Sénégal: repli du nombre d’employés dans le secteur moderne

Au deuxième trimestre 2020, le nombre moyen d’employés salariés au Sénégal, recevant une rémunération de leur employeur, dans le secteur moderne hors administration publique est passé à 304 003 contre 341 347 à la même période de 2019, soit une baisse de 10,9%.Cette évolution est en relation avec la diminution des effectifs dans la quasi-totalité des sous-secteurs, notamment ceux de l’hébergement et de la restauration, de la construction, des activités extractives, des activités de fabrication, du transport et entreposage et du commerce, explique l’Agence National de la Statistique et de la Démographie (ANSD).

Plus en détails, l’ANSD précise que le fléchissement de l’effectif dans la construction est imputable à l’achèvement de certains gros chantiers. Tandis que les baisses enregistrées dans les secteurs de l’hébergement et de la restauration, du transport et de l’entreposage ainsi que du commerce, sont essentiellement liées aux mesures prises par l’Etat pour limiter la propagation de la nouvelle maladie à coronavirus.

Dans cette étude intitulée « Enquête sur l’Emploi, la Rémunération et les Heures de travail (EERH) », l’ANSD révèle par ailleurs que sur le premier semestre 2020, le nombre moyen d’employés salariés dans le secteur moderne hors administration publique s’est contracté de 7,5% par rapport à celui enregistré à la même période de 2019.

De même, souligne l’ANSD, à l’instar du nombre moyen d’employés, la rémunération dans le secteur moderne s’est repliée de 9,4% par rapport au deuxième trimestre 2019. La masse salariale est ainsi ressortie à 306,3 milliards de FCFA au deuxième trimestre 2020 contre 338,0 milliards de FCFA un an plutôt.

Selon les experts de l’Agence National de la Statistique et de la Démographie, cette évolution est consécutive à la baisse de la rémunération dans la quasi-totalité des sous-secteurs suite à la réduction de leurs nombres d’employés.

Sur les deux premiers trimestres de 2020, la rémunération dans le secteur moderne s’est contractée de 5,2% par rapport à celle de la même période de 2019, note l’Agence.

En outre, fait remarquer l’ANSD, le nombre moyen d’heures travaillées par semaine s’est établi à 40,9 heures au deuxième trimestre 2020 contre 41,1 heures au même trimestre de l’année précédente, soit une diminution de 1,4%.

Cette situation est imputable principalement à la réduction des heures moyennes hebdomadaires travaillées dans le secteur du commerce, de la construction, du transport et l’entreposage, de l’hébergement et la restauration, de l’information et de la communication ainsi que dans les activités spécialisées scientifiques et techniques. Cependant, dans le secteur de la santé, il est noté un redressement de 29,8% des heures hebdomadaires moyennes travaillées.

Sur les six premiers mois de 2020, le nombre moyen d’heures travaillées par semaine a aussi régressé (-0,8%) relativement à celui de la période correspondante de 2019, conclut l’étude.

Ouverture à Abidjan de la 52è réunion des DG des loteries nationales des pays du Conseil de l’entente

La 52è réunion annuelle des directeurs généraux des loteries nationales des États membres du Conseil de l’entente s’est ouverte lundi à Abidjan pour préparer le tirage de la Tranche commune entente (TCE) prévue en juillet 2021 en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Les États membres du  Conseil de l’entente sont la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Niger, le Bénin et le Togo. « La Tranche commune entente (TCE)  est un tirage tournant entre les États membres du Conseil de l’Entente destinée à célébrer l’intégration sous-régionale.

 A l’occasion de chaque tirage, une oeuvre communautaire financée conjointement par toutes les loteries nationales est réalisée au profit du pays d’accueil », a expliqué Adama Coulibaly, le ministre ivoirien de l’économie et des finances dans un discours d’ouverture de ces assises. 

Selon lui, les loteries nationales constituent des leviers très importants dont disposent les gouvernements dans la lutte contre la pauvreté car elles contribuent notamment à la mobilisation de l’épargne volontaire en vue d’une redistribution directe et indirecte.

 « Nos loteries nationales contribuent également à la réalisation d’investissement à caractère social et économique au profit de la communauté», a ajouté M. Coulibaly appelant à une « saine gestion » de ces institutions.

