Le Roi Mohammed VI s’entretient avec le Premier ministre israélien

Le Roi Mohammed VI, a eu ce vendredi, un entretien téléphonique avec le Premier ministre de l’Etat d’Israël, Benjamin Netanyahu, indique un communiqué du Cabinet royal.Au cours de cet entretien, le Souverain a rappelé les liens forts et particuliers entre la communauté juive originaire du Maroc et la monarchie marocaine. Le Souverain a, également, réitéré la position « cohérente, constante et qui demeure inchangée du Maroc au sujet de la question palestinienne ainsi que le rôle pionnier du Royaume pour la promotion de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient ».

C’est dans ce contexte que le Roi s’est « félicité de la réactivation des mécanismes de coopération entre le Maroc et l’Etat d’Israël, et de la reprise des contacts réguliers, dans le cadre de relations diplomatiques pacifiques et amicales ».

Pour sa part, le Premier ministre israélien a assuré le Souverain de sa détermination à mettre en œuvre tous les engagements pris, selon un calendrier précis de mise en œuvre.

La déclaration trilatérale entre le Royaume du Maroc, les États-Unis d’Amérique et l’Etat d’Israël, signée le 22 décembre courant, constitue le cadre de référence pour le développement et l’évolution de ces relations ».

Cet entretien téléphonique intervient deux semaines après l’annonce, le 10 décembre, de la reprise des relations entre le Maroc et Israël, en vertu d’un accord qui prévoit la réouverture de bureaux diplomatiques à Tel-Aviv et Rabat ainsi que le développement de la coopération économique bilatérale.

Les deux pays ont signé mardi dernier à Rabat quatre accords de coopération portant sur les domaines diplomatique, aérien, de la gestion hydrique, du commerce et de la promotion des investissements.

Bah N’daw: « Soumaïla Cissé s’en va à un tournant critique »

Le président de la Transition malienne Bah N’daw, s’est dit sous le « choc » après l’annonce de la disparition de Soumaïla Cissé, décédé ce vendredi à la Covid-19 à Paris.La présidence malienne a rendu hommage à l’opposant malien Soumaïla Cissé. Le président de la Transition évoque une grosse perte à l’heure où le Mali fait face à plusieurs défis.  « Soumaila Cissé s’en va à un tournant critique de notre évolution en tant que nation. Nul doute qu’en ce moment, le pays avait encore particulièrement besoin de son expérience et de sa sagesse pour relever les défis de l’heure » regrette-t-il.

Bah N’daw se souvient  « d’un homme plus déterminé et plus engagé après sa libération » au cours de l’audience d’octobre dernier avec Soumaila Cissé dans la foulée de sa libération. « Il m’avait laissé l’impression d’un homme encore plus déterminé et engagé pour son pays. Son optimisme était demeuré intact et sa dure détention de plusieurs mois l’avait comme davantage aguerri » se rappelle-t-il.

En cette douloureuse circonstance, le président de la Transition malienne adresse à son nom et au nom du peuple malien, « ses condoléances les plus émues à la veuve du défunt, ses enfants, ses proches, ses collaborateurs, ainsi qu’à ses nombreux sympathisants au Mali comme à l’extérieur » conclut-il.

Mali: le dialogue avec les djihadistes peut aboutir à un «cessez-le-feu» (analyste)

Le dialogue annoncé, hier lundi, par le président malien Ibrahim Boubacar Keïta avec les chefs djihadistes de son pays devrait aboutir à « un cessez-le-feu », analyse pour APA le Béninois, Maurice Mahounon, spécialiste des questions de sécurité.Ce dialogue pourrait aboutir à « un cessez-le-feu, un accord classique comme dans les guerres », estime le docteur en Sciences Politiques, par ailleurs spécialiste de défense et de sécurité en Afrique de l’ouest.

Pour lui, ce type de négociations « a marché en Algérie et ça peut marcher également au Mali ». Présent au 33e sommet de l’Union Africaine (UA) à Addis-Abeba (Ethiopie) tenu les 9 et 10 février, le président IBK a annoncé, dans des médias français, l’ouverture d’un dialogue avec les chefs djihadistes Iyad Ag Ghaly et Amadou Koufa.

Quelques jours auparavant, son prédécesseur et Haut représentant pour le centre, Dioncounda Traoré, expliquait avoir mandaté des émissaires pour prendre contact avec les groupes terroristes.

