Sept millions de dollars de la Bad pour transformer les investissements dans les mini-réseaux en Afrique

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (Bad) a approuvé une subvention de 7 millions de dollars du Fonds pour l’énergie durable pour l’Afrique (Sefa), pour une nouvelle initiative d’assistance technique répondant aux besoins de l’industrie des mini-réseaux renouvelables en rapide évolution du continentLe programme d’accélération du marché des mini-réseaux en Afrique (AMAP), qui vise à développer les investissements privés dans les mini-réseaux sur le continent africain, comprendra trois éléments essentiels: la mise en œuvre d’un nouveau cadre normalisé pour les programmes d’accélération des mini-réseaux à l’échelle nationale ( MAP) dans quatre pays; la conception et l’amélioration de solutions de réduction des risques financiers; et le soutien aux activités de développement des connaissances, de l’innovation et des compétences, y compris la poursuite du site Web du service d’assistance du mini-réseau vert de la Banque.

La phase initiale d’AMAP devrait conduire à 880 000 nouvelles connexions d’accès à l’électricité fournissant un accès à l’énergie moderne à plus de 4 millions de personnes; plus de 80 MW de production d’énergie renouvelable; la création de 7 200 emplois à temps plein, dont 1 800 devraient être occupés par des femmes; des réductions de plus de 6,5 millions de tonnes d’équivalent dioxyde de carbone (tCO2eq) des émissions de gaz à effet de serre (GES) à vie et la facilitation d’environ 650 millions de dollars d’investissements publics et privés dans les mini-réseaux.

«(…) L’AMAP souligne l’engagement de la Banque africaine de développement à renforcer l’industrie des mini-réseaux en Afrique, que nous considérons comme un moteur clé pour un accès accéléré à l’énergie, la résilience climatique et une reprise verte après la Covid-19 », a déclaré le vice-président de la Banque pour l’électricité, l’énergie, le climat et la croissance verte, Dr Kevin Kariuki.

Pour le PDG de l’Africa Minigrid Developers Association, Aaron Leopold «les mini-réseaux sont un élément fondamental mais sous-soutenu de l’avenir énergétique de l’Afrique ».

A l’en croire, « pour atteindre l’ODD 7, la cible des Nations Unies pour l’accès universel à l’énergie, le secteur doit être radicalement élargi, et pour ce faire, un programme de soutien holistique et à large spectre informé des besoins de l’industrie est nécessaire pour amener les gouvernements, les investisseurs et, bien sûr, les secteur des mini-réseaux le type de soutien qui peut faciliter des progrès rapides et efficaces. Pour ces raisons, AMDA est ravie de voir la BAD travailler pour amener les investissements dans les mini-réseaux en Afrique au niveau supérieur ».

Côte d’Ivoire: le groupe audiovisuel islamique Al Bayane honore ses annonceurs

Le groupe audiovisuel islamique ivoirien, Al Bayane, a organisé mardi soir la 4e édition de sa traditionnelle rencontre annuelle de partage et de remerciement avec ses annonceurs dénommée « Dîner thanks ».

Le dîner a eu lieu, sur l’esplanade de la Grande Mosquée d’Abidjan-Plateau, en présence du ministre de l’Artisanat, Sidiki Konaté. A cette occasion, le directeur général, l’Imam Cissé Djiguiba, a exprimé la gratitude du groupe aux partenaires.  

« Notre radio a maintenant 19 ans (…) permettez-moi de vous traduire la gratitude de notre groupe, notre engagement à vous accompagner dans votre démarche », a-t-il dit, relevant que le groupe est dotée depuis le 18 mai 2020 d’une chaîne de télévision. 

Depuis 2013, la radio détient le record de la radio la plus écoutée en Côte d’Ivoire, a fait savoir l’Imam Cissé Djiguiba, sous une slave d’applaudissements des annonceurs, visiblement fiers de ce partenariat. 

