Des règles définies à Abidjan sur la charte graphique et l’identité visuelle de la CEDEAO

Des règles sur la charte graphique et l’identité visuelle de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) viennent d’être définies à Abidjan à travers un atelier régional de l’organisation.Cet atelier, dont les travaux ont eu lieu du 25 au 27 novembre 2020, a pour objectif d’amener les chargés de communication des institutions, Agences spécialisées et Représentations de la Commission de la CEDEAO à « s’approprier la nouvelle Charte graphique et l’identité visuelle de l’institution sous régionale en vue d’une harmonisation des outils de communication ».

Organisé par la direction de la communication de la Commission de la CEDEAO, avec le soutien du bureau de l’Agence de Coopération Internationale Allemande pour le Développement (GIZ) à Abuja, il a permis de mettre en place un document sur les normes de la charte graphique et l’identité visuelle de l’organisation. 

 Rappelant le parcours de la CEDEAO en matière de visibilité, la directrice de la Communication  de l’institution, Sandra Oulaté, a fait savoir que « depuis sa création, la CEDEAO n’a jamais disposé d’une charte graphique ».  

« Certes, le logo et les couleurs de l’institution sous régionale avait été esquissés mais aucun document officiel n’a été conçu et validé pour définir les règles, normes et code de leur utilisation », a souligné Mme Sandra Oulaté.  

Elle a indiqué que c’est à partir de ce constat que l’institution a « sollicité et bénéficié en 2016 de l’appui de la GIZ, l’Agence de Coopération Internationale Allemande pour le Développement, pour concevoir le document officiel de la charte graphique de la CEDEAO; et surtout pour définir les normes et procédures élémentaires pour une utilisation rationnelle et efficiente de l’identité visuelle, c’est-à-dire les couleurs, polices et logo de la CEDEAO».

L’ambassadeur Babacar Carlos Mbaye, représentant résident de la CEDEAO en Côte d’Ivoire a, au nom de Jean Claude Kassi Brou, président de la Commission de la CEDEAO, relevé l’importance de l’harmonisation des outils de la communication de la CEDEAO. 

« Le recours à des outils et des méthodes plus appropriés aurait favorisé une connaissance plus claire des missions et domaines d’intervention de la CEDEAO et aurait contribué à éviter à celle-ci les nombreuses critiques dont elle fait l’objet, comme c’est le cas ces derniers temps en rapport avec les processus électoraux de certains Etats membres.», a dit l’ambassadeur Babacar Carlos M’baye. 

Après sa validation le 03 août 2020 à Abuja, le président de la Commission  de la CEDEAO a donné des « instructions fermes » en vue de la mise en œuvre urgente de la Charte graphique, aux fins d’harmoniser la communication et l’identité visuelle de la CEDEAO dans toutes les institutions, agences spécialisées et représentations dans les Etats membres, a-t-il précisé.

« Aucune politique de développement ne saurait être efficace sans la prise en compte d’une communication de qualité qui puisse d’une part créer des changements de comportement de nos populations à la base, mais aussi et surtout les amener à apprécier les nombreux programmes, infrastructures et actions déployés au plan régional pour leur bien-être, d’autre part.», a déclaré M. Gbatto Félicien Bagui, chef de Cabinet du ministre de l’Intégration Régionale et des Ivoiriens de l’Extérieur. 

18ème sommet de la CEEAC : le président Tchadien Idriss Déby Itno est arrivé à Libreville

Le président tchadien Idriss Déby Itno, est arrivé ce matin à la cité capitale gabonaise où il prend part à la 18ème sommet des chefs d’État de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).

 « Je suis arrivé à Libreville pour participer au sommet de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale. Merci au Gouvernement gabonais et à la colonie tchadienne pour la qualité de l’accueil », a tweeté le président  tchadien.

https://twitter.com/MIdrissDebyItno/status/1332240840207589377

Il sied de signaler que, plusieurs tchadiens de Libreville ont effectué le déplacement de l’aéroport pour aller saluer leur président de la République qui a foulé le sol gabonais pour la première fois depuis qu’il a été élevé à la haute dignité de Marechal du Tchad.

Evariste Ndayishimiye président Burundais, est arrivé jeudi  à Libreville. Le président Felix Tshisekedi de la République démocratique du Congo (RDC), ne sera pas présent.

