Libreville : le gouvernement interdit la vente de la friperie « Moutouki » jusqu’à nouvel ordre

 Eugene Mba, maire de Libreville a dans un communiqué parvenu  lundi 8 février dernier à notre rédaction, a indiqué que la vente de la friperie plus connue localement sous l’appellation « Moutouki » est interdite jusqu’à nouvel ordre dans le périmètre urbain de la capitale gabonaise.

L’interdiction concerne les marchés, les carrefours et autres lieux publics, précise le communiqué. C’est pour freiner la propagation du  Covid-19 en nette recrudescence dans le pays.

A cet effet, le maire de Libreville a, a mis sur pied une brigade mixte comportant des gendarmes, des agents municipaux et un inspecteur municipal. La brigade se chargera de faire appliquer cette décision. Les récalcitrants seront interpellés poursuivis et punis selon la loi en vigueur, prévient le maire.

Autrefois réservée aux immigrés de l’Afrique de l’ouest, la vente du Moutouki est devenue un business qui nourrit plusieurs gabonais. Il est vendu à la criée dans les marchés et principaux carrefours. L’arrivée de nouveaux vêtements provoque souvent des attroupements potentiellement dangereux par ces temps de Covid-19.

 

Gabon : le Pr A. Barro Chambrier opposant à Ali Bongo tisse progressivement sa toile à Bitam

Alexandre Barro Chambrier, président de la formation politique le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), en tournée politique depuis quelques jours dans la province du Woleu-Ntem (nord du pays).

L’opposant Alexandre Barro Chambrier, a sillonné le weekend dernier, les différents villages du département du Ntem (Bitam), pour toucher du doigt les conditions de vie difficiles pour les populations de cette partie du pays.

Comme dans les précédentes localités, l’opposant radical au régime d’Ali Bongo, a été accueilli avec ferveur à Bitam et ses environs. A la tête d’une importante délégation, le Pr Alexandre Barro Chambrier, a vivement critiqué le déficit en infrastructures communes de base dans la région.

« C’est pour ces raisons que notre lutte politique est décuplée. 12 ans après, on n’est pas parvenu à bitumer le tronçon pk68-pk80, ce n’est pas sur ces gens que doit reposer notre espoir pour améliorer ces conditions de vie », a fait savoir dans les échanges aux allures des causeries politiques, M. Barro Chambrier.

 

Maroc : la Banque centrale juge « normal » le climat des affaires dans l’industrie

La Banque centrale du Maroc a jugé « normal » le climat général des affaires dans l’industrie, au cours du 4ème trimestre 2020.Selon les résultats de l’édition trimestrielle de l’enquête de conjoncture de la Banque centrale, la proportion d’entreprises, qui estiment que le climat des affaires a été « normal » varie de 26% pour le textile et cuir (TC) à 80% pour l’électrique et électronique (EE).

Pour ce qui est de la proportion des industriels ayant jugé « défavorable » le climat des affaires, elle oscille entre 20% pour l’EE et 67% dans le TC.

De leur côté, les conditions d’approvisionnement ont été « normales » selon 77% des industriels et « difficiles » pour 21%, fait savoir la même source. Ces conditions ont été « normales » d’après 86% des patrons de l’agro-alimentaire, 83% de la chimie et parachimie, 74% de la mécanique et métallurgie, 51% du textile et cuir et 44% de l’électrique et électronique.

En revanche, la proportion des entreprises qualifiant les conditions d’approvisionnement de « difficiles » varie entre 13% dans l’agro-alimentaire et 56% dans l’électrique et électronique.

L’enquête fait également ressortir que le stock des matières premières et demi-produits a été à un niveau normal dans l’ensemble des branches d’activité, tandis que les effectifs employés durant les trois derniers mois ont stagné.

Covid-19: la Côte d’Ivoire commence la semaine avec 3 nouveaux décès

La Côte d’Ivoire qui fait face depuis quelques semaines à une recrudescence de cas de Covid-19, a enregistré lundi 142 nouveaux cas, 205 personnes guéries et 03 décès, a appris APA de source officielle. 

« Le Ministère de la Santé et de l’hygiène publique a enregistré ce lundi 8 février 2021, 142 nouveaux cas de Covid-19 sur 1 845 échantillons prélevés soit 7,7 % de cas positifs, 205 guéris et 3 décès », indique un communiqué de ce département ministériel transmis à APA. 

