Des écoliers ivoiriens reçoivent une «formation initiatique» à la fabrication du ciment

Les meilleurs écoliers des groupes scolaires Vridi 3, Chicago et cité du port, des établissements primaires situés au sud d’Abidjan, ont reçu une «formation initiatique» à la fabrication du ciment bélier produit par le cimentier Lafarge Holcim Côte d’Ivoire.Selon une note d’information transmise mercredi à APA, ces élèves âgés de 9 à 12 ans, ont eu l’occasion d’apprendre davantage sur la fabrication du ciment en compagnie de Oswald Toupé, le directeur de l’usine de ce cimentier.  

« Au cours d’une session, il leur a été  rappelé de prime abord que le Ciment Bélier existe depuis 1952 et est le ciment ayant servi à la construction de la plupart de nos édifices nationaux », précise la note.  Ainsi, ces écoliers ont pu visiter la salle de contrôle et échanger avec les techniciens.  

« Nous voulons promouvoir l’excellence scolaire, car l’éducation est un des axes majeurs de notre stratégie de développement durable. Il est important de pouvoir ouvrir nos portes et y accueillir les enfants, cela participe à leur éveil et leur ouvre le vaste champ des possibles pour entrevoir de brillantes carrières plus tard », a affirmé, pour sa part, Paul Aney, le responsable du développement durable au sein de cette entreprise.

 LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction,   est   le   producteur   du   Ciment   Bélier.   Avec   plus   de   280   points   de   vente, cette entreprise assure la distribution du ciment Bélier et de 400 autres références produits à travers   son réseau   de franchises   Binastore.

Accord entre le gouvernement ivoirien et la FAO pour développer les chaînes de valeur du riz

Le ministre ivoirien de la Promotion de la riziculture Gaoussou Touré et le représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont signé mercredi à Abidjan un accord pour développer, au travers d’un projet, les chaînes de valeur du riz en Côte d’Ivoire.Ce projet intitulé « Renforcement de capacités et partage d’expériences pour le développement des chaînes de valeur du riz par le biais de la coopération Sud-Sud et triangulaire (CSST) », vise le partage de connaissances entre la République de Corée, les Philippines, la Tanzanie et la Côte d’Ivoire. 

D’un coût global de 1,27 million de dollars US soit 683,38 millions de Fcfa, il a pour objectif, selon le représentant de la FAO, Samy Gaiji, d’améliorer la capacité locale de production des pays bénéficiaires et de développer des chaînes de valeur du riz compétitives et inclusives.

Il vise en outre à apporter, au profit de la Côte d’Ivoire, un soutien à la Stratégie nationale de développement de la riziculture 2020-2030 (SNDR 2020-2030), et à renforcer les instituts de recherche et de formation sur le riz. 

Le projet vise également à former des formateurs chargés de diffuser les connaissances et l’expérience aux parties prenantes clés, notamment les petits exploitants agricoles en intégrant la dimension genre par l’intermédiaire d’une institution nationale désignée. 

En 2014, la République de Corée a engagé un projet quinquennal de coopération Sud-Sud qui a permis d’améliorer les chaînes de valeur du riz en Côte d’Ivoire. Mais, en dépit des activités réalisées, il reste des gaps à combler dans le secteur.

Le ministre ivoirien de la Promotion de la riziculture qui s’est réjoui de la signature de cet accord entre la FAO et l’Etat de Côte d’Ivoire, a relevé qu’il s’agit de faire des riziculteurs des agents économiques à part entière. 

L’objectif de son département ministériel, dira-t-il, est de permettre que les acteurs de la filière fassent « des affaires rentables, durables, fructueuses », car la riziculture en Côte d’Ivoire reste « traditionnelle avec moins de 0,5 ha ». Il projette de ce fait 5 ha pour chaque riziculteur. 

« Sur les superficies qui sont emblavées, il n’y a que 4% qui sont irriguées, or là où les pays ont réussi la riziculture dans le monde, on a réussi la maîtrise de l’eau », ce qui constitue un « enjeu capital », a-t-il ajouté.

Grâce à ce projet mis en oeuvre directement par la FAO sur une période de 36 mois, la Côte d’Ivoire bénéficiera d’une assistance des organisations rizicoles coréennes et internationales pour renforcer les capacités des experts nationaux, des instituts de recherche et de formation.

Dans le cadre de la  coopération technique pour le biennium 2020-2021, la FAO dégagera 150 000 dollars US (80,75 millions Fcfa) pour le financement d’un projet sur la revitalisation du système semencier du riz en Côte d’Ivoire.

Ce projet est « en cours de finalisation et sera opérationnel dans le premier trimestre de l’année 2021 », a annoncé le représentant de la FAO en Côte d’Ivoire, M. Samy Gaiji, assurant que son institution « restera attentive aux besoins d’assistance technique ». 

