Le président a.i. de la CAF Constant Omari se dit victime d’une cybercriminalité

Le président a.i. de la Confédération africaine de football (CAF), le Congolais Constant Omari Selemani, s’est dit victime d’une cybercriminalité de la part des gens mal intentionnés voulant saper à sa personnalité.

Selon un communiqué de la CAF parvenu jeudi à notre rédaction, son adresse mail aurait été piratée et une fausse information à son nom circulerait avec la dénomination constant.omari2018@gmail.com et le numéro +243 97958263. Raison pour laquelle il est porté à l’attention de tous les acteurs du football associés à la Confédération africaine de football (CAF), que cette fausse adresse électronique, prétendument attribué au président par intérim Contant Omari, est en train d’envoyer des messages aux présidents des Fédérations et aux amis de M. Omari».

Pour la direction de communication de la CAF, il s’agit d’une grossière usurpation du nom d’une personnalité en vue d’une entreprise clairement criminelle.

La CAF et M. Omari ont demandé à leur conseil d’administration d’envisager toutes les voies nécessaires en vue d’identifier et de mettre hors d’état de nuire les auteurs de ce forfait et à tous ses partenaires de redoubler la vigilance.

L’Afrique du Sud envahie par des criquets

Certaines régions de l’Afrique du Sud ont été frappées par une invasion de criquets pèlerins, a annoncé, jeudi, la ministre de l’Agriculture, de la Réforme foncière et du Développement rural, Thoko Didiza.Les zones touchées par les criquets sont les provinces de l’Etat libre, du Cap Nord et du Cap occidental, où des mesures de contrôle sont actuellement mises en œuvre pour freiner la propagation des insectes dévastateurs plus loin, a déclaré Didiza.

Selon la ministre, les vents forts qui soufflent actuellement sur ces zones favorisent le vol et la propagation des insectes ravageurs.

« J’exhorte les agriculteurs et leurs organisations à nous alerter chaque fois qu’ils repèrent ces criquets, et à travailler avec nos responsables sur le terrain pour enrayer leur propagation », a déclaré Didiza.

La ministre a déclaré que son bureau a envoyé des équipes de spécialistes dans les provinces touchées pour travailler avec les responsables locaux de l’agriculture et les organisations paysannes afin de contenir les insectes destructeurs.

« Les agriculteurs ont reçu les informations nécessaires pour s’assurer qu’ils adhèrent aux protocoles d’insecticide, tels que l’utilisation et le stockage de l’insecticide et les dosages nécessaires par hectare », a-t-elle ajouté.

Le ministère de l’Agriculture a déclaré qu’il existe deux classifications des criquets (larves qui sautent) et les adultes volants.

Les larves ne représentent guère de menace pour l’environnement et l’objectif du ministère était de gérer l’épidémie actuelle avant qu’elles n’atteignent le stade du vol, a indiqué le bureau.

Les pesticides qui sont utilisés pour tuer les criquets ne sont pas nocifs pour la végétation et le bétail.

La Covid-19 et d’autres sujets en Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus à APA ce jeudi, abordent la pandémie de la Covid- 19 et d’autres faits de société.Le Quotidien informe que « le président remet le masque » face à la recrudescence des cas de la Covid-19. « Macky Sall veut renforcer le plan de riposte » annonce le journal, qui indique que le « Sénégal attend ses premières doses de vaccin au premier trimestre 2021 ».

Le Soleil évoque des « mesures vers un durcissement » face au risque d’une vague de contamination. Le journal informe à ce sujet de la « réactivation des comités régionaux et l’application rigoureuse de l’Arrêté 15592 du 10 juillet 2020 (qui prescrit le port obligatoire de masque de protection dans les lieux publics et privés, Ndlr) ». Le journal indique aussi une plus grande « surveillance des transports publics ».

Face au relâchement et la hausse des cas communautaires, « Macky Sall se prépare à serrer le vis » informe Vox Populi. En conseil des ministres, « Il a demandé au ministre de la Santé (Abdoulaye Diouf Sarr) de lui proposer de nouvelles mesures préventives ». Le journal relate que « (Macky Sall) veut endiguer durablement la pandémie (afin) d’éviter l’engorgement des structures sanitaires ».

