Afrique du Sud : un farouche militant anti-apartheid meurt du coronavirus

Cyril Ramaphosa a annoncé le décès de Jackson Mthembu, un des principaux ministres délégués à la présidence sud-africaine décédé des suites de la Covid-19.Le défunt est un « militant historique et champion de la liberté et de la démocratie tenant une place particulière dans la mémoire de l’histoire sud-africaine » selon le président sud-africain

Il est même considéré par beaucoup d’observateurs comme l’éminence grise du gouvernement, jouant un rôle central dans la réponse du pays à la pandémie.

Militant anti-apartheid, il a joué un rôle majeur au sein du Congrès National Africain (ANC) dans les années 90.

Jackson Mthembu a été parlementaire et porte-parole national du Congrès National Africain (ANC), parti au pouvoir de l’Afrique du Sud post-apartheid depuis l’élection de Nelson Mandela au scrutin de 1994.

Il avait été diagnostiqué positif à la Covid-19 le 11 janvier dernier, avant de succomber dix jours plus tard.

L’Afrique du Sud, pays le plus touché du continent, détient le record de décès avec 39.501 victimes recensés au soir du 21 janvier 2021. Le pays a enregistré le même jour 11.381 nouveaux cas pour 647 décès.

La presse sénégalaise à fond sur l’affaire Diary Sow

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent essentiellement de la fin du suspense à propos de la disparition mystérieuse de l’étudiante en France.Vox Populi annonce que « Diary Sow réapparait dans une lettre » adressée à son parrain, Serigne Mbaye Thiam. Dans cette missive, l’étudiante disparue début janvier, se justifie : « Je ne me cache pas. Je ne fuis pas. Mon départ n’est pas un aveu de faiblesse. Considère (cette absence) comme une sorte de répit salutaire dans ma vie. Ceux qui cherchent une explication rationnelle à mon acte seront déçus puisqu’il n’y en a aucune ».

Dans L’AS, la meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019 est consciente avec le recul « de l’audace, de la cruauté même de (sa) démarche (et pressent) les conséquences qu’elle va engendrer ». C’est pourquoi, rapporte EnQuête, ce crack en classe préparatoire au lycée Louis-le-Grand (Paris) « demande à ce qu’on comprenne son geste (et) promet de reprendre contact avec sa famille lorsqu’elle sera prête ».

Pour sa part, L’Observateur s’est entretenu avec Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Eau et de l’Assainissement pour qui, « il y a des gens qui doutent (de l’authenticité de la lettre). (Mais) les écrits sont bien de Diary Sow. Je suis la première personne à qui elle a parlé. C’est dans les trois derniers jours ».

Tous les moyens imaginaires ont été déployés pour retrouver en vie Diary Sow, comme le souligne Libération, car « la police judiciaire française avait déjà fait un signalement à Europol. (Et) Interpol a diffusé sur son réseau une notice jaune ».

En Economie, Le Soleil indique que « le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, et le Directeur Général de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP), Saër Niang ont organisé, hier jeudi, une (rencontre) virtuelle avec le secteur privé national sur la réforme de la commande publique ».

A en croire le quotidien national, le patronat sénégalais a « manifesté la volonté d’avoir un taux minimum de 34 % » avec l’adoption de la loi sur les Partenariats Public-Privé (PPP). De son côté, WalfQuotidien fait noter que « cette réforme (permettra) de renforcer les dispositions pour une plus forte participation du secteur privé national ».

Stades se fait l’écho de la signature de Krépin Diatta à l’AS Monaco (Ligue 1 française). Dans les colonnes de ce quotidien d’informations sportives, l’international sénégalais dit être « heureux de s’engager dans un club reconnu et ambitieux et d’avoir la possibilité de progresser ».

Enfin, Sud Quotidien que Me Augustin Senghor, candidat à la présidence de la Confédération africaine de football (Caf) sera ce week-end à Praia (Cabo Verde) pour notamment y présenter « son programme ». L’actuel président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) prendra part à l’Assemblée Générale de la zone ouest A de l’Union des fédérations ouest-africaines de football (Ufoa).

Politique, économie et santé se partagent la Une des quotidiens marocains

La question du Sahara, les perspectives économiques de l’année 2021, le chantier de réforme des centres d’investissements et l’arrivée des premières doses du vaccin anti-Covid, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Economiste+ écrit qu’une grande partie de la communauté internationale a fini par réaliser que les provocations d’El Guerguarate sont autant de leurres agités devant l’opinion pour la détourner des vrais enjeux.

