut Conseil d’État libyen Khaled Al Mechri et de la Chambre des représentants Aguila Saleh, pour approuver et signer ensemble l’accord conclu entre les deux délégations », a déclaré Mme Williams, exprimant son « soutien à cette initiative et à tous les efforts visant à assurer le succès du processus mené par les Nations-Unies, dans l’intérêt des deux parties libyennes ».

Pour rappel, le nouveau round du dialogue libyen au Maroc, prévu dimanche à la station balnéaire de Bouznika, région de Rabat, a été reporté à mardi, rapporte l’Agence de presse Anadolu citant une source bien informée.

« Le deuxième round du dialogue libyen au Maroc débutera mardi au lieu de dimanche, et ce pour des raisons logistiques », a déclaré un membre du Haut conseil de l’Etat libyen, sans plus de détails.

Les pourparlers libyens, tenus du 6 au 10 septembre courant à Bouznika, sous l’égide du Maroc, ont abouti à l’adoption d’un accord global sur les critères et les mécanismes transparents et objectifs pour occuper les postes régaliens.

Les deux parties ont également convenu de poursuivre le dialogue et de reprendre les réunions durant la dernière semaine de ce mois afin d’achever les mesures nécessaires qui garantissent l’application et l’activation de cet accord.

Elles ont appelé l’ONU et la communauté internationale à soutenir les efforts du Maroc visant à réunir les conditions adéquates et à créer un climat propice pour parvenir à une solution politique globale en Libye.

Le dialogue de Bouznika a été largement commenté par différents médias des quatre coins du monde, avec un accent particulier mis sur les efforts diplomatiques du Maroc, son succès à créer une nouvelle dynamique politique et les espoirs que ce dialogue au Maroc nourrit désormais chez les Libyens sur la voie de la résolution des différends politiques dans ce pays arabe.

Près de trente athlètes en situation de handicap récompensés à la 3è édition du Handi Marathon d’Abidjan

Près de trente athlètes en situation de handicap ont été récompensés dimanche à Abidjan au terme de la troisième édition du Handi Marathon d’Abidjan, une compétition dédiée aux personnes en situation de handicap et aux personnes du 3è âge, a constaté APA sur place.Ce marathon qui s’est fait en trois parcours, notamment le 11 kilomètres, le 5 kilomètres et le 2 kilomètres, a enregistré également la participation des personnes du troisième âge et des personnes  dites valides.

Ainsi les trois meilleurs athlètes des trois parcours et des différentes catégories, ont été récompensés à l’issue de cette course.  Il s’agit entre autres, de la catégorie des personnes de petites tailles dame du 2km où le premier prix a été raflé par Yapi Carine, sur le 5 km catégorie fauteuil roulant dame, la première place est revenue à Dosso Maférima.

Quant aux hommes de cette même catégorie, le premier prix a été remporté par Djé Bi Bolou Simplice. Sur le parcours du 11 km catégorie personnes amputées dames, la première place a été occupée par Bouré Nadia. Dans la même catégorie, la course des hommes a été remportée par Keita Ibrahima.

Des personnes du troisième dont l’âge varie entre 60 et 75 ans ont, par ailleurs, été récompensées à l’issue d’une marche sur le parcours du 5 km. « Je remercie tous les organisateurs de ce Handi Marathon qui va permettre à nous les handicapés d’arrêter la mendicité», a dit à APA Kéïta Ibrahima, le champion du 11km catégorie personnes amputées hommes.

« Je veux dire à tous ceux qui sont dans la même situation physique que moi de venir participer à des compétitions pour changer d’air. Car notre Handicap ne devrait pas être une fatalité, mais un atout», a soutenu de son côté Dosso Maférima, la championne du parcours de 5 km catégorie fauteuil roulant dames.

« Le sport est très important pour les personnes vivant avec un handicap car elles ont besoin d’entretenir leur motricité », a estimé pour sa part, Allah François qui représentait Danho Paulin, le ministre ivoirien des sports. 

Au total, une cinquantaine de médailles et des  récompenses financières ont été distribuées à l’issue de cette troisième édition du Handi Marathon d’Abidjan qui avait pour thème : « Modeste dans la victoire, sans rancœur dans la défaite ».

Le Handi Marathon d’Abidjan dont le commissaire général est Mme Danielle Adahi,  est une course qui entend mettre en valeur les personnes en situation de handicap et les personnes du troisième âge.