Regain de la maladie de coronavirus, L’Observateur note de son côté « l’absence coupable de l’Etat ». Le journal dénonce « la réaction tardive de Macky Sall et les grosses inquiétudes du personnel sanitaire ». L’Observateur d’informer que les « forces de l’ordre réinvestissent (à nouveau) la rue » pour faire respecter les mesures barrières.

Au chapitre judiciaire, Walf Quotidien annonce « qu’un projet de loi est dans le circuit » pour l’amnistie des crimes financiers et économiques. Ce qui fait dire au journal que Macky Sall veut « réhabiliter Karim (Wade) et Khalifa (Sall) » et par la même occasion « sauver (aussi) son clan ».

Sud Quotidien se penche de son côté sur la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), qui, malgré un budget de 966 millions alloué par la Loi des finances de 2021, est « payée à ne rien faire ».

EnQuête revient sur l’affaire des Centres de redressement et informe que « tous les chemins mènent vers Kara ». Le journal indique que « les 43 mis en cause dans l’affaire (…) ont à l’unanimité déclaré avoir agi sur ordres de leur guide à qui ils remettaient l’argent des centres ».

Pour rester sur l’affaire « Kara sécurité », L’Observateur parle « des pressions qui s’exercent sur la justice » et évoque « les exigences des organisations des droits humains ». Le journal parle de « retour de parquet pour les 37 mis en cause dans cette affaire ».

Libération évoque l’horreur sur les routes hier mercredi et indique que « trois accidents font sept morts ». Le journal précise que « les chocs sont intervenus sur l’axe Linguère – Matam, Dakar, Mboro et impliquent des gros porteurs ».

Vox Populi indexe les gros porteurs et renseigne que « des camions sèment la mort dans le pays ». Le journal souligne que « cinq personnes dont deux enseignants ont péri dans la collusion entre un véhicule particulier et un camion sur l’axe Linguère – Matam ».

En sport, Stades évoque les « funérailles nationales » de Pape Bouba Diop décédé dimanche à Lens (France). « La dépouille de l’ancien international arrive ce vendredi à 15h25 par vol Air Sénégal suivi de l’enterrement samedi à Rufisque ». Record annonce « une cérémonie funéraire en France et au Sénégal avant son inhumation samedi au cimetière de Dangou où il reposera pour l’éternité ».

Politique, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent aux relations du Maroc avec son voisinage, à la promotion du produit local, au soutien à la candidature de Mme Audrey Azoulay à la tête de l’UNESCO et à la finale de Supercopupe africaine de football.+Aujourd’hui le Maroc+ rappelle qu’il y a deux semaines, on s’en rappelle, l’intervention des Forces Armées Royales au passage d’El Guergarate a eu un retentissement sans précédent, soulignant que la Communauté internationale a été unanime à saluer la fermeté et le professionnalisme du Maroc dans la gestion de cet incident.

Ces dernières 48 heures, des responsables de premier rang européen ont fait le déplacement au Maroc en reconnaissance de la solidité de ce partenaire, de son rôle et de son statut de pays modèle et locomotive dans la région et sur le continent, poursuit l’auteur, notant que le Maroc a eu des témoignages, des marques de sympathie et de soutien qui le confortent dans sa vision du partenariat et du voisinage fondée sur le sérieux et le respect mutuel.

« Des relations, comme les pratiquent certains pays, basées sur les chantages de bas étage, le mensonge, la surenchère et la brutalité, ne peuvent être ni durables et encore moins respectables… », fait-il remarquer.

+Le Matin+ fait savoir le Maroc a officiellement annoncé son soutien à la candidature de la Secrétaire générale de l’Unesco, Audrey Azoulay, pour un second mandat à la tête de cette organisation onusienne.

Ce soutien a été annoncé par l’ambassadeur-délégué permanent du Royaume du Maroc auprès de l’Unesco lors de l’ouverture de la 210ème Session du Conseil Exécutif de l’Unesco qui se tient du 02 Décembre au 27 janvier 2021.

