Covid-19: le gouvernement ivoirien appelle à la vigilance lors des fêtes de fin d’année

Le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, Aka Aouélé, a appelé mercredi les populations vivant en Côte d’Ivoire à la vigilance et au respect des mesures barrières de la Covid-19 pour éviter une propagation du virus pendant les fêtes de fin d’année.« Nous sommes en fin d’année, période de fête avec des rassemblements festifs, des concerts, des événements artistiques et familiaux, les réveillons, et ces conditions peuvent créer une augmentation des cas positifs », a prévenu M. Aka Aouélé, à l’issue d’un Conseil des ministres.

Face à la presse, il a renouvelé le message du gouvernement, exhortant les différentes couches sociales au respect des mesures barrières, entre autres, le port du masque dans les lieux publics et les transports, la distanciation physique et surtout, s’abstenir de se serrer les mains et faire des accolades.

« Il faut être extrêmement prudent et vigilant (…) pour limiter la propagation du virus », a-t-il insisté, faisant observer que depuis le mois de septembre 2020 il y a eu une deuxième vague de la pandémie à Covid-19 dans le monde.

Cette deuxième vague de la pandémie de Covid-19 sévit en Europe, particulièrement en France, en Allemagne, au Royaume Uni ainsi qu’aux Etats-Unis, au Brésil, a-t-il fait remarquer, soulignant que l’Afrique n’est pas en reste.

Aujourd’hui, l’Afrique du Sud est touchée, la RDC, et en Afrique de l’Ouest, le Sénégal, le Burkina Faso et le Mali connaissent une forte augmentation de cas positifs de Covid-19, a mentionné le ministre ivoirien de la Santé.  

« Du 6 au 19 décembre 2020, ces pays ont connu des augmentations de cas positifs à plus de 1.000 cas durant cette période, où en Côte d’Ivoire nous sommes demeurés autour de 300 à 350 cas positifs », a-t-il poursuivi.  

Jusqu’ici, la Côte d’Ivoire a échappé à cette mini-flambée observée sur le continent. Le pays est « dans une bonne situation » et veut garder la chute de la courbe constatée depuis septembre concernant la pandémie de Covid-19.

Le pays est « sous contrôle et nous sommes maintenant autour de 2% de cas positifs, (mais) la maladie est toujours là, et nous devons demeurer prudents et vigilants », a lancé M. Aka Aouélé à l’endroit des populations.    

Concernant les primes Covid-19, il a dit qu’un Comité a été mis en place au niveau de son département. Selon lui, « aujourd’hui, c’est plus de 40 milliards Fcfa qui ont été payés au titre des primes » et « c’est quand même difficile à accepter (de voir des grèves) en dépit de cet effort ».  

Une cinquantaine de magasins partent en fumée à Adjamé, dans le Nord d’Abidjan

Une cinquantaine de magasins ont été ravagés mercredi nuit par un incendie à Adjamé, une commune dans le Nord d’Abidjan, à l’orée des fêtes de fin d’année, selon des sources sur place.

L’incident s’est produit aux environs de 20 heures (GMT, locale), a rapporté un témoin, indiquant que les flammes ont emporté des magasins de vente de vêtements et autres marchandises. Mais, aucune perte en vie humaine n’est signalée. 

Ces magasins sont notamment situés à proximité de Sitarail, la Société internationale de transport africain par rail, filiale de Bolloré Transport et Logistics, opérant sur les chemins de fer en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso.  

Pour l’heure, les causes de l’incendie restent inconnues. Toutefois, l’on soupçonne un court-circuit qui serait à la base de ce feu qui a décimé les commerces de ces marchands, qui avaient fait d’importants approvisionnements pour les fêtes. 

En mars 2020, des magasins en bande avaient été la proie de violentes flammes au niveau du marché d’Adjamé-Roxy, un espace abritant plusieurs commerces, causant d’énormes dégâts matériels. 

