Santé, administration et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi s’intéressent à la campagne vaccinale nationale contre le nouveau coronavirus, à la digitalisation de l’administration et au marché de l’automobile.+Al Bayane+, fait savoir que toutes les dispositions sanitaires et logistiques sont prises pour entamer cette campagne dans les conditions optimales.

Il faut bien dire que la population, toutes catégories confondues, est impatiente d’en finir avec cette pandémie, fait remarquer le journal, relevant qu’en attendant l’amorce de la vaccination, les autorités locales mettent en avant une série de mesures préventives en vue de contenir la propagation du virus.

Toute l’attention est désormais focalisée sur l’épreuve vaccinale qui se profile à l’horizon de manière imminente aussi bien en milieu urbain que rural, ajoute-t-il

Pour sa part, +Aujourd’hui le Maroc+ relève que dans les jours qui viennent, des centaines de milliers d’usagers vont se ruer sur les plateformes digitales pour s’acquitter de la traditionnelle vignette automobile, ajoutant que le rush annuel de fin décembre dans les administrations et perceptions durait depuis tellement longtemps qu’on le croyait ancré à jamais et inamovible.

En permettant, depuis quelques années, le paiement à distance de cette taxe, le Maroc a réalisé une des avancées les plus spectaculaires en matière de dématérialisation, écrit la publication, notant qu’à la douane, aux impôts, dans les perceptions, les tribunaux ou encore dans les conservations foncières, des armées d’agents et de fonctionnaires sont mobilisées pour assurer et gérer des process parfois basiques.

« Avec la digitalisation en marche, ces fonctionnaires représentent désormais une ressource précieuse que l’administration peut exploiter autrement surtout pour rendre un service public de meilleure qualité et avec plus de valeur ajoutée », conclut-il.

+Akhbar Al Yaoum+ relève qu’en une année marquée par la crise sanitaire de la Covid-19, le secteur de l’automobile d’occasion présente des indicateurs « relativement sains ».

Au cours de ce second semestre, le trio de tête au niveau de l’offre de véhicules particuliers reste inchangé. Renault maintient ainsi sa première position, avec une moyenne de 20.000 annonces actives, devant Peugeot avec 15.000, selon le site d’annonces +Avito+, cité par la publication.

Volkswagen ferme le trio avec plus de 14.000 annonces actives. « Ce classement constitue une tendance lourde qui se confirme depuis 2014. Du côté des marques premium, le top 3 reste le même. En tête, Mercedes avec 9.450 annonces actives, suivie par Audi avec 2.450 annonces et BMW avec 2.300 durant les cinq derniers mois », affirme la plateforme.

Dialogue politique: le gouvernement ivoirien et l’opposition conviennent de la tenue des législatives en mars 2021

L’opposition ivoirienne, le gouvernement et la société civile ont convenu mardi, à l’issue de la troisième phase du dialogue politique, de la tenue des prochaines législatives en mars 2021, selon le rapport final de leurs rencontres.Les parties prenantes, ont au nombre des recommandations, souhaité qu’avant la tenue des élections législatives, il y ait la désignation des membres des bureaux des Commissions électorales locales, conformément aux dispositions légales.

Elles ont demandé « le retour dans les organes de la Commission électorale indépendante des partis politiques membres qui ont suspendu leur participation » au sein de cette institution. 

En outre, les parties ont requis « l’élargissement à d’autres partis politiques, de la composition de la Commission Centrale de la CEI, conformément aux recommandations de la CEDEAO, sans préjudice de l’équilibre de celle-ci ». 

La désignation des membres des bureaux des Commissions électorales locales devrait se faire par voie élective, les partis politiques étant encouragés à des « compromis sur le terrain ».  

La réunion  a validé « l’organisation des législatives en mars 2021″ et la remise aux représentants des candidats d’exemplaires du procès- verbal de compilation après le dépouillement par les Commissions électorales locales ». 

Pour tenir un scrutin apaisé, ils ont convenu du renforcement de la sécurisation du processus électoral, « la levée du mot d’ordre de désobéissance civile » et la mise en œuvre de mesures qui concourent à l’apaisement de l’environnement politique.

A moyen et long termes, l’opposition et le gouvernement souhaitent « la poursuite des discussions à un haut niveau entre le Président de la République et le président Henri Konan Bédié, président du Pdci (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) ».

Les participants ont encouragé « le président de la République à ouvrir des discussions avec l’ancien président Laurent Gbagbo et tous les autres leaders politiques ».  

