Ethiopie: des mandats d’arrêt contre 40 officiers militaires

La police éthiopienne a émis des mandats d’arrêt contre 40 officiers de l’Armée.Elle les accusé des délits de trahison. « Ils ont planifié un complot pour démembrer l’Ethiopie en lançant une attaque contre la base de commandement nord des forces de défense », renseigne la police.

« Les anciens officiers militaires ont conspiré avec le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), parti au pouvoir de la région du Tigré pour déstabiliser l’Ethiopie et reprendre le pouvoir par la force », a indiqué la Commission de police fédérale dans un communiqué.

Laissant de côté la responsabilité qui leur a été confiée par le gouvernement et le peuple éthiopien, les suspects ont collaboré avec le TPLF pour attaquer la base militaire du nord et prendre en otages des milliers de soldats.

Actuellement, la force du TPLF, avec un effectif de plus de 200.000 hommes, a été vaincue par la force fédérale après près d’un mois de combats dans la région.

Le TPLF a dominé la politique éthiopienne et dirigé le pays d’Afrique de l’Est pendant 27 ans jusqu’à ce que le Premier ministre Abiy Ahmed prenne fonction en avril 2018.

Le TPLF a affirmé qu’il s’est transformé en rébellion, le gouvernement fédéral ayant juré d’arrêter ses dirigeants dans les plus brefs délais.

Le TPLF, le parti au pouvoir dans la région du Tigré, a admis avoir attaqué, il y a un mois, plusieurs bases militaires du commandement nord dans « une frappe permanente ». Il a également confirmé qu’ils ont saisi des armes lourdes, notamment des chars, des roquettes et des systèmes de défense aérienne, dont la majorité a été prise à l’armée fédérale.

L’ouverture d’un Consulat du Bahreïn à Laâyoune, une initiative historique et un soutien à la marocanité du Sahara (ministre)

Par Hicham Alaoui — Le ministre bahreïni des Affaires étrangères, Abdellatif Ben Rached Ziani a affirmé que l’ouverture d’un Consulat général du Bahreïn à Laâyoune est une initiative « historique » et un soutien à la « marocanité du Sahara ».« C’est une initiative historique et un soutien du Bahreïn à l’intégrité territoriale du Maroc et sa pleine souveraineté sur l’ensemble de son territoire ainsi qu’à ses intérêts nationaux », a souligné le chef de la diplomatie bahreïnie lors d’un point de presse tenu lundi avec son homologue marocain, Nasser Bourita à l’issue de l’inauguration du Consulat bahreïni à Laâyoune, chef-lieu des provinces du Sud marocaines.

Et d’ajouter que le Bahreïn tient à développer ses relations avec le Maroc dans tous les domaines, saluant par la même occasion, la décision de Washington de reconnaitre la souveraineté du Maroc sur la Sahara et d’ouvrir un Consulat à Dakhla.

Pour sa part, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a affirmé que l’ouverture d’une représentation diplomatique du Bahreïn à Laâyoune est une « consécration de la position constante de Manama au sujet du Sahara marocain ».

« Bahreïn est un allié du Maroc et l’ouverture d’un Consulat à Laâyoune n’est pas une décision surprenante mais plutôt une consécration de la solidarité effective du Manama vis-à-vis du Royaume et de son intégrité territoriale », a-t-il dit lors de ce point de presse.

Pour lui, l’inauguration d’un consulat bahreïni coïncide avec des événements importants notamment la fête nationale du Bahreïn, la décision des Etats Unis d’Amérique de reconnaître la marocanité du Sahara et l’opération menée par le Maroc au niveau du passage d’El Guergarate pour faciliter le flux des personnes et des marchandises.

Selon le ministre marocain, l’ouverture du consulat du Bahreïn à Laâyoune revêt une importance particulière dans la mesure où elle consacre la dynamique diplomatique dans cette région du Sahara, sachant que 18 pays africains, asiatiques et arabes ont déjà inauguré leurs consulats que ce soit à Laâyoune ou à Dakhla. D’autres pays vont ouvrir leurs représentations diplomatiques dans les provinces du Sud du Royaume avant la fin de cette année, a-t-il fait savoir.

Pour rappel, le Maroc a été l’un des premiers pays à reconnaître le Bahreïn après son indépendance le 15 août 1971, et a accrédité son premier ambassadeur résident à Manama en 1988, tandis que le Bahreïn a ouvert son ambassade à Rabat en juillet 1997.

 Au registre économique, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays reste en deçà du niveau de leurs relations politiques. Il est estimé à 1,79 milliard de dirhams (1 euro = 10,7 DH) en 2019.

