Le Maroc ambitionne de devenir un producteur de vaccin de tout genre et d’approvisionner le continent africain

Le Maroc ambitionne d’atteindre une autosuffisance dans la production de tous types de vaccins et d’assurer l’approvisionnement de l’Afrique subsaharienne et du Maghreb, a souligné le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb.Dans un entretien à l’agence de presse russe Sputnik, le ministre a affirmé que le Maroc compte devenir un producteur de vaccins de tout genre avec une plateforme de production vaccinale de haute technologie dans la ville technologique Mohammed VI de Tanger.

Cette usine va permettre de développer des vaccins « made in Morocco » et d’assurer l’autosuffisance du pays tout en approvisionnant le continent africain et les pays maghrébins voisins, a dit le ministre. « Ces projets vont prendre quelques mois pour voir le jour, mais il se peut qu’en fin d’année prochaine, nous commençons déjà la production de nos vaccins », a t-il fait savoir.

S’agissant de la campagne de vaccination anti-covid-19, il a affirmé que « nous faisons de notre mieux pour qu’elle débute à la mi-décembre ». « Notre souhait est qu’elle soit très courte –ne dépassant pas les trois mois–, qu’elle touche 80% des plus de 18 ans –la population à risque en premier–, et qu’elle offre une vaccination large pour un retour à la normalité le plus tôt possible, soit l’année prochaine », a ajouté le ministre.

« Si l’on arrive à atteindre ce seuil (de 80%), même s’il y a des cas de contamination, le virus disparaîtra automatiquement de manière spontanée. Ainsi, on va pouvoir se libérer de cette crise qui impacte fortement l’économie et tous les autres secteurs qui sont en souffrance actuellement », a assuré le ministre.

Il a par ailleurs indiqué que pour la première fois de son histoire, le Maroc participe à des essais vaccinaux multicentriques, affirmant que c’est surtout un transfert d’expertise et un acquis pour le pays. M. Ait Taleb a en outre indiqué qu’au Maroc, « nous sommes dans une gestion proactive et anticipative et donc nous avons diversifié les sources d’approvisionnement ».

Le vaccin aujourd’hui est une denrée rare et la capacité de production est limitée pour satisfaire les besoins du monde entier, a-t-il ajouté, notant qu’il ne faut pas non plus se cantonner seulement à un type de vaccin, parce que chaque sérum offre un type d’immunité particulière et le mélange des immunités permet d’atteindre une immunité de groupe assez rapidement.

Pendant les négociations, a poursuivi le ministre, nous avons ciblé plusieurs firmes et avons, à la fin, opté pour le laboratoire chinois Sinopharm et le groupe britannico-suédois Astrazeneca. « Les essais cliniques de leurs vaccins sont très probants. Si tout va bien, on aura les premiers arrivages d’ici à décembre. Pour les autres laboratoires, les négociations sont toujours en cours », a indiqué M. Ait Taleb.

Pour le vaccin russe Spoutnik-V, il a indiqué qu’il compte discuter de cette question avec son homologue russe la semaine prochaine.

Maroc : Bahrein va ouvrir un consulat général à Laâyoune

Le Roi Mohammed VI a reçu, ce jeudi, un appel téléphonique du Roi du Royaume du Bahreïn, Hamad Ben Issa Al Khalifa, un appel qui s’inscrit dans le cadre des relations fraternelles sincères et de l’estime réciproque unissant les deux souverains et les deux familles royales, et traduit l’approche de consultation et de coordination permanentes entre les deux leaders ainsi que les relations de coopération fructueuse et de solidarité continue entre les deux pays.A cette occasion le Roi du Bahrein a informé le Souverain marocain de la décision du Royaume de Bahreïn d’ouvrir un consulat général dans la ville marocaine de Laâyoune, une décision qui fera l’objet de coordination entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays.

Lors de cet appel, le Roi Hamad Ben Issa Al Khalifa a salué les décisions ordonnées par le Roi Mohammed VI dans la région d’El Guerguarat, au Sahara et qui ont abouti à une intervention décisive et efficace pour préserver la paix et la stabilité dans cette partie du territoire marocain, et à garantir un flux normal et sécurisé des personnes et des biens entre le Royaume du Maroc et la République Islamique de Mauritanie.

Il s’agit du deuxième pays arabe à ouvrir un consulat général dans les provinces du sud du Royaume après les Emirats Arabes Unis.