Aujourd’hui, la radio est entrée dans les foyers de millions de personnes tant à Abidjan qu’à l’intérieur du pays que sur les cinq continents à travers le bouquet. Elle initie des débats, des temps de méditation et des émissions de divertissement. 

Depuis le 11 novembre 2001, date de sa présence effective dans le paysage audiovisuel ivoirien, à travers la radio Al Bayane, le groupe ambitionne de créer de l’attraction autour de sa chaîne de télévision à travers un programme riche.  

Le groupe revendique des auditeurs dans plus de 90 pays grâce à son site Internet avec plus de 20 500 visiteurs par mois. Ses émissions, diffusées en 25 langues, constituent un véritable pont de sympathie avec les peuples. 

La radio fait partie des radios confessionnelles ivoiriennes ayant droit à 20% de publicité. La télévision, elle, envisage de prendre toute sa place dans le paysage audiovisuel et de s’imposer en Côte d’Ivoire et sur le continent africain. 

Gabon : « les révisions constitutionnelles suivent les dynamiques institutionnelles de chaque société » (JM. Koumba)

Jean-Marie Koumba, secrétaire Général Adjoint 1, chargé des Élections, des Contentieux et des Affaires Juridiques du parti présidentiel, est enfin sorti de son silence à travers u point de vue libre sur le projet en cours de révision de la constitution.

 Projet de loi portant révision de la Constitution de la République Il n’y a pas trop de révisions constitutionnelles au Gabon. Les révisions de la constitution sont inhérentes au fonctionnement régulier des institutions. Et celles portées par le Président de la République, Chef de l’État, S.E Ali BONGO ONDIMBA, ont servi et servent à moderniser le cadre de fonctionnement des institutions, pour l’adapter aux évolutions imposées par la réalité.

À travers le monde, les révisions de la constitution sont une pratique courante dont la fréquence suit la satisfaction des besoins créés par les évolutions institutionnelles. Au Gabon, depuis 1991, la révision annoncée le 18 décembre dernier sera la 8e. Si on considère les 7 révisions dans la période allant de 1991 à 2018, la moyenne est d’une révision constitutionnelle tous les 3 à 4 ans.

En France, en dehors de la révision annoncée le 14 décembre dernier, si on considère la période allant de 1958 à 2008, sur les 32 projets lancés, 24 révisions ont été effectuées, soit une moyenne d’une révision tous les 2 ans, un peu plus que le Gabon. Les révisions constitutionnelles suivent les dynamiques institutionnelles de chaque société. Jean Marie KOUMBA SOUVI Secrétaire Général Adjoint 1, chargé des Élections, des Contentieux et des Affaires Juridiques.

 

Politique et numérique au menu des quotidiens marocains

La visite au Maroc de la délégation américano-israélienne, la problématique de la protection des données et la commission militaire mixte mauritano-marocaine sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce mercredi.Commentant la visite au Maroc d’une délégation américano-israélienne, +l’Économiste+ explique que dans un contexte géopolitique international en plein bouleversement, le Maroc était appelé naturellement à adopter une approche pragmatique, à hiérarchiser ses priorités en matière de politique étrangère et à ne pas hypothéquer les options d’avenir.

Sans pour autant renier ses engagements sur la question palestinienne, le nouvel axe de coopération permet au Maroc au contraire d’interagir de manière plus directe avec l’Etat israélien sur le dossier, relève le journal, notant que la réadaptation des paradigmes diplomatiques est articulée en parfaite cohérence avec ses choix originels, libéraux ou d’ouverture civilisationnelle et de dialogue.

D’ailleurs, les Israéliens et les Américains aussi l’ont bien compris : le Maroc est perçu comme un pays qui compte et conserve une centralité incontournable. N’en déplaise à ceux qui tiennent au statu quo et ne voudraient surtout pas renoncer à des héritages idéologiques post-coloniaux et tiers-mondistes, conclut-il.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ soutient que la nouvelle guerre du XXIème siècle sera celle de la donnée et de l’information, faisant observer que depuis l’explosion ces dernières années du numérique par le biais du canal de la téléphonie mobile, des milliards d’utilisateurs de smartphones à travers le monde sont devenus plus que de simples consommateurs de minutes de communication ou même de contenu.

