مبعوثون أفارقة يتوجهون إلى إثيوبيا وأنباء عن مقتل الآلاف في صراع تيغراي

توجه مبعوثون من الاتحاد الإفريقي إلى إثيوبيا قبل ساعات من انتهاء مهلة حددتها الحكومة لقوات إقليم تيغراي للاستسلام، فيما تشير الأنباء إلى أن الأزمة ربما أودت بحياة آلاف المقاتلين.

وقال مصدران دبلوماسيان، إنه « من المقرر أن يصل 3 مبعوثين للاتحاد الإفريقي إلى أديس أبابا، وهم رئيس موزامبيق السابق يواكيم تشيسانو ورئيسة ليبيريا السابقة إيلين جونسون سيرليف ورئيس جنوب أفريقيا السابق كجاليما موتلانثي ».

من جهته، قال رئيس الوزراء الإثيوبي أبي أحمد، إنه يعتزم استقبال المبعوثين، لكنه لن يتفاوض مع زعماء الجبهة الشعبية لتحرير تيغراي قبل استسلامهم أو هزيمتهم.

وأمهلت حكومة أبي أحمد الجبهة الشعبية لتحرير تيغراي 72 ساعة تنقضي مساء اليوم الأربعاء للاستسلام وإلقاء السلاح، وإلا واجهت هجوما على مقلي عاصمة الإقليم التي يقطنها نحو نصف مليون نسمة.

إثيوبيا: رئيس الوزراء يأمر بشن هجوم نهائي على جبهة تيغراي

أمر رئيس الوزراء الإثيوبي، آبي أحمد، صباح اليوم الخميس، جيش بلاده بالتحرك إلى عاصمة إقليم تيغراي.

وأفادت وكالة « أسوشيتدبرس »، صباح اليوم الخميس، بأن رئيس الوزراء الإثيوبي أمر قواته العسكرية بالتوجه نحو عاصمة إقليم تيغراي، طالبا من المواطنين البقاء في منازلهم.

وأكدت أن التحرك العسكري للجيش الإثيوبي جاء بعد انتهاء مهلة الـ72 ساعة لقادة تيغراي للاستسلام، التي منحتها لهم الحكومة، وهو ما جاء في بيان صادر عن مكتب رئيس الوزراء، آبي أحمد، اليوم الخميس.

سبق أن حثت الحكومة أولئك الذين لا يستطيعون الاستسلام بسبب المجلس العسكري في تيغراي، على نزع أسلحتهم والامتناع عن أن يكونوا رهائن في المجموعة المتمردة والانتظار حتى يتواصل جيش الدفاع الوطني معهم.

وبحسب بيان آبي أحمد، فإن الجيش الإثيوبي اقترب أكثر من مدينة ميكيلي، عاصمة إقليم تيغراي، التي يبلغ عدد سكانها حوالي نصف مليون نسمة، مطالبا المواطنين بالبقاء في منازلهم.

وأكد البيان الجديد أن الآلاف من ميليشيات التيغراي والقوات الخاصة استسلموا خلال 72 ساعة، في وقت شدد آبي أحمد على أن الجيش سيبدأ « المرحلة الأخيرة » من هجومه على إقليم تيغراي المتمرد في شمال البلاد، وذلك بعد ساعات من انقضاء أجل مهلة نهائية لقوات تيغراي للاستسلام.

وفاة الصادق المهدي متأثرا بإصابته بكورونا

توفي زعيم حزب الأمة القومي السوداني، رئيس الوزراء الأسبق، الصادق الصديق المهدي(85 عامًا)، في الإمارات بعد تدهور حالته الصحية في أعقاب إصابته بفيروس كورونا المستجد(كوفيد-19).

جاء ذلك في بيان صدر فجر اليوم الخميس، عن الأمانة العامة لحزب الأمة، عنونته بـ »نعي أليم »: « انتقل الى الرفيق الأعلى الحبيب الإمام الصادق المهدي رئيس حزب الأمة القومي وإمام الأنصار ».