Prochaine réunion de la 21ème session du Comité Al-Qods

Le Roi Mohammed VI a adressé un message au président palestinien, Mahmoud Abbas dans lequel il a exprimé sa satisfaction du contenu de l’entretien téléphonique important qu’il avait eu jeudi 10 décembre, empreint d’un dialogue fructueux et d’interaction réciproque sur la position constante du Maroc au sujet de la question palestinienne, et son engagement permanent et continu pour la défense des droits légitimes du peuple palestinien.Dans ce message, le Roi a réitéré la position « constante » du Maroc en faveur de la question palestinienne, fondée sur la solution à deux États, comme convenu internationalement, ainsi que l’attachement aux négociations entre les parties palestinienne et israélienne comme seul moyen de parvenir à un règlement définitif, durable et global à ce conflit.

En sa qualité de Président du Comité Al-Qods, émanant de l’Organisation de la coopération islamique, le Souverain a réaffirmé qu’il ne ménagera aucun effort pour la préservation de l’identité historique et ancestrale de la ville sainte, en tant que terre de cohabitation entre les religions monothéistes.

Le Souverain a également affirmé qu’il continuera à défendre le statut spécial de la ville d’Al Qods Acharif et le respect de la liberté des rites religieux pour les adeptes des trois religions monothéistes, ainsi que le cachet musulman de la ville sainte et de la Mosquée Al-Aqsa.

le Roi a également affirmé que le Maroc place toujours la cause palestinienne au même rang que la question du Sahara marocain et que l’action du Maroc en vue de consacrer sa marocanité ne se fera jamais, ni aujourd’hui ni dans l’avenir, au détriment de la lutte du peuple palestinien pour recouvrer ses droits légitimes. Le Souverain a relevé dans ce contexte que le Maroc poursuivra son engagement constructif en faveur de l’instauration d’une paix juste et durable dans la région du Moyen-Orient.

Partant de ce constat, et en harmonie avec ce qui a été convenu entre les deux Leaders, le Souverain a informé le Président Abbas qu’il convoquera prochainement la réunion de la 21ème Session du Comité Al-Qods, au Maroc, en vue d’examiner les moyens de consolider la préservation du Statut spécial de la ville d’Al-Qods Acharif, et de contribuer à la sauvegarde de l’inviolabilité de ses sites historiques et civilisationnels, sa symbolique spirituelle et son identité religieuse.

Dans le même contexte, il sera procédé prochainement à l’actualisation des structures de l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif afin de lui donner un nouveau souffle et lui permettre de poursuivre, sous la supervision personnelle du Roi, la réalisation de plans et de programmes concrets, dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’habitat, ainsi que tout ce qui se rapporte au volet social au profit des habitants Palestiniens d’Al-Qods.

Le BM mobilise 800 millions de dollars pour financer des projets sociaux, agricoles et de transport au Maroc

La Banque mondiale a mobilisé un montant de 800 millions de dollars pour financer d’importants projets sociaux, agricoles et de transport au Maroc, annonce un communiqué du ministère marocain de l’Economie et des finances, parvenu à APA.Les accords, signés à Rabat par le ministre marocain de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration, Mohammed Benchaaboun, et le Directeur des opérations pour le Maghreb et Malte à la Banque mondiale, Jesko Hentschel, concernent le projet de réponse d’urgence de la protection sociale face à la COVID-19 pour une enveloppe de 400 millions de dollars, le programme Génération Green (250 millions de dollars) et le programme d’appui au secteur des déplacements urbains (150 millions de dollars), précise la même source.

Ainsi, le projet de réponse d’urgence de la protection sociale face à la COVID-19 vise à appuyer les efforts du gouvernement entrepris lors de la crise sanitaire de la COVID-19, à atténuer les impacts négatifs de la crise et à renforcer le système de protection sociale par la contribution au déploiement des allocations familiales et à l’amélioration de la gouvernance, des infrastructures numériques et la cohérence des différents programmes sociaux, en soutien aux ménages pauvres et vulnérables.

Par ailleurs, le projet comprend un dispositif de financement pour imprévus autorisant la réaffectation rapide des fonds pour réagir au plus vite à d’ éventuelles urgences.

Quant au programme Génération Green, il se propose d’améliorer l’inclusion économique des jeunes en milieu rural, ainsi que l’efficacité de commercialisation et la durabilité environnementale des chaînes de valeur agricoles et agroalimentaires.

