La dissolution du gouvernement au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent principalement des changements en perspective au plus haut sommet de l’Etat suite à la série de décisions prises par le président de la République.Le Soleil indique que « Macky Sall dissout le gouvernement ». En effet, rapporte le quotidien national, le chef de l’Etat a signé hier quatre décrets mettant fin aux fonctions des membres du gouvernement, d’Aminata Touré, présidente du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE), du ministre d’Etat, Secrétaire Général de la Présidence de la République, Mahammad Boun Abdallah Dionne, et du Secrétaire Général du gouvernement, Maxime Jean Simon Ndiaye.

Désormais, « Macky Sall (est) seul à bord », relève Sud Quotidien. Cette situation, explique ce journal, laisse encore place à des supputations. Qui reste ? Qui part ? Qui migre vers un autre ministère ? Mystère et boule de gomme !.

Pour sa part, L’Observateur nous plonge « dans les coulisses du remaniement ». Ce journal informe qu’en l’absence de Premier ministre, « le chef de l’Etat a profité de la solennité de la réunion du Conseil des ministres d’hier mercredi, qui a débuté à 10h13, pour informer le gouvernement » car, dit-il, « après 18 mois de course, il fallait s’arrêter pour jeter un œil sur la courbe de progression de son équipe ».

Dans les colonnes de L’Observateur, Cheikh Diallo, Docteur en Sciences politiques renseigne qu’ « en 8 ans d’exercice du pouvoir, le chef de l’Etat a opéré 10 remaniements ministériels et réaménagements techniques. Soit un turn-over d’environ 100 ministres ».

« C’est le grand chamboulement », note Le Quotidien. En tout cas, « Macky (Sall) fait tourner le moulin à décrets », souligne ce journal. Avant d’ajouter que « tous ceux dont la carrière dépend du décret devraient se poser beaucoup de questions durant cette longue période des fêtes ».

De son côté, L’AS constate que « Macky (Sall) brandit son sabre ». Ce journal cite le président de la République qui dit avoir « pris le temps d’évaluer et d’apprécier le travail et les hommes ». Selon L’AS, la composition « du nouveau gouvernement devrait être (connue) aujourd’hui ou demain ».

EnQuête en déduit que le chef de l’Etat « veut reprendre la main ». Poursuivant, ce journal fait savoir qu’ « avec la récession économique, la crise sanitaire et la reprise de l’émigration (clandestine) et ses drames, Macky Sall a décidé de prendre un nouveau chemin ».

Et il « rebat les cartes » à en croire Vox Populi. En attendant, la formation du nouveau gouvernement, précise ce quotidien, « les ministres sortants expédient les affaires courantes ». Enfin, mentionne WalfQuotidien, le poste de Premier ministre « qui avait disparu de l’architecture (gouvernementale) au lendemain de la réélection (en 2019) du président Sall fait son come-back ».

Diplomatie et social au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent au succès de la diplomatie marocaine et aux attentes des citoyens vis-à-vis du PLF 2021.+Aujourd’hui le Maroc+ assure que l’ouverture d’un consulat général à Laâyoune, par les Émirats Arabes Unis va certainement ouvrir la voie devant d’autres pays arabes et asiatiques, notant que la diplomatie proactive lancée par le Maroc il y a quelques années commence à donner ses fruits.

Le nombre de consulats de pays amis et partenaires dans les provinces du Sud montre combien la stratégie marocaine déployée sous l’impulsion Royale était clairvoyante, explique le quotidien, relevant que cette nouvelle percée diplomatique pour le Maroc le conforte dans la justesse de ses choix et la ligne suivie pour défendre sa cause à l’échelle internationale.

« Aujourd’hui, la quête du Maroc est plus que jamais proche de son objectif initial », poursuit-il, soulignant que les victoires diplomatiques du Royaume sont par la même occasion une cinglante déroute pour les adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume.