« Je saisis cette occasion pour vous exprimer, Madame la Directrice Générale, au nom du Maroc, suite à l’annonce de votre candidature pour un second mandat, notre plein soutien et notre engagement à agir pour la concrétisation de cette candidature », a indiqué l’ambassadeur marocain dans une déclaration lors du débat plénier de cette 210ème Session. « Ce soutien est en cohérence avec notre position, celle de saluer votre action réformatrice et vous permettre de la mener à son terme pour le bien et le rayonnement de cette organisation », a affirmé le diplomate marocain.

+Libération+ indique que le Japon a souligné l’importance de garantir la libre circulation des personnes et des biens dans la zone d’El Guerguarat et de voir les parties concernées faire preuve de retenue et de continuer leurs efforts en vue d’apaiser les tensions.

Le Japon a également « réitéré le souhait de voir ce différend aboutir rapidement à une solution pacifique sur la base du dialogue entre les parties concernées », indique l’ambassade du Japon à Rabat dans une Note verbale adressée au ministère marocain des Affaires étrangères.

Le Japon « apporte son soutien aux efforts déployés par les Nations unies, y compris dans le cadre des missions de la MINURSO », ajoute le document, cité par le quotidien.

+L’Economiste+ lance : « Allons-y : consommons marocain pour contribuer à la valorisation et au développement des entreprises, pour permettre des créations d’emplois », , ajoutant que la crise sanitaire a réveillé des talents et de l’innovation.

Après l’avènement de la pandémie et la fermeture des frontières, les Marocains n’ont eu d’autre alternative que de se rabattre sur le « made in local », relève la publication, appelant à éviter les erreurs du passé, revoir les stratégies, réadapter notre outil industriel et mieux cibler les filières et activités qui pourront être les moteurs du redécollage. « Mais en retour, il faut des produits bien faits, certifiés, normalisés, variés et à prix abordables », préconise le journal.

Au registre sportif, +Assabah+ rapporte que le Qatar tient à abriter la Supercoupe d’Afrique qui oppose cette année Al Ahly et la Renaissance sportive de Berkane. Et cela a été clairement exprimé dans une lettre que vient de recevoir la CAF. D’ailleurs, la Fédération du Qatar a démenti s’être excusée par rapport à l’organisation de cette rencontre au sommet, comme l’ont prétendu quelques supports égyptiens.

Le contrat signé entre la CAF et la Fédération du Qatar stipule que le pays organisera la Supercoupe d’Afrique pendant trois ans, et précisément à Doha. D’ailleurs, ce pays du Golfe s’accroche à son droit d’organiser ce match pour la 3e année consécutive, et avertit la CAF, dans une lettre reçue par la FRMF et la Fédération égyptienne, quant au non-respect des clauses du contrat.

La position du Qatar rejoint parfaitement celle de la RSB qui refuse de jouer contre Al Ahly ce 10 décembre au Caire. D’autant plus que le club marocain n’a reçu aucune correspondance de la part de la CAF, lui annonçant le changement de lieu du match ou sa tenue en Egypte, explique la publication.

En parallèle de cela, les Égyptiens continuent de faire pression sur la CAF pour que la rencontre se joue chez eux, ce qui sera avantageux pour Al Ahly. En tout cas, le ministre des Sports en Egypte a déclaré avoir eu la confirmation de la part de la CAF concernant la tenue du match au Caire et que l’institution n’a aucune envie de jouer la supercoupe ailleurs.

Prêt japonais de 200 millions de dollars pour soutenir le programme de réponse du Maroc à la pandémie de la Covid-19

Le Maroc a signé mercredi un échange de notes portant sur un prêt japonais d’un montant de 200 millions de dollars destiné à soutenir le programme de réponse du Maroc à la pandémie de la Covid-19.Signé par le ministre marocain de l’économie, des finances, Mohamed Benchaâboun, et l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon au Maroc, Takashi Shinozuka, cet accord vise à soutenir les efforts du Maroc face à la crise sanitaire, sociale et économique provoquée par la pandémie, en mettant rapidement à la disposition du Royaume des ressources supplémentaires pour mener les interventions d’urgence sanitaires et sociales, et améliorer la résilience de l’économie nationale.

Ce prêt est cofinancé avec la Banque Africaine de Développement (BAD) dans le cadre du programme ACFA (Accelerated Co-Financing Facility for Africa).

