Rwanda : Un suspect clé de génocide arrêté aux Pays-Bas

Joseph Mugenzi, l’un des suspects recherchés du génocide rwandais a été arrêté aux Pays-Bas, a annoncé mardi l’International Crimes Team de la police néerlandaise.Le suspect âgé de 71 ans qui prétendait être un ancien employé de banque et propriétaire d’une pharmacie à Kigali en 1994 a été arrêté mardi, a confirmé la police néerlandaise dans un document officiel obtenu par APA à Kigali.

Le Rwanda a demandé l’extradition de Joseph Mugenzi pour des crimes commis lors du génocide de 1994 contre les Tutsi.

Les rapports indiquent que le suspect vit aux Pays-Bas depuis 2000 où il a également assumé différents rôles au sein du groupe d’opposition en exil en tant que président des FDU-Inkingi, un groupe politique non enregistré qui est connu pour avoir ouvertement nié le génocide contre les Tutsi au Rwanda.

Mugenzi a été jugé et condamné par contumace par un tribunal Gacaca pour crimes de génocide. Il est toutefois éligible à un nouveau procès s’il devait être extradé vers le Rwanda, a-t-il précisé.

Selon le parquet néerlandais, le fugitif avait obtenu l’asile en 2000.

En 2013, le Service néerlandais de l’immigration et de la naturalisation (IND) a révoqué le permis de séjour qui lui avait été accordé après que le ministère néerlandais des Affaires étrangères a publié un message officiel à son sujet.

Le Rwanda avait demandé aux Pays-Bas de remettre plusieurs criminels, pour expliquer leur rôle dans le génocide de 1994 contre les Tutsis et qui a fait plus d’un million de morts.

UEFA Europa League : l’international gabonais Guélor Kanga de retour sur terrain cette semaine

Le Milieu de terrain sociétaire de l’Etoile Rouge de Belgrade (Serbie), l’international gabonais Guélor Kanga affronte le Slovan Liberec  ce jeudi.

A l’occasion de la deuxième journée de l’UEFA Europa League, compétition pour laquelle Pierre-Emerick Aubameyang et Arsenal sont favoris, Guélor Kanga devrait retrouver les terrains jeudi soir, avec son équipe de l’Etoile Rouge de Belgrade.

Absent des pelouses depuis quelques jours à cause du coronavirus, le natif d’Oyem est désormais remis de la maladie, et devrait faire partie du groupe choisi par l’entraîneur Dejan Stankovic en vue d’affronter Liberec dans la compétition européenne jeudi.

Revenu dans la capitale serbe cet Été après un passage du côté de Prague entre 2017 et 2020, Guélor Kanga tentera d’aider son club à connaître sa première victoire dans le tournoi, lui qui a connu l’échec contre les Allemands d’Hoffenheim lors de la première journée (2-0).

En attendant de connaître l’avis de SportyTrader dans ses pronos foot, le milieu international à 16 reprises avec le Gabon sera l’un des hommes à suivre sur la rencontre. Les passionnés de football gabonais sont invités à la suivre avec assiduité.

source: Gabonactu.com/Journaldugabon.com

 

 

Af’Sud : La statue d’Oliver Tambo, symbole de liberté (Ramaphosa)

Le président du parti du Congrès national africain (ANC, au pouvoir), Oliver Tambo, était l’architecte de la liberté dont jouissent les Sud-Africains aujourd’hui, a déclaré mardi le président Cyril Ramaphosa.Ramaphosa s’exprimait lors du dévoilement de la statue de bronze de neuf mètres de haut de Tambo à l’aéroport Tambo de Johannesburg pour célébrer mardi les célébrations du 103ème anniversaire du combattant de la liberté.

Selon le président, la statue plus grande que nature était « un symbole du triomphe de l’Afrique du Sud en tant que nation sur l’injustice – grâce aux hommes bons, courageux et de principe comme Oliver Tambo ».

L’érection de la statue de Tambo a donc affirmé l’importance de préserver le patrimoine sud-africain et d’honorer les héros tombés au combat, en plus d’affirmer « l’importance de préserver notre patrimoine au profit des générations futures », a ajouté l’actuel président de l’ANC lors de la même cérémonie.