Tout ça dans un paysage qui ne laisse aucune équivoque, relève le journal, citant d’un côté un modèle marocain réunificateur, qui réalise, construit, avance et qui propose en cohérence de l’offre qui y est déployée, un échafaudage politique et démocratique novateur dans le cadre du projet de régionalisation avancée.

De l’autre côté, poursuit-il, un courant séparatiste, qui continue de vivre sur la rente du mode victimaire.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la note de conjoncture de la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) du mois de janvier 2021 montre des chiffres assez mitigés, notant que si certains secteurs ont tant bien que mal pu tirer leur épingle du jeu, d’autres ont subi de plein fouet la crise sanitaire comme c’est le cas pour le tourisme.

« L’année 2021 s’affiche sous de bons auspices », relève la publication, soutenant que certains indicateurs au Maroc laissent espérer un scénario de reprise en V, notamment grâce à des perspectives favorables pour la campagne agricole 2020/2021 suite aux précipitations abondantes en début d’année.

+Le Matin+ cite une déclaration du Chef du Gouvernement, Saad Dine El Otmani, qui a affirmé que le chantier de réforme des Centres régionaux d’investissement (CRI), lancé récemment, a déjà commencé à produire des effets positifs.

S’exprimant en ouverture du Conseil de gouvernement, El Otmani a relevé que les indicateurs révèlent une hausse de près de 50% du nombre de projets d’investissement accompagnés par les CRI par rapport à 2019 et 2020, ainsi qu’une baisse des délais moyens de traitement des dossiers d’investissement, passés de plus de 100 jours à moins d’un mois.

Dans ce sens, El Otmani a souligné l’importance de la plateforme numérique des CRI, qui s’inscrit dans le cadre de l’engagement constant du gouvernement à promouvoir et à encourager l’investissement, comme étant un producteur de richesse et un générateur d’opportunités de travail, notamment au profit des jeunes.

+L’Economiste+ rapporte que les premières doses du vaccin anti-Covid arrivent ce vendredi. Après plusieurs semaines d’attente, le Maroc devrait recevoir ses premières doses du vaccin anti Covid-19 ce vendredi.

Un avion dreamliner de RAM doit acheminer au Maroc le premier lot du vaccin AstraZeneca, produit en Inde. Le vol AT3884, reliant Casablanca et Bombay, a décollé hier jeudi 21 janvier de l’aéroport Mohammed V, croit savoir le quotidien.

Son retour est prévu ce 22 janvier, à 14h30. A bord, il y aurait plus de 2 millions de doses stockées dans des containers frigorifiques, précise-t-il, notant que cette opération était programmée la semaine dernière, mais elle avait été reportée.

Lancement du contrat sécurisé de bail à usage d’habitation en Côte d’Ivoire

Le ministère ivoirien de la construction, du logement et de l’urbanisme a lancé officiellement jeudi à Abidjan, le contrat sécurisé de bail à usage d’habitation, un document d’un coût de 10 000 FCFA ( soit 5000, FCFA pour chacune des parties) qui devrait désormais réguler les relations entre bailleurs et locataires en Côte d’Ivoire.

Les usagers pourront se procurer ce nouveau contrat sécurisé de bail sur l’ensemble du territoire ivoirien dans les mairies, les bureaux de la poste de Côte d’Ivoire et dans certaines librairies. Selon le ministre ivoirien de la construction, du logement et de l’urbanisme, Bruno Nabagné Koné, ce contrat sécurisé de bail permettra de  «mieux encadrer » les rapports entre locataires et bailleurs dans le pays où seulement 20% de la population vit dans sa propre maison. 

 « Ce document permettra désormais de régir le bail à usage d’habitation en Côte d’Ivoire. C’est un document officiel, authentique et sécurisé pour mieux encadrer les relations entre bailleurs et locataires », a indiqué M. Koné.

 Poursuivant, il a soutenu que  « c’était important que l’Etat s’immisce dans le rapport bailleurs-locataires. L’objectif de ce contrat, a-t-il insisté, est de  «rééquilibrer» les rapports entre les parties et  «non de pencher la balance en faveur de l’une ou l’autre ». 

Dans la foulée, M. Koné a révélé que chaque année en Côte d’Ivoire, ce sont 100 000 contrats de bail à usage d’habitation qui sont conclus. Par ailleurs, M. Koné a fait savoir que toutes les sommes qui seront perçues par un bailleur au-delà de ce qui est prévu par la loi, seront taxées à 300% à titre d’amende.  