Covid-19 : l’OIF lance un fonds de solidarité pour les femmes

L’Organisation internationale de la francophonie annonce, dans un communiqué reçu ce jeudi à APA, le lancement d’un fonds de solidarité pour les femmes et filles impactées par la Covid-19.Cette initiative baptisée « La Francophonie avec Elles », financera des actions de terrain menées par des acteurs reconnus dans l’espace francophone et notamment en Afrique, dans les Caraïbes et au Liban.

Afin de s’assurer de la mise en place de ces mesures, l’OIF collaborera avec les organisations locales de la société civile qui auront, grâce à leur expérience et à leur savoir-faire de terrain, un rôle clé pour la mise en œuvre d’actions concrètes, pour et avec les femmes de l’espace francophone.

« Quelle que soit son issue, cette pandémie est d’une telle ampleur qu’elle affectera durablement la santé et le développement économique et social des pays de l’espace francophone. Les pays francophones à faible revenu et à revenu moyen inférieur, qui paradoxalement ne sont pas les plus affectés par la crise sanitaire, sont ceux pour lesquels les conséquences économiques seront probablement les plus graves. Les populations les plus touchées sont en premier lieu les filles et les femmes en situation de vulnérabilité », écrit l’OIF dans son communiqué.

Elle ajoute que le risque de voir la précarité des femmes et des filles s’aggraver est d’autant plus fort qu’elles vivent en majorité du secteur informel et ont peu ou pas accès aux services de base tant publics que privés : santé, éducation, formation, citoyenneté, épargne, etc.

« Pourtant, note l’organisation, comme cela a été démontré par de nombreuses études, elles sont un levier majeur d’atténuation des crises, par leur engagement constant auprès de leurs familles et leur contribution à leurs besoins essentiels ».

La faiblesse des moyens nécessite une collaboration entre chercheurs africains (universitaire)

Pour juguler la faiblesse des moyens financiers et techniques qui handicape leurs travaux, les chercheurs africains doivent collaborer, a estimé, jeudi à Dakar, l’universitaire sénégalais, professeur Oumar Kâ.« La recherche, c’est une affaire de groupes et non une affaire d’individus. Cela est d’autant plus vrai en Afrique, où il n’y a pas assez de moyens pour la recherche. Cette faiblesse des moyens fait que la nécessité de collaborer entre chercheurs est encore plus forte », a notamment dit professeur Kâ, enseignant à la Faculté des sciences et techniques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad).

Il s’entretenait avec des journalistes en marge du deuxième congrès (26-28 novembre) de la Société ouest africaine de physique (SOAPHYS) organisé par la Société de physique du Sénégal (SPS) dont il le président.

Parlant du thème de la rencontre qui porte sur « Collaboration avec la diaspora scientifique ouest-africaine pour une contribution au développement de la recherche en physique », le professeur Oumar Kâ a indiqué que la SOAPHYS veut accentuer  son travail avec la diaspora africaine et dégager des modalités qui vont faciliter cette collaboration.

« Il faut, a-t-il dit, organiser cette collaboration de manière formelle. Car il y a énormément d’Africains qui sont dans les centres de recherche à l’étranger. Mais leurs travaux sont comptabilisés pour leurs pays d’accueil. Cela est dû aux faibles moyens financiers et techniques de leur pays d’origine. En Afrique, la totalité de l’argent consacré à l’enseignement supérieur va à la formation, aux bourses et au social, et non à la recherche. Ce qui pose problème ».

Il a également émis l’idée d’élargir la Société ouest africaine de physique (SOAPHYS) aux pays anglophones, en plus des sept pays francophones déjà membres, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Sénégal et le Togo.

« Avec l’adhésion des pays anglophones, nous allons épouser l’idée de la Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) et mailler tout son espace. J’espère que cela se fera lors du 3e congrès de la SOAPHYS prévu en Côte d’Ivoire », a conclu professeur Oumar Kâ.

Gabon : Jean Marie Ogandaga accusé d’avoir fait perdre environ 8 milliards de FCFA à son pays

Accusé d’avoir favorisé les pétroliers Total Gabon et Pérenco, le ministre de l’Économie  et de la Relance Jean Marie Ogandaga s’explique.