La statue, située à l’extérieur de l’aéroport, rend hommage à l’homme qui a travaillé sans relâche pour forger un soutien international à la lutte anti-apartheid, a poursuivi Ramaphosa.

« Il est donc tout à fait approprié que cette statue ait été érigée ici dans cet aéroport qui porte son nom, et qui est une porte d’entrée vers le continent et vers le monde. « Cette statue est un colosse, tout comme l’homme qu’elle commémore », a encore indiqué le président.

Depuis sa base de Lusaka, en Zambie, Tambo a conduit l’ANC en exil dans des moments difficiles et a prononcé de nombreux discours marquants à l’Assemblée générale des Nations Unies appelant à l’action contre le gouvernement de l’apartheid.

Il était l’ami le plus proche de Nelson Mandela, ayant dirigé un cabinet d’avocats qu’ils possédaient à Johannesburg pendant les premières années de lutte.

Crypto-monnaie : la Cosumaf et son président Nagoum Yamassoum tire la sonnette d’alarme

La Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf) a récemment tiré la sonnette d’alarme quant à l’utilisation de la crypto monnaie, dans l’espace de la Communauté des Etats de l’Afrique centrale (Cemac).

Dans une note publiée sut le site  de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), son président, Nagoum Yamassoum, a alerté le public sur les activités de crypto-monnaie dans l’espace de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

Selon Nagoum Yamassoum, les activités de Crypto-monnaie ne font pas l’objet d’encadrement règlementaire dans l’espace de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), souligne l’institution financière.

Dans cette alerte signée du président de cette institution, Nagoum Yamassoum, l’exercice des activités de crypto-actifs ne fait pas l’objet d’encadrement règlementaire. Par conséquent, rappelle la Cosumaf, «aucun prestataire d’actifs numériques ne peut proposer de tels services» dans l’espace CEMAC.

Le président de la Cosumaf Nagoum Yamassoum, alerte le public sur la nature risquée de tels investissements et conseille de rester prudent face à des offres des démarcheurs promettant des rendements élevés garantis. «Toute entité ou personne se livrant au démarchage du public en vue de réaliser des placements non règlementés, s’expose à des poursuites conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur», a prévenu Nagoum Yamassoum.

Il sied de rappeler que, la crypto monnaie, appelée aussi crypto actif ou crypto devise, entre autres, est une monnaie émise de pair à pair, sans nécessité d’une banque centrale, utilisable au moyen d’un réseau informatique décentralisé. Il s’agit d’un actif numérique utilisant un réseau informatique ainsi qu’une blockchain afin de pouvoir valider et effectuer des transactions entre deux, voire plusieurs entités. Ces actifs ne requièrent donc pas de «tiers de confiance», c’est-à-dire une institution qui vérifie les transactions et empêche toute sorte de fraude. Ici seuls les ordinateurs sont garants du bon fonctionnement des crypto-actifs. Conséquences, le nombre d’arnaques ou escroqueries liées aux crypto-actifs est également très important.

Trois morts après l’effondrement d’un immeuble en construction à Yopougon dans l’ouest d’Abidjan

Trois personnes dont un bébé ont perdu la vie après l’effondrement d’un immeuble de quatre étages en construction à la cité verte dans la commune de Yopougon ( Ouest d’Abidjan), a annoncé mardi le Groupement des sapeurs-pompiers ( GSPM) dans une note d’information.Selon les « soldats du feu», qui précisent que les opérations de recherche se poursuivent, l’immeuble s’est effondré sur une buvette adjacente où habiterait le gérant et sa famille. En juin dernier, rappelle-t-on, un immeuble de trois étages s’était effondré à Abatta village dans l’Est d’Abidjan.

Coopération : Liliane Massala, a officiellement pris ses fonctions de l’Ambassadrice du Gabo en France

Nommée en Conseil des ministres le 3 septembre, en qualité d’ambassadeur Haut Représentant du Gabon près la République française. La diplomate gabonaise Liliane Massala, a officiellement pris ses fonctions le 26 octobre 2020.