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L’initiative de Bamako, qui est « une bonne chose », s’inscrit ainsi « dans la logique des Occidentaux, en l’occurrence la France et les Etats-Unis. Officiellement, c’est ça la doctrine », analyse Maurice Mahounon, soulignant que l’on « sait ce qui s’est passé en sourdine dans la libération des otages ».

Mais « si le numéro un malien opte pour cette solution, il faut toujours essayer pour voir si les leaders djihadistes sont prêts à saisir cette main tendue de Bamako », poursuit-il.

Même s’ils « sont des gens avec une idéologie que ne partage pas le commun des mortels », les djihadistes devraient exprimer par ce dialogue ce qu’ils demandent : « autonomie, développement de leurs localités, … ».

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« Il y a beaucoup de choses à mettre sur la table pour savoir ce qu’ils veulent complètement », ajoute Dr Mahounon, notant néanmoins que Bamako « n’a pas la mainmise sur tous ces mouvements (qui) poussent comme des champignons. Mais c’est déjà un pas qui peut inciter les autres également à venir à la table de négociation ».

Au-delà du dialogue annoncé, le président Keita a également confié que l’armée malienne devrait arriver vendredi prochain à Kidal. Une ville du nord du pays qui échappe au contrôle de l’Etat central depuis six ans.

Mali: décès de Soumaïla Cissé de la Covid-19

Le chef de l’opposition malienne Soumaïla Cissé est décédé à Paris où il était hospitalisé pour le coronavirus.Soumaïla Cissé était évacué à Paris à l’hôpital américain de Neuilly pour y être soigné. Il avait contracté le coronavirus depuis quelques jours. 

Son décès brutal a été confirmé par plusieurs cadres de son parti, l’URD. Nous y revendrons.

Santé, sécurité et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi mettent l’accent sur l’impact de la Covid-19 sur la situation des enfants, l’acquisition d’un lot important de doses de vaccin anti-Covid-19, la lutte contre la criminalité et la piètre prestation du WAC en Ligue des champions d’Afrique.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les dernières statistiques révélées par le Haut-Commissariat au Plan et l’Unicef au Maroc montrent que les enfants ont aussi souffert de cette crise sanitaire sur tous les plans, évoquant notamment le cas de l’éducation.

Nos enfants, comme partout dans le monde, ont dû basculer du jour au lendemain d’un enseignement 100% en présentiel à un enseignement 100% à distance, rappelle la publication, faisant observer que beaucoup ont rencontré des difficultés à s’adapter au nouveau système.

Cela veut dire inéluctablement que certaines connaissances n’ont pas été acquises convenablement, souligne l’auteur, notant que cette situation montre bien que comme les grands, les petits ont souffert d’une crise inédite à tous les niveaux.

« L’enseignement en format distanciel creuse les inégalités », martèle l’Économiste, citant les derniers chiffres du HCP, qui montrent que dans plus de la moitié des cas, les enfants ratent l’école, car il leur manque la logistique de base: des connexions internet, des smartphones, des PC.

La confirmation d’inégalités en matière d’équipements ne peut être désarticulée de celles qui relèvent de formes de déficits plus classiques, ajoute l’auteur, relevant que le sujet sera encore une fois celui des inégalités économiques et sociales.

Pour lui, c’est cette bataille qu’il faut engager pour gagner celle de la fracture numérique et non l’inverse.

+Maroc le Jour+ cite une déclaration du ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb qui a fait savoir que le Maroc a acquis 65 millions de doses des deux vaccins pour lesquels il a opté, précisant que la population ciblée s’élève à 25 millions de personnes.

Les préparatifs pour le lancement de la campagne nationale de vaccination ont atteint un stade « très avancé », a-t-il indiqué lors du Conseil du gouvernement.

M. Ait Taleb a fait savoir qu’il sera procédé à la vaccination de la population ciblée gratuitement et d’une manière progressive, conformément aux hautes instructions royales. La priorité sera notamment donnée aux personnels de première ligne, en l’occurrence le personnel de Santé, les autorités publiques, les forces de sécurité et le personnel de l’éducation nationale, ainsi qu’aux personnes âgées et aux personnes vulnérables au virus, avant de l’élargir au reste de la population.