Avant lui, Dramane Coulibaly, le directeur général de la Loterie nationale de Côte d’Ivoire (LONACI), a fait savoir que le 27è tirage de la TCE prévue en juillet prochain en Côte d’Ivoire sera l’occasion pour les loteries nationales du Conseil de l’Entente d’offrir à la Côte d’Ivoire une œuvre communautaire.

 « Pour l’édition 2021 de la TCE, l’intention de la LONACI est d’offrir une réalisation à Abobo qui est la commune la plus peuplée de Côte d’Ivoire. Les besoins sont énormes et la nature de cette future œuvre communautaire sera déterminée de concert avec les autorités municipales d’Abobo dans les meilleurs délais », a révélé le DG de la LONACI.

 La Tranche commune entente met en jeu les parieurs de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Bénin, du Niger et du Togo. Sa création vise à satisfaire non seulement, le client à travers le gain qu’il recevra, mais surtout le réinvestissement du bénéfice dans une œuvre sociale, culturelle, économique ou sportive. Cette réunion des dirigeants des loteries nationales des États du Conseil de l’Entente s’achèvera mercredi prochain.

Nigeria : 110 civils tués dans une attaque attribuée à Boko Haram

Au moins 110 civils ont été tués, samedi 28 novembre, par des Jihadistes présumés de Boko Haram dans un champ du nord-est du Nigeria, a appris APA dans un bilan communiqué dimanche par l’Organisation des Nations unies (Onu).Cette attaque est considérée comme l’une des plus meurtrières dans cette région, devenue la cible des Jihadistes. « Au moins 110 civils ont été cruellement tués, et de nombreux autres blessés dans cette attaque » a déclaré le coordinateur humanitaire de l’ONU au Nigeria, Edward Kallon.

Initialement chiffré à 43 morts, le bilan est passé dans la matinée de dimanche à 110 morts selon les autorités locales.

Cette attaque s’est produite dans une rizière située à moins de 10 kilomètres de Maiduguri, la capitale de l’Etat du Borno qui abritait les premières élections locales depuis le début de l’insurrection de Boko Haram dans cette région en 2009. Cette attaque meurtrière est attribuée par les autorités locales à Boko Haram qui opère dans cette région avec l’autre groupe dénommée Etat islamique en Afrique de l’Ouest (EIAO, ou ISWAP en anglais). Toutefois, l’Onu n’a pas précisé le nom du groupe Jihadiste dans son communiqué.

Le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, a « condamné » samedi soir « le meurtre de ces agriculteurs dévoués à leur travail par des terroristes », dans un communiqué. « Le pays entier est blessé par ces assassinats insensés », a-t-il déploré.

En octobre, les combattants de Boko Haram avaient égorgé 22 agriculteurs qui travaillaient dans des champs situés non loin de Maiduguri dans deux attaques séparées.

Depuis l’insurrection de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, on dénombre plus de 36 000 tués et plus de deux millions de personnes ont dû fuir leur foyer.

Maroc : une femme sur quatre victime de la violence conjugale (HCP)

Une femme sur quatre est victime de la violence conjugale physique et une sur 10 en cas de violence sexuelle ont souffert de blessures et/ou de problèmes psychologiques suite à l’incident de violence physique ou sexuelle le plus grave vécu au cours des 12 derniers mois, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP).Parmi ces victimes, les troubles d’ordre psychologique sont rapportés par 60,2% suite à la violence physique et 79% suite à la violence sexuelle, précise le HCP qui vient de dévoiler les résultats relatifs au coût social de la violence à l’encontre des femmes et des filles. 

Pour le HCP, les conséquences psychologiques les plus courantes des violences physique et sexuelle sont des sentiments de nervosité de frustration et d’anxiété (24% en cas de violence physique et 18% en cas de violence sexuelle), des troubles du sommeil (16% et 17%), une sensation de fatigue permanente (15% et 16%).

En cas de violence sexuelle, les victimes souffrent surtout de blessures et déchirures au niveau des organes génitaux (13,6%), d’hémorragies (11,7%), de maladies sexuellement transmissibles (9%), de blessures et ecchymoses (6,6%), ainsi que de grossesses non désirées (3,5%), souligne le HCP.