وأضافت « إننا إذا ننعاه فإننا نعي رجلا من أهل السودان الأوفياء الذين قدموا وما استبقوا شيئا من أجل خدمة الإنسانية جمعاء، نعزي أنفسنا والشعب السوداني في وفاته ونسأل الله أن يتغمده بواسع رحمته فيما لاعين رأت ولا اذن سمعت ولا خطر على قلب بشر ».

وأشار الحزب إلى أن مكان وزمان الدفن سيتم تحديده في وقت لاحق.

والصادق المهدي هو سياسي ومفكر سوداني، ولد في ديسمبر عام 1935 في مدينة أم درمان، كبرى مدن العاصمة الخرطوم، وحصل على الماجستير في الاقتصاد من جامعة أوكسفورد عام 1957

وكان المهدي آخر رئيس وزراء ينتخب ديمقراطيا، وأطيح به عام 1989 في الانقلاب العسكري الذي جاء بالرئيس السابق عمر البشير إلى السلطة.

ويحظى الراحل بخبرة سياسية واقتصادية واسعة.

وتولى إمامة الأنصار وقيادة الجبهة القومية المتحدة إثر وفاة والده الصديق المهدي عام 1961، قبل أن ينتخب رئيسا لوزراء السودان بين عامي 1966 و1967 ثم عامي 1986 و1989.

Présidence de la CEEAC : Ali Bongo passera le bâton de commandement à Denis Sassou Nguesso ce 27 novembre

Le chef de l’État gabonais Ali Bongo Ondimba,  Président en exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), passera le flambeau à son homologue Congolais, Denis Sassou Nguesso.

Ali Bongo passera le flambeau de la CEEAC à Denis Sassou Nguesso au terme de la 18ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement  de l’institution sous régionale qu’il va présider en présentiel ce 27 novembre à Libreville.

Selon le communiqué de la présidence de la République dons la copie est parvenue à notre rédaction,  « cette rencontre qui réunira plusieurs Chefs d’Etat et de Gouvernement ainsi que des Ministres de la Sous-région, aura pour objectif principal, la passation de charges entre le Président de la République Gabonaise, Président en Exercice de la CEEAC, et le Président de la République du Congo, nouveau Président en Exercice de notre Organisation communautaire ».

Il sied de noter que, le  Président Sassou Nguesso a été désigné en juillet dernier par ses Pairs, au cours de la 17ème Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC pour présider les destinées de l’institution Communautaire.

Sassou Nguesso aura pour mission de « poursuivre le mandat de son prédécesseur, le Président Ali Bongo Ondimba, pour adapter cette Organisation aux défis multiformes de l’heure ».

 

Le Gabon lance des poursuites judiciaires contre le journal français ‘’La Lettre du Continent »

La présidence gabonaise décide d’attaquer en justice le journal  français « la Lettre du Continent », pour avoir publié le 25 novembre dernier, un article diffamatoire sur Bilal, le 3ème fils du Président de la République  Ali Bongo Ondimba.

 « Face à la recrudescence de la diffusion d’informations à caractère mensonger et diffamatoire visant notamment les institutions de la République et les personnes qui les incarnent, des poursuites judiciaires seront désormais engagées systématiquement contre toute personne auteure ou complice de cette diffusion, au Gabon et à l’étranger, conformément aux textes en vigueur. Ce sera le cas en l’espèce », averti la communication présidentielle de la présidentielle parvenu à notre rédaction.

En effet, dans son édition du 25 novembre 2020, la lettre du continent, a écrit que « Bilal, troisième fils du président gabonais Ali Bongo a interrompu les études qu’il menait aux Etats-Unis pour intégrer la force chargée de la sécurité du Palais du Bord de mer et de tout le staff présidentiel ».

La présidence de la République, estime qu’il s’agit d’une allégation « émanant d’une publication qui de longue date a fait du “Gabon bashing” son fonds de commerce ».

Jessye Ella Ekogha  porte-parole de la Présidence,  a dans un tweet, a prévenu que  « ceux qui s’emploieront à diffuser des “informations” mensongères et diffamatoires contre les institutions et leurs représentants, seront dorénavant systématiquement poursuivis en justice, au Gabon comme partout ailleurs. Le respect des lois ne saurait être à géométrie variable ». a –t-il avertie.