De ce fait, il permettrait de stimuler les investissements dans le secteur agricole et agroalimentaire, d’augmenter la valeur ajoutée du secteur et les exportations des produits agricoles et agroalimentaires, de créer des emplois supplémentaires et d’augmenter les revenus ruraux.

Pour ce qui est du financement additionnel du programme d’appui au secteur des déplacements urbains, il tend à garantir l’extension du programme initial, suite à la réussite de ce dernier, dans le but de renforcer les capacités des institutions de transport urbain, de mettre en œuvre et d’assurer le suivi des infrastructures et services de transport urbain.

L’Ethiopie lance un 2è satellite de télédétection

L’Ethiopie a lancé son deuxième satellite de télédétection dans l’espace, a annoncé mercredi son Institut des sciences et technologies spatiales.La mission principale du programme de satellites est de permettre aux ingénieurs et scientifiques éthiopiens d’avoir une expérience pratique et de démontrer la capacité de l’institut à intégrer localement des sous-systèmes de nano-satellites.

Nommé ET-SMART-RSS, le deuxième nano-satellite d’observation de la Terre a été conçu par des ingénieurs éthiopiens, en collaboration avec la société chinoise Smart Satellite Technology Corporation.

Il s’inscrit dans le cadre d’une initiative cofinancée par l’Ethiopie et la Chine.

Le Directeur général de l’institut, le Dr Solomon Bela, avait annoncé que le deuxième satellite éthiopien serait lancé le 20 décembre 2020 à partir du site de lancement chinois de l’engin spatial Taiyuan.

Le satellite a amélioré les fonctionnalités de résolution qui lui permettraient de capturer et d’envoyer des images de haute qualité à son centre de commande à Addis-Abeba, selon le Dr Solomon.

« La mission principale du deuxième satellite est la prévision des inondations et des catastrophes », a-t-il dit, ajoutant que « l’agriculture et l’environnement sont également ses missions secondaires ».

L’Ethiopie a lancé son premier satellite dans l’espace en décembre 2019, dans le cadre d’un effort visant à développer des programmes spatiaux et à encourager l’innovation scientifique.

Centrafrique: des élections sous haute tension

Tout comme au Niger, les citoyens centrafricains sont appelés dimanche prochain aux urnes pour élire leur chef d’Etat et leurs députés.La situation sécuritaire en RCA ne rassure pas à quatre jours des élections générales. Après une relative accalmie lundi dernier, des tirs ont été entendus hier mardi, confirmant ainsi la reprise des combats. Depuis le 18 décembre 2020, une coalition de groupes armés se déplace dans le pays et semble prendre la direction de la capitale, Bangui. Ce mouvement crée de l’insécurité dans plusieurs régions.

Ce mercredi matin, la Mission de l’ONU déployée dans le pays, citée par RFI, annonce avoir repris le contrôle de la quatrième ville de Centrafrique. Des affrontements étaient notés en effet dans la ville de Bambari, au centre du pays, entre les éléments du groupe armé de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) et les forces armées centrafricaines.

De même, l’ambiance était électrique mardi soir à l’hôpital communautaire. Sur la route principale entre la ville de Boali et de Bossembélé des affrontements ont eu lieu impliquant les éléments de la coalition des groupes armés contre les forces centrafricaines et russes.

« Il n’y a pas encore de bilan des combats mais l’ambulance a été vue faisant des allers-retours. Le Mouvement cœurs unis a d’ailleurs publié un communiqué afin de dénoncer +le lâche assassinat de nos vaillants éléments+. Le mouvement présidentiel présente ses sincères condoléances aux familles de disparus », a rapporté le média français, faisant savoir qu’une nouvelle offensive coordonnée serait en cours.

« Premier tour KO ! »

Si les objectifs de la coalition restent incertains, plusieurs observateurs pensent que celle-ci veut descendre sur Bangui ou empêcher la tenue du double scrutin de dimanche. Selon RFI, une équipe de l’Autorité nationale des élections a été directement visée lundi dans le centre du pays. Et mardi matin, à Bossangoa, les anti-balaka ont chassé les électeurs qui venaient prendre leurs cartes à la mairie avec des armes, mais sans coup de feu.