Monnaie unique CEDEAO: « je ne vois pas l’Éco arriver avant 3 à 5 ans » (Ouattara)

Le président ivoirien Alassane Ouattara a dit samedi à Bouaflé, dans le Centre-ouest de la Côte d’Ivoire, ne pas envisager l’avènement de l’Éco, la monnaie unique de la CEDEAO, « avant 3 à 5 ans » vu l’impact de la Covid-19 sur les États. »Nous savons que l’Eco ne peut pas être mise en place cette année et bien sûr à cause de la Covid-19 et les difficultés qu’ont les différents Etats (…) Personnellement, je ne vois pas l’Eco arriver avant 3 à 5 ans. Mais, je souhaite que ça vienne le plutôt possible », a déclaré M. Ouattara.

Le chef de l’Etat ivoirien, qui répondait aux questions de journalistes après une visite d’Etat de quatre jours dans la Région de la Marahoué, a fait observer que « l’Eco sera donc mise en place à cet horizon », se disant toutefois « totalement en phase » avec ses paires de la CEDEAO ce qu’il y a lieu de faire.  

Lors d’une conférence des chefs d’Etat de l’organisation à Niamey, le 7 septembre 2020, « nous avons vu que nous avons une totale convergence, que chacun doit continuer à faire tous les progrès nécessaires pour parvenir au respect des critères et que cela peut prendre 3, 4 ou 5 ans », a-t-il indiqué.  

« L’Éco en tant que monnaie scripturale ou fiduciaire ne pourra pas voir le jour avant une période de trois à cinq ans. Pendant cette période, nous continuerons d’utiliser le franc CFA, qui est une bonne monnaie », avait laissé entendre M. Ouattara à l’aéroport d’Abidjan.

Avant l’arrivée de l’Éco, les États membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) devraient fournir les efforts nécessaires afin « d’effacer les liens avec le trésor français et la présence des Français dans les structures de l’Union ».

L’un des défis de l’institution de l’Eco est que tous les 15 États membres de la CEDEAO parviennent à arrêter un taux d’échange de cette monnaie face à l’Euro, en vue d’une mise en place sereine de la monnaie unique de l’organisation et d’une banque centrale fédérale.

Guerguerat: l’ONU enjoint le polisario de ne point obstruer la circulation civile et commerciale régulière

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres a enjoint samedi au polisario de ne point obstruer la circulation civile et commerciale régulière dans la zone tampon de Guerguerat (sud du Maroc), en réaction aux gesticulations du polisario et de ses relais dans la région.L’Organisation des Nations-Unies est “au courant des appels” des séparatistes du polisario et de ses repris de justice à de “nouvelles manifestations” à Guerguerat visant à y obstruer la circulation civile et commerciale, a souligné Farhan Haq, porte-parole adjoint du chef de l’ONU, dans une déclaration à la presse.

“La circulation civile et commerciale régulière ne doit pas être obstruée et aucune mesure ne doit être prise, qui pourrait constituer une altération du statu quo de la zone tampon” de Guerguerat, a affirmé le porte-parole.

Il a également réitéré l’appel des Nations-Unies à “la plus grande retenue et à désamorcer toute tension” à Guerguerat, ajoutant que la MINURSO “surveille la situation” dans la région.

Pour rappel, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avait exigé le 11 janvier dernier, dans une déclaration rendue publique par son porte-parole, le “maintien de la circulation civile et commerciale régulière” à Guergarat et appelé à s’abstenir de toute action susceptible d’altérer le statu quo dans cette zone tampon, lorsque le polisario avait menacé d’entraver le passage du rallye “Africa Eco Race” entre le Maroc et la Mauritanie.

Côte d’Ivoire/Présidentielle: «Je mets en garde tous ceux qui veulent mettre le désordre» (Ouattara)

A quelques semaines de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, le président ivoirien Alassane Ouattara a mis en garde, samedi à Bouaflé dans le centre-ouest ivoirien, « tous ceux qui veulent mettre le désordre » dans le pays.M. Ouattara s’exprimait dans la conférence de presse de clôture de sa visite d’État de quatre jours dans la Marahoué (Centre-ouest).