Sous le titre « Danger sur la Data », la publication souligne que « certes, le Maroc s’est doté très tôt d’un arsenal juridique avancé pour préserver la donnée personnelle et privée. Mais les lois à elles seules ne suffisent pas ».

Aujourd’hui, tout porte à croire que le Maroc a encore beaucoup à faire en matière de sensibilisation des citoyens sur l’importance de la protection des données, poursuit le quotidien, expliquant qu’« à peine un utilisateur sur 10 au Maroc protège son smartphone, sa tablette ou son ordinateur en recourant à des solutions appropriées ».

+Al Bayane+ rapporte que la commission militaire mixte mauritano-marocaine a tenu, lundi à Nouakchott, sa deuxième réunion sous la présidence du chef d’état-major général des Armées mauritaniennes, Général de Division, Mohamed Bamba Meguett, et l’Inspecteur général des Forces Armées Royales, le Général de corps d’armée Abdelfattah Louarak, en visite en Mauritanie.

Cette deuxième rencontre de son genre entre les deux parties a pour objectif de renforcer les relations de coopération mauritano-marocaine dans les domaines militaires et sécuritaires, ainsi que les perspectives de développement de cette coopération.

Cette réunion s’inscrit dans le cadre de la visite de trois jours que M. Abdelfattah Louarak effectue en Mauritanie à la tête d’une importante délégation, fait savoir le journal, citant l’agence de presse mauritanienne.

Gabon : Révision constitutionnelle : l’opposition invite les parlementaires de faire barrage à cette réforme

Les représentants des partis politiques de l’opposition, de la société civile et des personnalités indépendantes de l’opposition ont rendu public mardi 22 décembre dernier, une déclaration commune invitant les députés de faire barrage à cette « réforme inique et rétrograde » et à la population de « barrer la route au plan machiavélique qui transparaît de ce tripatouillage de la Constitution ».

 

Par ici l’intégralité de la déclaration de l’opposition gabonaise lue au siège du Rassemblement pour la patrie et le modernité (RPM), Laurent Angue Mezui, président du Rassemblement pour le Gabon (RPG) 

Les partis politiques de l’opposition, les personnalités politiques et de la société civile, ci-après dénommés les signatairesont pris connaissance du  projet actuel de révision de la Constitution.

Les signataires fustigent la banalisation de la Constitution, laquelle est normalement le socle de notre société et de sa structure institutionnelle. La Constitution doit être la plus stable et la plus durable que possible à l’instar des plus grandes et anciennes démocraties du monde.

Les signataires condamnent la malignité d’un processus de révision décidé en interne pour un temps très court, à la fin de la session parlementaire, pour limiter et appauvrir le débat au sein des assemblées et surtout éviter l’ouverture d’un débat national aboutissant à un texte consensuel, tel que préconisé par la Déclaration de Bamako du 03 novembre 2000 et la Charte Africaine sur la Démocratie, les Elections et la Gouvernance du 30 janvier 2007, ainsi que la jurisprudence de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. De ce point de vue, la Constitution de 1991, adoptée à l’unanimité après la Conférence Nationale de 1990, constitue une référence dans notre pays à laquelle les signataires appellent à la restauration.

Au plan formel, le projet de révision touche près d’une  trentaine d’articles dont certains concernent la structure centrale de notre système politique et de notre édifice institutionnel. L’ampleur d’une telle réforme exige une large consultation populaire comme le référendum pour amener au niveau du peuple l’arbitrage qu’elle exige.