Ils ont également souhaité l’amélioration du découpage électoral, en maintenant les acquis, la « repentance des auteurs et des acteurs politiques pour les actes de violence perpétrés ».

L’opposition a appelé à « la prise de mesures en faveur des personnes poursuivies pour des faits liés au mot d’ordre de désobéissance civile de 2020 et à la crise post-électorale de 2010, au terme des procédures judiciaires en cours ». 

Toutes les parties ont manifesté la volonté de voir « le maintien du cadre permanent de dialogue politique et la signature d’une charte de bonne conduite par les leaders politiques ». 

Concernant les mesures d’apaisement de l’environnement politique, ils ont aussi demandé « la libération des personnes poursuivies pour des faits liés au mot d’ordre de désobéissance civile de 2020 et à la crise post-électorale de 2010 ». 

Pour sa part, le pouvoir veut « la poursuite des procédures judiciaires en cours, afin d’éviter toute impunité » ainsi que la réparation et le dédommagement des victimes des violences. 

Le rapport ressort « l’organisation d’assises nationales pour la paix et la réconciliation ». Il a été lu par le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Vagondo Diomandé. 

Du 21 au 29 décembre 2020, une session du dialogue politique, a été présidée par le Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko.

Dialogue politique ivoirien: l’opposition va soumettre le rapport final à Bédié et Gbagbo (responsables)

L’opposition ivoirienne envisage de soumettre le rapport final sur la troisième phase du dialogue politique aux anciens présidents Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié, leurs chefs de file, afin d’apporter des « éclairages » avant le paraphe du document.L’information a été donnée, mardi, par MM. Niamkey Koffi et Armand Ouégnin, les représentants de la plate-forme de l’opposition, lors d’un point de presse conjoint, après la clôture de la troisième phase du dialogue politique ivoirien.

Ce dialogue politique a réuni une délégation du gouvernement ivoirien, des organisations de la société civile et partis et groupements de partis politiques, proches du pouvoir et de l’opposition. Et ce, dans l’optique de débattre des prochaines élections législatives.

« Nous n’avons signé aucun document » relatif du rapport final de ce dialogue, a déclaré M. Armand Ouégnin, président de Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), une plate-forme dont le référent politique est Laurent Gbagbo. 

« Il est évident que certains l’ont fait, mais nous ne l’avons pas fait » car « nous avons reçu la mouture finale en début d’après-midi et nous avons dit que nous réservons notre signature après des éclairages sur certains points », a-t-il indiqué.

Ces éclairages devraient être apportés par MM. Gbagbo et le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, a soutenu M. Ouegnin, mentionnant que l’opposition s’est rendue à ce dialogue politique « par souci de bonne foi ».

Pour sa part, M. Niamkey Koffi, un cadre du Pdci, « lorsqu’on va à des assises, le rapport final doit faire l’objet d’une adoption, or ce n’est pas le cas aujourd’hui ». De ce fait, l’opposition a pris connaissance de ce rapport et a demandé qu’on diffère sa signature.

« Nous ne pouvons pas apposer notre signature sans un examen préalable », a relevé M. Niamkey, évoquant des « ambiguïtés et des équivoques  (qui) devront faire l’objet d’éclaircissement à travers la poursuite de ce dialogue entre Alassane Ouattara, MM. Bédié et Gbagbo ».

« C’est au terme de ces éclaircissements que la plateforme de l’opposition va apposer sa signature au bas de ce document », a fait savoir M. Niamkey qui a suivi tous les débats avec les autres représentants de l’opposition. 

Le Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, qui a présidé cette session du dialogue politique tenue du 21 au 29 décembre 2020, a assuré que le rapport a fait l’objet d’un « large consensus » entre les parties prenantes.

Interrogé à l’issue des travaux de restitution du rapport final, Adama Bictogo, le directeur exécutif du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir),  a noté que « la plateforme de l’opposition a des réserves,mais ne s’est pas retirée du dialogue ».

« Elle a juste exprimé quelques réserves, ce qui de mon point de vue, n’est pas une remise en cause de la dynamique qui a été engagée », a ajouté M. Bictogo, déclarant que « les élections auront bel et bien lieu en mars 2021 ». 

Pour lui, « c’est à l’opposition de prendre toutes ses dispositions pour se mettre dans le convoi qui nous amène aux élections législatives. Mais, en tout état de cause, c’est net, nous irons aux élections législatives en mars ».