Avant lui, Célestin Koala, le directeur général du logement a fait une présentation technique de ce nouveau contrat sécurisé de bail à usage d’habitation. « Ce contrat dure 1 an et est reconductible si les deux parties sont d’accord. Il vient combler un grand vide  », a estimé M. Koala, se félicitant de ce qu’avec ce nouveau contrat  «on ne va augmenter le loyer  que trois ans après la conclusion du contrat » . 

De son côté, Soumahoro N’Fally, le président de la coalition nationale des organisations de consommateurs s’est félicité de ce contrat sécurisé appelant les consommateurs à s’en approprier. Le contrat sécurisé de bail à usage d’habitation présente plusieurs avantages à la fois pour les locataires et les bailleurs. 

Ce contrat  indique, entre autres, que le bailleur dispose d’un délai de 30 jours pour le remboursement de la caution, le locataire ne peut céder son bail ni sous-louer ou laisser à la disposition de tiers, les lieux loués et le loyer ne peut être révisé que chaque trois ans. Par ailleurs, le propriétaire doit prévenir le locataire, avant toute augmentation ou diminution trois mois à l’avance.

Covid-19: Le Maroc devrait recevoir vendredi un premier lot de vaccin AstraZeneca

Le Maroc devrait recevoir vendredi deux millions de doses du vaccin AstraZeneca en provenance du Serum Institute of India, géant pharmaceutique indien.Selon la presse marocaine, citant l’agence Reuters, le gouvernement indien a autorisé les exportations commerciales de vaccins contre le Covid-19 et les premiers envois devraient être expédiés vendredi au Brésil et au Maroc, a déclaré le ministre indien des Affaires étrangères à l’agence de presse britannique.

« L’approvisionnement de ces deux pays se fera sur une base commerciale », a déclaré une source proche du dossier. Le vol pour le Brésil devrait partir à 4 h 15 vendredi matin tandis que le second pour le Maroc partira à 8 heures, souligne la même source.

Les doses mises au point par le fabricant de médicaments britannique AstraZeneca et l’Université d’Oxford sont en cours de fabrication au Serum Institute of India, le plus grand producteur mondial de vaccins, basé à Pune en Inde, qui a reçu des commandes de pays du monde entier.

Maroc : l’édition 2021 du Salon international de l’agriculture annulé en raison du contexte sanitaire actuel

Le Conseil d’administration du Salon international de l’agriculture au Maroc (SIAM) de Meknès, réuni en mode visioconférence, a décidé l’annulation de l’édition 2021 de ce salon, annonce un communiqué du ministère marocain de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts.Cette décision intervient en raison du contexte sanitaire actuel et des différentes mesures prises par les autorités pour endiguer la pandémie du COVID-19, notamment l’interdiction des grands rassemblements et les restrictions des déplacements internationaux, explique le ministère.

Rappelons que ce grand événement du monde agricole draine pas moins de 900.000 visiteurs et la présence de 1.400 exposants de 65 pays chaque année.

A ce jour, le Maroc enregistre 463.706 cas confirmés, dont 8.076 décès. Lundi, le Royaume a signalé son premier cas de la nouvelle souche du coronavirus.

Lancement à Abidjan de la 6è édition du Label qualité

La sixième édition du Label qualité, un prix attribué chaque année par les consommateurs aux entreprises dont les produits et services sont commercialisés en Côte d’Ivoire, a été officiellement lancé jeudi à Abidjan, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

« Nous avons initié ce label pour valoriser les entreprises. L’inscription est totalement simple et gratuite et elle est totalement accessible à toutes les entreprises quelque soit leur taille. Les candidatures sont ouvertes jusqu’à fin mars prochain », a dit Ollo Manuella, la commissaire générale de ce projet dans une conférence de lancement. 

Par ailleurs, elle a souligné que ce label offre plusieurs avantages aux entreprises, notamment, leur positionnement et l’amélioration de la qualité de leurs produits et services.  « Le label a pour objectif également de donner la parole aux consommateurs. Lorsque nous faisons les tests nécessaires pour vérifier la qualité des services, on leur remet une sorte de feuille de route qui leur indique comment il devrait se comporter, ce qu’ils doivent améliorer en terme de qualité, de produits, de services», a expliqué Mme Ollo. 

De son côté, Aimé Koizan, le directeur général du commerce qui  représentait le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, a salué l’institution de ce label qualité assurant de l’accompagnement institutionnel de ce département ministériel. 

