Gabon -Produits du bois : la Zerp primée par le FDI

«Cette distinction vient récompenser la vision du chef de l’Etat Ali Bongo, qui a d’une part interdit l’exportation de grumes et d’autre part créé la Zerp de Nkok pour impulser la diversification de l’économie gabonais», a écrit l’autorité administrative.

La Zone économique à régime privilégié de Nkok (Zerp) a récemment été primée par le magazine Foreign Direct Investment (FDI). Selon l’autorité administrative de cet espace économique, «cette distinction vient récompenser la vision d’Ali Bongo».

Il y a quelques jours, la Zone économique à régime privilégié de Nkok (Zerp) a reçu le prix de « Global Free Zone of the Year » dans la catégorie « Produits du bois » pour l’année 2020, décerné par Foreign Direct Investment (FDI). Une distinction pour laquelle l’autorité administrative de Zerp de Nkok a remercié le président de la République Ali Bongo Ondimba.

Selon le FDI Magazine, considéré comme la première publication mondiale en matière de classement des zones franches, la Zerp de Nkok est catalyseur du parcours du Gabon dans la diversification de l’économie, générant près de 5 000 emplois directs et autant d’emplois indirects. De même, la zone a une part de 38 % dans le total des conteneurs exportés hors du pays et a vu l’accroissement des flux d’Investissements directs à l’étranger (IDE) de près de 1,7 milliard de dollars.

Source: gabonreview.com

 

Côte d’Ivoire: hommage à feu Sidiki Diakité, ministre de l’Administration et du territoire, en présence de Ouattara

Un hommage national à la mémoire de feu Sidiki Diakité, ministre ivoirien de l’Administration du territoire et de la décentralisation, a eu lieu lundi à la Primature, en présence de présidents d’institutions, notamment Alassane Ouattara, son épouse, le Premier ministre et les membres du gouvernement.L’ultime hommage à l’illustre disparu s’est notamment tenu à l’avenue principale de la Primature, où étaient également réunis parents et proches. M. Sidiki Diakité, décédé le 23 octobre 2020, a été élevé au grade de commandeur de l’ordre national, à titre posthume.

Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a procédé à un recueillement devant sa dépouille, enveloppée du drapeau national. Préfet hors grade, et préfet d’Abidjan, Sidki Diakité a été nommé en juillet 2017 au gouvernement. 

Nommé ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Sidiki Diakité, à l’issue d’un réaménagement du gouvernement, passera en septembre 2019 les charges de la sécurité au général Vagondo Diomandé, actuel ministre de la Sécurité et de la protection civile. 

Le ministre Vagondo Diomandé a rendu hommage à « un grand commis de l’Etat, un serviteur loyal, un travailleur infatigable, un collègue humble et discret » qui s’en est allé, en pleine campagne pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. 

Dans un témoignage, le préfet André Eponon Assoumou, préfet dans la Région du Poro (nord ivoirien), a avec beaucoup d’émotions salué « un grand serviteur de l’Etat, mort à la tâche après plus de 30 ans de vie administrative ».

La cérémonie funèbre a été marquée par un défilé militaire d’une section de la Garde républicaine, de l’armée de terre, de la marine nationale, de la gendarmerie nationale et une section des commandos parachutistes.  

Une sonnerie en hommage aux morts, exécutée par la section musique de la Garde républicaine, a mis fin à la cérémonie funèbre qui a débuté à 10h00 (GMT, heure locale) pour s’achever aux environs de 11h30. Cet hommage national a fait place au transfert de la dépouille à Grand-Bassam où l’inhumation est prévue après la prière musulmane de 13h30. 

Côte d’Ivoire: les médias en ligne invités à utiliser la publicité programmatique

Le web journaliste ivoirien, Lacinan Ouattara, a au cours d’un exposé dimanche sur le Forum whatsApp Univers numérique du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), exhorté les médias en ligne à utiliser la publicité programmatique, une publicité qui se fait en ligne de façon automatisée.M. Lacinan Ouattara, chef de service information en ligne à la RTI (télévision publique), s’exprimait à la « Quinzaine du Numérique », tribune de renforcement des capacités initiée par le REPPRELCI, sur le thème : « La publicité programmatique : atout ou menace pour la presse en ligne ? ». 

L’invité-expert, a à l’entame de ses propos expliqué que « la publicité programmatique, c’est la publicité qui utilise des logiciels et d’algorithmes pour l’achat, la vente et la recommandation de publicité sur le digital ».

