Côte d’Ivoire: un expert propose sept solutions pour pérenniser les affaires et le bien-être en 2021

Un expert en financement et en structuration des Petites et moyennes entreprises (PME) a proposé en Côte d’Ivoire sept solutions au profit des chefs d’entreprise et des entrepreneurs pour pérenniser leurs activités et pour préserver leur bien-être personnel en 2021.Observateur avisé de l’environnement des affaires africain et témoin des difficultés rencontrées par les entrepreneurs locaux, au travers des programmes d’accompagnement, Mamadou Kouyaté,  patron de Jely Group, un cabinet dédié au financement et à la structuration des PME ainsi qu’aux ressources humaines, a développé ces solutions pour soutenir les hommes et les femmes d’affaires.

Dans un document transmis à APA vendredi, ce cabinet  souligne que les dirigeants d’entreprises africains de façon particulière se distinguent soit par une omniprésence dans la gestion de leurs activités au travers d’un management dit « fort », soit par un « quasi-abandon » de leurs business aux mains de leurs collaborateurs ou associés, et ce, sans aucune mesure de contrôle.

En outre, d’autres pratiques telles que l’absence de délégation des responsabilités, le manque d’organisation interne dû à une extrême diversification, la prise unilatérale de toutes les décisions, l’aversion à l’innovation et au changement, finissent par s’avérer néfastes non seulement pour l’activité en question, mais également pour le dirigeant lui-même, note le cabinet qui souligne que ces pratiques sont entre autres, à la base de la faillite de plusieurs entreprises.

Selon Justin M’Bra, chargé de mission au sein du cabinet «les conséquences de telles attitudes sont entre autres : le non-développement du capital humain, le manque de sérénité dans l’environnement de travail, la démotivation des salariés, l’instabilité émotionnelle et familiale des dirigeants eux-mêmes ».

Pour sa part, Mamadou Kouyaté, Managing Partner au sein dudit cabinet, fort de plusieurs années d’expérience au service du développement des PME africaines, propose sept actions concrètes que les chefs d’entreprises doivent entreprendre pour favoriser la pérennité de leurs activités, et pour entretenir leur santé physique et mentale à l’orée de l’année 2021.

M. Kouyaté relève premièrement qu’il faut déléguer le plus possible les responsabilités et ne conserver que celles qui doivent nécessairement être assumées par le dirigeant lui-même. Alors, les chefs d’entreprises doivent se départir de l’idée qu’ils sont les plus intelligents et que sans eux, l’entreprise ne peut fonctionner convenablement.

Secondo, il soutient qu’il faut partager le savoir de telle sorte que les collaborateurs aient les outils nécessaires pour effectuer convenablement leurs tâches. Car, l’une des clés de la survie d’une entreprise est le développement d’un capital humain fort, qui s’inscrit dans la vision de ses dirigeants, et qui est capable de pérenniser, même quand ils sont absents, ce pour quoi ces derniers se sont tant battus.

Troisièmement, Mamadou Kouyaté note qu’il faut faire participer les équipes aux prises de décisions. Quand les salariés sont plus impliqués lorsque leurs avis sont pris en compte, ils se sentent dans le projet. Et cela s’avère indispensable que les dirigeants d’entreprise fassent intervenir leurs collaborateurs dans la chaîne de prise de décision, même si le dernier mot leur revient, ce qui a pour avantage de les valoriser, mais surtout de réduire la marge d’erreurs commises.

Quatrièmement, il faut organiser les process de l’entreprise, poursuit-il, car la survie d’une entreprise repose en grande partie sur la qualité de son organisation interne et sur son efficacité opérationnelle. En outre, pour limiter le recours à l’improvisation et éviter un stress inutile aux équipes, les dirigeants devront consacrer leurs efforts à structurer et à formaliser les process de leurs activités.

Il estime, cinquièmement, qu’il convient de mettre en place des outils de contrôle fiables et efficaces. Selon l’adage, dit-il, « la confiance n’exclut pas le contrôle ». De ce fait, une entreprise sans aucun système de contrôle interne, quelle que soit sa taille, ouvre progressivement la porte au désordre et aux comportements non productifs et ce, même lorsque les salariés sont de bonne foi.