Par ailleurs, pour ces élections, le président sortant Faustin-Archange Touadera apparaît comme le favori parmi 17 candidats à la présidentielle dont deux anciens Premier ministres, Anicet-Georges Dologuélé et Martin Ziguélé.

Fier de ses réalisations depuis 2016 (accord de paix avec les rebelles, investissements dans l’éducation et la santé et reconstruction de l’armée nationale…), le candidat du Mouvement Coeurs Unis (MCU) promet un « Premier tour KO ! » le 27 décembre prochain.

Environ 1,8 million d’électeurs seront appelés dimanche à désigner un chef de l’Etat et 140 députés. Le second tour est prévu pour le 14 février si aucun candidat ne parvient pas à obtenir la majorité des suffrages au premier tour.

En revanche, la candidature de l’ex-président François Bozizé, principal opposant de Touadera, a été invalidée par la Cour constitutionnelle le 3 décembre dernier. Le motif avancé est qu’il est poursuivi dans son pays notamment pour « assassinats » et « tortures » et sous le coup de sanctions de l’ONU qui lui reproche d’avoir soutenu depuis son exil la contre-insurrection de milices anti-balaka.

En effet, la chute de Bozizé en 2013 a précipité la RCA dans un conflit qui a fait des milliers de morts et poussé plus du quart des habitants à fuir leur domicile. Même si les combats ont beaucoup baissé d’intensité, les deux tiers du pays sont contrôlés par des groupes armés rebelles.

Gabon- réforme constitutionnelle: le regard de Pascal Houangni Ambouroue

Pascal Houangni Ambouroue, Ministre du Tourisme, a dans une tribune libre, estime que la révision constitutionnelle entamée le 18 décembre 2020 en conseil des Ministres assurera la stabilité des institutions et la continuité sans anicroche du fonctionnement de l’Etat.

«Comprendre l’opération

Le conseil des Ministres en sa séance du 18 Décembre 2020 a statué entre autres sur le projet de Loi portant révision de la Constitution de la République à l’initiative de Monsieur le Président de la République Chef de l’Etat. Cette prérogative dévolue au Président de la République témoigne de sa volonté à garantir le bon fonctionnement de nos institutions et à assurer la continuité de l’Etat à travers un dispositif juridique constitutionnel plus adapté à la gestion permanente de la chose publique.

Cette opération de révision concerne 26 articles, notamment les articles 10 et 13 qui définissent les modalités d’éligibilité à la fonction Présidentielle et la question de la vacance du pouvoir.

La démarche consiste pour l’exécutif à combler, mieux à clarifier les dispositions constitutionnelles absentes ou jugées imprécises, sur le fonctionnement permanent des institutions de la République en cas de vacance de pouvoir ou autre événement.

  • Enjeux de l’opération

Il s’agit pour le président de la République de prévenir toute situation qui serait de nature à compromettre la stabilité de nos institutions dans le cadre d’un empêchement temporaire voir définitif du détenteur de la fonction présidentielle.

Il convient de rappeler que les lois sont impersonnelles et intemporelles, il ne s’agit donc pas ici de traiter du mandat de Monsieur le Président de la République Chef de l’Etat son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, élu au suffrage universel direct par les gabonais le 27 Août 2016 pour un mandat de 7 ans.

Cette révision porte en elle la détermination de Monsieur le Président de la République à garantir la solidité de nos institutions. Il s’agit donc pour chacun de nous de placer ce débat au-delà de la personnalité du Président de la République et de se projeter sur les risques que notre pays pourrait encourir du fait d’une imprécision de son dispositif juridique fondamental.

Imaginons que dans 10, 15 ans ou au-delà, notre pays soit confronté à une problématique relative à une interruption de l’exercice du pouvoir dans une situation de vide ou d’imprécision constitutionnel sur la continuité de l’Etat.

Cette situation d’incertitude peut occasionner de graves dérives dans la course au pouvoir. Le contexte jurisprudentiel de 2009 doit pouvoir faire école car, le dispositif réglementaire était plus ou moins imprécis sur le statut et les prérogatives réels du Président de la République par intérim tout comme la durée de la transition. Toute chose qui a obligé le juge constitutionnel à réadapter par rapport au contexte ces dispositions imprécises.