Le marché chinois, une véritable aubaine pour le Maroc (presse)

Le marché chinois est une véritable aubaine pour le Maroc en plein débat sur la relance de l’économie nationale et de promotion de la production locale, estime Mohammed Benchekroun, professeur d’économie à l’université de Ningbio en Chine, cité par l’hebdomadaire marocain +Telquel+ dans sa dernière livraison.« Le prochain challenge pour le Maroc est de rééquilibrer sa balance commerciale et de pouvoir exporter les produits marocains sur le marché chinois », insiste Mohamed Benchekroun. Mais, selon la publication marocaine, la question qui se pose désormais est de savoir ce que le Royaume pourrait exporter vers le géant asiatique, devenu en 2015 le premier exportateur mondial.

Pour M. Benchekroun, « le marché chinois est friand de produits de grande qualité. Il est incontestable qu’avec sa classe moyenne de 500 millions de personnes, la Chine pourrait être intéressée par les produits agroalimentaires marocaine ».

De son côté, le président de l’Association marocaine des exportations (ASMEX), Hassan Sentissi El Idrissi, explique que l’offre marocaine « pourrait trouver des niches à fort potentiel sur le marché chinois ».

« Toutefois, un ciblage précis devra être établi sur la base d’études de marchés, d’offres promotionnelles régulières et d’accompagnement par des experts du marché chinois, afin d’identifier les besoins de la population, d’adapter l’offre marocaine pour répondre aux exigences de consommateurs et de faire face à la concurrence, a souligné M. Sentissi, cité par la publication.

Selon l’association marocaine des exportateurs (ASMEX), plusieurs opportunités d’export vers la Chine se présentent aujourd’hui pour les opérateurs marocains, notamment les produits agroalimentaires, dont les agrumes, les produits de la pêche et les produits bio.

L’hebdomadaire a aussi évoqué le rôle d’intermédiaire entre la Chine, l’Europe et l’Afrique que peut jouer le Maroc en ces temps de crise afin de confirmer son positionnement régional, renforcer ses partenariats économiques et ses échanges commerciaux à travers les trois continents mais aussi développer les exportations marocaines et pénétrer le marché chinois de plus de 1,3 milliard de consommateurs.

Cité également par l’hebdomadaire, Mehdi Laraki, président du conseil d’affaires Maroc-Chine à la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), souligne que la crise actuelle semble offrir une chance unique pour le Royaume de rééquilibrer sa balance commerciale avec la Chine et de booster, par la même occasion, sa compétitivité à l’échelle internationale. « De toute crise émerge une opportunité », a-t-il dit.

Pour lui, la reconfiguration des chaînes de valeur mondiales constitue une véritable chance pour le Maroc, afin de se positionner en tant que hub stratégique entre la Chine, l’Europe et l’Afrique.

La publication a rappelé dans ce sens que l’année 2020 a été dense sur le plan économique entre le Maroc et la Chine, malgré l’interruption liée à la crise sanitaire avec de nombreux rendez-vous destinés à multiplier les partenariats commerciaux entre les deux pays, et autant

« Le Maroc a fait de l’ouverture de son économie un pilier de sa stratégie commerciale internationale depuis plusieurs années, notamment à travers la consolidation de ses relations bilatérales avec la Chine. Les partenariats entre les deux pays sont passés à la vitesse supérieure ces dernières années, après la visite du roi Mohammed VI à Pékin en 2016 », fait valoir le journal.

La récente coopération entre le Maroc et la Chine en matière de développement et de production du vaccin contre la COVID-19 confirme la volonté des deux pays de renforcer leurs relations stratégiques. « Il est incontestable que la coopération entre le ministère marocain de la Santé et Sinopharm pour l’élaboration du vaccin et la production au niveau local est un des indicateurs du renforcement des relations de la confiance mutuelle entre les deux pays, confie à +Telquel+ Mohamed Benchekroun, professeur d’économie à l’université de Ningbo, en Chine.