Au point six, il conseille qu’il faut préparer sa succession. Ainsi, les dirigeants doivent comprendre qu’ils ne sont pas éternels et qu’ils devront laisser les commandes tôt ou tard. Ce moment doit être bien préparé à l’avance de sorte à n’éprouver aucun regret lorsqu’il arrivera.

Enfin, septièmement, il  insiste qu’il faut « se détendre », car le manque de sérénité dans la plupart des entreprises est dû à l’angoisse des dirigeants. Cette angoisse a également des répercussions sur leur vie privée. Ainsi, la détente s’avère indispensable à une bonne santé, à une stabilité émotionnelle et familiale, mais surtout à un environnement de travail serein.

Bien que paraissant difficiles à mettre en œuvre ces recettes pour certains dirigeants à cause du poids des habitudes, ces mesures sont la clé d’une part de la croissance de l’entreprise et des salariés, mais sont surtout l’assurance de l’équilibre sanitaire et émotionnel du dirigeant, conclut M. Kouyaté.

Depuis sa création, Jely Group a accompagné des PME dans le secteur industriel, médical,  immobilier et des services en général. Il a également une branche dédiée aux ressources humaines.

Maroc : Inauguration à Rabat de l’Observatoire Africain des Migrations

Par Hicham Alaoui — L’Observatoire Africain des Migrations (OAM) a été inauguré, vendredi à Rabat par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et la Commissaire aux affaires sociales de l’Union Africaine (UA), Mme Amira El-Fadel.Cette structure africaine dédiée aux migrations est de nature à doter le continent d’un outil efficace lui permettant de répondre à son besoin réel et pressant de générer une meilleure connaissance, compréhension et maitrise du phénomène migratoire, de développer la collecte, l’analyse et l’échange de données entre les pays africains, et de favoriser une gouvernance éclairée des migrations africaines.

L’Observatoire devra aider les pays africains à renforcer leurs compétences en vue d’élaborer des politiques migratoires nationales leur permettant une meilleure gestion des flux migratoires. Il constitue une réponse pratique pour pallier au manque des données sur les migrations en Afrique et pour remédier à la problématique des politiques migratoires souvent inefficaces en raison du manque de ces données.

Dans une allocution prononcée à cette occasion, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a fait savoir que la mise en place de l’Observatoire Africain des Migrations est « le fruit de deux ans de travail laborieux et de collaboration fructueuse de notre pays avec la Commission de l’Union Africaine ».

Selon lui, cette inauguration ne pouvait mieux tomber. Elle coïncide avec la célébration de la Journée internationale des migrants (18 décembre), une coïncidence heureuse, qui n’est pas que symbolique, a-t-il dit. L’inauguration de cette structure migratoire « envoie un message fort à la communauté internationale, sur la détermination du Maroc et de l’Afrique à assoir une meilleure gouvernance migratoire à l’échelle du continent », a relevé le ministre.

Pour lui, cette inauguration « intervient, aussi, à quelques jours du 2ème anniversaire du Pacte Mondial pour des Migrations Sûres, Ordonnées et Régulières que nous avions adopté à Marrakech, il y a 2 ans ».  « Le Pacte de Marrakech et l’Observatoire de Rabat ont cela de complémentaire qu’ils servent la même cause, à des échelles différentes », a estimé M. Bourita.

L’inauguration de l’Observatoire est la démonstration du leadership volontariste du Roi Mohammed VI en tant que Leader de l’Union Africaine sur la question migratoire, a-t-il souligné, ajoutant que cette instance panafricaine est « la proposition phare de l’Agenda Africain sur la Migration, présenté par Sa Majesté le Roi, en janvier 2018, à l’occasion du 30ème Sommet de l’Union Africaine ».

L’Observatoire est une instance pionnière en Afrique. Il est la première instance de l’Union Africaine que le Maroc abrite. Mais plus que pionnier, il doit être novateur aussi, dans son approche et dans son fonctionnement, a expliqué le ministre.

Par un travail efficace de démystification : les stéréotypes sur la migration africaine sont erronés. L’Observatoire est là pour le démontrer ! Par une approche positive : L’Observatoire doit éclairer, par des données objectives, tout le potentiel de la migration au regard du nexus migration-développement, a-t-il encore enchainé.