Côte d’Ivoire: démarrage d’une étude sur le modèle économique des entreprises de presse numérique

Une étude sur le modèle économique des entreprises de presse numériques en Côte d’Ivoire, commanditée par le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP), et pilotée par le Cabinet américain Dalberg Advisors, a démarré jeudi à Abidjan.Une équipe du Cabinet a échangé avec des responsables du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), dont le président de cette faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, M. Lassina Sermé.

« On a été mandaté par le FSDP pour mener une étude sur les axes sur lesquels on peut jouer pour assurer une rentabilité des entreprises de presse numérique », a dit M.  Guihon Kpessou, chef de projet à la représentation du Cabinet en Côte d’Ivoire.

L’étude, dira-t-il, a pour objectif de donner des outils nécessaires aux entreprises de presse numérique pour « pérenniser leurs activités », mais également voir dans quelle mesure le FSDP, structure mise en place par l’Etat, puisse les accompagner.

Cet exercice devrait conduire le Cabinet à effectuer par la suite des missions au sein des différentes entreprises de presse numérique, membres de la faîtière. Des focus groupes seront organisés avec des entreprises de presse numérique pour des discussions à bâtons rompus. Le calendrier de l’étude prévoit également des rencontres avec des organes et des clients.

Il s’agit de « capter les difficultés et les challenges » dans l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire au regard du marché. Une démarche qui vise à « intégrer » les médias en ligne dans le dispositif d’aide publique au secteur de la presse.

Selon le président du REPPRELCI, la faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, créée en 2006, la presse en ligne n’était pas prise en compte dans l’appui de l’Etat à la presse conformément au régime juridique du secteur d’alors, adopté en 2004. En 2017, la nouvelle loi adoptée prend désormais en compte la presse numérique.

Toutefois, les médias numériques ne peuvent pas bénéficier d’aide pour défaut d’un décret d’application sur le dispositif légal. Cette étude donnera à la tutelle d’adresser les problématiques liées au secteur.

Les entreprises de presse numérique en Côte d’Ivoire connaissent des difficultés. Selon M. Sermé, plusieurs promoteurs entrent dans le secteur sans « la moindre maîtrise de l’environnement des affaires » et « sans aucun modèle économique viable ».

« Beaucoup de promoteurs occultent cette étape », a-t-il ajouté,  évoquant le besoin de formation des gérants des médias numériques ainsi que des équipes rédactionnelles en vue de professionnaliser davantage le secteur.

Cela devrait permettre aux organes de presse en ligne de se structurer et se stabiliser afin de rentabiliser leur business. Les entreprises de presse numérique légalement constituées, aujourd’hui dans le pays, sont estimées à plus de 40.

M. Sermé a insisté sur la fiscalité qui grippe l’évolution des médias numériques. Pour lui, il faut une « fiscalité spécifique » qui pourrait par exemple « exempter le secteur de certaines charges fiscales » afin de permettre une rentabilité des activités.

Aujourd’hui, peu d’entreprises de presse numérique ont un siège. M. Bakayoko Adama, secrétaire général en charge du patronat au REPPRELCI, a appelé à un « appui spécifique de sorte que les entreprises puissent se structurer ».

Il a en outre suggéré « un appui logistique, des formations des gérants » des entreprises de presse numérique grâce à des subventions au profit des entreprises numériques.

Par ailleurs, les réseaux sociaux se présentent comme une menace pour le secteur. Mais pour le président du REPPRELCI, Lassina Sermé, si les web journalistes restent professionnels, les médias en ligne auront « toujours droit de cité ».

L’étude, exécutée par ce Cabinet en stratégies, présent dans 30 pays avec neuf bureaux en Afrique et implanté en Côte d’Ivoire depuis deux ans, mènera ses travaux du 18 novembre 2020 au 18 février 2021.

Le REPPRELCI est une organisation créée en 2006, regroupant les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

La Covid-19 revient à la Une de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent essentiellement de la hantise d’une deuxième vague du coronavirus et de ses effets dévastateurs sur l’économie.Le Soleil informe que le président de la République a profité du Forum du numérique, hier jeudi à Diamniadio (périphérie de Dakar), afin de lancer un appel à l’ensemble de la population pour dire que « le virus circule encore » et que la bataille « n’est pas tout à fait gagnée ». Partant de là, Macky Sall a appelé, dans le quotidien national, les citoyens au « respect strict des gestes barrières » parce qu’une deuxième vague serait « insupportable » pour le pays.