Sur le fond, les signataires voudraient spécialement attirer l’attention de l’opinion Nationale et Internationale sur quatre (4) points fondamentaux de ce projet de révision constitutionnelle, à savoir :

La vacance du pouvoir

L’objectif véritable de cette révision constitutionnelle est de reconnaître et préparer la vacance du pouvoir au sommet de l’Etat en dévoilant enfin la réalité de l’état de santé d’Ali Bongo Ondimba qui n’est plus en mesure d’exercer les fonctions de Chef de l’Etat qu’il a confisquées au mépris des suffrages du Peuple.

En mettant en place un triumvirat pour conduire la vacance de la Présidence de la République, le pouvoir émergent introduit une complication inutile de conduite de la transition. Il touche ainsi à une des attributions qui justifiait la particularité du Sénat. Il entame l’affaiblissement du Sénat dont l’utilité sera de plus en plus discutée.

Quant à la composition de ce triumvirat, les signataires dénoncent l’intégration du Ministre de la Défense Nationale dans celui-ci. Elle est de nature à fragiliser la cohésion de la transition et son caractère civil, introduisant la crainte d’une transition sous la menace des armes.

En fait, les signataires y voient l’expression des sourdes rivalités entre les factions au sein du pouvoir et l’exacerbation de leurs contradictions. Cette composition révèle l’absence de personnes de confiance ou une suspicion généralisée au sein du régime. On doit y reconnaître la marque d’une peur panique caractéristique des régimes en fin de cycle. L’instinct de conservation du pouvoir qui s’exprime ainsi pourrait entrainer le pays dans une conflagration générale.

La nomination des sénateurs par le Président de la République

Les signataires condamnent l’immixtion du Pouvoir Exécutif dans le Pouvoir Législatif et la violation manifeste du principe de la séparation des pouvoirs affirmée par la Constitution. Ils rejettent cette volonté d’accroître les pouvoirs d’un Président de la République déjà « hyper puissant » par rapport aux autres institutions et cette tendance à dépouiller le peuple de sa souveraineté.

Le renforcement de l’immunité des Parlementaires et du Président de la République

Les signataires précisent que cette protection est accordée aux élus du Peuple (Président de la République, Députés et Sénateurs) pour les protéger pendant l’exercice de leur mandat. L’extension de celle-ci au-delà de cette période est une déviation. Elle cache la crainte de rendre compte des actes délictueux ou criminels dont ils se seraient rendus coupables sous couvert de leur fonction ; Ce qui est inacceptable.

Les signataires insistent sur le fait qu’aucun tripatouillage constitutionnel ne peut préserver de poursuites tout dirigeant politique.

L’extension de la haute trahison

Les signataires rappellent que celle-ci est conçue pour s’appliquer contre le Président de la République, les membres du Gouvernement et les dirigeants des institutions constitutionnelles pour des actes graves commis à l’occasion de l’exercice de leur fonction. On ne peut pas décemment l’étendre aux actes relevant du droit commun. En fait, il s’agit d’une atteinte aux libertés publiques pour dissuader les manifestations de la colère populaire contre les atteintes récurrentes des dirigeants à leurs droits.

Face à ces constats, les signataires rappellent à chaque gabonais et à chaque gabonaise qu’il est du devoir de tout un chacun de protéger notre pays et donc notre Constitution. C’est pourquoi dans la période qui s’ouvre, ils appellent à une mobilisation nationale pour barrer la route au plan machiavélique qui transparaît de ce tripatouillage de la Constitution.

Le pays est bloqué. Dans tous les secteurs rien ne marche normalement. Ceux qui le dirigent n’entendent rien y faire si ce n’est de rester au pouvoir pour durer et s’assurer les avantages qu’il comporte.  C’est pourquoi la démarche visant à retoucher la Constitution doit être rejetée par l’ensemble des Gabonais.