Pour ce qui est de la mission dévolue à l’Observatoire, le ministre a fait savoir que cette structure doit, ainsi, assurer une « triple fonction » : de compréhension, d’anticipation et de proposition et doit se déployer comme un outil de plaidoyer et d’aide à la prise de décision, une plateforme de dialogue entre experts et parties prenantes africaines et un instrument de renforcement des capacités africaines.

Pour sa part, la Commissaire de l’UA aux affaires sociales, Mme Amira El-Fadel a indiqué que cet Observatoire est la première institution continentale de ce type en Afrique et marque « le début de nos efforts pour fournir des données équilibrées et adaptées aux besoins de l’Afrique dans le domaine des migrations.

Selon elle, la majeure partie de la migration en Afrique est intra-continentale. Une migration bien gérée peut être bénéfique au développement socio-économique à la fois pour les pays d’origine et d’accueil des migrants. « Une migration bien gérée n’est possible que lorsque les pays disposent de données à jour sur le phénomène migratoire, lesquelles sont fondées sur des preuves. Et l’Observatoire va fournir ces preuves au continent », a-t-elle estimé.

Pour elle, une migration gérée de manière cohérente permet aux pays du continent de récolter les fruits des liens entre migration et développement, assurant que la Commission de l’Union africaine ne ménagera aucun effort pour garantir que l’Observatoire africain des migrations soit un centre d’excellence de classe mondiale.

Et d’annoncer que l’Observatoire sera dirigé par la Tunisienne Laila Ben Ali. Diplomate de carrière, Mme Ben Ali a roulé sa bosse dans la sphère diplomatique en occupant de nombreux postes de responsabilités au sein de l’UA. Elle avait été nommée Ambassadeur Représentant de l’UA en Libye et était désignée directeur général de l’Institut Africain des statistiques basé à Tunis.

Sa carrière a été également auréolée par ses fonctions au sein de la Division Genre et Développement à la direction de la Femme, au sein de l’Union africaine, installée ans dans la capitale éthiopienne, depuis 2007, où elle chapeautée cette structure.

Première femme tunisienne ingénieure en statistiques (diplômée du Maroc), Mme Ben Ali s’était spécialisée dans les études démographiques et sociales (en tant que sous-directeur au ministère de la Femme) avant d’embrasser une carrière d’enseignante universitaire à la faculté des Lettres de Sfax.

Sa nouvelle fonction à la tête de l’Observatoire africain des migrations serait de faire ériger cette instance en un mécanisme, qui de par sa nature technique et opérationnelle, permet de générer une meilleure connaissance du phénomène migratoire, de créer un narratif africain sur la migration, de renseigner et de favoriser l’harmonisation de politiques migratoires efficientes.

Par ses activités, cette structure de la migration oeuvrera également à partager les données collectées via un système interconnecté associant différentes politiques et d’améliorer les capacités des pays de l’UA dans une optique d’amélioration de la situation des migrants et la mise en valeur du nexus migration-développement.

En somme, elle devra jouer un rôle important pour fédérer et soutenir des initiatives continentales existantes sur la migration dans le continent.

Burundi : l’ancien président Pierre Buyoya décède de la Covid-19

L’ancien haut représentant de l’Union africaine (UA) pour le Mali et le Sahel de 2012 à fin novembre de cette année est mort cette nuit alors qu’il était en train de rejoindre un hôpital parisien, a appris APAL’état de santé de Pierre Bouyoya, 71 ans, s’était brusquement dégradé ces derniers jours et il a été transféré, dans la nuit, de Bamako (Mali) à Paris (France), par avion médicalisé. Mais il s’est éteint lors de son arrivée en France dans l’ambulance qui l’amenait dans un hôpital parisien pour des soins  .

L’ancien président de 1987 à 1993 et de 1996 à 2003 avait contracté le coronavirus alors qu’il se trouvait dans la capitale malienne où il était hospitalisé depuis une semaine et placé sous respirateur artificiel.

Il y a de cela trois semaines, Pierre Bouyoya avait démissionné de son poste de haut représentant de l’Union africaine après avoir été condamné à la prison à perpétuité dans un procès qui s’est tenu en son absence au Burundi. Il était accusé d’avoir fomenté l’assassinat, en 1993, de son prédécesseur Melchior Ndadaye. 

Pierre Bouyoya avait dénoncé « un procès politique mené de manière scandaleuse » et avait démissionné fin novembre de son rôle d’envoyé spécial de l’UA pour « laver [son] honneur ».