Le ministre gabonais de l’Économie et de la Relance, Jean Marie Ogandaga, accusé d’avoir fait perdre environ 8 milliards de FCFA à son pays suite à des arrangements avec les compagnies pétrolières Total Gabon et Perenco accablées par les services des impôts et de la douane, a expliqué dans un communiqué que les accords transactionnels conclus avec ces compagnies sont bien réglementaires.

« Il convient de noter que les auteurs de cette information erronée confondent les pénalités réglementaires et les accords transactionnels », réplique le ministre qui soutient que les auteurs des informations largement diffusées dans les réseaux sociaux « estiment, à tort, que ces entreprises avaient manifesté la volonté de s’acquitter de leurs pénalités réglementaires qui fixent au plus haut niveau le seuil d’amende prévu par le code des Douanes ».

Dans les faits, explique le ministre, « face à l’incapacité de ces sociétés de payer ces sommes très importantes, des accords transactionnels leur ont été accordés dans le strict respect dudit code (Article 327 du code des Douanes) ».

Jean Marie Ogandaga rappelle qu’un « accord transactionnel est une entente entre deux parties litigantes : les sociétés d’une part, et l’administration des Douanes ou des Impôts d’autre part ».

« Par ailleurs, au vu du caractère diffamatoire du contenu diffusé, les autorités du ministère de l’Économie et de la Relance se réservent le droit d’ester en justice les auteurs de ces informations malveillantes », averti le communiqué.

Selon les informations relayées sur les réseaux sociaux, le 13 novembre 2020 un rapport de mission conjoint des Douanes, du Trésor et des Impôts rapportait que près de 10 milliards de dettes des entreprises françaises Total et Perenco avaient été tout simplement annulées sur instructions du Ministre Ogandaga.

 

Quel souvenir l’Afrique gardera-t-elle de Maradona?

Pour de nombreux fans de football à travers le monde, la légende du football argentin Diego Maradona, décédé hier mercredi à l’âge de 60 ans, était un « Dieu humain ».Ceci est vrai pour de nombreux fans de Maradona en Afrique, où les hommages affluent pour l’un des plus grands footballeurs, mais également les plus controversés du monde.

Beaucoup d’Africains ont grandi avec le sentiment qu’ils étaient redevables au « meilleur dribbleur », et qu’ils le mettaient sur un piédestal au-dessus des joueurs originaires d’Afrique.

Maradona a remporté presque à lui seul la Coupe du monde de football en 1986, un exploit dont de nombreux amateurs de football en Afrique se souviennent comme étant l’un des moments les plus marquants de l’histoire du football.

Le politicien ougandais, Kizza Besigye, un passionné de football, a décrit Maradona comme la légende incontestable dont l’étoile brillera pour toujours.

Ecrivant en réaction, son compatriote Roger Luswata a ajouté sarcastiquement que le monde n’était pas juste avec Maradona qui est parti, alors que le président Yoweri Museveni est toujours en vie.

Ruvwa Jesse n’a cependant pas fait que des éloges à l’Argentin. pour lui, « il (Diego) aurait pu vivre plus longtemps, mais il était imprudent avec sa vie; en dépit du fait qu’il était la crème de la crème du football ».

Pour sa part, Timothy Mwanguzi a décrit l’Argentin comme son héros d’enfance.

Rwanda: des chiens renifleurs pour lutter contre la Covid-19

Après avoir déployé des robots et des drones pour lutter contre la pandémie de Covid-19, les responsables rwandais de la santé ont décidé d’utiliser le mois prochain, des chiens renifleurs entraînés pour détecter les cas suspects avec efficacité, a confirmé à APA une source officielle.Selon le Directeur général du Rwanda Biomedical Center (RBC), le Dr Sabin Nsanzimana, un protocole d’accord a été signé à cet effet en début de semaine entre le gouvernement rwandais et l’Allemagne.

« L’identification des odeurs de la Covid-19 à l’aide de chiens » est la nouvelle approche qui sera adoptée dans la lutte contre la pandémie au Rwanda, en s’inspirant notamment des expériences de l’Allemagne et de la Finlande, a-t-il déclaré.

L’utilisation de chiens renifleurs vise à identifier les cas positifs de Covid-19 dans les espaces publics et à répondre à la demande croissante de tests de dépistage rapides et non invasifs, selon la même source.

Le nouveau projet devrait accroître les capacités de tests du Rwanda, en particulier dans les lieux publics où des tests de masse seront nécessaires, grâce aux chiens renifleurs ayant un taux de détection de 94%, a poursuivi le Dr Nsanzimana.