Nommée en Conseil des ministres le 3 septembre, en qualité d’ambassadeur Haut Représentant de la République gabonaise près la République française et Représentant permanent du Gabon auprès de l’Organisation internationale de la Francophonie (01F), Liliane Massala a pris officiellement ses fonctions le jeudi 22 octobre 2020.

Avant cette étape, la diplomate gabonaise a remis la copie figurée de ses lettres de créances au directeur adjoint du protocole d’Etat et des événements diplomatiques du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères français, Pierre-Christian Soccoja.

Lors de son premier contact avec l’ambassade, le 20 octobre, Liliane Massala a procédé à la visite des différents services de la Chancellerie et des administrations déconcentrées. Elle a par la suite rencontré l’ensemble du personnel diplomatique, consulaire, administratif et local.

Comme priorités, la nouvelle ambassadrice a à cœur de continuer la diplomatie économique déjà menée par son prédécesseur, Flavien Enongoué, d’une part, de créer les conditions d’apaisement entre Gabonais de France, d’autre part. Cela devrait passer par une série de rencontres avec les associations reconnues, les compatriotes aux talents reconnus à l’instar des médecins, des universitaires, des artistes, des sportifs qui composent la diaspora gabonaise.

 

Le Rwanda met en place des mécanismes de sécurité nucléaire

Le Rwanda a renforcé son soutien technique et développé une équipe professionnelle pour assurer une réglementation indépendante de la sûreté nucléaire et améliorer son efficacité, a déclaré le ministre de l’Infrastructure, Claver Gatete, dans une interview aux médias locaux lundi.Le haut responsable du gouvernement a déclaré que le pays a maintenant commencé à travailler sur son bastion nucléaire en adhérant au traité international qui fournit une assistance en cas d’accidents nucléaires et radiologiques.

L’utilisation de la technologie nucléaire se développe dans toutes les régions du monde. En juin, le Parlement a approuvé un accord entre le gouvernement et une société russe, Rosatom, pour la création d’une centrale nucléaire d’ici 2024

Ce centre permettrait au Rwanda de développer des solutions nucléaires qui feraient progresser plusieurs secteurs de l’économie du pays, notamment l’agriculture, la santé, l’éducation, les sciences et l’industrie.

La technologie sera appliquée à la médecine nucléaire, à la recherche en laboratoire sur les réacteurs et aux rayonnements polyvalents, y compris la radiobiologie et la science des matériaux. Si la convention couvre divers aspects de la fourniture d’assistance, elle charge également les États membres de s’efforcer d’éviter tout incident de ce type.

Les hauts fonctionnaires du gouvernement rwandais ont expliqué que l’agence pourrait être sollicitée pour aider à développer des programmes de formation appropriés pour le personnel chargé de traiter les accidents nucléaires et les urgences radiologiques, ainsi que des programmes, procédures et normes de surveillance des radiations.

« Le Rwanda peut également demander une assistance » relative au traitement médical ou à la réinstallation temporaire des personnes impliquées dans un accident nucléaire ou une urgence radiologique sur le territoire d’un autre État partie », a-t-il déclaré.

La presse sénégalaise se fait l’écho de la résurgence de l’émigration clandestine

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent principalement de la vague de départs clandestins des jeunes vers l’Europe toujours considérée comme l’eldorado.Vox Populi informe que « 388 migrants (ont été) secourus en 20 jours, 28 convoyeurs arrêtés et 5 pirogues interceptées ». Poursuivant, ce journal signale qu’ « hier encore, le patrouilleur Sangomar de la Marine nationale a repêché 39 migrants après être entré en collision » avec l’embarcation. 

L’Observateur renseigne que la « pirogue (est) partie de la plage de Soumbédioune (célèbre quai de pêche de Dakar) », non sans préciser que l’accident s’est déroulé à « 5 km des côtes » sénégalaises. Tout compte fait, ce quotidien souligne que les jeunes « continuent de défier le grand bleu à la recherche d’un ailleurs meilleur ».

En tout cas, le débat est posé sur le champ politique. Le président Macky Sall, cité par EnQuête, « a lancé un appel aux populations à plus de vigilance et à la collaboration avec les forces de défense et de sécurité pour préserver la vie des jeunes tentés par l’émigration clandestine ».