Selon le ministre marocain des finances, ce prêt a été approuvé avec un taux d’intérêt « extrêmement bas » à 0,1%, s’étalant sur une durée de 25 ans, avec un délai de grâce de 7 ans.

Ce prêt vient appuyer la politique du Maroc en matière de mise à niveau de la santé et de mise à disposition des moyens nécessaires pour accompagner la situation de crise sanitaire de covid-19, a fait savoir le ministre, ajoutant que cet accord ambitionne également d’accompagner le Maroc dans tous ses efforts en matière de soutien aux ménages, de relance économique et d’accompagnement des PME.

Pour sa part, l’ambassadeur japonais au Maroc, ce financement vise l’amélioration de l’efficacité de la réponse sanitaire et de la préservation du pouvoir d’achat des citoyens, outre le renforcement de la trésorerie des entreprises marocaines en soutenant leur résilience aux chocs causés par la crise.

Depuis 1976, le Japon a financé un total de 37 projets de prêts au Maroc pour une enveloppe de 310 milliards de yens japonais (27 milliards de DH) couvrant différents domaines.

Gabon : les étudiants en désaccord avec le gouvernement au paiement échelonné de la bourse

Les étudiants gabonais ont assiégé la mutuelle pour exprimer leur rejet de l’accord trouvé avec l’administration. Ces étudiants exigent un paiement cash de 12 mois de bourse plus les 90 000 FCFA de trousseau scolaire.

Les étudiants de la promotion 2019 ont vivement contesté l’accord trouvé mercredi 2 novembre entre l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), le rectorat et la mutuelle des étudiants qui réaffirme la volonté de l’Etat de payer les arriérées de bourses de l’année 2020 mais selon un calendrier étalé sur une certaine période.

Il sied de noter que, la bourse d’un étudiant gabonais résidant au Gabon est de 83 000 FCFA par mois. 12 mois reviennent à la somme de 996 000 FCFA. Lorsqu’on ajoute les 90 000 FCFA de trousseau scolaire la somme finale s’élève à 1 086 000 FCFA.

Récemment, l’ANBG a payé 700 000 FCFA à certains étudiants pour les rappels d’arriérées de bourses ainsi que le trousseau scolaire. Beaucoup d’autres n’ont pas perçu leur part. Ils font partie de ceux qui ne veulent pas entendre parler d’échelonnement du paiement.

Environ 40 à 50 000 étudiants boursiers apprennent au Gabon dans les facultés et grandes écoles du pays. A ce nombre s’ajoute celui des boursiers de l’Etat gabonais qui apprennent à l’étranger.

Rappelons tout de même qu’en octobre 2019, l’ANBG avait décidé de suspendre le paiement des bourses des étudiants qui apprennent au pays. L’objectif était de rassembler les résultats de fin d’année pour savoir qui mérite de conserver sa bourse et qui ne le mérite pas.

 

Le ministère de la fonction publique a lancé le recrutement de 11 chefs d’établissements techniques et professionnels

Le gouvernement gabonais a lancé un appel à candidatures pour recruter 11 chefs d’établissements techniques et professionnels.

Les postes des directeurs pourvus sont notamment ceux du Centre de Formation et d’Enseignement professionnel aux métiers du transport et de la logistique Mohamed VI sis à Akanda (nord de Libreville),  du  Centre de Formation et d’Enseignement professionnels multisectoriel de Nkok et du Centre de formation et de perfectionnement professionnels Basile Ondimba.

Le recrutement intéresse également le Centre interafricain pour le développement et la formation, du Centre de formation et perfectionnement professionnels Fidèle Andjoua (Franceville) et   du Centre de formation et perfectionnement professionnels Valentin Mihindou-Mi-Nzambe (Tchibanga).

Les potentiels Directeurs des centres de formation et perfectionnement professionnels de Makokou, Koula-Moutou, Port-Gentil, Oyem, et Nkembo sont appelés également à postuler.

Cet appel à candidatures pour le recrutement des directeurs devant dirigés ces établissements publics, constitue une première dans le mode gouvernance et de fonctionnement. Par le passé, ils sont nommés en Conseils des Ministres.