Ainsi à la date du 8 février 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 29 967 cas confirmés dont 28 186 personnes guéries, 165 décès et 1616 cas actifs.

 Pour ce faire, le ministre de la Santé et de l’hygiène Publique, Eugène Aka Aouélé, a rappelé à toute la population la nécessité du  port de masque dans les lieux publics et les transports en commun pour stopper la transmission du virus.

Maroc : Au moins 28 morts dans une usine clandestine à Tanger

Au moins 28 personnes ont trouvé la mort, lundi matin, dans une unité clandestine de textile située dans la cave d’une villa à Tanger, après que les eaux de pluies aient encerclé certains occupants de cette unité, selon les autorités locales.Aussitôt alertées, les autorités locales et les services de sûreté et de la protection civile sont intervenus pour secourir dix personnes qui ont été transférées à l’hôpital régional pour recevoir les soins nécessaires, alors que les dépouilles de 28 autres ont été repêchées, dont 19 femmes, a-t-on précisé de même source

Les opérations de recherches se poursuivent pour secourir d’éventuels autres individus encerclés, ajoute la même source.

Une enquête a été ouverte par les autorités compétentes sous la supervision du parquet pour élucider les circonstances de cet incident et déterminer les responsabilités.

Côte d’Ivoire: «Ouattara est une solution pour nous» (Dircab Blé Goudé)

Youssouf Diaby, le directeur de cabinet de Charles Blé Goudé, le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP), un parti de l’opposition ivoirienne proche de M. Gbagbo, a estimé que le président ivoirien Alassane Ouattara « n’est pas le problème », mais plutôt « une solution pour nous ». 

Selon une note d’information transmise lundi à APA, M. Diaby a fait cette déclaration lors d’un entretien avec Mariatou Koné, la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre pauvreté qui l’a reçu en audience à Boundiali dans l’extrême Nord ivoirien.  

« Dix ans hors du pays, nous avons compris que le Président Alassane Ouattara n’est pas le problème. Ouattara est une solution pour nous. Sincèrement, nous reconnaissons que le Président travaille. Il ne faut pas se le cacher. Tout le pays est en chantier », a reconnu le directeur de cabinet de Charles Blé Goudé. 

Poursuivant, M. Diaby a indiqué que  « nous sommes venus nous confier à elle ( Mariatou Koné) et lui dire que nous sommes engagés à contribuer sans renier notre appartenance politique à la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire». 

Par ailleurs, le directeur de cabinet de M. Blé Goudé qui a estimé que le temps de la belligérance est terminée, a assuré que  «nous sommes venus apporter notre modeste contribution dans la reconstruction de notre pays». En retour, la ministre Mariatou Koné a soutenu à son tour, que  « le pays a besoin de tous ses enfants ». 

 « Merci d’avoir répondu à l’appel du Président de la République SEM Alassane Ouattara. Merci d’avoir saisi la main tendue du Président. Il y a eu beaucoup de rumeurs. Vous êtes venus et vous constatez qu’il n’y a rien. Tout va bien. Chacun à sa place dans la construction du pays», a assuré à son hôte, Mme Koné. 

Acquitté depuis 2019 par la Cour pénale internationale ( CPI) de crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011, M. Blé est en liberté conditionnelle aux Pays-Bas en attente de la fin de la procédure à son encontre. 

Elections : une mission de l’ONU au Bénin et au Niger

En prélude aux élections présidentielles au Bénin et au Niger, le Représentant spécial des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, effectue une visite dans ces pays. « Le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Mohamed Ibn Chambas, est au Bénin jusqu’au 10 février. Il se rendra ensuite au Niger du 11 au 14 février », rapporte un communiqué de presse reçu, lundi à APA.

Les deux visites font partie des activités régulières que mène UNOWAS pour soutenir et encourager les pays de la sous-région dans leurs efforts pour organiser des élections présidentielles apaisées, inclusives et transparentes.

« Durant sa mission, le Représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, rencontrera les parties prenantes nationales impliquées dans la tenue de l’élection présidentielle au Benin, le 11 avril 2021, et du second tour du scrutin présidentiel au Niger, prévu le 21 février prochain », conclut le texte.