Selon lui, elle se présente comme une opportunité, parce qu' »il ne suffit plus de faire juste un site web pour faire afficher de la publicité et avoir des revenus, il faut aussi développer une sorte de régie digitale pour automatiser la publicité et faire preuve de transparence ».

Cette forme de publicité, dira-t-il, permet d’avoir Google ou les autres comme alternative. Avec une plateforme numérique, l’on peut diffuser la publicité digitale d’un opérateur, mais aussi ouvrir son espace pour que s’affiche la publicité des annonceurs passée chez Google.

Il a toutefois fait observer qu’il n’y a pas un modèle économique type. Chacun peut créer son propre modèle, mais il faut juste savoir que lorsqu’on est un éditeur de site de médias, les possibilités sont infinies et la publicité programmatique est une aubaine. 

M. Lacinan Ouattara a évoqué des solutions comme Adsense pour que les publicités s’affichent, tout en conseillant de l’innovation éditoriale comme des publi-rédactionnels avec des contenus de marque. 

Répondant à la question de savoir si les médias numériques sont suffisamment adaptés à cette nouvelle donne, il a dit « oui », mais en plus les médias numériques doivent changer leur organisation.

Pour assurer une publicité programmatique réussie, « aujourd’hui, il faut recruter un trafic manager ou gestionnaire de trafic qui va se charger de gérer les chiffres, les audiences, les techniques de marketing digital et qui maîtrisent les techniques SEO », a-t-il relevé. 

Le conférencier a cité le portail Abidjan.net comme un « bon exemple », soulignant qu' »il est capable de gérer une campagne programmatique pour un annonceur ivoirien sur place, mais aussi afficher sur son site des pub de Google Adsense ». 

Ce portail, après la campagne programmatique d’un annonceur, peut fournir les chiffres sur l’impact de la publicité, et savoir « le nombre de clics, l’âge des visiteurs, les heures de visite, le CPM, en somme les statisiques », a-t-il poursuivi. 

La différence de la publicité programmatique avec une simple publicité est qu’il y a des possibilités avec la publicité automatisée des solutions que l’on peut personnaliser en tant que médias en ligne et éditeurs de contenus. 

« Vous pourrez gérer vos annonceurs, personnaliser à souhait. Ainsi, le pays ciblé, la date de la publicité, s’affichage », a-t-il mentionné. Il a noté que « les solutions de Google, Facebook, Bing et autres sont des bons modèles : Google Ads, Facebook Audience Network, Bing ads, Twitter, Critéo ». 

En période de campagne électorale, liée à la présidentielle du 31 octobre 2020, la publicité programmatique aurait pu être une opportunité pour les médias en ligne, mais les annonceurs (candidats et partis) se sont tournées vers Facebook et Google. 

« Voilà la vraie problématique, ces géants absorbent les revenus qui doivent revenir au marché local. Quand vous voyez les posts sponsorisés de Alassane Ouattara, vous voyez la mention « financé par Ado » », a fait remarquer le web journaliste ivoirien. 

Cette forme de publicité n’est pas régulée par le Conseil Supérieur de la Publicité (CSP) en Côte d’Ivoire. Selon M. Lacinan Ouattara, cette entité n’y a pas la possibilité, car à la fois complexe et aussi pas à sa portée. 

« La preuve, le CSP ne peut percevoir la TSP (taxe sur la publicité) de 3% quand un annonceur va directement chez Google ou Facebook pour la pub. Or, venir chez un éditeur, il va payer la TVA 18% et 3% de TSP (ce qui est) un vrai manque à gagner pour l’Etat », a-t-il indiqué. 

« Imaginez que la TSP de 3%, c’est elle qui alimente le FSDP (Fonds de soutien au développement de la presse). Si cette taxe augmente, c’est plus de soutien aux médias ivoiriens », a-t-il lancé.

Depuis 2000, le digital a fortement bouleversé l’écosystème des médias à travers le monde. Cela a entraîné des changements de paradigmes et de modèles économiques, mais aussi des innovations éditoriales. 

En Côte d’Ivoire, comme ailleurs, le digital est diversement perçu surtout pour les médias en transition qui essaient de s’adapter sans vraiment réussir. Dans les modèles des médias ivoiriens, ce type de publicité s’avère une opportunité. 

M. Lassina Sermé, le président du REPPRELCI, s’est félicité de cette thématique (de la 5e session de la Quinzaine du numérique) qui a suscité chez les journalistes un engouement et un intérêt sur cette solution qui permet aux médias en ligne d’accroître leurs offres. 