Pour sa part +Bayane Al Yaoum+ relève que la poursuite de l’ouverture de consulats généraux de pays africains dans les provinces du Sud du Royaume est le fruit de la sage politique africaine prônée par le Maroc, assurant que la décision des Emirats Arabes Unis d’ouvrir un Consulat général à la ville de Laâyoune assène un coup fatal au polisario.

Sur un autre registre, +Al Bayane+ souligne que face à la recrudescence de la crise virale, l’Exécutif donne bien l’impression qu’il se préoccupe beaucoup plus par d’autres priorités ayant trait au prochain échéancier de 2021, notamment le coefficient électoral.

Se focaliser sur le déroulé électoral ne fait, en effet, qu’affaiblir la confiance des citoyens, aggraver leur désaffection et ruiner la crédibilité au sein des institutions, estime le journal, ajoutant que tout le monde a hâte de dépasser cette situation dans un proche avenir.

Le gouvernement pèche par un retard criard d’aiguillonner l’entrain de la relance économique, en rapport avec le maintien des postes de travail et du pouvoir d’achat des populations fort affectées pour le fléau et sans couverture sociale, prévient-il, avançant que le projet de loi de finances 2021 ne répond point aux questions brûlantes dont pâtissent les franges défavorisées de la société.

Le Maroc veut faire du Gabon une plateforme régionale pour les entreprises marocaines (ministre AE)

Le Maroc veut faire du Gabon une plateforme régionale appropriée pour le renforcement du positionnement des entreprises marocaines dans le sous-continent, a souligné, mercredi à Rabat, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Le ministre marocain, qui s’exprimait lors d’un point de presse conjoint avec son homologue gabonais, M. Pacôme Moubelet-Boubeya, a indiqué que le Gabon est le 18ème importateur du Maroc en Afrique et son 10ème fournisseur, rappelant qu’une deuxième ligne de production de ciment à l’usine CIMAF vient d’être inauguré récemment, en présence du Premier ministre gabonais.

Les liens historiques, culturels, politiques, économiques et humains qui unissent le Maroc et le Gabon sont exceptionnels, s’est-il réjoui, notant que les nombreuses visites du Roi Mohammed VI continuent d’insuffler un souffle nouveau aux relations bilatérales.

Ainsi, plusieurs visites de haut niveau ont permis de diversifier ce partenariat, notamment dans les domaines de l’habitat, du tourisme, de l’agriculture, des infrastructures, du transport, de la santé, de l’énergie et des mines, de la protection de l’environnement et de la formation des cadres.

Et d’ajouter que les relations entre les deux pays sont amenées à se renforcer dans le cadre de l’accompagnement par le Maroc au Plan stratégique « Gabon émergent ».

La tenue prochaine d’un forum économique permettra aux différents acteurs économiques de se joindre aux efforts de développement. Ce forum permettra aussi aux relations bilatérales de se densifier davantage, a-t-il dit.

Ces entretiens ont été l’occasion d’examiner les moyens de renforcer le partenariat bilatéral, de dynamiser la grande commission mixte Maroc-Gabon et de souligner l’importance de consolider la coordination entre les deux pays au sein des instances de l’Union africaine, a affirmé M. Bourita.

Le Sénégal se dote d’une plateforme de télé-déclaration des activités minières

Cet toutil de recensement des activités minières devrait permettre aux populations et aux acteurs du milieu de savoir, « au quotidien », les différentes opérations en cours dans le secteur des mines.Le Sénégal fait un pas de plus pour la gestion transparente des ressources minières et minérales. En effet, le pays vient de se doter d’une plateforme numérique où seront publiés tous les contrats liant l’Etat du Sénégal et les industries extractives. De même, toutes les transactions financières, les recettes fiscales, les impôts…qui seront perçues par les services des différents ministères y seront partagés. 