 

La politique, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent principalement du débat sur un éventuel troisième mandat du président de la République avec notamment une déclaration ambiguë d’Aliou Sall.Le Quotidien, à travers le calembour « Alioucinant », informe que le petit-frère de Macky Sall « a sollicité des prières (du marabout) Serigne Abdou Aziz Mbacké » pour que le président obtienne « un troisième mandat ». C’était à l’occasion de la cérémonie de baptême du Lycée de Pikine (banlieue dakaroise). Toutefois, rapporte ce journal, le maire de Guédiawaye (l’un des quatre départements de la région de Dakar) a aussitôt tenté de clarifier les choses : « Je n’ai dit qu’un troisième mandat tout court. Je n’ai pas précisé pour qui ».

De son côté, l’ancien ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, a tout bonnement esquivé la question lors d’un entretien accordé à EnQuête en disant ceci : « Pour en avoir beaucoup parlé, je n’en parle plus ». Pour rappel, l’ex-Garde des Sceaux, à maintes reprises, a affirmé que l’actuel locataire du palais ne peut briguer un troisième mandat au regard de la Constitution en vigueur.

Dans le but de faire la promotion de ses réalisations, renseigne L’AS, « Macky (Sall) désigne 30 guerriers » au sein de l’Alliance Pour la République (APR, parti au pouvoir). Selon ce quotidien, « sept ministres, trois députés et plus de dix Directeurs Généraux (ont été) triés sur le volet pour porter le combat ».

L’Observateur s’interroge sur « le silence » de certains membres de la mouvance présidentielle suite au rapprochement entre le chef de l’Etat et Idrissa Seck, leader du parti Rewmi (Le pays, en wolof) devenu président du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE). A en croire ce journal, « (ce) ralliement a été des plus inattendus (dans l’APR). (Mais) même si des responsables ne sont pas d’accord avec le choix de Macky Sall, aucune réprobation publique n’a été notée ».

Sur un tout autre sujet, Sud Quotidien fait savoir que « le président de la République (demande aux) ministres concernés par la gestion des inondations (de tirer) des enseignements des conclusions de la Mission d’information de l’Assemblée nationale ».

Dans Le Soleil, qui a repris in extenso le communiqué du Conseil des ministres, Macky Sall a également instruit le ministre de l’Intérieur « de lui faire parvenir l’évaluation exhaustive du Plan Orsec (Plan national d’organisation des secours) déclenché le 5 septembre 2020 ». En outre, le chef de l’Etat « a invité le gouvernement à veiller à l’interdiction systématique des constructions dans les zones non aedificandi », signale le quotidien national.

Constatant la récurrence des incendies dans les marchés, le chef de file de la mouvance présidentielle attend de son gouvernement qu’il lui propose, « dans quinze jours, un rapport national sur la situation des marchés au plan sécuritaire » afin de bâtir  « rapide(ment) de nouveaux marchés aérés, sécurisés et respectant toutes les normes en termes de construction ».

Enfin, dans le volet judiciaire, WalfQuotidien indique que « quinze magistrats (vont) sceller le sort de (Souleymane) Téliko » le 30 novembre prochain. Ces derniers doivent, en effet, arbitrer le bras de fer opposant la tutelle au président de l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) qui s’était exprimé sur l’affaire Khalifa Ababacar Sall, l’ancien maire de la ville de Dakar.

Signature d’une convention de crédit pour la construction d’un complexe immobilier à Abidjan

Une convention de crédit pour la construction d’un complexe immobilier haut de gamme baptisé « Ivoire Trade Center » situé à Cocody Ambassade, dans l’Est de la capitale économique ivoirienne a été paraphée, mercredi, à Abidjan.C’est la Banque Atlantique Côte d’Ivoire, filiale du Groupe Banque centrale populaire du Maroc qui a procédé à la signature de cette convention de crédit à moyen terme dans le cadre d’un accord de syndication de 16 milliards FCFA en faveur de la société Ivoire Trade Center.