C’est le lieu de lancer aux Parlementaires de tous bords un appel à un sursaut national pour qu’ils fassent barrage à  cette réforme inique et rétrograde. Qu’ils sachent que dans leur position, ils ont une responsabilité particulière devant Dieu et devant l’Histoire car en votant cette loi, ils se rendront individuellement coupables du recul démocratique dans notre pays.

Les signataires appellent, par ailleurs, l’attention de la communauté internationale, notamment, les partenaires du Gabon, les Institutions sous régionales et l’Union Africaine (UA), l’Union Européenne (UE) et l’Organisation des Nations Unies (ONU) sur les risques d’instabilité et de troubles sociopolitiques que peut engendrer à court,  moyen et long termes l’application de cette révision constitutionnelle.

                                                           Fait à Libreville le 22 décembre 2020

Le couple présidentiel ont apporté les cadeaux de Noël a certains enfants malgré la pandémie de la Covid-19

Sylvia Bongo et son époux Ali Bongo Ondimba, ont amenés la magie de Noël à certains enfants gabonais  en leur apportant des cadeaux.

La Première Dame du Gabon et son époux, ont réussi à « amener » la magie de Noël chez certains enfants du pays en leur apportant des cadeaux malgré la pandémie du Coronavirus qui interdit tout rassemblement de plus de 30 personnes dans le pays.

« Et même si le protocole sanitaire de notre pays ne nous autorise pas à nous rassembler comme nous avions plaisir à le faire chaque année, nous avons décidé avec mon époux @President ABO, d’amener la magie de Noël jusqu’à vous », a tweeté la Première dame du Gabon. Sa publication est illustrée par des photos d’enfants les mains chargées de cadeaux à côté d’un joli sapin.

Il sied de rappeler que, chaque année, la Fondation Sylvia Bongo offre à des milliers d’enfants triés sur la base de certains critères des cadeaux de noël, une fête chrétienne qui marque la naissance de Jésus Christ.

Gabon : la réforme constitutionnelle ne vise pas à installer Noureddin Bongo au pouvoir (J. Ella)

Jessye Ella Ekogha, porte-parole de la Présidence de la République, a déclaré mardi lors d’une conférence de presse au palais présidentiel que la révision actuelle de la Constitution ne vise pas à installer le fils du président Bongo au pouvoir.

« Si le coordonnateur général des affaires présidentielles souhaitait se présenter à la Présidence de la République en cas de vacance, il ne pourrait pas faire partie du collège. Les trois membres décideurs, président de l’assemblée nationale, président du sénat, ministre de la défense nationale ne peuvent pas se présenter à l’élection présidentielle (…), s’il est nommé ministre de la défense dans quelques semaines comme ça se raconte aux quartiers et dans les réseaux sociaux, au moment de la transition, de l’éventuelle vacance il devra démissionner, donc ça n’a aucun lien et aucun intérêt », a indiqué  Ella Ekogha le porte-parole de la présidence de la République.

A en croire Jessye Ella Ekogha, l’éventuelle nomination de l’actuel Coordonnateur général des Affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin au poste de Ministre de la défense évoquée par la rue n’est pas à l’ordre du jour. Aussi, a-t-il ajouté, que le supposé projet de vacance de pouvoir n’est pas à l’ordre du jour, le Président Ali Bongo Ondimba étant en forme et très actif.

Pour rappel, le 18 décembre 2020, le conseil des Ministres a adopté un projet de loi relatif à la révision de la constitution. Parmi les 26 articles à retoucher, il y a l’article 13 qui porte sur la vacance du pouvoir présidentiel.

 

Politique et Covid-19 se maintiennent à la Une de la presse sénégalaise

L’actualité politique et la 2è vague de Covid-19 font toujours la Une des quotidiens sénégalais parvenus ce mercredi à APA.« Vérité sur le projet de loi modifiant la loi 1969 sur l’état d’urgence et l’état de siège-Rien ne change, aucune prérogative du président ne sera renforcée », titre Les Echos, précisant que contrairement à ce qui se murmure, les dispositions de la loi précitée reste intactes, mais que « le gouvernement a juste ajouté un nouveau régime intitulé +gestion des catastrophes naturelles et sanitaires+ ».