La presse sénégalaise salue la mémoire de Pape Bouba Diop

Les quotidiens sénégalais, parvenus à APA ce lundi, ont tous salué la mémoire de Pape Bouba Diop, décédé, dimanche à Paris.« Pape Bouba Diop à jamais le premier ! » titre Stades dans sa Une. Le quotidien sportif revient sur la riche carrière de l’international aux 63 sélections et 11 buts. Stades rappelle aussi qu’il a été « le premier sénégalais à figurer dans le top 30 du ballon d’or mondial avec (El Hadji) Diouf ».

« Le héros de Séoul n’est plus » indique Record. « Adieu Pape Bouba » lance le journal qui informe le Lion a été emporté par « la maladie de Charcot », une maladie « neuro-dégénérative qui atteint progressivement les neurones et entraine une faiblesse musculaire puis une paralysie».

Décès de Pape Bouba Diop, le « bourreau des Bleus » s’est éteint informe Le Quotidien qui s’arrête sur l’hommage de la Fifa au premier buteur de Mondial 2002 contre la France en match d’ouverture. « Un jour héros du Mondial, toujours héros du Mondial » salue l’Institution mondiale dans un Tweet. Le journal rapporte aussi la « grande tristesse » qui a habité Demba Bâ qui cite le défunt comme « un modèle pour les jeunes sénégalais de (sa) génération ».

L’Observateur évoque les « derniers volontés de Bouba Diop ». « Sur une chaise roulante, il devait être rapatrié au Sénégal cette semaine » informe le journal qui revient sur « les démarches de El Hadji Diouf et l’avion médicalisé de Macky Sall. L’Observateur ajoute que « sa famille tient à rapatrier son corps au Sénégal pour faire des funérailles à Rufisque là où sa carrière a démarre (…) »

Le Soleil rend hommage à « l’homme qui a terrassé la France » et rappelle qu’il rejoint au ciel d’autres « acteurs indirects » des Lions de 2002 comme Bruno Metsu, Jules Bocandé, Mansour Wade, et le Dr Fallou Cissé. Toujours dans le quotidien national, Matar Bâ, ministre des Sports salue la mémoire du disparu qu’il définit comme « un exemple à offrir à la jeune génération ».

Au chapitre politique, Sud Quotidien revient sur les remous au parti de Rewmi (le Pays, parti de la mouvance présidentielle) qui oppose son président Idrissa Seck et son numéro deux Dethié Fall. Ce dernier est « limogé » de son poste de vice-président après « ses critiques contre la politique agricole du président Macky Sall »

Alliance Macky – Idy « Dethié, premier dindon sacrificiel » ajoute Walf Quotidien qui informe ironiquement que Idrissa Seck vient de « créer le délit d’opinion dans sa formation politique ».

Dans le journal EnQuête, « Idy s’explique » sur les raisons de la colère de son désormais ex-numéro 2. « La cause première est (sa)  non sélection (du vice-président du parti Rewmi) pour rejoindre (le gouvernement) » soutient Idrissa Seck devant ses collaborateurs. Un argument démenti par Dethié Fall dans le même journal. Ce dernier précise « qu’il n’a jamais été demandeur ni d’un poste de député ni d’un poste de ministre auprès de qui que ce soit » avant de marteler que « son engagement politique reste exclusivement orienté au service du peuple sénégalais ».

Toujours en politique, Walf Quotidien réserve sa Une à Ousmane Sonko, le leader des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition). Dans un large entretien, l’opposant radical au régime de Macky Sall revient sur le budget 2021, l’émigration clandestine, le train de vie de l’Etat et la fiscalité entre autres sujets.

Sur tout autre registre, Le Quotidien parle du démantèlement « d’un réseau de trafic d’êtres humains » et indique que « (Serigne) Modou Kara (marabout et leader du Parti de la vérité pour le développement PVD) est au centre de la polémique ».

Vox Populi évoque aussi cette affaire et parle « d’horreur dans les daaras de Kara ». Le journal révèle que « dans les lieux, les gendarmes ont trouvé des individus âgés de 17 à 42 ans placés sous haute surveillance et victimes de séquestration, de maltraitance, voire de torture ».