 Selon un communiqué transmis mercredi à APA, ce prêt est destiné au financement d’un complexe immobilier haut de gamme « Ivoire Trade Center » situé à Cocody Ambassade, à proximité d’un Hôtel 5 étoiles de grande renommée.

Ce complexe immobilier comprendra plus de 17 000 m² de surface locative dont 13 000 m² de bureaux, 4 000 m² de commerces et 350 places de parking.

 Le coût total du projet s’élève à 31 361 000 000 FCFA. Le montant de l’opération porte sur 16 400 000 000 FCA et le syndicat comprend deux banques.

 Sur les 16,4 milliards FCFA sollicités pour  le financement de ce projet, a ajouté le texte, la Banque Atlantique a levé 6,4 milliards FCFA.

Côte d’Ivoire: les médias invités à s’impliquer dans le renforcement de l’Etat de droit

Plusieurs journalistes ivoiriens ont participé mercredi, à Abidjan, à un panel sur les questions liées aux droits de l’Homme, visant notamment à impliquer les médias dans le renforcement de l’Etat de droit en Côte d’Ivoire, surtout, en cette période de crise électorale.Le panel a été organisé par le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), au siège de l’organisation à Abidjan autour du thème « Média et renforcement de l’Etat de droit en Côte d’Ivoire».

Cette rencontre qui marque la troisième session de la plateforme d’interaction avec les médias dénommée « Mécanisme CNDH-Média », se veut un cadre d’échanges sur la situation des droits de l’Homme et sur les besoins des formations politiques en termes de renforcement des capacités, d’actions pour l’éducation à la citoyenneté et à la culture de la paix.

La présidente du CNDH, Namizata Sangaré a relevé que « l’Etat de droit est essentiel à la stabilité et au bon fonctionnement de la société », tout en soulignant qu' »à l’occasion de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, il a été mis à mal par des actes d’une extrême gravité ».

Selon un monitoring des violations et atteintes aux droits de l’homme sur l’ensemble du territoire national établi par le CNDH, il ressort que sur la période allant du 31 octobre au 10 novembre 2020, 55 personnes sont mortes, 282 blessées et 179 cas de destructions de biens publics et privés.

En outre, les violences ont entraîné des milliers de déplacés internes et refugiés, des actes d’incivisme commis par des groupes de personnes. Et ce, suite au mot d’ordre de désobéissance civile et de boycott du scrutin lancé par l’opposition.

Cet appel a, selon le CNDH, engendré des conflits communautaires. C’est pourquoi il faut multiplier les initiatives pour la préservation des acquis en matière de cohésion sociale, de démocratie, de réconciliation et de développement.

Les médias, étant naturellement des protecteurs des libertés dont la liberté de presse et d’opinion, ont toujours accompagné les grands changements sociaux. Dans cette optique,  elle a invité les journalistes à remplir cette fonction essentielle, car ils sont le secteur de la société le plus apte à promouvoir la vigilance envers l’Etat de droit.

Mme Namizata Sangaré a par ailleurs fait remarquer que les pouvoirs publics ont également un rôle clé à jouer dans la protection de l’indépendance et du pluralisme des médias d’information.

« A tort ou à raison, les médias hier comme aujourd’hui ont été accusés d’avoir contribué, par leurs productions, au pourrissement des différentes crises que notre pays a connues », a-t-elle insinué,  avant d’ajouter que cette session a pour objectif  d’inviter les médias à s’impliquer davantage dans la construction de la démocratie et de l’Etat de Droit.

Le CNDH soutient le « Prix Ebony-CNDH » pour la promotion des Droits de l’Homme dans le but de promouvoir les droits humains. Ce prix (remis lors de la récompense des meilleurs journalistes) a été institué en 2016 pour récompenser les productions de qualité en matière de droits de l’Homme.

Dr Alfred Dan Moussa, directeur de l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC Polytechnique), M. Lucien Houédanou, l’un des pionniers d’Ivoire Dimanche et président du Cénacle des journalistes Séniors de Côte d’Ivoire ainsi que le journaliste d’investigation, Antoine Assalé Tiémoko ont animé ce panel autour du thème « Média et renforcement de l’Etat de droit en Côte d’Ivoire».