Réagissant à cette innovation, l’ambassadeur d’Allemagne au Rwanda a salué ce partenariat et cette coopération avec le Rwanda.

Hier mercredi, 24 personnes ont été testées positives à la Covid-19 au Rwanda, portant le nombre de cas positifs dans le pays à 5750. Ces résultats ont été obtenus à partir de 2317 échantillons de Covid-19 effectués au cours de ces dernières 24 heures.

Présidentielle burkinabè : Roch Kaboré réélu au premier tour (Ceni)

Le président sortant, avec 57,87 % des suffrages, est vainqueur de l’élection présidentielle du 22 novembre selon les résultats provisoires proclamés ce jeudi par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).Roch Marc Christian Kaboré (RMCK) réussit son pari : le coup K.O. Dans le décompte de la Ceni, le chef de file du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) a récolté 1.654.982 voix.

Eddie Komboïgo, le candidat du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), ex-parti au pouvoir, occupe la deuxième place avec 442.742 voix, soit 15,48 %. Zéphirin Diabré est sur la troisième marche du podium avec 356.388 voix, soit 12,46 %.

Dans le reste du classement, les dix autres postulants ont obtenu dans l’ordre : Kadré Désiré Ouédraogo (95.977 voix – 3,36 %), Tahirou Barry (62.639 voix – 2,19 %), Ablassé Ouédraogo (51.575 voix – 1,80 %), Gilbert Noël Ouédraogo (44.347 voix – 1,55 %), Yacouba Isaac Zida (43.403 voix – 1,52 %), Abdoulaye Soma (40.217 voix – 1,41 %), Ségui Ambroise Farama (25.783 voix – 0,90 %), Do Pascal Sessouma (20.158 voix – 0,70 %), Monique Yeli Kam (15.124 voix – 0,53 %) et Claude Aimé Tassembedo (6449 voix – 0,23 %).

Au total, 2.993.288 Burkinabè se sont exprimés dans les urnes et 133.496 bulletins nuls ont été dénombrés. De ce fait, 2.859.784 suffrages sont valablement exprimés. En raison de la menace jihadiste et de problèmes de logistique, tous les citoyens, inscrits sur la liste électorale, n’ont pu accomplir leur devoir civique.

« Nous avions au départ 21.154 bureaux de vote. Pour des raisons d’insécurité, 1318 n’ont pas été ouverts. Nous sommes donc partis aux élections avec 19.866 bureaux de vote.
Le corps électoral est passé de 6.490.162 à 5.893.406. Et sur 19.866 bureaux de vote, il y a 926 qui n’ont pu ouvrir le jour du (scrutin) à cause de la nouvelle donne sécuritaire », a détaillé Newton Ahmed Barry, le président de la Ceni.

Toutefois, a-t-il soutenu, « les opérations de dépouillement au niveau des bureaux de vote, de compilation au niveau des centres communaux, de transmission des documents à la Ceni et de validation des résultats en plénière se sont déroulées conformément aux dispositions du Code électoral ». En outre, M. Barry a précisé que « ces opérations ont été rendues inhabituellement longues par le double comptage (manuel et électronique) institué par la loi ».

Gabon : le plan d’actions triennal 2021-203 du CHUL évalué à 4 milliards de FCFA

Le plan d’actions triennal 2021-2023 du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), présenté mercredi au Ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong dans le cadre du Projet d’établissement médical (PEM) de la plus grande structure sanitaire du pays est évalué à 4 milliards de francs CFA.

Ce plan d’actions triennal du CHUL, qui s’articule autour de six volets médicaux à savoir : « soins infirmiers, formation et recherche, ressources humaines, technique et financier ». Il répertorie pas moins de 178 projets, dont huit prioritaires, indique la communication du CHUL.

L’objectif visé par ce plan  porte notamment sur la réhabilitation et la modernisation des installations, infrastructures et équipements medico-techniques, le renforcement des capacités de gouvernance hospitalière du CHUL pour en faire une référence nationale et sous-régionale ; selon la vision de son Directeur Général, Dr Marie-Thérèse Vané Ndong-Obiang.

Le Ministre  de la Santé qui a félicité l’équipe manageriale du CHUL pour la production de ce premier draft, a notamment souligné la nécessité de décliner dans la mouture à venir, une programmation datée et chiffrée des différents projets et programmes ciblés dans ce plan d’actions triennal 2021-2023.