Au-delà de toutes les fantasmagories, il s’agit d’un acte politique décomplexé de Monsieur le Président de la République qui a posé sur la place publique le débat souvent jugé inconfortable dans les démocraties africaines.

C’est la preuve qu’Ali BONGO est résolument un Homme d’Etat et non un Homme de Pouvoir pour le Pouvoir.

  • Intérêts de l’opération

L’héritage de paix et de stabilité politique que les pères de la nation ont légué à notre génération commandent à tous et à chacun, notamment au Président de la République de garantir cette stabilité politique et institutionnelle du Gabon.

La période de vacance de pouvoir est souvent considérée comme un facteur de déstabilisation à l’absence d’un cadre juridique adapté à tous les scénarios possibles dans l’exercice du pouvoir mais surtout dans la continuité de la gestion de l’Etat.

Aussi, convient-il de noter que Monsieur le Président de la République s’est en toute lucidité garder d’amorcer cette opération au plus fort de sa période de convalescence qui aurait pu justifier à cette époque une telle démarche. Mais c’est au moment où-il à recouvré toute sa santé qu’il a choisi de corriger cette carence constitutionnelle dont il a lui-même subit les travers en étant obligé de se sacrifier à tous les rituels républicains de l’exercice du pourvoir au plus fort de sa période de convalescence. Alors qu’une indisponibilité temporaire aurait pu lui dispenser de cette charge pour la période de convalescence.

En bon démocrate, le Chef de l’Etat légitimement élu par ses compatriotes entend exercer son mandat jusqu’à terme et solliciter au besoin le moment venu à nouveau le suffrage des gabonais. Il convient donc de réaffirmer qu’une révision constitutionnelle reste un acte administratif qui n’engage en rien l’exercice d’un mandat électif.

  • Plus-value de l’opération dans l’exercice de la démocratie

Le choix fait par les plus hautes Autorités d’organiser la continuité de l’Etat dans le cadre d’une vacance du pouvoir par le Triumvirat composé des Présidents des deux Chambres du Parlement et du Ministre de la Défense est l’expression du respect de la démocratie représentative mieux de l’importance du parlement dans l’exercice de notre démocratie.

Ce schéma n’est pas nouveau au Gabon puisqu’il a été inspiré des dispositions politiques réglementaires de 1979».

Pascal HOUANGNI AMBOUROUE , Ministre du Tourisme, Membre du Comité Permanent du Bureau Politique du PDG, élu du Premier Siège de la Commune de Port Genti

Sénégal : Teungueth FC neutralisé par le Raja, Jaraaf entre en lice

Teungueth FC, représentant du Sénégal en Ligue des champions africaine de football, a été tenu en échec (0-0) mardi à Thiès par le Raja de Casablanca.Si la montagne était un peu haute, l’équipe marocaine était pourtant prenable hier après-midi à Thiès, à 70 km de Dakar. Mais les poulains du coach Youssouf Dabo n’ont pas su trouver la faille durant les quatre-vingt-dix minutes, se compliquant ainsi la tâche avant la manche retour prévue dans deux semaines.

Ce match décisif devra permettre au vainqueur d’accéder aux phases de poules de la Ligue des champions africaine. Aucun club sénégalais n’a plus réalisé cette performance depuis la légendaire Jeanne d’Arc de Dakar, dans les années 2000.

Au premier tour de ces éliminatoires, Teungueth FC avait pu obtenir les ressources nécessaires, malgré l’arrêt du championnat sénégalais depuis dix mois à cause de la Covid-19, pour sortir Gambien Armed Forces (1-1; 2-0).

Ce mercredi après-midi par ailleurs, le Jaraaf de Dakar reçoit les Ivoiriens du FC San Pedro, en match aller des éliminatoires de la Coupe des confédérations africaine, l’équivalent de la Ligue Europa. Sur la même pelouse du stade Lat Dior de Thiès, l’équipe du coach Malick Daff veut faire plus que son homologue sénégalais engagé en Ligue des champions.

« Nous savons qu’il y aura deux manches à jouer et la première c’est ce mercredi et nous allons tout faire pour gagner », a déclaré le technicien à l’APS.