« Ceci étant, des dispositions ont été notées dans le document pour qu’ il y ait un apaisement qui prend la composante politique, la composante juridique, la composante électorale qui relève de la CEI (Commission électorale indépendante) », a-t-il poursuivi.

M. Bictogo a estimé que « le plus important est que l’opposition prenne l’opinion à témoin et qu’ elle aille à ces élections, (car) on ne peut pas chaque fois marchander. Sortons du marchandage et des chantages ».

Il a admis toutefois que « l’opposition a fait la preuve de son engagement en venant à ces réunions ». Ce qui pourrait permettre à la nation de retrouver la paix et comme le Rhdp le souhaite « une Côte d’Ivoire rassemblée ». 

Distinction de 548 agents de la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire

Quelque 548 agents de la société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (SODECI) ont été distingués par la direction générale de cette entreprise qui leur a octroyé la médaille d’honneur du travail en présence des ministres ivoiriens Pascal Abinan Kouakou ( Emploi et protection sociale) et Anne Oulotto ( Assainissement et salubrité).

Selon une note d’information de cette entreprise transmise mardi à APA, il s’agit de 97 agents pour 35 ans d’ancienneté, 72 pour 30 ans de service, 109 pour 25 ans de travail et 270 collaborateurs pour 15 ans d’ancienneté.

Créée en 1959, la SODECI est la société chargée d’assurer l’approvisionnement en eau potable en Côte d’Ivoire.

Gabon-Révision du code du travail : l’article 92 a obligé les représentants des travailleurs de claquer la porte

Restitution finale du projet de révision du code du travail, les représentants des travailleurs qui participent à cette réunion, ont décidé de claquer la porte suite à un profond désaccord sur l’article 92 qui menace, selon eux, les acquis des travailleurs.

Article 92 intitulé « modification du contrat de travail » est selon les travailleurs une porte ouverte en faveur des employeurs pour manipuler ou esclavagiser leurs employés.

Selon un représentant de l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP), l’article 92 permet à l’employeur de décider de changer la fonction de son employé, la durée « du contrat », la rémunération, et le lieu de travail.

Grace aux dispositions de cet article, « un employeur peut décider de faire d’un comptable, dont la tête ne lui plait pas, un vigile au portail », a caricaturé un représentant des travailleurs ayant participé à la réunion.

« C’est inadmissible », a vociféré le représentant de l’ONEP qui précise que l’article 92 est le cas flagrant qui a obligé les représentants des travailleurs de claquer la porte.

« C’est inacceptable. Un employeur ne peut modifier par sa seule volonté les éléments clefs du contrat de travail », a-t-il martelé. Les dispositions de l’article 92 n’existent pas dans le code actuel.

L’année dernière, les travailleurs avaient décidé de déclencher une grève dans le pays à cause des dispositions de cet article. Le gouvernement n’a pas écouté le message de l’année dernière. Il a simplement modifié la numérotation de cet article pour espérer tromper la vigilance des travailleurs, a estimé un autre agent.

 

Élection municipale : le PDG présente Eugène Mba pour succéder à Léandre à la mairie de Libreville

La formation politique du président Ali Bongo le (PDG), aurait armé Eugène Mba lundi lors d’une réunion, pour qu’il succède à Léandre Nzue actuellement en prison pour détournement des fonds publics.

Diplômé en gestion financière de l’Ecole des attachés de direction de Paris Eugène Mba a été  Maire du deuxième arrondissement de la Commune de Libreville. Léandre Nzué, le maire destitué est issu du même arrondissement. Cet argument aurait pesé en faveur d’Eugène Mba par ailleurs homme pondéré et pétrie de sagesse.

Il a travail de 1992 à 2012 comme Sous-directeur à l’Union gabonaise des banques (UGB). Membre du PDG depuis 1984, Eugène Mba était président du groupe politique du PDG au conseil municipal de 2013 à 2018.

L’élection du nouveau maire qui terminera le mandat de Léandre Nzue est prévu ce mardi. Le collège électoral est constitué de 150 élus locaux. Le PDG est majorité au sein de ce conseil.

Nécrologie et politique à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA sont largement revenus sur le rappel à Dieu du Général Mamadou Niang, ancien ministre de l’Intérieur et Idrissa Diallo, maire de Dalifort sans occulter l’actualité politique.« Fin de mission » titre Le Quotidien pour évoquer la disparition du Général Mamadou Niang. Le journal indique « qu’il laisse derrière lui, le dialogue politique qu’il présidait ».

L’AS s’interroge sur « ces inquiétantes morts en cascade de VIP » au Sénégal, illustrant sa Une par les photos du Général Mamadou Niang et de Idrissa Diallo maire de Dalifort. 