Politique, migration, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi s’intéressent notamment aux derniers développements de la question nationale, à la question migratoire, à la campagne de vaccination anti-Covid-19 et à la situation du secteur de l’automobile.+Al Bayane+ souligne qu’il serait candide de croire que le président du pays de l’oncle Sam s’est réveillé un beau matin comme par enchantement pour reconnaître la marocanité du Sahara, expliquant que ce qui paraît être désormais une réalité en chair et en os, n’aurait jamais été un fait fortuit, mais sans nul doute, l’aboutissement ardu d’un long processus de persuasion et de discernement.

La diplomatie marocaine sous l’insigne posée et circonspecte du Roi Mohammed VI, s’est savamment épluchée le dossier de toutes parts pour en faire le leitmotiv de choix à la conclusion de ce conflit en proie à la malveillance, soutient la publication.

Fidèle à son approche plutôt pacifiste, confortée par la communauté internationale, notre pays a dû affûter son coup magistral, sur des années de réflexions matures, relève-t-il, évoquant notamment la réintégration de l’Union africaine et l’engagement du Royaume en faveur de la solidarité et le développement des peuples et l’implantation dans le sud du Maroc de plusieurs représentation diplomatiques.

+Libération+ se fait l’écho d’une déclaration de Pierre Henri Dumont, Secrétaire général adjoint du parti Les Républicains (LR), principale formation politique de droite en France, qui a affirmé que la décision des Etats-Unis de reconnaître la pleine et entière souveraineté du Maroc sur son Sahara est « courageuse » et l’Union Européenne et la France doivent leur « emboîter le pas », en vue de clore définitivement ce conflit gelé.

« Sincèrement, le décret signé par Donald Trump est une décision qui peut faire bouger les lignes et qui les fera bouger je l’espère. Car il semble évident à la lecture des traités internationaux que la souveraineté marocaine sur le Sahara ne fait l’objet d’aucune discussion possible », a-t-il indiqué.

Selon le député français, « ce conflit gelé doit être définitivement soldé ». « Et si la décision américaine de reconnaissance et d’ouverture de consulat économique permet de pouvoir avancer dans cette direction, c’est tant mieux », a-t-il dit.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le secteur de l’automobile au Maroc a connu de profondes mutations au cours des deux dernières décennies, faisant observer que le Royaume est passé d’un importateur tout court à l’un des principaux producteurs exportateurs de voitures en un laps de temps relativement court.

Aujourd’hui, le meilleur reste à venir pour un secteur qui n’a pas encore dit son dernier mot, relève le quotidien, notant que bien que la pandémie du coronavirus fut passée par là, ce qui s’est traduit par une baisse significative de l’activité, l’automobile est en train de reprendre du poil de la bête à travers une vraie montée en régime.

La même situation s’applique au marché de l’automobile qui mise gros sur les promotions de la fin d’année pour doper les ventes, soutient-il, soulignant que si la concurrence est rude, les concessionnaires sont plus que jamais décidés à terminer l’année en beauté.

Au registre sanitaire, +Maroc le Jour+ fait savoir que dans l’attente de la réception des premières doses du vaccin anti-Covid19, les autorités sont à pied d’œuvre pour lancer l’opération de vaccination qui sera d’une durée ne dépassant pas trois mois.

La campagne s’étalera en effet sur 12 semaines à un rythme de 6 jours de travail sur sept et quatre périodes de 21 jours, soit une moyenne de 150 à 200 vaccinations par jour pour chaque personnel de santé, avec la mise en place d’un système de permanence afin d’assurer le fonctionnement normal des autres services de santé, rapporte la publication.

La vaccination prévue en deux temps, soit deux doses séparées de 21 jours, ciblera en premier lieu les agents en première ligne, notamment le personnel de la santé, les autorités publiques, les services de sécurité et le personnel du secteur de l’éducation nationale. Ensuite, elle touchera les autres catégories de citoyens en fonction de leur âge.

+Al Bayane+ rapporte que l’Agence des Nations Unies pour les migrations (OIM) au Maroc a félicité le Royaume pour son engagement « remarquable » vis-à-vis de la gouvernance de la migration.