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Gabon : réouverture des lieux de culte Bras de fer Gouvernement-Églises Catholique

L’affrontement redouté n’a pas eu lieu. Après plus d’un semestre de privation de rassemblements de prière, les catholiques se sont rendus nombreux à leurs différentes paroisses, cernées par les forces de l’ordre.

Si quelques couacs ont été enregistrés à Libreville, les échauffourées appréhendées n’ont pas eu lieu. Comme la Guerre de Troie de Jean Giraudoux, la guerre de la Foi n’aura pas lieu.

«Frères bien-aimés de Dieu, Dimanche 25 octobre 2020 prenez votre chapelet en main ; ce ne sera pas avec le poing levé que nous nous sanctifierons. Mais avec le rosaire à la main», annonçait la veille, samedi, Mgr Jean Patrick Iba-Ba. L’Archevêque métropolitain de Libreville s’exprimait ainsi dans une note indiquant le protocole à observer dans l’Archidiocèse de Libreville dimanche 25 octobre 2020.

Les chrétiens catholiques se sont donc conformés à l’ordonnancement indiqué : « Accueil des fidèles devant chaque paroisse par les différents curés accompagnés de leurs vicaires, Récitation d’une dizaine d’Ave Maria, Proclamation de l’évangile (pas d’homélie), Envoie et bénédiction des fidèles avec le Très Saint Sacrement.»

Présidentielle aux Seychelles : l’opposant historique Ramkalawan élu au premier tour

L’Archipel des Seychelles a connu une alternance historique dimanche avec l’élection de l’opposant Wavel Ramkalawan au scrutin présidentiel dès la premier tour avec 54,9% des suffrages.La sixième tentative a finalement été la bonne pour le pasteur anglican, Wavel Ramkalawan (59 ans), élu pour cinq ans à la tête de cet Etat de moins de 100 000 habitants. Il remporte la présidentielle devant le  président sortant Danny Faure crédité de 43,5%. 

Candidat du Linyon Demokratik Seselwa (LDS, Union démocratique seychelloise), Ramkalawan met fin à 40 ans d’hégémonie de l’ex parti unique, le « Lepep » (Le peuple en créole) qui dirigeait le pays depuis l’indépendance.

Le nouvel homme fort des Seychelles s’offre un triomphe total, puisque l’opposition qu’il dirige a aussi remporté les législatives organisées en même temps que la présidentielle en s’adjugeant  25 sièges, soit les deux tiers du Parlement.

Danny Faure a reconnu sa défaite et souhaite « bonne chance » au nouveau président élu qui devrait prêter serment lundi.

Eswatini lève l’interdiction de la vente et de la distribution d’alcool

Le gouvernement Eswatini a levé lundi l’interdiction de la vente et de la distribution d’alcool, mais a appelé au strict respect des mesures visant à contenir la propagation de la pandémie de coronavirus.Dans un communiqué, le gouvernement a déclaré que les bars et autres établissements seraient désormais autorisés à vendre de la bière, mais que « l’alcool ne sera vendu que pour un usage domestique ».

« Il est interdit de boire dans les lieux publics, lors des pique-niques et de l’organisation de fêtes à la maison », indique le communiqué. Les résidents de l’hôtel ne doivent consommer de l’alcool que dans leur chambre, a-t-il déclaré.

On s’attend à ce que les entreprises de boissons alcoolisées « imposent le port de masques et l’observation de la distanciation sociale par toutes les personnes qui pénètrent dans leurs locaux et veillent à ce qu’il n’y ait pas de flânerie dans leurs locaux ».

Dans une autre mesure, le gouvernement a appelé les Swatis à éviter de boire dans la même bouteille, car cela pourrait conduire à la propagation de la Covid-19. « L’alcool doit être servi dans des verres et strictement sans partage », indique le communiqué.

La levée de l’interdiction de la vente et de la distribution d’alcool s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement visant à rouvrir l’économie et les autres activités socio-économiques à la suite d’un confinement national imposé en avril dernier pour contenir la propagation de la Covid-19.

Transformation du bois : l’Afrique centrale fait les yeux doux aux entrepreneurs canadiens

Le Gabon entend faire de son secteur forestier un des principaux piliers de son économie. L’ambition des autorités est d’ailleurs d’en faire un des plus gros fournisseurs d’emplois du pays. Mais pour ce faire, celles-ci espèrent intéresser davantage d’investisseurs internationaux bénéficiant d’une grande expérience dans le domaine en plus d’être dotés de l’infrastructure nécessaire.