Sud Quotidien revient sur le report des élections locales, les points d’accord en stand-by, la brouille sur le bulletin unique, la caution… et s’exclame : « Ce dialogue qui trouble le jeu ! »

Selon nos confrères, il y a eu 10 mois d’échanges entre pôles dans le cadre du dialogue national pour « un bilan mitigé ».

Ce dialogue politique fait la Une de L’Observateur qui fait des « révélations sur le choix des experts pour l’audit du fichier électoral ». « Le Cabinet Era, les neuf experts étrangers et l’absence de l’opposition. Aucun Sénégalais n’a rempli les critères. La liste sera validée mardi prochain », détaille L’Obs.

« Alliance-mésalliance-Clash entre Gakou et Khalifa », renseigne L’As à sa Une.

Pendant ce temps, Lii Quotidien donne la parole au professeur Jacques Mariel Nzouankeu qui estime qu’ « une candidature de Macky Sall en 2024 serait recevable ».

Le professeur affirme que « nos textes de loi sont mal rédigés, y compris la Constitution ».

Traitant de la pandémie de Covid-19, Le Quotidien s’entretien avec le chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann et affiche le « Pr Seydi sans protocole ».

« Notre réactivité a été un peu lente dans l’ouverture de nouveaux centre de traitement (des épidémies, CTE). Il n’est pas prouvé que le virus qui circule est plus virulent. Le nombre de malades qui ont besoin d’oxygène augmente plus rapidement que les lits », détaille le professeur Moussa Seydi.

Il poursuit dans Lii Quotidien : « Un vaccin, ouï, mais qu’il soit homologué ».

« Covid-19 : Son centre de traitement fermé-Touba cumule 702 cas, 39 décès pour 597 guéris, depuis mars », informe Vox Populi.

A propos de la 2è vague de Covid-19, EnQuête pose « l’équation des moyens » avec le député Mamadou Lamine Diallo qui demande où sont passés les 64 à 90 milliards f cfa alloués à la gestion de la pandémie.

En attendant, Walf Quotidien alerte sur le Magal de Mbacké Kadior, l’Appel des layènes, Porokhane, Kazou Rajab… et titre : « L’Etat, face à des cas communautaires ».

Nos confrères indiquent t que les religieux déchirent l’arrêté du ministre de l’Intérieur interdisant les rassemblements.

Lancement à Abidjan d’une campagne de consultations médicales gratuites visant 3 000 personnes

La Fondation Abdourahmane Cissé a lancé mardi une campagne de consultations médicales gratuites visant environ 3 000 personnes à Port-Bouët, une cité balnéaire dans le Sud d’Abidjan, en guise de « cadeau de Noël ».

Cette campagne foraine de consultations médicales gratuites, qui se déroule les 22 et 23 décembre 2020, a lieu notamment au terrain en face du centre de santé de Vridi 3, au terrain en face de la Caritas et au centre de santé de Gonzagueville. 

Selon M. Abdourahmane Cissé, le fondateur et ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, la campagne tablait initialement sur un objectif de 500 personnes minimum par centre et sur deux jours.

 « Mais, déjà aujourd’hui, lorsqu’on regarde les résultats dans les différents centres,  pour la première journée, nous avons quasiment atteint le chiffre de 500 », a-t-il relevé, ajoutant « nous allons sûrement nous retrouver à 1 000 ou un peu plus par centre ».

Avec  cet  élan, « à l’issue de cette campagne de consultation foraine, on aura forcément environ 3 000 personnes qui pourront y participer, un nombre assez important pour une première campagne que nous lançons », a-t-il estimé. 

Il s’est réjoui de l’impact social par rapport à un arbre de Noël pour toute la population. Toutefois, a-t-il offert discrètement des cadeaux à près de 200 enfants malades suivis par l’hôpital général de Port-Bouët. 