Ce qui pousse L’Observateur a parlé de « la vie de bagnard dans les centres de redressement de Serigne Modou Kara Mbacké ». Le journal informe que les « pensionnaires sont soumis à un régime de rigueur ». Une diète « drastique » qui a fait sombrer dans une « démence latente les plus fragiles ».

Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment la lutte contre le terrorisme, l’économie maritime et l’élection du Maroc membre membre de la Commission Permanente Indépendante des Droits de l’Homme de l’OCI.+L’Opinion+ se fait l’écho du rapport du « Global Terrorism Index » de l’année 2020 qui place le Maroc dans la 102ème place à l’échelle des pays les plus touchés par les menaces terroristes. Avec un score de 0,565, le Maroc est considéré comme l’un des pays les plus sécurisés.

Le Maroc a ainsi gagné dix places après avoir été classé, l’année dernière, au 92ème rang, derrière la Corée du Sud, Taiwan et la Géorgie. Les Emirats arabes unis demeure le pays le plus sûr tandis que l’Afghanistan, l’Iraq et le Nigéria forment le trio des pays les plus ravagés par les attentats terroristes, suivi de le Syrie et de la Somalie.

Dans la région d’Afrique du Nord et du Moyen Orient, le Maroc est le quatrième pays le moins touché par le terrorisme, derrière les Emirats arabes unis, Oman et le Qatar. Les pays arabes ravagés par les guerres civiles tels que la Syrie, l’Irak et la Lybie sont les plus exposés aux activités des groupes terroristes, dont le niveau est relativement baissé après la défaite de Daech, indique le rapport.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que l’appel royal lancé il y a quelques semaines pour le développement d’une économie maritime ouvre la voie pour l’éclosion de nouveaux écosystèmes et des gisements pour les opérateurs économiques en quête d’opportunités d’investissements.

Avec ses plus de 3.500 kilomètres de façade maritime, le Maroc peut et doit en tirer plus de profit. Les filières adossées à l’économie maritime peuvent apporter un souffle à l’économie, à la croissance et à l’emploi. Elles donneront également tout son sens à la politique nationale déroulée depuis plusieurs années et qui consiste à doter le pays en infrastructures portuaires modernes et imposantes, relève la publication

Depuis une vingtaine d’années, les ports de nouvelle génération qui ont été édifiés à travers le monde ont démontré qu’ils pouvaient ne pas être que de simples points de passage pour des cargaisons de marchandises mais de véritables complexes industriels voire des pôles économiques à part entière. Mais le développement d’une économie maritime posera inévitablement une question centrale qui divise encore les analystes jusqu’à ce jour, à savoir le pavillon national.

Certes, la mésaventure Comanav a laissé des séquelles. Mais un pays peut-il raisonnablement ambitionner d’être une puissance maritime sans disposer du maillon le plus important de la chaîne, en l’occurrence des opérateurs majeurs dans le transport maritime ?, s’interroge le journal.

+Le Matin+ fait savoir que le Maroc a été réélu comme membre de la Commission Permanente Indépendante des Droits de l’Homme (CPIDH) de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), samedi à Niamey, en clôture des travaux de la 47è session du Conseil des ministres des affaires étrangères de l’OCI.

La réélection du Maroc, en la personne de M. Abderazak Rouane, est une reconnaissance des efforts du Royaume du Maroc dans le domaine des droits de l’Homme et une consolidation de son rôle au niveau de l’Organisation de la Coopération Islamique, se félicite le quotidien.

Pour rappel, la 47ème session, tenue deux jours durant sous le thème « unis contre le terrorisme, pour la paix et le développement », a été marquée aussi par la passation de la présidence du Conseil des ministres des affaires étrangères de l’OCI entre les Emirats arabes Unis et le Niger et l’adoption de projets de résolutions.

Gabon : Eramet vient de conclure un nouvel accord commercial avec Baosteel Resources

Le leader chinois, déjà client d’Eramet et de Comilog, a souhaité formaliser la coopération avec la filiale gabonaise au vu de ses performances opérationnelles durant la pandémie. Ce nouveau contrat-cadre d’envergure, s’ajoute à quatre autres signés récemment, confortant ainsi Comilog dans une position de leader sur le marché mondial du minerai de manganèse.