À travers ces optimisations et bien d’autres encore, Dr Guy Patrick Obiang Ndong et ses principaux collaborateurs voudraient avoir une parfaite lisibilité sur la mise en œuvre de chaque projet, y compris les sources de financements, afin de procéder à une évaluation périodique et systématique, tous les trois mois.

Source : Com CHUL

Social, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment les violences à l’égard des femmes, le report du Salon Halieutis, la Covid-19 et la relance économique et le contrôle des cliniques.+L’Economiste+ s’arrête sur le triste bilan des violences faites aux femmes, précisant que la violence contre les filles et les femmes a un coût social important.

D’après une enquête du Haut-Commissariat au Plan, réalisée avec l’appui de l’ONU-FEMME au Maroc, « une victime sur quatre de violence physique et une sur 10 de violence sexuelle ont souffert de blessures et/ou de problèmes psychologiques », souligne le journal.

Chez les victimes, les troubles d’ordre psychologique arrivent en tête (60,2%) en cas de violence physique et sexuelle (79%). « Les conséquences psychologiques les plus courantes des violences physique et sexuelle sont des sentiments de nervosité de frustration et d’anxiété, des troubles du sommeil et une sensation de fatigue permanente », souligne également l’enquête, citée par la publication.

Lorsqu’elles subissent une forme de violence physique, les femmes présentent des égratignures et ecchymoses, les blessures les plus fréquentes (52,2%). Suivent des entorses et dislocations (11,2%), des incisions profondes et blessures graves (5,5%). A noter que d’autres formes de blessures sont aussi signalées.

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que le Conseil d’Administration de l’Association du Salon Halieutis, réuni mercredi par visioconférence, a décidé de reporter la 6ème édition de ce rendez-vous du secteur halieutique à février 2022 à Agadir.

Le report de cette édition, qui devait se dérouler en février 2021, intervient dans le cadre du respect des mesures de sécurité sanitaire mises en place pour endiguer la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19), indique l’Association du Salon Halieutis dans un communiqué, cité par le quotidien.

+Al Massae+ cite une déclaration du ministre de la Justice qui a indiqué que 6.252 détenus ont été remis en liberté dans le cadre du dispositif des procès à distance.

Le ministère a ainsi veillé, en coordination avec les responsables judiciaires et les directions régionales de l’administration pénitentiaire, à équiper les tribunaux et des salles des établissements pénitentiaires d’ordinateurs pour le bon déroulement de cette opération, a-t-il souligné.

Il a relevé qu’après l’apparition de plusieurs cas d’infection au Covid-19 parmi les détenus et fonctionnaires de ces établissements, il s’est avéré nécessaire de tenir les audiences à distance surtout après la décision de fermeture des prisons dans le contexte de la pandémie.

+Assahraa Al Maghribia+ se fait l’écho d’une déclaration du ministre de l’Intérieur qui a estimé que le Maroc est en mesure de faire de la pandémie de la Covid-19 une opportunité historique pour favoriser sa relance économique et renforcer la cohésion sociale, en dépit des défis et contraintes en lien avec le caractère résistant du virus et la durée de sa propagation.

Le contexte exceptionnel lié à la pandémie ainsi que la mobilisation globale des services centraux et territoriaux pour enrayer la propagation de la maladie n’ont pas entravé la poursuite de la mise en place des conditions essentielles à même de garantir le succès des différents chantiers prévus pour la prochaine étape, a-t-il souligné.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir que trois cliniques seront provisoirement suspendues du mode tiers payant dans le cadre de la convention nationale conclue entre les organismes gestionnaires de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) et les médecins et les établissements de soins du secteur privé, a annoncé mardi le directeur général de l’Agence nationale de l’Assurance Maladie (ANAM), Khalid Lahlou.

Cité par la publication, M. Lahlou a relevé que sur la base des rapports du contrôle technique effectué, à l’initiative du ministre de la Santé, faisant état de pratiques contraventionnelles et de dépassements avérés de la Tarification Nationale de Référence (TNR), il a été décidé de suspendre provisoirement du mode tiers payant trois cliniques.

Le directeur général de l’agence a relevé que des injonctions de restitution des sommes indues perçues au profit des assurés victimes desdites violations ont été décidées.