Les investissements bahreïniens Au Maroc ont atteint 77,5 millions de dirhams en 2018 contre 92 millions de dirhams en 2019, et ciblent majoritairement les secteurs de l’immobilier, du commerce, du tourisme et des grands travaux.

En juin 2018, Gulf Air, le transporteur national du Royaume de Bahreïn, a lancé une ligne directe Manama-Casablanca, à hauteur de 5 vols par semaine.

Congo : Sassou Nguesso désigné candidat à la présidentielle de mars 2021

Le président congolais Denis Sassou Nguesso 77 ans dont 36 passés au pouvoir, a été désigné candidat à la présidentielle de mars 2021 par les partis membres de sa coalition politique, a appris APA de sources médiatiques.Alors qu’il ne s’est pas encore prononcé sur sa candidature à la présidentielle de mars prochain, Denis Sassou Nguessou a été désigné par l’ensemble des dix-sept (17) partis qui composent la majorité présidentielle.

« Chaque parti de la majorité présidentielle a opté (ou va le faire incessamment) pour la candidature du président Sassou Nguesso. La majorité présidentielle pense que, de tous ses chefs, c’est le président Sassou Nguesso qui réunit tous les atouts », a indiqué Pierre Moussa, président intérimaire de la majorité présidentielle.

Une proposition qui doit être acceptée par le président sortant, déjà investi en décembre 2019 à Brazzaville par le principal parti de la majorité présidentielle, le PCT.

« Nous nous battrons vaillamment avec courage pour convaincre le président de la majorité pour qu’il accepte les implorations et les exhortations de sa base politique », a martelé M. Moussa, également secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT).

Denis Sassou Nguessou était arrivé au pouvoir pour la première fois en 1979 avant de quitter ses fonctions en 1992, laissant le pouvoir à son opposant Pascal Lissouba, décédé le 24 août 2020 à Perpignan (France). Il revient aux affaires en 1997 quelques mois après l’éclatement de la guerre civile au Congo.

Et depuis cette date, il a été élu en 2002 avant d’être réélu successivement en 2009 et 2016. Denis Sassou Nguessou est actuellement l’un des plus anciens chefs d’Etat en place dans le monde, cumulant 36 années de pouvoir.

Les PM éthiopien et soudanais discutent des conflits autour des zones agricoles frontalières

Le Premier Ministre éthiopien Abiy Ahmed et son homologue soudanais Abdalla Hamdok ont eu des discussions sur fond d’informations faisant état de conflits portant sur les zones agricoles frontalières.Le bureau du Premier ministre éthiopien a déclaré dimanche que les dirigeants des deux Etats voisins avaient discuté des moyens de renforcer leurs relations de longue date pour un développement économique et social commun.

Rappelant le soutien du Premier ministre Abiy en particulier et du gouvernement éthiopien en général pendant la période de besoin du Soudan, le Premier ministre Hamdok a réitéré la solidarité de son pays avec l’Éthiopie dans les opérations de maintien de l’ordre qu’il mène au Tigré, a indiqué le bureau dans un communiqué.

Les discussions entre les deux dirigeants ont débouché sur la signature d’un accord sur plusieurs questions d’intérêt mutuel, selon le cabinet du Premier ministre.

APA a appris que la tension était de plus en plus forte à la frontière entre des deux pays d’Afrique de l’Est au sujet des droits de propriété des zones agricoles, qui sont actuellement détenus par les agriculteurs éthiopiens.

« Les soldats soudanais nous ont expulsés de nos terres agricoles où nous labourons depuis des générations », ont confié des victimes à APA sous couvert de l’anonymat.

Les rapports indiquent, cependant, que l’armée soudanaise a déployé ses troupes dans les zones agricoles frontalières de Gadaref qui étaient contrôlées depuis plus de deux décennies par les milices éthiopiennes.

« Les forces de l’armée soudanaise ont continué d’avancer vers les zones frontalières occupées à Al-Fashaqa, lors de la reprise de la région de Kurdie, après avoir expulsé les agriculteurs éthiopiens », ont déclaré des sources militaires au journaliste du Sudan Tribune à Gadaref.

Les forces de la sixième infanterie ont regagné la région de Jebel Tayara dans la localité orientale de Qallabat, à l’est de la région de Sondos, a ajouté le responsable de l’armée soudanaise.

En mai dernier, l’armée et les miliciens éthiopiens se trouvaient dans la région de Jebel Tayara et ont bombardé l’armée soudanaise dans la région d’Anfal.

A l’époque, l’armée soudanaise avait déclaré avoir combattu les troupes éthiopiennes et non des miliciens.