Le parti d’opposition Rewmi (Le pays en wolof) d’Idrissa Seck fait savoir, dans WalfQuotidien, que « la recrudescence de l’émigration clandestine par voie maritime est un drame social qui (le) préoccupe au plus haut point ».

De son côté, l’ex-Premier ministre Abdoul Mbaye s’est adressé, dans Sud Quotidien, aux tenants du pouvoir : « De grâce, ne les laissez pas partir vers le mirage et souvent la mort. De grâce, retenez-les par l’emploi et l’espoir ».

Pourtant, dans les colonnes de ce journal, Néné Fatoumata Tall, la ministre de la Jeunesse, relève qu’ « il y a des mécanismes qui incitent les jeunes à rester et à réussir » dans leur pays. Toutefois, Dame Diop, le ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle et de l’Artisanat soutient que « le Sénégal n’a pas un problème d’emplois mais d’employabilité ».

Mansour Faye, le ministre du Développement Communautaire, de l’Equité Sociale et Territoriale, par ailleurs maire de Saint-Louis (nord) d’où sont partis de nombreux candidats à l’émigration, plaide dans L’AS, pour « la criminalisation » du trafic de migrants. Dans le même journal, des spécialistes de la question migratoire affirment que « le meilleur moyen (pour) lutter efficacement contre ce phénomène est de régler la question de l’employabilité ».

Sur ce point, Seydi Gassama, le Secrétaire exécutif de la section sénégalaise d’Amnesty international martèle d’emblée, dans Le Quotidien, que « l’eldorado n’existe nulle part dans ce monde ». Pour lui, l’emploi n’est pas l’unique solution « parce que nous avons vu des jeunes qui avaient une bonne situation prendre la pirogue ».

Enfin, à deux jours de la célébration de la naissance du Prophète de l’Islam, Le Soleil note que Touba (centre) et Tivaouane (ouest) ont « deux démarches (mais le) même gouvernail » par rapport à la gestion du coronavirus. Selon le quotidien national, les Khalifes généraux des confréries Mouride et Tidiane « ont orienté les fidèles par des actes empreints de patriotisme avec des approches différentes, mais toutes adossées à la foi ».

Social, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se penchent sur nombre de sujets notamment le modèle coopératif, l’importance du secteur agricole et la situation épidémiologique au Maroc.+Aujourd’hui le Maroc+ souligne qu’à l’heure où le Maroc recherche un nouveau modèle plus inclusif, les coopératives peuvent en constituer un des principaux leviers, faisant savoir que sur les quelque 30.000 coopératives recensées au Maroc, une écrasante majorité opère dans les secteurs de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de l’artisanat.

Les coopératives ont surtout permis d’inclure des femmes dans le circuit économique en les rendant autonomes et productives pour leur bien et celui de leurs familles, ajoute le journal, notant que certaines d’entre elles sont même devenues de véritables écosystèmes qui créent des emplois indirects et font vivre de petits tissus de TPME comme prestataires.

Toutefois, les profondes mutations que connaît actuellement l’économie marocaine et mondiale… imposent aux coopératives marocaines d’évoluer et de se moderniser, constate-t-il, appelant les coopératives à garder intact leur ADN qui a fait leur succès, à savoir leur dimension participative, inclusive et leur fibre solidaire.

Pour sa part, +Al Bayane+ écrit que le secteur agricole participe grandement à la création de la plus-value ; à plus de 15% du PIB, relevant qu’il représente la locomotive de la croissance socio-économique du pays, ainsi que l’épanouissement de la productivité, de l’intégration et de la compétitivité.

Il y a tout juste quelques années, le secteur agricole avait contribué à l’ordre de 143 milliards DH (1 euro = 10,8 DH) dont 23 milliards en tant que plus-value, et draine plus de 7 milliards de dirhams de devises, poursuit la publication, notant que le secteur de l’exportation des légumes et des fruits est des plus importants en termes d’emploi au Maroc, puisqu’il cumule environ 500.000 postes d’emploi directs et représente 40% de la population active dans le milieu rural.