Dans un communiqué publié à l’occasion de la Journée internationale des migrants, célébrée le 18 décembre de chaque année, l’OIM-Maroc salue également les efforts déployés par le Royaume pour la mise en œuvre du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières (PMM) et de la Stratégie Nationale de l’Immigration et de l’Asile (SNIA) afin d’assurer la prise en charge équitable et l’inclusion des migrant-e-s dans la société d’accueil, incluant les enfants migrants non accompagnés et séparés.

Par ailleurs, l’agence onusienne rappelle l’importance de la protection des migrant-e-s en situation de vulnérabilités et de bâtir des sociétés inclusives et résilientes.

Société, économie, politique et football au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par plusieurs aspects de la vie sociétale.EnQuête pointe « la faillite du système » dans ce qu’il considère comme l’affaire des gadgets contenant de l’alcool vendus aux enfants. L’indignation est « générale » et des sanctions sont attendues contre « les commerçants véreux et leurs complices », note le journal.

L’Etat semble toutefois alerte dans la gestion de la Covid-19. Répondant à ceux qui demandent des dérogations sur les mesures restrictives, le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr prévient dans Vox Populi que « nous risquons une situation dommageable » dans ce cas. « Je ne parle pas des artistes, des sportifs, de catégories, je parle de principes et d’orientations », souligne-t-il.

Sur un autre sujet, Sud Quotidien titre sur la gestion de l’immigration irrégulière qui est « une équation à mille inconnus » pour le Sénégal.

Sur la polémique née du renouvellement des accords de pêche avec le Sénégal, « l’UE pêche la bonne parole », d’après Le Quotidien. La représentante de l’institution européenne, Irène Mingasson, note que « nous avons commencé le dialogue avec les acteurs ».

Le quotidien national Le Soleil rapporte que « 161 milliards de FCFA (ont été) versés au Trésor public » en 2019, représentant la part du secteur extractif. En revanche, Libération souligne que la Société des mines de fer du Sénégal oriental (Miferso) « joue à cache-cache avec les vérificateurs », après avoir été « interpellée sur ses états financiers de 2019 ».

Sur la grève annoncée des enseignants, Walf Quotidien décerne « déjà un zéro pointé pour les élèves », notant que le système éducatif est « saqué dès la rentrée ».

L’Observateur fait focus sur le comité de pilotage du Dialogue national et note que son président, Famara Ibrahima Cissé, est « un cas grave pour le Palais ». Selon le journal, les torts de « Big Fam » sont sa « bouderie et le refus de parler à l’émissaire du président ». Ainsi, le Général Niang est « l’option de rechange qui s’impose » à Macky Sall.

En football, Stades interroge un membre présent depuis sept ans dans le staff des Lions du Sénégal, à savoir le Comorien El Hadad Himidi. Malgré les critiques sur le fond de jeu de l’équipe nationale, ce dernier souligne que le sélectionneur « Aliou Cissé prône un football de conquête, de résultats ».

Sur le sacre de Robert Lewandowski pour le prix Fifa The Best, le journal dit « enfin ». Il précise que cette consécration de l’attaquant polonais, auteur d’une saison remplie en 2020, a un « goût de Ballon d’Or », non décerné cette année.

Pendant ce temps, souligne Record, Sadio Mané « conforte sa quatrième place mondiale » à travers le Fifa The Best. L’attaquant sénégalais arrive derrière Lewandowski, Cristiano Ronaldo et Lionel Messi, devançant Salah, Mbappé, Neymar et de Bruyne.

Par ailleurs, les capitaines des équipes nationales sénégalaise et guinéenne, Kalidou Koulibaly et Naby Keita, « votent Lewandowski », a signalé le quotidien sportif.

Nigeria : Libération de 330 collégiens enlevés par Boko Haram

Plus de 300 élèves enlevés à l’école secondaire des sciences de Kankara, dans l’Etat de Katsina (nord-ouest du Nigeria), ont été libérés par leurs ravisseurs a appris APA de sources étatiques.Le gouverneur de l’Etat, Alhaji Aminu Masari, qui a confirmé la libération des étudiants jeudi soir, a déclaré que les garçons étaient actuellement gardés en sécurité dans l’Etat voisin de Zamfara et qu’ils seraient ramenés à Kankara vendredi.

La semaine dernière, 330 étudiants ont été enlevés de leur école située dans l’Etat de Katsina, par des hommes armés.

Les médias locaux ont déclaré que quelques étudiants avaient pu s’échapper et que le gouvernement de l’Etat était en train de négocier avec les ravisseurs pour la libération des autres.