Eswatini : le Premier ministre décède de la Covid-19

Le Premier ministre d’Eswatini, Ambrose Dlamini, qui était en soin dans un hôpital sud-africain a succombé dimanche à des complications de la Covid-19.« Leurs Majestés ont ordonné que j’informe la nation du décès triste et prématuré de Son Excellence le Premier ministre Ambrose Mandvulo Dlamini », a déclaré le Vice-Premier ministre Themba Masuku dans un communiqué.

Dlamini a été testé positif au coronavirus à la mi-novembre et a été initialement hospitalisé dans un établissement de santé à Mbabane.

Il a ensuite été transféré en Afrique du Sud à la fin du mois de novembre après avoir développé un certain nombre de complications.

Maroc : Inauguration du Consulat général du Bahreïn à Lâayoune

Par Hicham Alaoui — Le Royaume du Bahreïn a inauguré, lundi, son Consulat général Lâayoune, chef-lieu des provinces du Sud marocaines, devenant ainsi la 10ème représentation diplomatique étrangère dans cette ville érigée en capitale consulaire du Royaume.La cérémonie d’inauguration de ce Consulat a été présidé par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue bahreini, Abdellatif Ben Rached Ziani en présence des élus de la région et d’autres personnalités civiles.

Il s’agit de la deuxième représentation diplomatique d’un pays arabe à Laâyoune après celle des Emirats arabes unis inaugurée en novembre dernier.

Cet événement diplomatique intervient après le succès remporté par le Maroc dans la question du Sahara notamment la reconnaissance officielle des Etats Unis d’Amérique de la marocanité du Sahara et le large soutien international à l’opération menée par le Maroc au niveau du passage d’El Guergarate. Ceci atteste, incontestablement, de la légitimité des mesures prises par le Maroc en vue de défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale et condamnant, par la même occasion, les provocations répétées du « polisario » et de ses milices.

60ème anniversaire de l’armée gabonaise : Ali Bongo en l’uniforme de général des corps d’armée

Arborant les galons de général des corps d’armée (5 étoiles), le président de la République Ali Bong, a procédé à l’occasion  de la célébration de  60ème anniversaire de la création des Forces Armées gabonaises à la décoration de plusieurs officiers.

Le président Ali Bongo Ondimba en l’uniforme de la gendarmerie nationale gabonaise et les galons de général des corps d’armée pour célébrer  60ème anniversaire de la création des Forces Armées gabonaises.

Le chef de l’Etat Ali Bongo en sa qualité de Chef suprême des Forces de Défense et de Sécurité, tenu à rendre hommage au nom du Gabon, aux militaires qui ont œuvré au développement et à la consolidation des Forces Armées Gabonaises, ainsi qu’à tous ceux restés indéfectiblement attachés au service de la République.

« Que de chemin parcouru depuis le premier corps habillé de notre pays qu’était la gendarmerie en 1929, et dont je porte fièrement l’uniforme aujourd’hui », a déclaré le chef de l’Etat gabonais dans son discours de circonstance.

Il sied de noter que, les femmes ont intégré l’armée gabonaise pour la première fois en 1962. Cette année -là, le Président Léon Mba, père de l’indépendance gabonaise avait créé un détachement des Auxiliaires Féminins des Forces Armées Gabonaises (AFFAG).

Les Forces Armées, qui ne comptaient à l’origine que la seule Armée de Terre, se sont enrichies par la création et de l’autonomisation d’autres corps, à savoir: l’Armée de l’Air et l’Aviation Légère des Armées en 1972, le Corps des Sapeurs-Pompiers en 1977, la Marine Nationale en 1983.

La cérémonie s’est tenue au Camp Capitaine Ntchorere, à Baraka en présence du Premier Ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, des Présidents des Institutions Constitutionnelles, des membres du Gouvernement et des Officiers Généraux.

 

 

Élection à la présidence de la Fédération gabonaise de Taekwondo : Me Davy Mbembo a annoncé sa candidature

 Me Davy Mbembo Mouandza, a annoncé samedi 12 décembre dernier, qu’il est candidat à la présidence de la Fédération gabonaise de Taekwondo dont l’élection est prévu pour le 19 décembre prochain à Libreville.

Me Mbembo Mouandza présente sa candidature autour d’un programme qu’il a appelé « Les 3 axes du plan Phoenix ». Il s’agit notamment de la structure, la valorisation de la gestion et le programme de performance sportive.

Trois points essentiels selon Me Mbembo pour redynamiser le taekwondo gabonais plongé dans une léthargie depuis quelques années.