Vox Populi évoque un +lundi noir+ pour le Sénégal qui perd le Général Mamadou Niang et Idrissa Diallo.

L’Observateur abonde dans le même sens et parle de « lundi noir pour la Nation » avec le rappel à Dieu du Général Mamadou Niang et du maire de Dalifort Idrissa Diallo. Le journal parle « d’un dialogue rompu avec un Général émérite » pour qualifier le personnage de l’ancien ministre de l’Intérieur. 

 Walf Quotidien estime qu’avec le décès de Idrissa Diallo, maire de Dalifort-Foirail et pilier de la coalition politique « Taxawu Dakar », c’est « Khalifa Sall qui perd un lieutenant ». L’Observateur semble étayer cela en parlant de «l’ultime combat d’un engagé volontaire »

Le Soleil de son côté, s’est appesanti sur le décès du Général Mamadou Niang à l’âge de 82 ans. Le quotidien national estime qu’avec sa disparition, « le Sénégal perd son soldat du consensus ». 

La politique occupe aussi une bonne place dans la presse de ce mardi avec Sud Quotidien qui consacre sa Une à la crise qui mine certains partis politiques sénégalais. « Rewmi (Le Pays, parti de la mouvance présidentielle) prend sa dose » indique le journal comme pour dire que le parti de Idrissa Seck revenu dans la mouvance présidentielle est « sur les traces  du PS (Parti Socialiste et de l’Afp (Alliances des Forces et Progrès).

Dans Walf Quotidien, Thierno Alassane Sall, ancien ministre  et opposant s’en prend au régime en place. Revenu d’une tournée de huit jours à l’intérieur du pays, il soutient que « le pays est entre les mains d’une petite mafia qui se partage tout ».

EnQuête revient sur le projet de loi visant à supprimer certaines villes dont Dakar et parle de « constat d’échec ». Le journal indique malgré tout que le projet de loi a été examiné lundi par plusieurs commissions de l’Assemblée nationale. 

Dans le journal Vox Populi, le ministre des Collectivités terriroriales, du Développement, et de l’Aménagement des Territoires Oumar Guèye soutient que « la ville n’a plus, aujourd’hui, sa raison d’être ».

A la place ajoute EnQuête, « l’Etat prévoit dix métropoles pour désengorger Dakar » selon les terme de la nouvelle réforme ajoute le journal.

Gabon : le Sénat vient d’approuver le projet de loi portant révision de la constitution

La République gabonaise va bientôt avoir une nouvelle constitution. Le projet de la réforme constitutionnelle a été voté à la majorité absolue au Sénat où 75 sénateurs ont voté à mains levées pour et 5 ont voté contre.

Pour Lucie Milebou Aubusson épouse Mboussou, « par le présent vote, le Sénat vient d’approuver en des termes identiques à ceux de l’Assemblée nationale, le projet de loi portant révision de la constitution de la République gabonaise », a clamé le président du Sénat.

Avant le vote, les présidents des groupes parlementaires de la formation politique d’Ali Bongo le (PDG) et du Cercle des libéraux réformateurs (CLR), ont affirmé qu’ils voteront  en faveur de la nouvelle constitution.

Le Front Uni, petit groupe de l’opposition a dit « niet ». Vendredi, 120 députés sur 135 présents ont voté pour le même texte. 15 députés ont voté contre. Conformément aux dispositions de l’article 116 de la loi fondamentale, la procédure prévoit la convocation du parlement en congrès pour adopter définitivement la nouvelle loi. Le congrès aura lieu ce mardi 29 décembre 2020.

Il sied de noter que, la révision  constitutionnelle porte sur 26 articles dont le plus cité est l’article 13 qui instaure un triumvirat pour assurer l’intérim du Président de la République en cas de vacance du pouvoir ou d’indisponibilité temporaire ou encore définitif.

Dans ce cas l’intérim est assuré par le président de l’Assemblée nationale, son collègue du Sénat et le ministre de la Défense. La nouvelle constitution permettra  également au président de la République de nommer une partie des Sénateurs.

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur la guerre médiatique menée par l’Algérie à l’encontre du Maroc, le nouveau modèle de développement et le partenariat économique entre le Maroc et Israël.« Mais quelle mouche a bien pu piquer notre voisin de l’est pour verser encore dans de tels égarements ? », se demande +Al Bayane+.