Les médias ont par ailleurs indiqué que des insurgés de Boko Haram avaient revendiqué la responsabilité des enlèvements, montrant des séquences vidéo à l’appui de leur affirmation mercredi et jeudi.

Outre les manifestations organisées jeudi par le Parti démocratique populaire (opposition) et certains groupes du nord du Nigeria à Abuja pour demander la libération des élèves, certains législateurs de la Chambre des représentants ont appelé à la destitution du président Muhammadu Buhari pour son incapacité à obtenir à protéger les vies et les biens des Nigérians.

Partenariat entre Banque Atlantique et un projet agricole et d’élevage au Niger

Banque Atlantique, filiale du groupe marocain BCP, et le Projet intégré de modernisation de l’élevage et de l’agriculture au Niger (PIMELAN), ont signé une convention portant sur le modèle de Financement à coûts partagés (FCP) des acteurs des chaînes de valeur liées à ces deux filières au Niger.La signature du partenariat s’est tenue notamment le 10 novembre 2020 en présence de M. Ali Gonki, le ministre délégué chargé de l’Elevage, de Mme Joëlle Dehasse, la représentante résidente de la Banque mondiale au Niger.  

M. Issaka Hassane Karanta, le gouverneur de Niamey, était également présent ainsi que M. N’gan Coulibali, le directeur général de Banque Atlantique Niger, et M. Ali Moha, le coordonnateur du Projet Intégré de modernisation de l’élevage et de l’agriculture au Niger.

Le budget du projet est estimé à 134.9 milliards de FCFA auxquels contribueront la Société Financière Internationale (SFI), à hauteur de 6 millions USD, les bénéficiaires pour 5,9 millions USD (3,15 milliards Fcfa) et les institutions financières partenaires, dont Banque Atlantique, pour un montant total de 23 millions USD (12,29 milliards Fcfa), indique une note transmise à APA. 

L’établissement bancaire, acteur de référence du secteur financier au Niger, a été désigné comme la banque principale du projet, et devrait recevoir dans ses livres 100 millions USD (53,46 milliards Fcfa), représentant la contribution de la Banque mondiale sur la durée de ce programme. 

Cette banque soutient le projet dont l’objectif est de renforcer la productivité agricole et l’accès aux marchés pour les petits et moyens agriculteurs ainsi que les PME opérant dans l’agro-alimentaire dans les régions participant au projet.  

Le programme comporte quatre composantes à savoir, l’amélioration de la qualité des services et des politiques de soutien à l’agriculture, l’accroissement des investissements dans la production agricole, la transformation, l’accès aux marchés, l’appui à la coordination nationale (UCN) et l’intervention d’urgence contingente.

Le partenariat décrit également le mécanisme de Financement à coûts partagés de sous-projets dédiés aux activités de production, de transformation, de stockage et de commercialisation des chaînes de valeur ciblées par le programme, poursuit la note. 

Partenaire financier privilégié des politiques publiques et sectorielles, la filiale marocaine apporte son expertise en matière de financement des chaînes de valeur agricoles, à travers une offre innovante et inclusive pour l’ensemble des acteurs des filières, ainsi qu’à travers une assistance technique au profit des populations issues des zones cibles.

Un groupe réhabilite une école à Treichville, dans le Sud d’Abidjan, à hauteur de 60 millions Fcfa

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) et la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (SODECI), deux entreprises d’un même groupe, engagées avec la Fondation Eranove, ont remis jeudi les travaux de réhabilitation du groupe scolaire public Front lagunaire de Treichville (Sud d’Abidjan), d’une valeur de 60 millions Fcfa. »La CIE et la SODECI sont des entreprises citoyennes et nous considérons que la responsabilité citoyenne est un cheval de bataille important » du groupe, a déclaré son directeur général,  Ahmadou Bakayoko, justifiant ces travaux de réhabilitation. 

  

Cette réhabilitation intervient après le constat d’un état de dégradation « préoccupant » du groupe scolaire Front lagunaire de Treichville, a souligné M. Ahmadou Bakayoko.

Il a fait observer qu’en dépit de la pandémie de Covid-19, le groupe a tenu à faire cette réhabilitation, car l’éducation est un volet essentiel pour tout développement.