C’est dans ce sens que, le candidat arbitre international depuis 2016, par ailleurs président de la zone 4, a offert un stage de formation gratuit aux coachs gabonais pour obtenir le label ‘’WTF level 1ou 2’’  qui sera exigé d’ici 2021 à chaque coach pour officier un combat.

Le but du stage organisé par Me Davy à Libreville a pour objectif de préparer les Jeux olympique de Tokyo 2021.  Il sied de noter que, les pratiquants du taekwondo ont visité intensément pendant deux jours les différentes techniques d’arbitrage et leurs modifications.

 

Gabon : Léontine Tania Oyouomi nouvelle présidente du Groupement d’intérêt de l’ITIE

Tania Oyouomi nouvelle présidente du Groupement d’intérêt de l’Initiative sur la transparence des industries extractives (ITIE) nommée en Conseil des Ministres du 20 novembre dernier a été installée officiellement le 11 décembre.

Léontine Tania Oyouomi Loumbou Bibeya été installée par la Secrétaire générale du Ministère de l’Economie Edith Ekiri Monombi Oyouomi en présence du Ministre du Pétrole, du Gaz et des Mines, Vincent de Paul Massassa.

Bien avant son installation, Léontine Tania Oyouomi Loumbou Bibey et le président sortant Michel Antselevé  se sont pliés au rituel  de  passation des charges. L’ancien chef de l’ETIE Gabon cède son fauteuil avec le sentiment du devoir accomplit après 5 ans de mandat, malgré la suspension infligée au Gabon pour non transparence dans la gouvernance des industries extractives.

Léontine Tania Oyouomi Loumbou Bibey qui était jusqu’ici Conseiller économique et financier du Ministère du Pétrole, aura la lourde tâche de réhabiliter le Gabon à l’ITIE. Le pays avait adhéré pour la première fois en 2003 puis suspendu en 2013.

 

 

Covid-19 et politique en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent, outre les sujets politiques, sur les mesures prises par les autorités pour contrer la deuxième vague de Covid-19.Selon Le Soleil, « le dispositif de prise en charge sera réactivé » face à la flambée de cas de Covid-19. Le quotidien national note que plusieurs localités ont été « touchées durant le week-end ». Des centaines de cas sont désormais recensés par jour, coupant l’élan de la tendance baissière qui avait fini de s’installer.

Face à la propagation fulgurante de la maladie, L’AS souligne que « le gouverneur (Al Hassan) Sall barricade Dakar ». Les bars, boîtes de nuit et salles de spectacle sont « fermés », souligne pour sa part Vox Populi.

De même, les centres de traitement du coronavirus  sont « réanimés », note Le Quotidien là où L’AS informe que le maire de Ross Béthio a été emporté par la pandémie.

Concernant les politique de décentralisation, notamment le statut de la capitale, le ministre des Collectivités territoriales, Oumar Guèye, soutient que « la ville de Dakar n’a pas sa raison d’être ». Cette position entre en droite ligne avec celle du président Macky Sall qui « démolit » Dakar, titre L’AS.

En politique, EnQuête souligne que « Macky joue et perd ». Après l’avoir supprimé au lendemain de sa réélection en février 2019, « le chef de l’Etat songe à ramener le poste de Premier ministre ».

L’Observateur fait focus sur la « stratégie du silence » de Macky Sall qui semble porter ses fruits avec la « résolution des conflits » au sein de son parti. Au même moment, le président Sall donne de « sales coups à l’opposition » selon Les Echos, qui se demande si le dialogue politique n’est pas qu’une « stratégie politique ».

Toutefois, l’opposition est prête pour la riposte, semble dire Barthélémy Dias qui annonce dans EnQuête la formation imminente d’une « grande coalition ».

En fait divers, Libération et L’Observateur font des « révélations sur un drame », en l’occurrence le décès d’un enfant de 10 mois à la crèche « La Cigogne bleue ». Le bébé est mort après « une asphyxie secondaire causée par une fausse route alimentaire », conclut le certificat de genre de mort. L’affaire est confiée au commissariat de Dieuppeul, un quartier résidentiel de Dakar.

En football, l’ancien international sénégalais Ferdinand Coly raconte son défunt coéquipier Papa Bouba Diop. « Le destin avait choisi son héros parmi nous tous », dit-il à propos de l’unique buteur du match d’ouverture de la Coupe du monde de 2002 entre le Sénégal et la France.

Stades et Record font focus sur le tirage des huitièmes de finale de la Ligue des champions européenne prévu ce lundi. Tous les scénarios sont possibles selon les quotidiens spécialisés. Les clubs espagnols FC Barcelone et Atletico Madrid se présentent « en épouvantails » et pourraient affronter le Bayern Munich, Manchester City, Liverpool ou le Paris Saint-Germain.