« Qui goberait ses récentes fake news sur la zone sereine d’Al Mahbes, alors que tout le monde s’étonne et déplore ces viles allégations au grand jour ? », s’interroge le quotidien, notant que le Maroc s’installe sur l’Atlantique le plus légitimement et sereinement du monde, conforté par le plébiscite universel dont il ne cesse de jouir, de par le déferlement copieux des reconnaissances.

« Aujourd’hui, l’Algérie a beau mentir et dissimuler la réalité sur la balustrade du média, elle ne fait que se ridiculiser davantage sur toute la ligne », estime la publication.

« Ils finiront par mordre de la poussière des guerres inventées de toutes pièces sur les frontières d’à côté par une hystérie médiatique mensongère », conclut-il.

Sur un autre registre, Aujourd’hui le Maroc rappelle que la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD) rendra sa copie dans les quelques jours qui viennent.

Une chose est sûre : les attentes, déjà très fortes au moment du lancement de ce processus, le sont davantage aujourd’hui au regard de la conjoncture, affirme le quotidien, qui évoque là une volonté affichée et partagée par tous les acteurs quelle qu’en soit la nature, économiques, institutionnels, publics, privés, politiques, ou encore associatifs.

En plus d’y avoir eux-mêmes contribué directement ou indirectement, ce sont ces mêmes acteurs qui devront d’ailleurs donner corps aux propositions de la Commission spéciale et devront par conséquent se les approprier au préalable, ajoute-t-il, faisant savoir que ladite Commission pourrait être amenée à devoir expliquer ses choix et le bien-fondé des options retenues.

+L’Economiste+ rapporte que plusieurs secteurs industriels à fort potentiel de partenariat Maroc-Israël ont été identifiés lors d’un entretien, tenu lundi en mode visioconférence, entre le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy, et le ministre israélien de l’Économie et de l’industrie, Amir Peretz.

Il s’agit notamment du textile, de l’agro-industrie, de la recherche et développement (R&D) appliquée à l’industrie, des technologies vertes et de l’industrie des énergies renouvelables, précise le ministère, ajoutant que les deux parties ont convenu de la mise en place d’un groupe de travail conjoint pour élaborer un plan d’action dans les secteurs identifiés.

L’entretien entre Elalamy et Peretz a porté sur les perspectives d’une coopération fructueuse entre les deux pays, s’appuyant sur leurs avancées économiques et répondant à leurs priorités et stratégies de développement, fait savoir le ministère.

Côte d’Ivoire:le Conseil national des droits de l’homme obtient le statut A au niveau mondial

Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) de Côte d’Ivoire a été accrédité au statut A de l’Alliance mondiale des institutions nationales pour la protection des droits de l’homme ( GANHRI), rapporte une note d’information transmise lundi à APA.Cette accréditation, rendue publique ce lundi à Genève ( Suisse) par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, a été délivrée par le Sous-Comité en charge de l’évaluation des Institutions nationales des droits de l’homme (INDHs) relativement à sa conformité « aux Principes de Paris », normes internationalement admises pour la création et le fonctionnement d’une INDH. 

 « Désormais notre pays pourra prendre la parole lors des sessions du Conseil des Droits de l’Homme, et particulièrement lors des évaluations de la Côte d’Ivoire par les instances internationales », souligne la note. Par ailleurs, ce nouveau statut du CNDH qui renforce la confiance entre elles et les populations, lui permet également d’occuper des postes au sein du bureau du Comité international de coordination ou de tout autre sous-comité créé par ce bureau.  

« En outre, la Côte d’Ivoire, à travers le CNDH, pourra prendre part aux affaires internationales et régionales et aux réunions des institutions nationales, en tant que membre votant », ajoute le texte.  

Après l’obtention du statut B en mai 2016, c’est-à-dire une institution partiellement conforme aux principes de Paris, l’obtention du statut A était l’un des principaux objectifs du CNDH. L’obtention du statut A par le CNDH hisse la Côte d’Ivoire au niveau des INDHs de la sous-région du même statut que sont celles du Ghana, du Niger, du Nigeria, du Libéria et de la Sierra Leone et du Togo.

 Plusieurs aspects analysés par le Sous-Comité d’accréditation ont favorisé le passage du CNDH du statut B au statut A. Il s’agit entre autres de la conformité du dispositif institutionnel et législatif du CNDH ainsi que la qualité de ses travaux : à savoir la qualité de ses  rapports, le traitement des saisines des populations, ses relations avec le gouvernement, le parlement et toutes autres entités publiques et privées et la surveillance des lieux privatifs de libertés.