 La Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) a récemment conclu un nouvel accord commercial avec le chinois BaoWu. Ce contrat s’ajoute à quatre autres signés récemment entre les deux partenaires, faisant de la filiale d’Eramet un des premiers fournisseurs en manganèse du numéro 1 mondial de l’acier.

Bonne nouvelle pour la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog). Pour le compte de sa filiale au Gabon, Eramet vient de conclure un nouvel accord commercial avec Baosteel Resources, société de trading du n°1 mondial de l’acier BaoWu, portant sur la commercialisation du minerai de manganèse à haute teneur pour l’année 2021.

 «Un contrat qui souligne le succès de notre coopération depuis plusieurs années et l’ambition de continuer à le développer dans le futur», s’est d’ailleurs réjouie Comilog. Par ailleurs, «cette signature marque la reconnaissance du nouveau positionnement de Comilog, celui d’un leader du marché devenu incontournable», a souligné la filiale d’Eramet.

 

Gabon : le Conseil d’administration du Chul a validé le bilan de l’exercice 2019

Le bilan d’activité et du compte administratif 2019 au menu des échanges au conseil d’administration du centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), réuni le 27 novembre dernier.

Le Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire de Libreville (Chul), a eu lieu le 27 novembre 2020. Cette rencontre a permis aux membres du Conseil d’examiner le bilan d’activité, le compte administratif 2019, et d’évaluer l’impact du Covid-19 sur cet hôpital.

Présidé par Alphonsine Mbié N’na, le Conseil a fait le constat des difficultés ayant plombé l’activité du Chul en 2019. On y dénombre le sous-effectif du personnel infirmier, médical, biomédical, de même que l’absentéisme et les retards du personnel en poste.

Sur le plan matériel, infrastructurel et organisationnel, les administrateurs ont noté le non-renouvellement des consommables, du matériel et des réactifs, les dysfonctionnements du bloc opératoire, l’absence de maintenance des appareils, la perte de salles d’hospitalisation de 4 lits à cause de l’effondrement du plafond, l’absence d’eau courante, la faible capacité d’accueil des services, le processus de transfusion de sang jugé trop protocolaire et problématique, l’absence d’un système d’archivage des dossiers des patients et le problème de traçabilité entre les services de soins et la pharmacie sont entre autre le problème soulevé au cours de cette rencontre.

Le Dr Marie-Thérèse Vané Ndong-Obiang a pour conclure, souhaité avec les administrateurs, que des compensations financières soient faites au bénéfice du Chul.

 

Budget 2021 : Transgabonaise, exonération, salaires : les élus nationaux veulent y voir clair

La chambre basse du parlement gabonais, a exprimé au premier ministre Rose Christiane Raponda, sa volonté de le voir lui présenter dans le détail le projet relatif à la construction de la nouvelle route économique baptisée «Transgabonaise» dont le lancement des travaux a eu lieu en septembre dernier.

Il sied de noter que la vision politique de madame Raponda, avait obtenu le vote de la majorité des députés au terme de son discours de politique générale en septembre dernier, Rose Christiane Ossouka Raponda n’en a visiblement pas encore fini avec les élus.

Il faut dire que si certains d’entre eux avaient déjà exprimé de forts doutes quant à la matérialisation de la promesse des autorités relative à la construction de la nouvelle route économique baptisée «Transgabonaise», le 25 novembre dernier, l’Assemblée nationale a exprimé le souhait que lui soit présenté dans le détail ce projet dont l’aboutissement est censé intervenir en 2023.

D’après la presse gabonaise, cette demande apparaît explicitement parmi les recommandations accolées au vote de la Loi des finances 2021 que les élus ont adoptée en des termes identiques à ceux du Conseil des ministres du 13 octobre 2020 (2681,5 milliards de FCFA).

Pour rappel, l’Assemblée nationale souhaite particulièrement être édifiés sur le budget global prévu pour la réalisation de ce projet, les mécanismes de financement, le chronogramme, l’avancée des travaux ayant été lancés le 25 octobre dernier par la Première ministre au PK50. Une première phase qui concerne 81 km de route allant du PK 24 au PK 105.