Selon Le Quotidien, le chef de l’Etat « redoute une deuxième vague ». Dans ce journal, Macky Sall fait savoir que « nous avons aujourd’hui (jeudi) 33 contaminations alors que nous étions souvent en dessous de 10 (cas). (Cela) veut dire que le virus est (toujours) parmi (nous) ».

A en croire L’Observateur, il y a « une deuxième vague de peur au sommet de l’Etat ». Dans les colonnes de ce journal, l’expert financier Mohamed Dia tire la sonnette d’alarme : « Si on fait face à une deuxième vague, qu’on doit fermer nos frontières et confiner les populations, l’Etat sera impuissant face à ses responsabilités. Il ne pourra plus lever des fonds importants dans l’immédiat pour (les) secourir ».

En tout cas, « le Sénégal (est déjà) dans la psychose d’une seconde vague », note WalfQuotidien. Ce journal rapporte, qu’avec la baisse considérable du nombre de cas quotidiens, les gens avaient repris leurs habitudes « en jetant le masque, en se serrant la main, en s’embrassant et en (s’agglutinant) comme des sardines dans les transports ».

Dans Vox Populi, Macky Sall a fait un plaidoyer pour l’accès universel au vaccin contre le nouveau coronavirus : « Nous discutons avec nos partenaires, principalement du G20, sur la nécessité de partager le vaccin à travers le monde. Toute l’humanité doit avoir accès au vaccin ».

Sur un tout autre sujet, le président sénégalais a déclaré, dans EnQuête, que « nous devons apprivoiser la science, les nouvelles technologies, tout ce qui est intelligence artificielle et l’Internet des objets. Que ce soit le Chinois, l’Américain, l’Européen ou l’Africain, nous partons tous du même starting-block. Pour cette génération, la jeunesse africaine n’a pas besoin de tout parcourir pour rattraper le retard » du continent.

De son côté, Sud Quotidien indique que « Mouhamadou Lamine Kébé (est le) lauréat de l’édition 2020 (du) Grand Prix du président de la République pour l’innovation numérique ». En outre, précise ce journal, « son projet (porte sur) l’e-agriculture utilisant l’Internet des objets, l’intelligence artificielle, des capteurs électroniques et des images satellitaires pour une gestion intelligente de l’eau, un contrôle et un suivi de la santé des plantes ».

Co-fondateur de la start-up Toll-bi (le champ, en langue wolof), Mouhamadou Lamine Kébé, cité par L’AS, a déclaré que « (ce) prix est une grande motivation (pour) faire de l’agriculture sénégalaise une agriculture intelligente, durable et efficace ».

Gabon : 18ème sommet des chefs d’État de la CEEAC Paul Biya le grand absent

Le président Paul Biya, ne sera pas présent ce vendredi 27 novembre 2020 au 18ème sommet des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), qui se déroule  chez Ali bongo à Libreville.

Le chef de l’Etat Paul Biya sera représenté par une délégation officielle. Agé de 87 ans, le président camerounais n’est pas un grand adepte de ce genre de déplacement.

Le président rwandais Paul Kagamé et son homologue Burundais ont confirmé leur présence à Libreville. Idem pour le président de la Centrafrique Faustin Archange Touadera, le tchadien Idriss Déby ainsi que le Congolais Denis Sassou Nguesso qui prendra le flambeau de président en exercice de la CEEAC.

Le guinéen Teorodor Obiang Nguéma et l’angolais Joao Lourenco sont également attendus dans  la  cité capitale gabonaise.  Il sied de signaler que, le président congolais Felix Tsisekedi sera représenté par son ministre des affaires étrangères, Madame Nzenza Ntumba.

 

Nécrologie : le célèbre médecin gabonais Chambrier est décédé dans sa polyclinique à 87 ans

Le Dr Marcel Eloi Rahandi Chambrier est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi dans la polyclinique qu’il a créé au lendemain du coup d’Etat militaire contre Léon Mba en 1964, ont annoncé plusieurs sources concordantes.

Ci-dessous  la biographie du célèbre médecin gabonais Chambrier, ancien speaker de l’Assemblée nationale plusieurs fois ministre sous Omar Bongo Ondimba.