Dans le but de renforcer les capacités des citoyens en matière de droits de l’Homme, le Conseil a créé « l’Université des Droits de l’Homme du CNDH » dont la prochaine session s’ouvre en janvier 2021.

Les partis politiques ivoiriens désormais «obligés» de présenter 30% de femmes aux élections législatives et locales

Le gouvernement ivoirien a adopté mercredi à Abidjan en Conseil des ministres, un décret (d’application) qui fait obligation aux partis et groupements politiques de présenter un minimum de 30% de femmes sur le nombre total de leurs candidats présentés lors des élections des députés, sénateurs, conseillers de districts et conseillers municipaux.

«  Le Conseil a adopté un décret portant modalité d’application de la loi du 14 octobre 2019 favorisant la représentation de la femme dans les assemblées élues. Ce décret fait obligation aux partis et aux groupements politiques de présenter un minimum de 30% de femmes sur le nombre total de candidats présentés lors des élections des députés, sénateurs,  conseillers de district et conseillers municipaux», a indiqué Sidi Tiémoko Touré, le ministre ivoirien de la Communication et des médias, par ailleurs porte-parole du gouvernement au terme d’un conseil des ministres.

Poursuivant, M. Touré a ajouté que pour encourager les partis et groupements politiques, ce décret prévoit un « financement public supplémentaire» pour tout parti ou groupement politique dont le nombre de candidat a atteint 50% de femmes sur le nombre total des candidats présentés au cours des consultations électorales.

La loi du 14 octobre 2019 qui favorise la représentation de la femme dans les assemblées élues vise à améliorer la représentation de la femme dans les instances de décision.

Electricité: l’application «MA CIE» franchit la barre des 100 000 téléchargements en 1 an

L’application «MA CIE», une plate-forme digitale de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), visant à répondre aux besoins des consommateurs d’électricité en ligne, et lancée le 21 novembre 2019, vient de franchir la barre des 100 000 téléchargements, en un an.Accessible 24H/24 et 7j/7, cette innovation a été présentée par le directeur général de la compagnie, Ahmadou Bakayoko, en présence de son Comité de direction et de l’équipe projet, rapporte une note de l’entreprise. 

Depuis son ordinateur, un smartphone ou une tablette, le consommateur peut surfer sur cette plate-forme digitale qui lui offre une meilleure expérience client. L’application permet de recevoir ses factures, de suivre ses consommations, de simuler sa facture et sa puissance d’énergie électrique. 

La compagnie veut, à travers cette interaction, être plus proche et à l’écoute de ses clients via l’application MA CIE, un espace digital dont l’objectif est par ailleurs d’assurer une meilleure prise en charge des demandes et d’améliorer les délais de traitement des préoccupations exprimés.

Avec cette interface, cette entreprise de service public donne la possibilité aux clients de bénéficier des services offerts à tout moment et sans se déplacer. Ce qui a suscité un véritable engouement au niveau des consommateurs.

Les services les plus sollicités sont entre autres les demandes en ligne (branchement-abonnement, mutation, augmentation de puissance, etc) et les services en ligne (réclamation, déclaration d’incident réseau, déclaration de sinistre, signalement éclairage public, etc.)

L’on enregistre également la réception de factures en ligne (e-mail, espace client et SMS), le suivi des consommations à partir de l’historique de consommation et de la simulation des factures et la puissance. 

Le compteur du site web ressort que un quart (¼) des clients sont en self care, c’est-à-dire qu’ils effectuent directement toutes leurs demandes en ligne; et « le 100.000 ème client répondant au nom de M. Ethy vient de la ville de Tiassalé (Sud ivoirien) ».

La CIE, société privée de service public, a été créée en 1990, et est liée à l’Etat de Côte d’Ivoire à travers une convention de concession lui permettant d’opérer sur les secteurs de la production, du transport, de la distribution et de la commercialisation d’énergie électrique.