Sénégal: l’Unicef mise sur la sensibilisation contre la Covid-19

La Représentante de l’UNICEF au Sénégal, Silvia Danailov, a insisté, mercredi à Dakar, sur l’importance de la sensibilisation pour barre la route au coronavirus.« Malgré tous les efforts de l’Etat, la Covid-19 est toujours là. Pour barrer la route au coronavirus, il n’y pas de secret, il faut respecter les gestes barrières. C’est pourquoi, nous avons noué un partenariat avec des artistes, le ministère de l’Education nationale et celui de la Santé et de l’Action sociale pour renforcer la sensibilisation des élèves, des jeunes et leaders communautaires sur le respect des gestes barrières », a expliqué Mme Danailov.

Elle s’exprimait lors du lancement du clip « MA MAIN DA WARA SETT » (ma main doit être propre, en langue wolof) réalisé par des artistes sénégalais, à l’initiative de l’Unicef, « pour favoriser un message de façon ludique et inciter plus que jamais à l’adoption des gestes barrières, seuls véritables remparts contre la Covid-19 ».

Pour appuyer la promotion de l’hygiène, des mesures de prévention individuelles et collectives et la protection des enfants, l’Unicef a décidé d’appuyer les efforts de sensibilisation portés par les artistes en direction du grand public, des jeunes et des enfants à travers la musique.

Saluant l’initiative, l’Inspectrice d’académie de Dakar, Khadidiatou Diallo, a expliqué la persistance de la Covid-19 par le non respect des gestes barrières. « C’est pourquoi, a-t-elle dit, ce clip a tout son sens en misant sur la sensibilisation sur les gestes barrières, surtout que la pandémie avait reculé pour mieux sauter ».

ODD: l’Afrique doit accroître les investissements (rapport)

Pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD), l’Afrique doit accroître les investissements, souligne un rapport de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).« Un défi central que l’Afrique doit relever pour réaliser les ODD et parvenir à un développement durable et inclusif consiste à mobiliser les investissements requis dans des secteurs clés tels que la santé, l’énergie, les transports, la construction, l’éducation et la fabrication », indique le rapport économique sur l’Afrique.

Le document rendu public récemment par la CEA révèle que les besoins en infrastructures du continent se chiffrent entre 130 et 170 milliards de dollars par an jusqu’en 2025, avec un déficit de financement annuel de 67,6 à 107,5 milliards de dollars.

Selon le rapport, 19,6 % des entreprises opérant en Afrique estiment que le manque de financements est un obstacle majeur à la conduite de leurs activités. Près d’un quart des petites entreprises l’ont cité comme un obstacle majeur, tout comme environ 13 % des grandes entreprises.

A propos de l’énergie, il souligne qu’environ 590 millions de personnes en Afrique n’ont pas accès à l’électricité, et pour ceux qui y ont accès, la qualité est généralement médiocre et la fiabilité inacceptable en comparaison à d’autres régions du monde.

Sur le plan environnemental, la CEA note que 18 à 30 milliards de dollars par an au cours des deux prochaines décennies sont nécessaires pour l’action climatique et l’adaptation au changement climatique en Afrique, des projets et investissements de près de 1 000 milliards de dollars étant prêts à être financés.

« Pour la (bonne) gouvernance, quelque 6,3 % des entreprises en Afrique ont mentionné la corruption comme un obstacle majeur à la conduite de leurs activités », indique le rapport.

Ethiopie: la police saisit 2700 armes à feu

La police métropolitaine éthiopienne a annoncé la saisie de plus de 2700 armes à feu lors d’un raid effectué au cours du dernier mois.« Lors d’un raid qu’elle a effectué sur des habitations, des véhicules et des institutions en collaboration avec les forces de sécurité régionales de la police fédérale, la police d’Addis-Abeba a également saisi plus de 80.000 balles de diverses armes à feu, en plus des armes », a déclaré la Commission de police d’Addis-Abeba.

« Les armes ont été illégalement détenues par les personnes qui ont eu des liens avec le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) qui a perdu la guerre contre le gouvernement fédéral », a expliqué la police.

A la suite de l’attaque du TPLF contre le commandement nord de la Force de défense nationale, la police a mené des enquêtes étroites sur des maisons et des institutions présumées, dans le but de freiner les actes terroristes potentiels d’agents du groupe rebelle à Addis-Abeba.

La police a également saisi des grenades, des mines anti-véhicules, 141 appareils de communication, 809 kalachnikovs, 2 lanceurs, 976 pistolets, 924 fusils qui appartenaient illégalement à des personnes dans la ville.

Au total, 1312 uniformes militaires et 629 téléphones portables qui auraient été utilisés pour des activités terroristes sont aussi saisis.