« Chaque année, nous publions un rapport où il y a tout ce que les industries publient comme ressources qui vont vers l’État  et ce que ce dernier reçoit exactement. Cela nous permet de faire une conciliation pour voir si ce que les industries donnent, c’est ce que l’État reçoit. Et jusqu’à présent, on s’est rendu compte que ça se passait très bien. Mais ça se fait annuellement », a expliqué la Présidente du Comité National de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (CNITIE), Professeur Awa Marie Coll-Seck. 

« Avec la Télé-déclaration, ce travail va se faire au jour le jour », poursuit Mme Seck, précisant que « si (par exemple) une industrie nouvelle ou ancienne met un avenant sur un contrat, cela est immédiatement mis sur la plateforme » afin de permettre aux uns et aux autres d’être sur le même niveau d’information. 

L’ancienne Directrice exécutive du Partenariat Roll Back Malaria s’exprimait à l’occasion d’un atelier de formation des journalistes portant sur « Lecture, suivi et compréhension des obligations contractuelles et leurs implications » pour les entreprises extractives.

Hébergée par le ministère des Finances, la plateforme de télé-déclaration devrait par ailleurs permettre un recensement immédiat de toute taxe payée au niveau des services fiscaux au lieu d’attendre un an ou plusieurs mois pour que cela soit fait.

« L’avenir pour nous est de permettre aux populations et à tout le monde de pouvoir savoir ce qui se passe dans le secteur au jour le jour au lieu d’attendre un rapport annuel », a martelé l’ancienne ministre de la Santé. 

A en croire Professeur Awa Marie Coll-Seck, la plateforme, qui se veut plus tard interactive, est déjà opérationnelle et elle a montré son efficacité. Elle en veut pour preuve le fait que le rapport ITIE 2019, qui sera rendu public à la fin de l’année, prend en charge des données qui y sont publiées. 

La norme ITIE 2019 stipule que les pays mettant en œuvre l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives sont tenus, à compter du 1er janvier 2021, de divulguer tous les contrats et licences qui sont octroyés, conclus ou modifiés. En outre, les pays sont encouragés à divulguer publiquement tous les contrats et licences qui fixent les conditions d’exploitation du pétrole, du gaz et des minéraux.   

« Nous avons commencé à publier les contrats bien avant la mise en œuvre de l’exigence. Cette dernière est fixée pour 2021, mais déjà au niveau du Sénégal, les contrats ont été pratiquement tous publiés et mis sur le site, soit de l’entreprise ou de l’ITIE, ou des ministères concernés », a indiqué la présidente du CNITIE. 

Partant de ce constat, elle estime que le Sénégal « est sur une voie qui nous permettra de mettre en œuvre, sans problème, cette exigence »

Présidentielle ivoirienne: le Rhdp assure aller « loin au-delà » du taux de 41,15% de retrait des cartes d’électeur

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) ira « loin au-dela » du taux de 41,15% de retrait des cartes d’électeur pour la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, a assuré mercredi son directeur de campagne en charge des élections, Mamadou Sanogo, lors d’un point de presse au siège du parti. »Nous irons loin au-delà » du taux de 41,15% de retrait des cartes d’électeur annoncé par la Commission électorale indépendante (CEI) pour cette élection présidentielle, parce que « la carte d’électeur n’est qu’un support d’invitation », a dit M. Mamadou Sanogo.

Il a d’ailleurs fait observer « qu’on a vu un président dans ce pays dont le parti est au cœur de toutes ces polémiques (liées à la présidentielle du 31 octobre 2020) qui a été élu, beaucoup moins que ce taux », sans citer le nom de ce chef d’Etat. 

« Ce président nous a dirigé pratiquement pendant dix, il nous a fait voter ses lois », a-t-il poursuivi, estimant que « le climat de terreur entretenu (par l’opposition) devrait décourager les Ivoiriens » mais plusieurs ont retiré leur carte d’électeur sans compter ceux qui le feront le jour du vote. 