« Lorsque vous avez la santé, vous avez tout. C’est vraiment la base et à partir de là, vous pouvez vous projeter et en cette fin d’année, c’est notre cadeau de Noël et notre façon de dire qu’on est prêt à rentrer dans l’année 2021 en pleine santé », a-t-il justifié. 

« C’est le cadeau de Noël de la Fondation Abdourahmane Cissé aux populations », a-t-il poursuivi. Durant ces deux jours, les populations auront droit à des consultations générales et le dépistage du diabète.

Au nombre des examens médicaux, il est en outre prévu le dépistage du cancer du col de l’utérus chez les femmes à partir de 25 ans et des consultations pré et post natales ainsi que le rattrapage des enfants non ou insuffisamment vaccinés.

« Lorsqu’il y a des cas de découverte de certaines pathologies de maladies, nous offrons aussi les médicaments aux populations afin qu’ elles puissent commencer à se soigner », a fait savoir M. Cissé. 

« C’est un impact que nous jugeons important et je suis satisfait vu les personnes qui sont sorties », a-t-il déclaré, soulignant que ces actions viennent compléter les énormes efforts du gouvernement en matière d’actions sociales. 

Au-delà de cela « il y a encore des besoins importants, c’est pourquoi j’ai décidé d’apporter ma modeste contribution et de commencer par la commune de Port-Bouët, la commune qui m’a vu naître, la commune dans laquelle j’ai grandi », a-t-il dit. 

M. Cissé intervient par ailleurs dans plusieurs secteurs au profit des populations de la commune, que ce soit dans le domaine de l’éducation, de la formation, nous avons déjà mené plusieurs activités en matière de distribution de kits scolaires, de l’entrepreneuriat.

« Nous avons commencé des actions de financement de projets pour les jeunes pleins d’idées et d’initiatives », a-t-il relevé, indiquant qu’un programme d’accompagnement des jeunes est en oeuvre pour développer leurs projets.

« En cette fin d’année, j’ai beaucoup réfléchi avec des amis et des partenaires pour voir quel était le meilleur cadeau à offrir; est-ce qu’il fallait organiser un arbre de Noël… et nous avons décidé de faire un geste dans le secteur de la santé », a-t-il révélé.  

Washington mobilise 3 milliards de dollars pour financer des projets d’investissement privés au Maroc et en Afrique

Les Etats Unis d’Amérique et le Maroc ont signé, mardi à Rabat, un mémorandum d’entente qui prévoit de fournir un soutien financier et technique à des projets d’investissement privés, d’un montant de 3 milliards de dollars, dans le Royaume et dans les pays d’Afrique subsaharienne, et ce en coordination avec des partenaires marocains.Cet accord, signé par le ministre marocain de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaaboun et le chef exécutif de la Société américaine de financement du développement international (DFC) M. Adam Boehler.

Les deux pays ont également signé une lettre d’intention par laquelle le gouvernement marocain exprime son soutien à l’initiative américaine Prosper Africa.

Ainsi, une antenne de cette agence sera ouverte à l’Ambassade des États-Unis à Rabat afin de faciliter l’accès aux investisseurs américains et coopérer ensemble vers l’Afrique.

Ces accords interviennent à l’issue de la signature de la déclaration conjointe par le Maroc, les Etats Unis d’Amérique et Israël qui met l’accent sur l’ouverture d’une ère nouvelle dans les relations entre le Maroc et l’Etat d’Israël.

Cette déclaration conjointe a été signée lors d’une cérémonie présidée ce mardi à Rabat, par le Roi Mohammed VI, par le chef du gouvernement marocain, Saad Eddine El Otmani, le conseiller principal du Président des États-Unis d’Amérique, Jared Kushner, et le conseiller à la sécurité nationale de l’État d’Israël, Meir Ben-Shabbat.