Né le 1er décembre 1933, à Libreville, de famille mpongwé, le jeune homme fait ses études à l’école catholique Montfort, laquelle a formé nombre de cadres du pays, avant les Indépendances. Ce cycle primaire achevé, Marcel Eloi Rahandi CHAMBRIER vient en France suivre son cursus secondaire, au lycée Michelet de Vanves, région parisienne.

Son baccalauréat en poche, il s’inscrit en faculté de médecine, jusqu’à l’obtention de son diplôme tropical, assorti d’une spécialisation en hématologie. De 1957 à 1963, Marcel Eloi Rahandi CHAMBRIER fera partie des rares médecins à exercer en France, externe des hôpitaux de Paris.

En 1967, de retour à Libreville, Marcel Eloi Rahandi CHAMBRIER ouvrira la première polyclinique privée du Gabon, quartier Montagne-Sainte. Une structure de référence aujourd’hui.

Si la trajectoire est déjà brillante, comme souvent, le mal du pays est le plus fort. Marcel Eloi Rahandi CHAMBRIER rentre donc au Gabon, et ne peut manquer de s’intéresser à son époque, politiquement parlant. Ses sympathies n’auront pas été du goût de tout le monde, sa personnalité non plus. Au moment du putsch des jeunes officiers en février 1964, les soupçons sont lourds. Mais l’accession au pouvoir du président Bongo, le 2 décembre 1967, lui ouvre d’autres perspectives.

Les événements de 1967, que tous deux ont difficilement vécus, n’y est sans doute pas étranger. A la création du PDG, en mars 1968, Marcel Eloi Rahandi CHAMBRIER devient l’un des membres fondateurs. Il y restera fidèle. Même quand le bateau semble prendre l’eau, dans cette période critique de 1990, où certains “barons” n’hésitent pas à le quitter, Marcel Eloi Rahandi CHAMBRIER affirme haut et fort son appartenance et ses amitiés. “Grande gueule” diront certains, mais homme de parole.

S’il devient président de l’ordre des médecins gabonais (1968-1974), Marcel Eloi Rahandi CHAMBRIER occupe aussi plusieurs postes ministériels dans les différents gouvernements du président Bongo. Député à l’assemblée, il tiendra aussi la présidence de cette institution. Ceci dit, la trajectoire n’est pas linéaire. Il semble que son caractère, parfois jugé hautain, lui ait valu quelques inimitiés. Peu lui importe !

Issu de la noblesse mpongwé, Marcel Eloi Rahandi CHAMBRIER aime à rappeler ses origines et ne se démarque jamais d’une élégance irréprochable, au public comme au privé. La chose a pu déplaire, mais à 83 ans, il ne change pas une ligne à ce registre.

Marcel Eloi Rahandi CHAMBRIER que ton âme repose en paix

 

Source: gabonactus

Agriculture, défense, santé et aviation au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi s’intéressent à nombre de sujets notamment la campagne agricole, le budget de la défense, la campagne de vaccination anti-Covid-19 et les nouvelles lignes aériennes reliant Tanger à quatre villes européennes.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que les perspectives pour les exportations de produits agricoles sont prometteuses, en dépit du contexte international difficile.

En effet, les performances de ces produits sont au beau fixe. Le quotidien prend l’exemple de la clémentine, et indique que les exportations de ce produit se sont améliorées de 60% comparativement à la campagne précédente, atteignant ainsi, sur la période allant du 1er septembre au 22 novembre, un volume de 106.600 tonnes.

« Cette tendance positive a concerné l’ensemble des marchés d’exportation. La campagne actuelle est marquée par une situation commerciale favorable sur les marchés internationaux pour les clémentines en particulier, et pour les agrumes de manière générale », explique le ministère de l’Agriculture.

De leur côté, les produits maraîchers ont également affiché une tendance positive à l’export. Ainsi, le volume expédié vers le marché international au 22 novembre s’est apprécié de 15% arrivant à 214.500 tonnes, indique la publication.

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que le budget de l’administration de la défense nationale connaitra une augmentation de 4% par rapport à l’année dernière en matière de masse salariale et d’équipement.

Intervenant devant la commission des affaires étrangères et de la défense nationale, le ministre chargé de l’administration de la défense, Abdellatif Loudiyi, a souligné que l’enveloppe allouée à son département dans la loi de Finances de 2021 s’élève à 47,4 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) contre 45,4 milliards de dirhams en 2020.