A propos du 31 octobre 2020, date constitutionnelle du scrutin, maintenue par le pouvoir en dépit de l’appel de l’opposition à un report, M. Mamadou Sanogo a déclaré « nous allons gagner », car la coalition au pouvoir a préparé ce scrutin depuis un an.  

« Il n’y aura pas de match si Dieu le veut le samedi », jour du vote parce que le Rhdp, depuis un an prépare ces joutes électorales et « s’est donné les moyens de gagner » quel que soit son challenger, a-t-il insisté. 

M. Mamadou Sanogo, ministre de l’Économie numérique et de la poste, a révélé que le Rhdp a mis en place un dispositif électronique innovant lui permettant, aujourd’hui, d’avoir « heure par heure, le nombre de personnes qui a voté ». 

« À 23 heures, le jour du vote, on aura les résultats définitifs », a-t-il lancé, exhortant les militants et sympathisants du Rhdp à aller voter, dans un contexte où l’opposition appelle à un « boycott actif » du scrutin.

Les candidats Henri Konan Bédié et Affi Nguessan, respectivement président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et du Front populaire ivoirien (Fpi), ont appelé leurs militants à la « désobéissance civile », ce qui a déjà entraîné des heurts dans le pays et des pertes en vies humaines.

La campagne pour l’élection présidentielle s’achève le 29 octobre 2020. Seulement M. Alassane Ouattara, président sortant dont la candidature est contestée et Kouadio Konan Bertin dit KKB ont abattu campagne sur les quatre candidats retenus. 

Présidentielle: le DG du Trésor ivoirien achève la campagne d' »ADO » en fanfare à Botro

Le directeur général du Trésor ivoirien, Jacques Konan Assahoré, un cadre du parti du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, au pouvoir), a achevé mercredi la campagne de Alassane Ouattara, candidat à la présidentielle du 31 octobre 2020, à Botro (centre), dans une ambiance festive.M. Assahoré, directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, par ailleurs délégué départemental du Rhdp de Botro, a couronné sa campagne avec une pléiade d’artistes pour la « victoire » de M. Ouattara. 

Du village de Razionou, à Dalékro et Krofouessou en passant par les villes et les hameaux les plus reculés, le délégué départemental du Rhdp de Botro, a battu une campagne marathon du 18 au 28 octobre 2020. 

Avec en ligne de mire ‘’la victoire d’Ado (Alassane Ouattara) » en ‘’un coup KO », Jacques Assahoré a pendant dix jours communié avec les siens à Botro,  leur expliquant l’opportunité du choix du chef de l’Etat sortant.   

« Les réalisations en infrastructures routières, les écoles, les hôpitaux, les universités construites…sont des faits qui ne se discutent pas, mais s’apprécient dans les actes que le président Ouattara a posé », a-t-il dit. 

Il a invité les populations à faire confiance au président Alassane Ouattara,  candidat du Rhdp, en lui apportant leur onction afin de poursuivre son projet de développement.

Tour à tour, le président de la jeunesse départementale, Pherdinan Konan Yao, la présidente de l’association des femmes, Mme Touré et le maire ont appelé les jeunes de Botro à ne pas céder aux actes de violence.

Ils les ont exhorté à surtout se ranger derrière leur leader ‘’incontesté » et ‘’incontestable », Jacques Assahoré Konan, ‘’pour une victoire écrasante, éclatante et populaire du président ADO au soir du 31 octobre ». 

M. Assahoré a mis fin à la campagne par un concert géant animé par une pléiades d’artistes avec entre autres, Safarel, Lago Paulin, Adeba Konan, VDA (Voix des Anges), La Tigresse Sidonie.  

La directeur général du Trésor ivoirien avait à ses côtés le ministre des Mines et de la Géologie, Jean Claude Kouassi, délégué régional Rhdp, qui s’est déplacé pour soutenir les actions de Jacques Konan Assahoré. 