Le maire de Treichville, Albert Amichia, également ministre de la Ville, qui était présent lors de la remise des clés, a félicité ces deux sociétés, filiales du groupe Eranove dont la Fondation a exécuté le projet de réhabilitation.

M. Amichia dont la commune, de par ses efforts en matière d’éducation, affiche de bons résultats scolaires dans le District d’Abidjan, a promis de faire le pavage des voies d’accès à l’établissement. 

Le coût global des travaux de rénovation du groupe scolaire qui s’élève à 60 millions Fcfa, est supporté à hauteur de 50% par la CIE et 50% par la SODECI, a indiqué le secrétaire exécutif de la Fondation Eranove, Guy-Marc Aka.  

L’objet de la Fondation Eranove est de soutenir et de promouvoir, dans les pays d’implantation du groupe, en Afrique, des actions d’intérêt, a-t-il mentionné. 

Les travaux ont consisté à rénover l’extérieur et l’intérieur des quatre bâtiments du groupe scolaire, en faisant entre autres, l’étanchéité, l’électricité, les toilettes et la construction d’une clôture de herse avec l’installation d’un portail métallique pour sécuriser l’école. 

En complément des travaux, 100 tables-bancs dont 30 déjà livrés devraient être remis par la Fondation  au groupe scolaire pour aider à l’équipement des salles de classe qui n’en disposent plus.

Maroc : Inauguration vendredi à Rabat de l’Observatoire africain des migrations

L’Observatoire Africain des Migrations (OAM) sera inauguré, vendredi à Rabat par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et la Commissaire aux affaires sociales de l’Union Africaine (UA), Mme Amira El Fadil, annonce-t-on jeudi à Rabat.Cette structure africaine dédiée aux migrations est de nature à doter le continent d’un outil efficace lui permettant de répondre à son besoin réel et pressant de générer une meilleure connaissance, compréhension et maitrise du phénomène migratoire, de développer la collecte, l’analyse et l’échange de données entre les pays africains, et de favoriser une gouvernance éclairée des migrations africaines.

L’Observatoire devra aider les pays africains à renforcer leurs compétences en vue d’élaborer des politiques migratoires nationales leur permettant une meilleure gestion des flux migratoires. Il constitue une réponse pratique pour pallier au manque des données sur les migrations en Afrique et pour remédier à la problématique des politiques migratoires souvent inefficaces en raison du manque de ces données.

Institution de l’UA, l’Observatoire africain des migrations est articulé autour d’une « triple fonction de compréhension, d’anticipation et d’action ». Ses activités, de nature technique et opérationnelle, permettront de générer une meilleure connaissance du phénomène migratoire, de créer un narratif africain sur la migration, de renseigner et de favoriser l’harmonisation de politiques migratoires efficientes.

Il permettra aussi à l’Afrique d’honorer une grande partie de ses engagements liés à la mise en œuvre du Pacte mondial de Marrakech pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, pour relever les défis rencontrés dans la gouvernance migratoire.

Cette structure de la migration oeuvrera également à partager les données collectées via un système interconnecté associant différentes politiques et d’améliorer les capacités des pays de l’UA dans une optique d’amélioration de la situation des migrants et la mise en valeur du nexus migration-développement. Il doit jouer un rôle important pour fédérer et soutenir des initiatives continentales existantes sur la migration dans le continent.

La RD Congo ouvre samedi un consulat général à Dakhla

La République Démocratique du Congo (RDC) va ouvrir, samedi prochain, un Consulat général à la ville Dakhla au Sahara marocain, pour devenir ainsi la 9ème représentation du genre dans cette ville et de la 19ème au total dans le Sud marocain, a annoncé jeudi le ministère marocain des Affaires étrangères.Pour cette raison, la ministre congolaise des Affaires étrangères, Mme Marie Tumba Nzeza se trouve en visite officielle au Maroc où elle s’est entretenue ce jeudi à Rabat avec son homologue marocain, Nasser Bourita.

Lors de ces entretiens, les deux ministres ont relevé, avec « satisfaction », la convergence de points de vue des deux pays sur les questions d’intérêt commun, faisant part de leur détermination à œuvrer pour consolider les relations de coopération bilatérale dans les différents domaines.

Le Maroc et la RDC entretiennent, de longue date, d’étroites relations diplomatiques et économiques, régies par un très grand nombre d’accords bilatéraux.