Le mois dernier, la Commission de police d’Addis-Abeba a saisi plus de 700 armes illégales, dont 18 bombes explosives de sable. Elle a indiqué qu’en plus des armes, il y avait 4625 balles, des GPS, des radios militaires et quelque 744 armes détenues illégalement.

Af’Sud : le « Projet de réconciliation » menacé (fondation)

Le « Projet de réconciliation » nationale doit être mené par l’Etat lui-même, faute de quoi il risque d’échouer, selon la Fondation Desmond Tutu.Cette structure, dirigée par le prix Nobel de la paix et Archevêque anglican à la retraite, Desmond Tutu et son épouse, a fait cette déclaration mercredi lors de la Journée de la réconciliation nationale qui est célébrée chaque 16 décembre.

Pourtant, lundi dernier, le président Cyril Ramaphosa a déclaré que la réconciliation peut être réalisée en Afrique du Sud si les citoyens se tendent la main en apprenant à se parler dans leurs langues respectives, pour une communication et une compréhension faciles.

La fondation a déclaré que la suggestion du président n’est pas la bonne pour parvenir à la réconciliation dans un pays toujours déchiré par l’injustice raciale et les inégalités socio-économiques, 26 ans après la fin du règne de la minorité blanche sous l’apartheid.

« L’Etat doit créer le cadre et fournir les matériaux pour que la société civile puisse contribuer de manière significative à tisser un tissu compatissant et inclusif de cause commune pour une nation unie », a estimé la fondation.

Elle a aussi appelé l’Etat à redécouvrir de toute urgence son intégrité aux yeux de la population, en démontrant « sa volonté et la capacité de lutter contre la corruption, la mauvaise administration, la prestation de services inadéquats et les niveaux obscènes d’inégalités sociales ».

 

« A défaut, le projet de réconciliation à long terme de l’Afrique du Sud risque d’échouer complètement et, avec lui, la réputation mondiale du pays comme étant un phare d’espoir dans un monde de division », a-t-elle indiqué.

La Fondation Tutu a reconnu que les défis auxquels l’Afrique du Sud est confrontée ne peuvent être sous-estimés car ils sont immenses.

« Un pays défini par son histoire de nantis et de démunis, et de patriarcat, a (par négligence) fait peu de progrès pour uniformiser les règles du jeu », a observé notre source, accusant que les intérêts politiques sont jusqu’ici tenus au-dessus des intérêts du peuple.

Et de regretter : « Des millions de Sud-Africains vivent dans la misère et la pauvreté abjecte, et presque tous sont noirs. Il n’y a pas eu de dividende de liberté pour eux en termes de qualité de vie et l’urbanisation rapide a sans doute rendu les choses plus difficiles ».

L’organe a également souligné que « les plans de l’Etat pour procéder à la restitution des terres et les réformes se sont avérés extrêmement lents à mettre en œuvre ».

« Le résultat, a constaté la Fondation Tutu, est que le modèle biaisé de propriété foncière hérité du passé reste pratiquement intact, la majorité des Sud-Africains étant exclus et l’Etat sous une pression croissante pour agir ».

Guinée : Condé prête serment devant une dizaine de chefs d’Etat

Le président guinéen Alpha Condé, proclamé vainqueur de la présidentielle le 7 novembre par la Cour constitutionnel, a prêté serment devant celle-ci mardi au Palais Mohammed V en présence d’une dizaine de chefs d’État africains et de sommités internationales.Dans son discours d’investiture, Alpha Condé a appelé  ses concitoyens à « oublier le passé qui divise »  et à se tourner vers un « avenir d’unité et d’espérance ». Le président guinéen prône l’unité après une période de troubles politiques marquée par plusieurs morts chez des manifestants de l’opposition.

« J’exhorte chacun d’entre vous à oublier le passé qui divise au profit d’un avenir d’unité et d’espérance », a indiqué Condé, affirmant sa « conviction que la Guinée se fera avec tous les Guinéens », en présence de plusieurs chefs d’Etats africains.

Cette investiture sur fond de crise politique, a été l’occasion pour l’opposant historique élu en 2010 puis réélu en 2015, d’apaiser le climat politique afin d’aller vers « un véritable sursaut national ».

« Nous aspirons tous à un changement profond et rapide. C’est pourquoi il faut changer les pratiques et les méthodes. Nous nous engageons à lutter avec fermeté contre la corruption, le copinage et le clientélisme », a déclaré Alpha Condé.

Alpha Condé s’est aussi engagé à lutter contre la corruption et les détournements des fonds publics qui gangrènent l’administration guinéenne lors de son discours.