Source: gabonactu.com

 

Nécrologie : l’ancien président Français Giscard D’Estaing est décédé mercredi à l’âge de 94 ans

Décès de Valery Giscard D’Estaing, le président Ali Bongo Ondimba, présente ses condoléances à la France et au président  Emmanuel Macron.

Le président Ali Bongo, a dans un tweet en hommage à l’ancien président français, Valery Giscard D’Estaing, décédé mercredi à l’âge de 94 ans,  adressé ses condoléances à la France et à son président Emmanuel Macron.

« Condoléances à sa famille, à la France et à M. @EmmanuelMacron », a écrit le président gabonais sur sa page twitter.

Et d’ajoute : « Je garderai en mémoire l’image d’un chef d’Etat brillant, moderne et réformateur. Européen convaincu, il était aussi un passionné d’Afrique ».

Valery Giscard D’Estaing venait souvent au Gabon où il pratiquait la chasse sportive avec son ami Omar Bongo Ondimba, ancien chef de l’Etat gabonaise de 1967 à 2009.

Paix son âme

 

Côte d’Ivoire: prorogation de la suspension des manifestations sur la voie publique jusqu’au 15 décembre

Le gouvernement ivoirien a prorogé à nouveau la mesure de suspension des marches, sit-in et autres manifestations sur la voie publique à travers le pays jusqu’au 15 décembre 2020, selon un arrêté interministériel consulté par APA.« En vue de prévenir les troubles à l’ordre public, la mesure de suspension des marches, sit-in et autres manifestations sur la voie publique, sur toute l’étendue du territoire national, est prorogée jusqu’au 15 décembre 2020», mentionne l’article 1 de cet arrêté ministériel.

Dans cet arrêté signé par le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, également ministre de la Sécurité et de la protection civile, Vagondo Diomandé, il est mis en garde les contrevenants qui sont passibles de poursuites judiciaires.  

La mesure concerne notamment les manifestations ou rassemblements de personnes organisés par les partis et groupements politiques ou les associations légalement constituées dans les lieux fixes, ajoute le texte.

Ces manifestations relèvent du régime de la déclaration préalable, conformément aux dispositions légales en vigueur, et demeurent soumises au droit commun, dans le respect des mesures barrières édictées dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, selon l’arrêté.  

Le gouvernement ivoirien a décidé de suspendre les manifestations sur la voie publique dans le pays autorisant toutefois les rassemblements dans les enceintes closes depuis le 19 août 2020.  

Côte d’Ivoire : les artistes Yodé et Siro placés en garde à vue

Les artistes ivoiriens Yodé et Siro, deux figures emblématiques du Zouglou, un rythme musical en vogue en Côte d’Ivoire, ont été placés en garde à vue mercredi soir pour être présentés au procureur de la République jeudi après une audition de plusieurs heures à la section recherche de la gendarmerie nationale ivoirienne. « Nous avons comme convenu répondu à la convocation de la brigade de recherche de la gendarmerie nationale. Il a été décidé de nous garder à vue pour une présentation au bureau du procureur demain 03 décembre », ont écrit les deux célèbres artistes sur leur compte officiel sur Facebook.  

Selon la convocation du commandement supérieur de la gendarmerie nationale, les deux chanteurs ont été convoqués pour motif d’enquête judiciaire. Dimanche dernier, rappelle-t-on, en prestation dans un célèbre maquis à Yopougon dans l’ouest d’Abidjan dont la vidéo est encore disponible sur la toile, Yodé et Siro ont dénoncé les poursuites engagées par le procureur de la République estimant que celles-ci sont sélectives. 

« Allez dire au procureur Adou Richard que un mort c’est un mort. On ne passe pas son temps à chercher les petits baoulé (ndlr Ethnie du centre ivoirien favorable à M. Bédié)… Le procureur même, il n’est plus procureur. Il est procureur d’un seul camp. C’est quel pays ça ? », auraient  affirmé Siro pendant cette prestation.

 Depuis plusieurs années, Yodé et Siro sont des artistes très engagés qui n’hésitent pas à dénoncer les insuffisances dans la gouvernance des tenants du pouvoir en Côte d’Ivoire. Les deux artistes ont sorti, il y a quelques mois, un opus baptisé « héritage » et dans lequel ils fustigent la gouvernance du régime Ouattara.