Souhaitant en faire un des principaux piliers de l’économie nationale, l’État gabonais, représenté par le ministre en charge des Forêts, a récemment présenté aux investisseurs canadiens les opportunités offertes par ce secteur, notamment dans la transformation du bois au niveau local.

Représentant son pays lors du séminaire virtuel du vendredi 23 octobre dernier axé sur les opportunités d’investissements en Afrique centrale dans le secteur de la forêt, Pr Lee White n’a pas manqué de présenter aux potentiels investisseurs canadiens les différents avantages liés à l’investissement dans le secteur forêt-bois, notamment dans la transformation. D’autant que le Gabon a fait le choix, il y a 10 ans, d’interdire les exportations de grumes pour privilégier la première et deuxième transformation au niveau local.

«Nous recherchons des entreprises intéressées à apporter la technologie dont nous avons besoin afin de passer de la première à la deuxième puis à la troisième transformation du bois ; des entreprises spécialisées dans l’exploitation des plantations forestières en combinant le bois de plantation avec le bois naturel afin de créer des produits finis, ainsi que des entreprises expérimentées dans la transformation du bois en bâtiment préfabriqué», a indiqué Pr Lee White, ministre des Eaux et Forêts, de la Mer, de L’Environnement, chargé du Plan Climat et du Plan d’Affectation des terres.

Ce séminaire en ligne auquel ont également pris part des représentants du gouvernement tchadien, camerounais et congolais (RDC) a été organisé conjointement par la Chambre commerciale Canada-Afrique, en partenariat avec le réseau mondial de professionnels du Service des délégués commerciaux (SDC) canadiens.

L’émigration clandestine, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent essentiellement de l’explosion en pleine mer d’une pirogue transportant des jeunes Saint-Louisiens (nordistes) qui voulaient partir en Espagne.EnQuête souligne que c’est « une hécatombe ». En effet, rapporte ce journal, « même si le nombre exact des victimes n’est pas encore connu, on craint le pire. Car les premiers éléments laissent à penser que la pirogue était remplie. Le chiffre pourrait largement dépasser la centaine ».

Pour l’heure, renseigne Vox Populi, la Marine nationale a récupéré « une vingtaine de corps » et repêché « 51 survivants ». Selon Libération, le drame s’est produit « vendredi dernier au large de Mbour (ouest) ».

Le quartier de Pikine à Saint-Louis, d’où sont originaires de nombreux victimes, « est plongé dans l’émoi et la consternation » d’après L’AS. Ce quotidien indique que les familles endeuillées considèrent « cette catastrophe (comme) un signal fort adressé aux autorités étatiques ».

Sud Quotidien en déduit que c’est la « résurgence de Barça ou Barsakh » (comprenez Barcelone ou la mort). Toutefois, note ce journal, « si certains pensent à une recrudescence du phénomène, des analystes (font savoir que ce) voyage n’a jamais connu de répit malgré la Covid-19 ».

En tout cas, signale Sud Quotidien, « la Police a mis fin, durant ce week-end, aux agissements d’un groupe de présumés passeurs et de courtiers pour des candidats à l’émigration clandestine ». Pour démanteler le réseau de trafiquants de migrants, « la Police a mis en branle un dispositif de surveillance », ajoute Le Quotidien.

Sur un tout autre sujet, WalfQuotidien soutient que « Serigne Mbaye Thiam perd ses appuis (dans) la bataille pour le contrôle du Parti Socialiste (PS, mouvance présidentielle) ». A en croire ce journal, « le ministre de l’Eau et de l’Assainissement continue à recevoir des critiques de ses camarades de parti. Son tort est d’avoir lorgné le fauteuil d’Aminata Mbengue Ndiaye, la Secrétaire Générale par intérim du PS ».

Dans les colonnes de Vox Populi, Mamoudou Wane, le Secrétaire national à la vie politique du PS déclare : « Chacun peut légitimement avoir des aspirations. On ne peut pas freiner les camarades dans leur ambition. Ce serait antidémocratique ».

Pour sa part, Le Soleil s’est entretenu avec Roch Marc Christian Kaboré, le président du Burkina Faso en perspective de l’élection présidentielle du 22 novembre prochain. Dans le quotidien national, le chef de l’Etat burkinabè affirme ne pas exclure « de négocier avec les terroristes » qui sévissent dans son pays.

En sports, Joseph Mendes, attaquant de l’équipe nationale de foot de la Guinée Bissau, promet que les Djurtus feront « le nécessaire pour embêter le Sénégal ». Le mois prochain, les deux pays voisins doivent s’affronter en aller et retour dans le cadre des 3e et 4e journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2022.