« Les autres veulent le pouvoir pour quoi ? Pour dilapider les fonds de la République à nouveau.  Qu’est-ce qu’ils ont fait ?  Moi, je suis fier de mon bilan, alors je continuerai. Je mets en garde tous ceux qui veulent mettre le désordre. Si c’est ce qu’ils veulent, ils m’auront en face d’eux»,  a menacé M. Ouattara répondant à la question d’un journaliste.

« Nous avons une constitution, nous avons des institutions et je demande que chacun respecte la constitution, les lois de la République et les institutions. Moi j’ai été floué pendant des années ici, vous le savez tous, aussi bien pour l’élection présidentielle de 2000 que pour les législatives de 2000. On a mis du blanco sur mes dossiers pour m’éliminer. Mais, tout ça je laisse derrière moi», a dit le président ivoirien estimant qu’une élection présidentielle, « ce n’est pas un jeu d’enfant».

Par ailleurs, M. Ouattara a rappelé que la précampagne pour la prochaine élection présidentielle est ouverte depuis le 14 septembre dernier et ce, jusqu’au 15 octobre prochain.

Le 14 septembre dernier, le Conseil constitutionnel ivoirien a validité quatre candidatures sur 44 pour l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain. Il s’agit de celles de MM. Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, Pascal Affi N’Guessan et Kouadio Konan Bertin.

Présidentielle ivoirienne : Ouattara promet la vigilance et la fermeté face aux fake news

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a promis, samedi, à Bouaflé dans le Centre-Ouest du pays la vigilance et la fermeté face aux fake news (fausses informations) qui pullulent en Côte d’Ivoire où une élection présidentielle est prévue le 31 octobre 2020.« Les démarches sont en cours. Il faut travailler avec facebook, avec tweeter, avec l’international. Il y a des  gens qui s’adonnent à des fake news. Nous finirons par les attraper», a averti M. Ouattara qui s’exprimait dans une conférence de presse qui a clôturé sa visite d’État dans la région de la Marahoué, dans le centre-ouest du pays.

 Selon M. Ouattara, plusieurs personnes, déjà interpellées pour diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux ont dit être à la solde de l’opposition ivoirienne. « Nous  serons très vigilants et nous serons très fermes contre les fake news», a assuré le président ivoirien.

Les fake news, surtout en lien avec le processus électoral,  pullulent sur les réseaux sociaux ces derniers temps en Côte d’Ivoire. Il y a quelques jours, une fausse information sur une prétendue chute du président ivoirien Alassane Ouattara à Bouaflé pendant sa visite d’État, a fait le tour des réseaux sociaux.

Un nouveau round du dialogue libyen prévu mardi au Maroc

Le nouveau round du dialogue libyen au Maroc, prévu à la station balnéaire de Bouznika, région de Rabat, a été reporté à mardi, rapporte l’Agence de presse Anadolu citant une source bien informée.« Le deuxième round du dialogue libyen au Maroc débutera mardi au lieu de dimanche, et ce pour des raisons logistiques », a déclaré un membre du Haut conseil de l’Etat libyen, sans plus de détails.

Les pourparlers libyens, lancés le 6 septembre, sous l’égide du Maroc, ont abouti à l’adoption d’un accord global sur les critères et les mécanismes transparents et objectifs pour occuper les postes régaliens.

Les deux parties ont également convenu de poursuivre le dialogue et de reprendre les réunions durant la dernière semaine de ce mois afin d’achever les mesures nécessaires qui garantissent l’application et l’activation de cet accord.

Elles ont appelé l’ONU et la communauté internationale à soutenir les efforts du Maroc visant à réunir les conditions adéquates et à créer un climat propice pour parvenir à une solution politique globale en Libye.

Le dialogue de Bouznika a été largement commenté par différents médias des quatre coins du monde, avec un accent particulier mis sur les efforts diplomatiques du Maroc, son succès à créer une nouvelle dynamique politique et les espoirs que ce dialogue au Maroc nourrit désormais chez les Libyens sur la voie de la résolution des différends politiques dans ce pays arabe.

ONU : Le Maroc réaffirme son engagement en faveur d’une solution à la question du Sahara

Le Maroc a réaffirmé son engagement en faveur d’une solution définitive au à la question du Sahara, dans le cadre de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale, à l’occasion du segment de haut niveau de la 75è session de l’Assemblée générale des Nations-Unies.« Le Royaume du Maroc est constamment attaché aux principes consacrés dans la Charte des Nations-Unies, relatifs au principe de résolution pacifique des différends et de respect de la souveraineté nationale des Etats et de leur intégrité territoriale. Partant de là, le Maroc reste engagé à aboutir à une solution définitive au différend régional autour du Sahara marocain, dans le cadre de son intégrité territoriale et de sa souveraineté nationale », a souligné le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, dans un discours préenregistré diffusé samedi à la salle de l’Assemblée générale devant les représentants des Etats membres de l’ONU à New York.