« La protection des consommateurs est une priorité de notre administration.  Nous ne pouvons pas ne pas accompagner le label. Et c’est une idée géniale », a estimé M. Koizan qui a promis d’œuvrer pour que ce label soit une référence nationale et internationale. 

 «Le Comité d’éthique veille au respect des normes nationales et internationales. La Responsabilité sociétale des entreprises est un facteur important pour obtenir ce prix», a fait savoir à son tour, George Ouattara, le président de ce Comité qu’il dit être «indépendant». 

Cette initiative, lancée en 2015 sur le sol ivoirien, est promue par Manuella Ollo, directrice générale du Label. Ce programme vise à promouvoir l’excellence, l’innovation ainsi que les meilleures pratiques dans le monde économique ivoirien en particulier et africain en général.

 L’an dernier, le label qualité a été décerné à 52 produits et services ivoiriens, chacun dans leur catégorie, à l’occasion de la 5e édition de la cérémonie de remise de prix aux entreprises lauréates.

Dao Gabala veut une normalisation de la FIF « avant le 31 décembre 2021 »

La présidente du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Dao Gabala, a souhaité jeudi remettre le football ivoirien à flot dans « un délai très court », voire « avant le 31 décembre 2021 ».

Mme Dao Gabala a décliné sa vision, au siège de la FIF,  à Treichville, dans le Sud d’Abidjan,  à l’occasion de l’installation officielle du Comité de normalisation de la FIF, en présence du directeur de Cabinet du ministère ivoirien des Sports, Allah Yao.

« Dès cet après-midi, nous allons avoir une séance de travail avec le directeur exécutif et son équipe pour voir ensemble qu’elles sont les urgences auxquelles il faut palier maintenant et mettre en place un plan stratégique pour qu’avant le 31 décembre 2021 le bateau ivoire coule calmement à flot sur des eaux paisibles, mais soit forte pour passer les tempêtes », a déclaré Mme Gabala.

Pour elle, c’est une équipe qui monte pour assurer cette mission de normalisation de la FIF. Elle n’a « pas le droit d’échouer ». Et ce, afin qu' »ensemble, dans un délai très court, nous puissions remettre le bateau du foot ivoire à flot ».

« L’enjeu est national (…) nous devons être capable de remettre le championnat en route, et ce championnat, c’est le cœur de métier. Ce que les Ivoiriens attendent, c’est que ce championnat reprenne » pour permettre aux jeunes d’exprimer leurs talents, a-t-elle lancé.

Elle a appelé tous les acteurs « à la défense pour protéger la maison ivoire », avant d’ajouter « vous allez nous juger aux résultats, mais nous sommes une équipe de mission (…) et on ne peut pas réaliser une mission seule, elle se réalise avec l’ensemble des acteurs ». 

Dès la semaine prochaine, le Comité de normalisation de la FIF, prévoit avec la direction exécutive, commencer à rencontrer toutes les parties prenantes afin de les écouter, observer et ensuite travailler pour remettre les choses à la « normalité le plus rapidement possible », a poursuivi Mme Dao Gabala. 

Ce Comité a quatre missions principales, à savoir la gouvernance qui consiste en la gestion des affaires courantes, une mission juridique visant la révision des statuts, ainsi que la constitution de la Commission électorale puis l’organisation de l’élection du président de la FIF, a-t-elle rappelé.

M. Allah Yao a relevé la volonté du ministre des Sports, Paulin Danho, qui veut que « la paix revienne dans le football ivoirien » le plus tôt possible, surtout avec une implication des acteurs afin de donner espoir aux jeunes talents.

« On ne peut pas s’entendre sur tous les points, mais on peut s’entendre sur les objectifs. Ce qui nous réunit aussi, c’est la CAN 2023 (prévue en Côte d’Ivoire) », a-t-il estimé, souhaitant que la Côte d’Ivoire prenne part aux compétitions internationales à venir.  

Pour sa part, Sam Etiassé, l’ex-directeur du Comité exécutif, depuis le 14 janvier 2021, le Comité de normalisation était déjà installé par la FIFA. Il a, dans un bref propos, souhaité bon vent à Mme Dao Gabala et son équipe. 

La FIFA a décidé de mettre sous normalisation la FIF à la suite d’un blocage dans le processus électoral devant instaurer de nouveaux dirigeants de l’organisation. Parmi les candidats en lice pour la présidence de la FIF, figure l’ex-international Didier Drogba.