« Botro promet la victoire à Alassane Ouattara au soir du 31 octobre avec un taux élevé », a promis M. Assahoré. 

Selon la Commission électorale indépendante (CEI), au terme de la période de distribution des cartes d’électeur, 3 084 288 électeurs ont effectivement retiré leur carte, soit 41,15% des 7 495 082 électeurs.

Les candidats de l’opposition à l’élection présidentielle ont appelé au boycott actif du scrutin. Ce taux pourrait s’accroître car le jour du scrutin, les retardataires, peuvent retirer leur carte d’électeur dans leur bureau de vote. Le département de Botro compte 35 805 électeurs, 122 lieux de vote et 131 bureaux de votes.

Macky Sall limoge son gouvernement et d’autres personnalités

Le président Macky Sall a mis fin mercredi 28 octobre aux fonctions de plusieurs de ses collaborateurs, vingt mois après sa réélection à la tête du Sénégal.Le remaniement gouvernemental qui était annoncé depuis plusieurs mois vient d’être officialisé. Suite à la signature de quatre décrets ce jour, le chef de l’Etat sénégalais a mis fin aux fonctions des ministres et secrétaires d’Etat, membres du gouvernement. 

La surprise porte toutefois sur le limogeage de la Présidente du Conseil économique social et environnemental (Cese), en la personne de l’ancienne Premier ministre Aminata Touré. 

Le secrétaire général de la présidence de la République et le secrétaire général du gouvernement, en l’occurrence l’ex-Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne et Maxime Jean Simon Ndiaye, sont également licenciés par Macky Sall. 

« Le président de la République réitère ses remerciements à la Présidente du Conseil économique social et environnemental, au ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, secrétaire général du gouvernement, aux ministres et secrétaires d’Etat sortants, pour leur collaboration au service de la République », selon le communiqué parvenu mercredi soir à APA et signé par le porte-parole de la présidence de la République, Abdou Latif Coulibaly.

« En attendant la mise en place d’un nouveau gouvernement, les ministres et secrétaires d’Etat sortants sont chargés d’expédier les affaires courantes », ajoute le document.

Par ailleurs, le poste de Premier ministre n’existe plus au Sénégal suite à une réforme controversée voulue par le président dès le début de son second mandat. Elle était promulguée en mai 2019 et renforçait le caractère présidentiel du régime sénégalais.

Des étudiants sensibilisés à Abidjan sur les dangers de la migration irrégulière

L’organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a organisé, mercredi à Abidjan, une journée d’informations et d’échanges au cours de laquelle des étudiants issus notamment de l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC Polytechnique) et de l’Université Félix Houphouët-Boigny, ont été sensibilisés sur les dangers de la migration irrégulière.Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la semaine dédiée  « à l’information aux médias », vise a renforcer l’accès à l’information et à sensibiliser les jeunes à s’éloigner de la migration  irrégulière pour saisir les opportunités d’emplois offertes par les autorités étatiques. 

« La migration irrégulière est chère et dangereuse. Nous souhaitons promouvoir la sensibilisation et lutter contre la désinformation», a indiqué dans un discours d’ouverture de ces échanges,  Anne Lemaistre, la représentante du bureau de l’UNESCO à Abidjan. 

Poursuivant, elle a relevé, en plus de la sensibilisation,  l’importance de l’accès à l’information, estimant que « beaucoup se sont adonnés à la migration irrégulière du fait de la désinformation. 

Mme Lemaistre a conclu en assurant que « l’autonomisation des jeunes et des femmes sont notre cheval de bataille ». De son côté, Mme Ouattara qui  représentait Mamadou Touré, le ministre ivoirien de la de la promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, a appelé la jeunesse ivoirienne à saisir les opportunités d’emplois créées par le gouvernement ivoirien. 

« La majorité des migrants irréguliers qui partent de notre pays sont des jeunes… Le gouvernement est résolument engagé à œuvrer pour l’autonomisation des jeunes », a promis Mme Ouattara estimant que s’adonner à la migration irrégulière, « c’est aller à la recherche d’un paradis illusoire ». 