Cité par le quotidien, le ministre a souligné que « ce budget traduit les efforts déployés par son département et tient compte des moyens financiers disponibles pour que les FAR accomplissent, dans les meilleures conditions, les différentes missions qui leur sont confiées et modernisent leur matériel et leurs équipements ».

Le journal souligne le ministre a fait savoir que la préparation de ce budget a pris en compte les contraintes imposées par la pandémie de coronavirus. Selon les données fournies par le ministre, la masse salariale réservée aux fonctionnaires de cette administration a atteint 35,1 milliards de dirhams soit une augmentation de 2 milliards de dirhams par rapport à l’année précédente.

Côté santé, +Al Ahdath Al Maghribia+ croit savoir que la date la vaccination contre la Covid-19 est fixée pour le 4 décembre prochain.

La publication écrit que le compte à rebours est enclenché en vue de l’entame, le 4 décembre, de cette opération dans les meilleures conditions. Dans un premier temps, 20% de la population sera concernée par la vaccination, avant d’atteindre progressivement les 80% fixés comme objectif.

La priorité sera accordée, comme il a déjà été annoncé, au personnel de la santé, de la sûreté nationale, de la gendarmerie royale, des forces auxiliaires et des départements placés aux premiers rangs de la lutte contre la pandémie. Les personnes souffrant de maladies chroniques ou immunitaires, ainsi que les personnes âgées de plus de 45 ans, devraient également être priorisées.

Les premières informations disponibles sur le lancement de cette campagne font également état d’un rythme de 200.000 vaccinations par jour, effectuées dans les 2.889 points mis en place à cet effet. Chacun des mille employés de la santé mobilisés dans le cadre de cette opération aura donc à effectuer quelque 200 vaccins par jour.

+Le Matin+ rapporte que la compagnie marocaine de l’aviation civile, Royal Air Maroc (RAM), a annoncé le lancement imminent de quatre nouvelles routes aériennes reliant la ville de Tanger à quatre villes européennes, à savoir Madrid, Bruxelles, Barcelone et Malaga.

L’ouverture de ces nouvelles lignes est prévue à partir du 11 décembre prochain, a précisé la compagnie marocaine dans un communiqué, cité par la publication.

La même source a précisé que la liaison Tanger-Malaga se fera à cinq fréquences par semaine (lundi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche), tandis que quatre fréquences par semaine concerneront les liaisons Tanger-Madrid (lundi, mardi, samedi et dimanche), Tanger-Barcelone (mardi, mercredi, jeudi et samedi) et Tanger-Bruxelles (mardi, jeudi, vendredi et dimanche).

Côte d’Ivoire: les ajustements à l’annexe fiscale 2021 présentés au patronat

Le ministre ivoirien du Budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, a présenté jeudi, au patronat, le projet de l’annexe fiscale 2021 assortie de quelques ajustements afin d’apporter des éclairages sur les motivations du gouvernement.M. Moussa Sanogo a échangé, à son Cabinet, avec la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien), les organisations professionnelles et consulaires du secteur privé.  

La Cgeci et d’autres faîtières avaient saisi le ministère sur les mesures de l’annexe fiscale 2021. Selon M. Moussa Sanogo, « le projet d’annexe fiscale a été élaboré en associant étroitement le secteur privé qui a fait des propositions ». 

Cette rencontre vise à profiler les différents aménagements avant que le texte final sur l’annexe fiscale 2021, qui intervient dans un contexte lié à la crise sanitaire de Covid-19, ne soit proposé au Conseil des ministres et transmis à l’Assemblée nationale.   

Il a fait savoir que cette démarche s’inscrit dans le cadre du renforcement de la prévisibilité de la loi fiscale qui permet aux entreprises de s’organiser et d’élaborer leurs budgets et programmes d’investissements en fonction de l’évolution de la loi fiscale.  

Pour cette année 2021, l’annexe fiscale ivoirienne a été élaborée dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19 dont les effets se ressentent encore au plan économique et social et entraîneront une décélération de la croissance.

La pandémie à Coronavirus a conduit le gouvernement a adopté des mesures fiscales et douanières spécifiques à travers la prise d’ordonnances en vue de soutenir les entreprises et ménages affectés par cette crise sanitaire et de relancer l’économie.