Covid-19 : Rose Christiane Ossouka Raponda pourrait reconfiner le Grand Libreville

Lambert-Noël Matha Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur, a annoncé ce lundi aux maires du Grand Libreville que le gouvernement pourrait reconfiner Le Grand Libreville si les populations persistent avec le relâchement des mesures barrières et gouvernementales contre le Covid-19.

« Le Ministre d’État a réaffirmé aux Premiers Magistrats de ces communes la volonté du gouvernement à reconfiner le Grand Libreville si les populations persistent avec le relâchement des mesures barrières et gouvernementales », indique le communiqué du ministère de l’Intérieur dont une copie est parvenue à notre rédaction.

Le ministre gabonais de l’Intérieur a convoqué à cet effet une réunion d’urgence avec certains maires de Libreville pour peaufiner une stratégie de sensibilisation des populations contre la pandémie de la Covidi-19.

Eugène Mba maire de Libreville, Jeanne Mbagou maire d’Owendo, Yvon Patrick Rombogouera maire d’Akanda et Juste Parfait Biyogo B’Otogo maire de Ntoum étaient autour du ministre Noel Mathia pour trouver de stratégie afin de continuer la vigilance contre la Covid-19.

Pour rappel,  le Gabon a effectué depuis mars 2020 quelques 458 356 tests. 11 475 se sont révélés positifs. 10 797 cas déclarés guéris. 71 personnes sont décédées ,  52 personnes sont hospitalisées dont 21 en réanimation.

 

Sénatoriale : qui sera nommé sénateur par le chef de l’État Ali Bongo et quand ?

Difficile de le savoir, la majorité de gabonais se posent cette question. La réponse est  attendue dans maximum 3 semaines que le président de la République appliquera ce dispositif constitutionnel.

D’après la constitution gabonaise, la session parlementaire s’ouvre le 1er jour ouvrable du mois de mars. Pour cette année, ça sera,  un certain lundi premier mars donc dans 3 semaines.

Tout-porte à croire que le cabinet du président de la République, publiera sa liste avant l’ouverture de ladite session pour permettre aux nouveaux sénateurs de démarrer ses travaux avec la totalité de ses 67 membres à savoir 52 élus et 15 nommés par le président de la République.

Difficile pour Ali Bongo d’opérer cette désignation. Les critères de nomination ne sont pas trop pointus. Le président  ne peut pas seulement jouer sur le tableau provincial. Le Gabon a 9 provinces. Il lui aurait fallu dans ce cas 19 sénateurs nommés pour laisser les cadres de chaque province se réunir et lui faire des propositions pour les deux places qui leur reviennent de droit, un peu comme pour la nomination des gouverneurs.

Les techniciens de la présidence de la république doivent donc s’arracher les cheveux pour former équilibrer cette ces nominations.

 

 

Gabon : Emmanuel Ondo Methogo élu sénateur à Bitam (Nord)

Emmanuel Ondo Methogo a remporté haut les mains le siège de sénateur de Bitam (nord) qu’il avait quasiment perdu lors du premier tour le 30 janvier dernier.

Le candidat du PDG, l’a emporté avec 100 % des voix exprimées. Sur un corps électoral de 64 inscrits, Emmanuel Ondo Methogo a obtenu 48 voix. 16 grands électeurs n’ont pas voté.

Aussi appelé Methode, Emmanuel Ondo Methogo était seul candidat en lice. Son adversaire, Christian Edou Mintsa, le candidat de Démocratie nouvelle (DN) le parti de René Ndemezo’o Obiang ne s’est pas déplacé. Ses partisans également.

Signalons tout de même que, lors du premier tour, Christian Edou Mintsa avait créé la surprise ont dominant le doyen Ondo Methogo d’une courte tête : 31 contre 30. Le candidat du PDG avait senti un « drible de classe internationale » façonné par Jay Jay Okocha. A son tour, il a fait valoir les absences au scrutin de certains élus pour faire invalider la victoire de son rival qui n’aurait pas été élu par la majorité absolue des élus locaux.

Le Centre gabonais des élections a fait valoir la loi électorale en matière d’élection des sénateurs pour imposer un second tour. Christian Edou Mintsa et son parti, découragés ont jeté l’éponge.

Il sied de noter qu’avec cette nouvelle victoire, la formation politique d’Ali Bongo le PDG, totalise 46 sénateurs sur un total de 52 élus.