Des témoignages d’anciens migrants et des panels d’échanges, dont celles portant sur les thèmes de « Partir de zéro et gagner sa vie » et « Comment être outillé pour détecter les fausses informations sur la migration irrégulière » ont été au menu de cette rencontre.

Présidentielle ivoirienne: Fatou Bensouda «préoccupée» par les violences préélectorales appelle à la retenue

La procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda qui s’est dite préoccupée par les allégations de violences inter-communautaires en Côte d’Ivoire ayant causé des morts, a appelé les acteurs politiques ivoiriens à la retenue, indique une déclaration transmise mercredi à APA.« Je suis profondément préoccupée par les rapports publics et les informations reçues par mon Bureau, faisant état d’une recrudescence de violences graves depuis plusieurs jours dans des villes de la Côte d’Ivoire. Je déplore particulièrement les allégations de violences intercommunautaires qui auraient causé la mort de plusieurs personnes, des blessés… », a regretté Mme Bensouda appelant au calme et à la retenue.

 « Toute personne qui commet, ordonne, incite, encourage ou contribue de toute autre manière à la commission de crimes visés par le Statut de Rome est passible de poursuites devant les tribunaux de la Côte d’Ivoire ou devant la CPI», a prévenu la procureure,  estimant que les violences connues en Côte d’Ivoire lors de la première crise pré-électorale de 2010 ne doivent pas se répéter. 

« Je tiens à rappeler que nos enquêtes ouvertes en Côte d’Ivoire depuis octobre 2011 se poursuivent et que mon Bureau continue de suivre de près la situation sur toute l’étendue du territoire ivoirien», a conclu Mme Bensouda.

 La Côte d’Ivoire est secouée depuis plusieurs semaines par des  violences pré-électorales qui ont fait plusieurs morts et de nombreux dégâts matériels. L’opposition ivoirienne a appelé ses militants à la désobéissance civile et au boycott du scrutin présidentiel de samedi prochain, estimant que la candidature du président Alassane Ouattara est illégale. 

Quatre candidats à savoir Alassane Ouattara (Pouvoir), Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan ( Opposition) et Kouadio Konan Bertin ( Indépendant) sont en lice pour cette élection. 

Ethiopian Airlines remporte le Prix du voyageur d’affaires 2020

Ethiopian Airlines a remporté le Business Traveller Award 2020 dans la catégorie de la meilleure compagnie aérienne africaine.Les lauréats du prix ont été dévoilés mardi par Panacea Media ; les éditeurs de Business Traveller Magazine. Les gagnants ont été désignés à la suite d’un vote des lecteurs du magazine Business Traveller ; les résultats sont produits par une société de recherche indépendante, et sont largement reconnus comme étant la référence du marché en matière d’excellence.

Il convient de rappeler que Ethiopian Airlines a été élue « Meilleure compagnie aérienne en Afrique » pour la 3ème année consécutive aux Skytrax 2019 World Airlines Awards en juin 2019.

Entre-temps, De Havilland Aircraft of Canada Limited a annoncé la livraison de deux autres appareils Dash 8-400 à Ethiopian Airlines, portant le nombre total de Dash 8-400 de la compagnie aérienne à 30 aéronefs.

Le 30ème avion – MSN 4617 – se prépare à décoller pour le hub éthiopien d’Addis-Abeba, avec l’avion MSN 4615. Ethiopian Airlines a accueilli pour la première fois le Dash 8-400 dans sa flotte en mars 2010. La flotte de plus de 155 avions Dash 8 Series en Afrique comprend plus de 90 avions Dash 8-400.

Dans le monde, plus de 155 compagnies aériennes, sociétés de crédit-bail et autres organisations ont commandé près de 1.300 appareils Dash 8, le selon World Airline News.