Une pression fiscale autour de 12,6% 

Le dispositif de mobilisation des ressources fiscales de l’annexe fiscale 2021 comporte diverses mesures de politique fiscale dont la mise en œuvre devrait permettre d’améliorer le niveau de pression fiscale, actuellement autour de 12,6% suite au rebasage du produit intérieur brut (PIB).

Ce taux de pression fiscale, soutiendra-t-il, est en deçà de la norme communautaire de l’Uemoa, fixée à 20% et ne correspond pas à l’ambition du pays de se hisser au rang des pays pré-émergents. 

Il a relevé que les objectifs du gouvernement sont axés sur le relèvement du niveau de mobilisation des recettes fiscales. Et ce, afin de réduire le financement du développement du pays par des ressources extérieures, tout en veillant à une répartition équilibrée de la pression fiscale.

Après la session de travail, le ministre du Budget a dit à la presse qu’ils ne se sont « pas séparés fâchés ». Le président de la Cgeci n’a pas voulu faire de déclaration à la presse. Un décret d’application devrait donner les dispositions de la loi fiscale.   

Le ministre a insisté que des mesures accommodantes sont prises pour soutenir le secteur privé, tout en relevant que « le volume des exonérations fiscales en Côte d’Ivoire excèdent depuis toujours 300 milliards Fcfa ».

Sur la période 2011-2019, l’Etat ivoirien a adopté 150 mesures de politiques fiscales dont 70% ont consisté en des mesures de soutien au secteur privé (précisément 104 mesures et 46 pour les mesures de renforcement des ressources publiques).

Ajustements 

Des mesures de politiques fiscales ont été proposées à cette annexe fiscale. Ces mesures de politique fiscale portent notamment sur l’assujettissement du riz de luxe à la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) au taux de 9%, l’assujettissement de la viande importée à la TVA au taux de 9%.

Elles portent également sur l’institution d’un droit d’accises sur les produits cosmétiques. En outre, il a été proposé le relèvement du taux du droit d’enregistrement sur les exportations de cacao qui passe de 1,5% à 3%.

Un plan de rationalisation adopté en Conseil des ministres le 27 mars 2019 consacre le principe de l’instauration d’une TVA au taux réduit sur des produits alimentaires importés, considérés de luxe, en ligne avec la règlementation de l’Uemoa, a rappelé M. Sanogo. 

« Il s’agit de mesures dont les effets induits de la taxation n’impacteraient pas significativement les ménages vulnérables », a indiqué le ministre du Budget, ajoutant que « ce plan prévoit également la réduction progressive du nombre d’exonérations prévues par le dispositif fiscal actuel ». 

Il a en outre fait observer que cette annexe fiscale contient des mesures d’allègements fiscaux prises pour soutenir certains secteurs d’activités de l’économie, notamment le secteur pharmaceutique et celui de l’assurance. 

Ces mesures d’allègements fiscaux portent sur l’exonération de la taxe sur la valeur ajoutée, sur les commissions perçues par les grossistes et les pharmacies dans le cadre de la distribution des médicaments de la Nouvelle Pharmacie de la santé publique aux bénéficiaires de la Couverture maladie universelle (CMU).

Elles comportent aussi l’exonération de la taxe spéciale d’équipement sur le chiffre d’affaires réalisé par les grossistes et les pharmacies dans le cadre des opérations de distribution des médicaments de la Nouvelle pharmacie de la santé publique aux bénéficiaires de la CMU, l’exonération de l’impôt sur le revenu des créances sur les intérêts des rémunérations versés aux souscripteurs des contrats d’assurance-vie.

Depuis 2011, l’Etat a aménagé d’importantes mesures de soutien aux entreprises. Soixante-dix  (70%) des mesures de politique fiscale sont constituées de dispositions de soutien au secteur privé.  Le coût fiscal de ces mesures traduites dans les différentes annexes fiscales est évalué à plus de 50 milliards Fcfa par an, soit environ 500 milliards depuis 2011. 

Ultime hommage des acteurs du football ivoirien à feu Augustin Sidy avant son inhumation

Les acteurs du football ivoirien ont rendu jeudi un ultime hommage à feu Augustin Sidy Diallo, le président de la Fédération ivoirienne de football ( FIF) lors d’une cérémonie solennelle au siège de cette institution, dans le sud d’Abidjan en présence de plusieurs personnalités et des membres de la famille biologique de l’illustre disparu.