+L’Economiste+ relève que la situation épidémiologique aujourd’hui au Maroc ne constitue nullement une surprise, selon les professionnels de santé.

« Vu ce qui se passe un peu partout dans le monde, et surtout dans la sphère européenne proche du Royaume, cette flambée des cas, due aussi à la mobilité des gens, était prévisible », estime Dr Allal Amraoui, cité par le journal. Pour cet expert, « le virus circule de manière active certes, mais plus ou moins de la même façon un peu partout au Maroc ». Ceci, parce que depuis plusieurs mois, aucune ville ou région n’a été véritablement confinée.

Résultat : le virus est actif aussi bien à Casablanca qu’a Oujda, Tanger, Agadir, ou autres. Pour ce qui est des laboratoires d’ analyses biologiques au Maroc, ils réalisent un peu plus de 21.300 tests PCR au quotidien. Mais, le nombre de ces tests est très disparate d’une ville à une autre et d’une région à une autre. Si Casablanca cartonne, d’autres villes ne dépassent pas les 150, fait-il observer.

+L’Opinion+ relève que la grippe et la Covid-19 ont des symptômes très proches, ce qui fait que les maladies habituelles de la saison grippale vont nourrir bien des inquiétudes. En effet, un individu peut très bien présenter l’ensemble des symptômes du Coronavirus et n’avoir qu’une grippe normale.

Raison pour laquelle les médecins appellent à généraliser le vaccin contre la grippe chez le personnel soignant et chez les plus fragiles.

Intervenant lors d’un webinaire sur «la stratégie de diagnostic différentiel du Covid-19 à l’approche de la saison hivernale», Tayeb Hamdi, vice-président de la Fédération Nationale de la Santé (FNS), a fortement recommandé aux professionnels de la Santé de se faire vacciner : « C’est une obligation d’abord morale, d’abord éthique, avant d’être légale », a-t-il indiqué. Ces appels visent également à anticiper un éventuel engorgement du système de santé en cas de deuxième vague, croit savoir le quotidien.

Une fake news sur un couvre-feu national sème la panique au sein de la population ivoirienne

Une fake news (fausse information) annonçant un couvre-feu sur l’ensemble du territoire national ivoirien à partir de lundi soir à 20h00, heure locale et Gmt, et relayée sur les réseaux sociaux, a semé la panique au sein de la population, dans un contexte électoral tendu.Selon cette fake news qui a circulé sur  les réseaux sociaux, «pour des raisons inconnues, ce lundi 26 octobre 2020 rafle général sur le territoire national ivoirien à partir de 20h (…) Restez chez vous ». Contactées par APA, les forces de l’ordre ont formellement démenti cette information.

« La persistance de cette fausse information a fait que je suis très vite rentré à la maison aux environs de 20h30. Mais, une fois dans mon quartier, je constate que la vie est normale. Il n’y a aucun policier ou gendarme dans les rues. C’est en ce moment que j’ai réalisé que c’était faux ce couvre-feu annoncé sur les réseaux sociaux » a expliqué à APA, Samuel Kouakou, un habitant de Koumassi, dans le Sud de la capitale économique ivoirienne, qui ne regagne d’ordinaire son domicile qu’après 22h00.

Toutefois, le couvre-feu instauré à Dabou, ville située à 50 km à l’ouest d’Abidjan où de violents affrontements intercommunautaires ont fait 16 morts et 67 blessés la semaine dernière, a été reconduit par un arrêté préfectoral jusqu’au 30 octobre prochain.

A moins de quatre jours du premier tour de l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain, l’opposition ivoirienne maintient son mot d’ordre de désobéissance civile pour récuser la candidature du président sortant Alassane Ouattara qu’elle juge illégale au regard de la nouvelle constitution ivoirienne.  

Le parti présidentiel, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) estime de son côté qu’il s’agit du premier mandat de M. Ouattara dans la troisième République.

Pour ce scrutin, quatre candidats ont été retenus, le 14 septembre 2020, par le Conseil constitutionnel sur 44 postulants. Il s’agit de M. Alassane Ouattara du RHDP, de l’indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB, du président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) Pascal Affi N’guessan et du président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition), Henri Konan Bédié.