Parmi les chefs d’État, étaient présents le Bukinabè Roch Marc Christian Kaboré, le Congolais Denis Sassou Nguesso, le Malien Bah N’Daw, le Sierra-Léonais Julius Maada Bio, le Libérien George Weah, l’Éthiopienne Sahle-Work Zewde, le Comorien Azali Assoumani, le Togolais Faure Essozimna Gnassingbé, le Ghanéen Nana Akufo-Addo, le Mauritanien Mohamed Ould Ghazouani et le Tchadien Idriss Déby Itno.

Plusieurs Premiers ministres étaient également présents, celui de Djibouti, Abdoulkader Kamil Mohamed, la Première ministre gabonaise Rose Christiane Ossouka Raponda, l’Équato-Guinéen Francisco Pascual Obama Asue et l’Ougandais Ruhakana Rugunda.

Selon le président de la Cour constitutionnelle, le président guinéen sera réinstallé dans ses nouvelles fonctions le 21 décembre prochain.

Ouverture à Bassam d’un atelier pour former les journalistes sur les techniques de fact-checking

Un atelier de formation des journalistes sur la désinformation et les techniques de Fact-checking organisé par l’organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture ( UNESCO et ses partenaires, s’est ouvert mercredi à Grand-Bassam, une ville balnéaire au sud d’Abidjan, a constaté APA sur place.Sidi Tiémoko Touré, le ministre ivoirien de la Communication et des médias qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ce séminaire, a regretté que pendant la campagne de l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier et  pendant le pic de la Covid-19 en Côte d’Ivoire,  « notre pays a été confronté au drame de la désinformation». 

Poursuivant, il a salué cette initiative de l’UNESCO contre la désinformation estimant que celle-ci cadre avec l’ambition de son département ministériel. Avant lui, Anne Lemaistre, la représentante de l’UNESCO à Abidjan, a déploré à son tour « qu’avec les réseaux sociaux, tout le monde s’improvise journaliste ». 

Selon elle, les conséquences de la désinformation sont nombreuses non seulement sur les populations, mais aussi sur les journalistes.  « La désinformation est l’un des premiers ennemis du journaliste professionnel. La vérification de l’information s’impose aujourd’hui avec acuité », a soutenu Mme Lemaistre. 

Par ailleurs, elle a précisé que cet atelier sera sanctionné par la mise en place d’un réseau régional de Fact-checking. Plusieurs communications dont, les techniques de fact-checking, les outils de vérification de l’information et l’anatomie des fake news, sont au menu de ce séminaire qui s’achèvera jeudi. 

Washington transmet à l’ONU sa décision de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara

Les Etats-Unis d’Amérique ont adressé mardi, en la personne de leur représentant auprès des Nations Unies, Kelly Craft, leur proclamation de reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara, au Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, et au président du Conseil de Sécurité Jerry Matthews Matjila.Washington a ainsi demandé d’annexer cette proclamation comme document du Conseil de Sécurité.

Dans la correspondance de Kelly Craft, les Etats-Unis affirment, en plus de la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara, que l’offre d’autonomie du Royaume reste « la seule base pour parvenir à une solution au conflit ».

La décision historique des États-Unis de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara a été annoncée jeudi dernier lors d’un entretien téléphonique entre le Roi Mohammed VI et le président américain, Donald Trump. Cette décision américaine rappelle au monde entier la justesse de la cause marocaine.

À titre de première concrétisation de cette initiative souveraine de haute importance, les États-Unis ont décidé d’ouvrir un consulat à Dakhla, à vocation essentiellement économique, en vue d’encourager les investissements américains et contribuer au développement économique et social, au profit notamment des habitants des provinces du Sud.

Plusieurs pays arabes, africains, européens et asiatiques ont salué la décision prise par les Etats-Unis d’Amérique de reconnaitre la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Il s’agit d’une décision prise par une superpuissance mondiale et membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, mettant en avant son impact au niveau de la stabilité, de la sécurité et du développement de la région, de manière à renforcer la profondeur africaine du Royaume dans le cadre de la coopération Sud-Sud.

État d’urgence sanitaire au Gabon : les élus nationaux et sénateurs valident la prorogation de 45 jours

La chambre basse du parlement gabonais et le Sénat ont adopté lundi 14 décembre dernier, le projet de loi portant prorogation pour une période de 45 jours des mesures sanitaires de prévention, de riposte contre la pandémie de la Covid-19.

Il sied de noter que, ce projet de loi de prorogation de l’état d’urgence avait déjà été adopté par le Conseil des ministres le 10 décembre dernier. Dr Guy Patrick Obiang Ndong ministre de la Santé, l’avait par la suite présenté pour examen et adoption devant les élus nationaux et les sénateurs le week-end dernier.

Il fait dès lors noter que, durant les festivités de fin de l’année 2020, c’est à dire (Noël et 1er de l’An), les gabonais devront donc continuer d’observer les gestes barrières.

A savoir le port du masque obligatoire dans les lieux publics, respect de la distanciation sociale et appliquer les mesures d’hygiène.