+Al Ahdath Al Maghribia+ se fait l’écho d’un communiqué de la Direction générale de la Sûreté Nationale (DGSN) qui indique que dans le domaine de la lutte contre la criminalité et du renforcement du sentiment de sécurité, les services de sûreté nationale ont traité, durant l’année 2020, un total de 851.343 affaires, dont 817.259 ont été résolues, soit une augmentation d’environ 33% par rapport à 2019.

Cette hausse s’explique principalement par le bilan des opérations sécuritaires menées dans le cadre de la lutte contre les actes et les infractions liés à la violation de l’état d’urgence sanitaire, en particulier la diffusion de fausses informations, la commercialisation illégale de faux masques et de désinfectants, les crimes relatifs aux nouvelles technologies et la violation des mesures de confinement, précise la même source.

Au volet sportif, +Al Massae+ estime que le club du Wydad de Casablanca s’est mis dans une mauvaise posture en s’inclinant (1-0) contre le Stade malien à Bamako. Une défaite qui met en péril sa qualification au reste des éliminatoires de la Ligue des Champions africaine.

Le Wydad a présenté une mauvaise copie lors de ce match qui n’est pas sans rappeler sa prestation contre l’Olympic Safi (0-2) pour le compte de la 3e journée du championnat marocain. Les décisions de l’entraîneur Faouzi Benzarti laissaient également à désirer.

Le groupe a regagné le Maroc jeudi pour commencer les préparatifs du match de samedi contre le Maghreb de Fès pour le compte de la 5e journée du championnat avant de se déplacer la semaine prochaine à Khouribga dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Trône.

Le Maroc et le Royaume se félicitent de l’application provisoire à partir du 1er janvier 2021 de leur accord d’association

Les gouvernements marocain et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord se félicitent de l’application provisoire, à partir du 1er janvier 2021, de l’accord d’Association entre le Maroc et le Royaume-Uni, signé à Londres le 26 octobre 2019.Les deux pays ont précédé, ce 24 décembre 2020 à Rabat, à un échange de notes verbales à cet effet, indique jeudi un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

L’accord restitue, dans le contexte des relations bilatérales, l’ensemble des effets que les deux pays s’accordaient, mutuellement, dans le cadre de l’Accord d’Association Maroc-UE. Il assure, ainsi, la continuité des échanges entre le Maroc et le Royaume-Uni après le 31 décembre 2020, souligne la même source.

L’accord constituera une garantie aux entreprises marocaines et britanniques qui entreprennent des relations économiques et commerciales dans tous les secteurs de coopération.

Les relations d’investissement continueront de se dérouler dans le cadre de l’accord entre le gouvernement du Maroc et celui du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord pour la promotion et la protection réciproque des investissements.

Le nouvel accord d’association constituera un pilier fondamental dans la consolidation et le renforcement des relations entre les deux pays, en termes de commerce et d’investissement.

Les deux pays confirment, à cette occasion, leur engagement à poursuivre le renforcement de leurs relations et le développement de leur coopération, dans la perspective de l’établissement d’un partenariat stratégique global, conclut le communiqué.

Maroc : Saisie de plus de 217 tonnes de résine de cannabis en 2020

Les quantités de résine de cannabis saisies au Maroc durant l’année 2020 s’élève à 217 tonnes et 323 kg, en hausse de plus de 37 tonnes par rapport à l’année dernière, et ce en raison des opérations conjointes et ciblées menées par les services de la sûreté nationale et la surveillance du territoire national pendant le confinement sanitaire, a indiqué la direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Quant aux quantités d’héroïne saisies, elles sont restées à leur niveau habituel avec 8 kg et 501 g, tandis que le nombre de comprimés et de psychotropes saisis s’est élevé à 476.923 comprimés, dont 145.848 comprimés de type ecstasy provenant illégalement de pays européens, soit une baisse de 66% par rapport à 2019, selon le bilan 2020 de la DGSN.

Dans le domaine de la lutte contre la criminalité et du renforcement du sentiment de sécurité, les services de sûreté nationale ont traité, durant l’année 2020, un total de 851.343 affaires, dont 817.259 ont été résolues, soit une augmentation d’environ 33% par rapport à 2019.