La position du Maroc ne souffre d’aucune ambiguïté, en ce sens que toute solution politique définitive à ce différend ne peut aboutir que dans le cadre de quatre paramètres fondamentaux, a affirmé le chef du gouvernement.

Il s’agit de la souveraineté totale du Maroc sur son Sahara et l’initiative d’autonomie comme unique solution à ce différend artificiel; la participation entière de toutes les parties dans la recherche d’une solution définitive; le respect total des principes et paramètres consacrés par le Conseil de sécurité dans toutes ses résolutions depuis 2007 selon lesquelles la solution ne peut être que politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis; et le rejet de tous plans dépassés, que le Secrétaire général de l’ONU et le Conseil de sécurité ont jugé depuis une vingtaine d’année comme caducs et inapplicables, visant à dérouter l’actuel processus politique des paramètres fixés par le Conseil de sécurité.

Et de relever, à cet égard, que le processus politique, sous les auspices exclusifs des Nations-Unies, a été marqué par un nouvel élan avec la tenue des deux tables rondes de Genève en décembre 2018 et mars 2019, marquées par la participation pour la première fois de l’ensemble des parties.

M. El Otmani a estimé qu’il est particulièrement encourageant que le Conseil de sécurité ait consacré le processus des tables rondes comme voie unique vers une solution politique réaliste, pragmatique, durable et de compromis à ce différend régional.

Et d’ajouter que le Maroc réitère sa profonde préoccupation quant à la situation humanitaire déplorable des populations des camps de Tindouf, dont la gestion a été délaissée par le pays hôte à un groupe séparatiste armé, en violation flagrante de ses engagements internationaux en vertu de la convention sur la situation des réfugiés de 1951 et les autres conventions internationales relatives aux droits de l’Homme et au droit international humanitaire.

Meetings éclatés de l’opposition à Abidjan samedi pour dire « non à un 3e mandat » de Ouattara

L’opposition ivoirienne annonce samedi à Abidjan des meetings éclatés pour dire « non à un 3e mandat » de Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, alors que le Conseil constitutionnel a déjà validé sa candidature pour ces joutes électorales.Ces meetings, selon l’opposition, ont eu notamment lieu à la Place Akossi Bendjo d’Abobodoumé (Ouest), au stade de Gonzagueville pour les populations du Sud de la capitale économique et au stade d’Anono, à Cocody, dans l’Est d’Abidjan.

Il s’agit de « trois meetings de la grande opposition ivoirienne pour dire non au troisième mandat d’Alassane Ouattara », le chef de l’Etat sortant, retenu par le Conseil constitutionnel sur 44 candidats pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, précise la note de l’opposistion.  

Ces rassemblements sont fixés une semaine après un appel des partis de l’opposition à la désobéissance civile face à la candidature de M. Ouattara,  qu’ ils qualifient d' »anti-constitutionnelle ».

Depuis le 13 août 2020, des militants de l’opposition en Côte d’Ivoire protestent contre la candidature de M. Ouattara avec des manifestations à travers le pays qui ont malheureusement fait des morts. Et ce, après l’annonce, le 6 août, de la candidature du président sortant. 

Le Conseil constitutionnel ivoirien a retenu le 14 septembre 2020 quatre candidats sur 44 candidatures dont celle de M. Alassane Ouattara. Élu en 2010 et réélu en 2015, l’opposition estime que la Constitution de 2016 ne lui permet pas de faire un troisième mandat.

Le Rhdp, parti au pouvoir, soutient que la Constitution de 2016 consacre la troisième République et donne à M. Ouattara le droit de faire un autre mandat, le premier de la 3e République. Le Conseil constitutionnel a tranché que le pays est sous l’ère de la llle République, retenant ainsi sa candidature. 

La campagne électorale s’ouvre dans quelques semaines. Déjà,  la tension monte dans les quartiers généraux des partis au pouvoir et surtout ceux de l’opposition pour ces joutes électorales qui s’annoncent épiques.