« Nous avons beaucoup de respect pour notre adversaire, mais cela ne veut pas dire que nous n’avons aucune ambition, au contraire », a ajouté Malick Daff qui s’attend à une rencontre de très haut niveau.

Contrairement au Jaraaf, le FC San Pedro est d’après l’entraineur sénégalais une équipe habituée à jouer en Afrique. De ce fait, il appelle ses poulains à soigner leur entrée en matière et éviter certaines erreurs commises contre les Nigérians de Kano Pillars, qu’ils avaient tout de même éliminés (3-1 et 0-0) au premier tour.

« Nous savons que nous avons les moyens de faire mal à tous les adversaires possibles mais il faut en même temps faire preuve d’humilité », a souligné M. Daff, par ailleurs coach de la sélection U17 du Sénégal.

Présidentielle nigérienne : Hama Amadou soutient Mahamane Ousmane

Recalé pour la présidentielle du 27 décembre 2020, le principal opposant nigérien Hama Amadou, a donné une consigne de vote en faveur de l’ancien président Mahamane Ousmane.Le Moden Fa Lumana de Hama Amadou compte bien peser sur l’issue du scrutin du 27 décembre 2020. Le bureau politique national du parti a, dans un communiqué publié mercredi en français, haoussa et zarma, donné une consigne de vote en faveur de l’opposant Mahamane Ousmane (70 ans) pour la présidentielle.

Mahamane Ousmane, leader du Renouveau Démocratique et Républicain (RDR), est le premier président du Niger démocratiquement élu, le 27 mars 1993, sous l’ère du multipartisme. Mais, il est renversé trois ans plus tard par un coup d’Etat mené par le colonel Ibrahim Baré Mainassara, au terme de plusieurs mois de tensions sociales et politiques.

Moden Fa Lumana en lice pour les législatives

 « Le bureau politique du Moden Fa Lumana Africa demande à l’ensemble des structures du parti de se mobiliser massivement pour voter en faveur du candidat Mahamane Ousmane », a déclaré, Mallam Sani Mahamane, le secrétaire général du parti.

Toutefois, ce soutien du Moden Fa Lumana en faveur de Mahamane Ousmane, n’est valable que pour la présidentielle. Le parti de Hama Amadou ayant appelé  ses militants à voter pour sa liste lors des législatives, détaille le communiqué.

« Le bureau politique du Moden Fa Lumana Africa rappelle cependant à toutes ses structures et à nos militantes et militants qu’ils doivent voter aux élections législatives pour la liste du Moden Fa Lumana Africa pour que gagne la démocratie et renforce la République et l’état de droit ».

Hama Amadou a salué cette décision du bureau politique de son parti et invite ses militants à « voter en bloc » dans un message sur les réseaux sociaux. Ce dernier, recalé pour la présidentielle après une condamnation d’un an, suite à une affaire de « trafic de bébé » en 2017, compte jouer sa partition sur  l’issue du double scrutin présidentiel et législatif du dimanche 27 décembre prochain.

Gabon-Révision de la constitution : les députés de l’opposition disent non

Les  députés de l’opposition gabonaise à l’Assemblée nationale ont observé ce mercredi 23 décembre, un mouvement d’humeur à l’entrée du siège de l’Assemblée nationale pour dire non à la modification de la constitution.

« Nous avons choisi de nous exprimer dans la rue pour faire entendre notre désapprobation au peuple gabonais », a expliqué Serge Maurice Mabiala, porte-parole des protestataires. « Nous disons non à la modification de la constitution. Nous n’accepterons pas cette énième modification », a-t-il indiqué.

Dans une brève déclaration, les députés qui se réclament être l’opposition parlementaire « s’étonne et regrette que ledit projet n’ait pas été soumis à l’approbation du peuple gabonais par la procédure référendaire ».Le référendum, argumentent-ils, donnerait « une incontestable assise démocratique ».

La bouderie de ces députés intervient la matinée même où le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda est arrivée dans les locaux de l’Assemblée nationale pour être auditionné par la commission des lois.

Le speaker de la chambre basse du parlement gabonais, Faustin Boukoubi est descendu de son bureau pour venir inviter ses collègues à entrer dans la concession pour des raisons de sécurité.

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