Outre Mme Dao Gabala, le Comité de normalisation comprend M. Martin Bleou, agrégé en droit public et sciences politiques, Me Simon Adou Abé, et un troisième membre qui prendra fonction sous peu, notamment une juriste formée en Côte d’Ivoire et aux États-Unis. 

Covid-19: série de mesures dans les juridictions sénégalaises

Les juridictions sénégalaises sont invitées au respect des gestes barrières face à la nouvelle vague de coronavirus.Le Garde des Sceaux, Me Malick Sall, qui a pris une série de mesures, précise que les « spécificités de chaque juridiction » doivent être tenues en compte.

« Aussi, voudrais-je vous inviter à mettre en place dans vos juridictions respectives un dispositif qui réponde aux préoccupations du moment », écrit le ministre Sall dans une lettre circulaire adressée aux Premiers présidents de Cour d’appel et aux Procureurs généraux près les Cours d’appel.

Dans ce document parcouru par l’Agence de presse sénégalaise (APS, publique), il est également demandé « la restriction des entrées dans les locaux des cours et tribunaux en autorisant l’accès uniquement aux personnes pour lesquelles la présence en ces lieux est justifiée ; la limitation du nombre de personnes dans les salles d’audience où ne devraient être admis que les justiciables concernés par les affaires enrôlées, tout en veillant au respect de la distanciation physique ».

Le ministre de la Justice recommande aussi « le lavage des mains à l’eau et au savon ou l’utilisation de gel hydro-alcoolique normalisée ; le port obligatoire du masque dans l’enceinte des juridictions ; la désinfection régulière des juridictions, prioritairement des salles d’audience ».

A l’endroit des chefs de parquet, Me Malick Sall rappelle qu’une « réorganisation des conditions de déferrement s’avère nécessaire afin d’éviter l’encombrement des salles de sûreté », avant d’indiquer qu’il faut délocaliser les audiences du Tribunal de commerce hors classe de Dakar et des audiences correctionnelles du Tribunal de Grande instance de Pikine-Guédiawaye au Palais de Justice de Dakar.

« (…) dans le cadre des procédures de flagrants délits, la délivrance des mandats de dépôt doit se faire avec parcimonie pour maintenir la population carcérale dans des proportions raisonnables. La décision du placement sous mandat de dépôt ne doit être prise que si les circonstances de l’espèce en révèlent la nécessité », recommande Me Malick Sall, ministre de la Justice.

Depuis lundi dernier, le Sénégal a de nouveau suspendu les visites familiales aux détenus.

A la date de ce jeudi 21 janvier, le Sénégal a enregistré 23.909 cas positifs de Covid-19 pour 552 décès.

Côte d’Ivoire: instauration de l’état d’urgence sanitaire pour lutter contre la Covid-19

Sur proposition du comité de veille de la Covid-19, le Conseil national de sécurité ( CNS) de Côte d’Ivoire, après analyse, a décidé d’instaurer l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire national du jeudi 21 janvier au dimanche 28 février 2021 pour lutter contre la résurgence des cas de la Covid-19 dans le pays, a appris APA jeudi sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Cette décision a été annoncée dans un communiqué sanctionnant une réunion du CNS présidée par le chef de l’Etat Alassane Ouattara. Plusieurs autres décisions ont sanctionné cette réunion  qui a porté sur trois points majeurs, notamment, la situation sécuritaire générale, le point de l’attaque des casques bleus au Mali et l’évolution de la pandémie de Covid-19 en Côte d’Ivoire. 

Sur ce dernier point sur la Covid-19, notant une hausse de cas de cette maladie dans le pays, le CNS a également décidé d’intensifier le contrôle de l’obligation du port de masque, notamment dans les transports en commun, les services publics et privés et tous les espaces publics, la stricte application des mesures de répression en cas de non-respect des gestes barrières et la révision du délai de validité du test de Covid-19 pour l’entrée et la sortie en Côte d’Ivoire qui passe de 7 jours à 5 jours. 

 « Le président de la République a félicité tous les acteurs impliqués dans la lutte contre la pandémie et a exhorté les populations vivant en Côte d’Ivoire à plus de responsabilité, de discipline et de civisme », a par ailleurs, indiqué le communiqué final de cette réunion. A la date du 20 janvier 2021, la Côte d’Ivoire a enregistré 25 597 cas confirmés de Covid-19, 23 867 guéris et 142 décès.