En ce qui concerne la lutte contre les réseaux criminels violents, l’année 2020 a enregistré l’arrestation de 779 individus pour leur implication présumée dans 469 réseaux criminels s’activant dans le vol avec violence ou sous la menace, ainsi que l’arrestation de 466 organisateurs pour leur implication présumée dans 123 réseaux criminels spécialisés dans le trafic d’êtres humains et l’organisation de l’immigration clandestine, outre l’arrestation de 9.179 candidats à l’immigration clandestine, dont 6.162 ressortissants étrangers, et la saisie de 663 documents de voyage ou d’identité falsifiés.

S’agissant du nombre de personnes arrêtées dans les affaires de drogues, il a atteint 97.564, enregistrant un recul de 23% par rapport à l’année écoulée, relève le communiqué, notant qu’il a été constaté, par ailleurs, une baisse significative des indicateurs de saisies de drogues dures à cause des répercussions des mesures de précaution mises en œuvre au niveau national et international pour endiguer la propagation de la pandémie de Covid-19, avec tout ce que cela entend comme transformations dans la géographie internationale des drogues et de neutralisation des itinéraires habituels de contrebande.

S’agissant des mécanismes de coopération internationale en matière de sécurité, l’année 2020 a été marquée par un gel des activités de coopération dans le domaine de la formation policière spécialisée, ainsi que par une baisse significative de l’aspect opérationnel de cette coopération, en raison des défis de la pandémie de Covid-19, indique-t-on.

En effet, seulement 04 opérations de livraison surveillée de drogues ont été réalisées, contre 08 opérations en 2019, qui ont abouti à l’arrestation de huit personnes et à la saisie de 11 tonnes de résine de cannabis.

Les services de sécurité nationale ont également reçu 116 commissions rogatoires émanant d’autorités judiciaires étrangères, contre 157 en 2019, dont 31 commissions relatives à des affaires de trafic de drogues, de psychotropes et de blanchiment d’argent.

En outre, relève-t-on, le Bureau central national (Interpol Rabat) a émis 113 mandats d’arrêts internationaux lancés par des juridictions marocaines à l’encontre d’individus recherchés à l’échelle internationale, lesquels mandats se sont soldés par l’arrestation de 29 personnes qui faisaient l’objet de mandats d’arrêt internationaux, en plus de la diffusion de 3.029 mandats de recherche émis par des autorités judiciaires étrangères via les bases de données de noms des personnes recherchées au niveau national.

Dialogue politique: l’opposition ivoirienne soulève des préoccupations

L’opposition ivoirienne a soulevé jeudi des préoccupations pour la suite des travaux du dialogue politique qui a repris, lundi, souhaitant entre autre la cessation des poursuites visant certains de ses responsables, dans une déclaration. »La Coalition des plateformes et des partis politiques de l’opposition a décidé de prendre part aux travaux en vue de la prise en compte de ses préoccupations », a indiqué Armand Ouégnin, qui a lu la déclaration au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci).

Ces préoccupations sont, entre autres, « l’élargissement du cadre de discussion à tous les acteurs politiques dans le cadre d’un dialogue national inclusif, la relecture de la loi organique et du Code électoral », a relevé M. Ouégnin.

L’opposition demande en outre « la prise en compte des arrêts de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP) sur la Commission électorale indépendante (CEI), la libération des prisonniers politiques et militaires ».

Elle souhaite également le « retour de tous les exilés politiques avec à leur tête l’ancien président Laurent Gbagbo, l’ancien Premier ministre Soro Guillaume, M. Charles Blé Goudé, l’ex-maire Akossi Bendjo et la cessation des poursuites contre des membres de l’opposition ».

La Coalition des plateformes et des partis politiques de l’opposition assure son « attachement au dialogue et au respect des textes qui régissent notre pays (et) au respect de la Constitution, notre loi fondamentale », a poursuivi M. Armand Ouégnin.

Selon M. Ouégnin, président de la plate-forme EDS dont le référent politique est Laurent Gbagbo, l’opposition a accepté de prendre part au dialogue politique au regard du cadrage prometteur fait par le Premier ministre qui veut une concertation fraternelle et des discussions franches.

L’opposition est revenue lundi à la table des discussions impliquant le gouvernement et la société civile, pour « écouter » les autorités et « décider de la ligne de conduite pour la suite des travaux », a-t-il souligné. 