« C’était un homme affable. La disparition de Sidy laisse un grand vide dans nos rangs. Tu resteras gravé dans nos cœurs », a assuré Paulin Danho, le ministre ivoirien des Sports qui a clôturé une série de témoignages sur l’illustre disparu. 

 « Nous sommes réunis ici pour rendre hommage à un être cher, un être exceptionnel. Il avait le football dans le sang. Merci pour le travail colossal à la tête de la FIF », a dit auparavant , dans un autre témoignage, Sory Diabaté, le premier vice-président de la FIF. 

Poursuivant, il a décrit, à son tour, un homme affable et un travailleur acharné.  « Merci pour le travail acharné. Tu n’a pas peur de la concurrence. Presi tu n’es pas méchant, ils ne te connaissent pas », a-t-il  indiqué à l’endroit de feu Sidy Diallo rappelant son riche parcours sportif. 

M. Diabaté dont le témoignage a ému plus d’un dans l’assemblée, à conclu en exhortant les acteurs du football ivoirien au rassemblement.  « Il a sacrifié plus de quatre décennies au football ivoirien. Il a fait don de sa personne pour le sport roi ( football) en Côte d’Ivoire). Il a sacrifié son temps pour le rayonnement de notre football  », a témoigné pour sa part, Adama Nabi au nom des clubs de football de Côte d’Ivoire. 

 « Tu ( Sidy Diallo) as toujours été d’une générosité inégalable. Tu resteras à jamais gravé dans nos mémoires et dans les annales du football », a ajouté M. Nabi.

 Le président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Augustin Sidy Diallo, récemment atteint de la maladie à Coronavirus (Covid-19), est décédé le samedi dernier à l’âge de 61 ans dans une clinique d’Abidjan. Feu Augustin Sidy Diallo était également un homme d’affaires et Président directeur général de Ivosep, la principale société de pompes funèbres en Côte d’Ivoire. L’inhumation de l’ex-patron du football ivoirien est prévue vendredi dans la stricte intimité familiale. 

Ouverture à Abidjan d’une foire régionale pour sensibiliser les jeunes sur le recyclage des déchets

La première édition de la foire régionale des jeunes sur la gestion et le recyclage des déchets, une plate-forme de sensibilisation à la gestion rationnelle des déchets plastiques, s’est ouverte jeudi à l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, a Constaté APA sur place.

Ces assises initiées par la Fondation Magic System (Du nom du mythique groupe musical ivoirien) ont réuni plusieurs acteurs qui œuvrent pour la gestion efficiente des déchets plastiques dont le groupe agro-alimentaire Nestlé Côte d’Ivoire.

 « Nous souhaitons jouer pleinement notre rôle de locomotive et de leader en montrant l’exemple afin que d’autres entreprises nous rejoignent pour se mobiliser et trouver des solutions innovantes aux défis liés aux déchets plastiques», a affirmé Mme Linda Assamoi qui s’exprimait à cette tribune au nom de Thomas Caso, le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire.

 Selon elle, cette foire régionale sur la gestion des déchets plastiques est l’occasion de sensibiliser les jeunes étudiants qui représentent l’avenir. Auparavant, elle a rappelé l’ambition de son entreprise  de rendre 100% des emballages utilisés dans ses usines recyclables d’ici 2025.

Cette entreprise agro-alimentaire qui a ouvert un stand à ces assises, a notamment pour vision selon Mme Assamoi, de faire en sorte qu’aucun de ses emballages y compris les plastiques ne finissent dans les décharges ou les déchets. 

« Les déchets constituent une source de richesse inestimable. C’est un secteur plein d’avenir », a estimé pour sa part, Anne Désirée Ouloto, la ministre ivoirienne de l’Assainissement et de la salubrité qui a co-présidé cette cérémonie d’ouverture avec son collègue de l’environnement et du développement durable.  Selon Mme Ouloto, cette foire est  « une exhortation à vivre autrement avec les déchets ».

De son côté, Pr Joseph Séka Séka, le ministre de l’environnement et du développement durable a soutenu que l’objectif de cette foire est d’assurer aux participants une meilleure compréhension des activités liées au recyclage des déchets.

 « La gestion rationnelle des déchets est un enjeu majeur », a indiqué Pr Séka Séka affirmant que «les déchets constituent une niche importante de création d’emplois ». Plusieurs activités dont des panels et des ateliers de formation sont au menu de cette foire qui refermera ses portes vendredi.