Santé, social et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires aux nouvelles restrictions sanitaires, à la réforme des retraites et la promotion du secteur du textile.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’à chaque fois que des mesures restrictives sont décidées pour endiguer la propagation des contaminations, la première qui arrive en tête de liste est le couvre-feu, soulignant que les dernières restrictions décrétées dans la région de Casablanca n’ont pas échappé à cette règle.

« En quoi alors un couvre-feu contribue-t-il plus que d’autres mesures à lutter contre la propagation du virus ? », se demande le quotidien, relevant qu’il s’agit d’une question que se pose le commun des mortels et à laquelle les spécialistes, les experts et ceux qui dessinent les dispositifs de lutte contre la pandémie feraient bien d’apporter des réponses.

Il est difficile pour un citoyen lambda d’adhérer et de suivre des consignes et des mesures s’il n’en comprend pas le sens ni l’utilité, concède-t-il, relevant qu’un petit effort d’explication sensée et de vulgarisation de la part des responsables peut donner de meilleurs résultats que le contrôle et la sanction.

Au registre des retraites +L’Opinion+ souligne que le dossier relatif à la réforme globale des régimes de retraite a tellement traîné dans les tiroirs de l’Exécutif que la classe laborieuse a quasiment perdu tout espoir quant à sa mise en œuvre.

Le système des pensions civils atteindra, dans les deux prochaines années, le seuil réglementaire minimal des réserves, si la réforme n’avance pas d’un iota, prévient le journal, rappelant que la CMR (caisse marocaine de retraite) et le RCAR (régime collectif d’allocation de retraite) sont déjà à bout de souffle, suite à l’écart entre les cotisations collectées et les prestations servies qui repart à la hausse.

Le gouvernement, et notamment le ministère de l’Economie et des finances, doit donc accélérer la cadence, au lieu de camper dans l’atermoiement et l’attentisme, préconise-t-il, appelant à éviter un scénario catastrophique qui risque d’engendrer des tensions sociales inédites, sans parler des lourdes conséquences d’ordre budgétaire.

+La Vie Eco+ s’intéresse à l’amendement de l’accord de libre-échange Maroc-Turquie notamment dans son volet relatif au textile.

Alors que le marché local a été inondé par le textile turc, cet amendement « permet de rééquilibrer le marché en faveur des industriels locaux et mettre fin à la concurrence déloyale qu’ils subissaient », se réjouit la directrice générale de l’association marocaine des Industries du textile (Amith), citée par le journal.

Cet amendement intervient alors que les importations, selon les statistiques de l’Amith, ont, depuis 2010, enregistré annuellement une hausse de 150%. Elles sont ainsi passées de 141 à 940 millions de dirhams (1 euro = 10,8 DH) entre 2010 et 2016..

Pensé pour mieux protéger l’industrie nationale, cet amendement signé en août 2020 rééquilibrera les règles du jeu en faveur des textiliens locaux. En soumettant à l’imposition douanière plusieurs produits finis de l’habillement, des tissus d’ameublement, des couvertures ainsi que des tapis, le nouvel accord privilégie les produits qui ont le plus pâti de la concurrence turque sur le marché local. Les intrants importés de Turquie ne sont pas concernés par l’amendement, tant ils sont utilisés par les industriels exportateurs.

La Renaissance de Berkane championne de la coupe de la CAF

Le club marocain de la Renaissance sportive de Berkane a remporté la Coupe de la Confédération africaine de football en s’imposant (1-0), face aux Égyptiens de Pyramids FC, dimanche à Rabat.Dès l’entame du match, les berkanis se sont lancés vers l’attaque en se procurant trois occasion de but, ratés naïvement par ses attaquants. Au quart d’heure de jeu, le défenseur burkinabè Issoufou Dayo concrétisait logiquement la domination des locaux en ouvrant le score suite à un cafouillage sur coup franc (0-1, 15e).

Forts de leur avantage, les Oranges ont fermé parfaitement le match, rendant la possession de balle égyptienne parfaitement stérile. Il fallait attendre l’heure de jeu pour voir FC Pyramids se montrer enfin dangereux sur un coup franc d’El-Said.

Malgré le gros raté de Laachir face au but suivi de l’expulsion d’El Hilali à la 89e minute, la renaissance sportive de Berkane conservait son avantage.

C’est le premier sacre de l’équipe de Berkane qui avait déjà perdu la finale de cette coupe continentale l’année dernière face au Zamalek aux tirs au but.

Les équipes marocaines se sont illustrées dans cette compétition en remportant cinq trophées.