Les travaux du dialogue politique, regroupant l’opposition, le gouvernement et la société civile,  devraient permettre des réglages pour une CEI consensuelle par l’adoption de mesures concertées permettant des élections transparentes et crédibles.

L’Unjci décerne des félicitations au meilleur Web journaliste ivoirien

Le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), Jean-Claude Coulibaly, a décerné mercredi des félicitations au lauréat du Prix Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste Web pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace Cedeao, remporté par l’Ivoirien Jonas Baikeh.M. Baikeh, journaliste à linfodrome.ci avait à ses côtés M. Lassina Sermé, le président du Réseau des Professionnels de la presse en ligne en Côte d’Ivoire (Repprelci), la faîtière de la presse numérique ivoirienne, entité qui a initié ce prix.

Le deuxième lauréat du Prix Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste Web pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace  Cedeao, Fofana Azoumana de woroba.net, a également reçu les encouragements du président de l’Unjci.

L’Unjci est la faîtière des organisations de la presse écrite et numérique en Côte d’Ivoire. De ce fait, M. Sermé a jugé bon de faire le point à son président. Toute chose qui dénote d’une excellente synergie entre les organes de promotion et de défense du secteur des médias dans le pays.   

M. Jean-Claude Coulibaly a pour sa part prodigué des conseils aux lauréats et exhorté la faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire à poursuivre l’édification du secteur de la production de média en ligne.   

Il a pris une part active à l’organisation de la 4e édition du Prix Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste Web, tenue lundi à Abidjan. Il s’était fait représenter par son vice-président président, Ben Diakité, qui a d’ailleurs prononcé un discours au cours de l’événement.   

 » Nous sommes très heureux et très fiers d’avoir obtenu ce prix (…) mais aussi de venir le présenter au président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire », a dit M. Baikeh.

Les lauréats ont été primés lors d’un dîner gala dans un hôtel de la place à Abidjan, en présence de partenaires au développement, d’un représentant du ministère de tutelle et des acteurs du secteur.

Le Bureau de l’OMS à Abidjan instruit des journalistes francophones sur les défis de la lutte contre la Covid-19

Près de journalistes francophones viennent d’être instruits, via un webinaire sur les défis de la lutte contre la Covid-19, par le Bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Abidjan.

Les journalistes membres de ce réseau, ont échangé avec des responsables de l’OMS en Afrique sur les progrès réalisés dans le domaine de la recherche.

La conférence a réuni une trentaine de journalistes issus de 17 pays de l’espace francophone autour du thème : « La Covid-19, ampleur, leçons, défis et perspectives ».

Selon le représentant résident de l’OMS en Côte d’ivoire, Dr Jean Marie Yaméogo, la Covid-19 affecte plusieurs secteurs de la vie publique, entre autres, la santé, le social, l’économie, la culture, etc. 

« C’est la seule maladie qui a occasionné la fermeture des ports et des aéroports, qui a modifié les programmes nationaux et internationaux des compétions  sportives », a dit M. Yaméogo.

La pandémie a également fait « annuler des colloques et des conférences internationales  et obligé nos états à  imposer le télétravail pour réduire les risques de transmission », a-t-il ajouté.  

Le chef du Bureau de l’OMS à Abidjan a ensuite déploré  le relâchement des mesures barrières dans plusieurs pays africains, tout en exhortant les populations à les respecter.

Évoquant la recherche sur la pandémie, le Dr Yaméogo a indiqué que des vaccins sont actuellement en essai dans le monde, révélant que les africains ne sont pas en marge de ces recherches.

Dr Ané Ambroise, a quant à lui, fait l’historique de la pandémie de Covid-19 et ses conséquences sur les économies dans sa le monde, notamment en Afrique.  

Il a invité les professionnels des médias à toujours vérifier les informations, avant toute publication et à ne pas se rendre complice des rumeurs à travers les fake news. 

Au terme de la session, le représentant résident de l’OMS s’est félicité de la collaboration entre son institution et  le REMAPSEN. Il a assuré que l’OMS est engagée à accompagner cette organisation dans sa mission de promotion de la santé et de l’environnement.

Le REMAPSEN est présidé par le journaliste ivoirien Bamba Youssouf. L’organisation  revendique aujourd’hui  l’adhésion de 242 organes de presse issus de 22 pays de l’Afrique de l’Ouest,  du Centre  et de Madagascar.