La star du cinéma égyptien Ezzat El Alaili n’est plus

Par Mohamed Fayed — La star du cinéma égyptien, Ezzat El Alaili a rendu l’âme ce vendredi 5 février, à l’âge de 86 ans, a annoncé son fils Mahmoud El Alaili.Le Syndicat égyptien des acteurs professionnels a déploré la mort du défunt, alors que ses collègues artistes l’ont considéré, dans des tweets, comme étant un grand acteur qui a toujours fait preuve d’un « professionnalisme rare ».

La dernière apparition du défunt était lors de la dernière édition du Festival international d’Alexandrie du film méditerranéen, tenue en novembre dernier, où il a été honoré avec une pléiade de stars du septième art en Égypte et dans le monde arabe.

Né dans le quartier Bab Shaeriya, au Caire, en 1936, Ezzat El Alaili, avait été récompensé pour l’ensemble de ses rôles (il en aura interprété plus de 160, tout au long de sa prolifique carrière) au festival international du film de Dubaï en 2015.

Ezzat El Alaili est lauréat de l’Institut supérieur des arts dramatiques en 1960 et a campé plusieurs rôles au théâtre et au cinéma, notamment dans le film «Lettre d’une femme inconnue» (1962), réalisé par l’Égyptien Salah Abou Seif.

Tous les fans de cinéma égyptien se souviennent du rôle qu’il avait interprété dans le film «Al Ard» («La Terre») de Youssef Chahine, en 1969.

Le défunt avait aussi présenté, durant plusieurs années, des émissions à la télévision, avant de se lancer dans une riche carrière d’acteur de cinéma.

UA : le bilan de Moussa Faki Mahamat en question

Le Tchadien boucle quatre années de présidence de la Commission de l’Union africaine (CUA) durant lesquelles il a presque fait l’unanimité.En janvier 2017, il a fallu pas moins de sept tours de scrutin à Moussa Faki Mahamat pour accéder au poste de président de la Commission de l’UA. Quatre ans plus tard, il est sur un boulevard pour décrocher un second mandat. En grande partie grâce à son bilan globalement jugé positif.

« Si le président Faki (60 ans) se représente, c’est qu’il bénéficie du soutien de la majorité des chefs d’Etat et de gouvernement. Il a des relations avec les véritables décideurs de l’Union africaine. Sur ce terrain-là, le soutien du président Idriss Deby Itno est un élément important », décrypte Gilles Yabi, fondateur du think-thank Wathi.

Parmi les missions assignées à ce diplomate lors de son élection, figurait la réforme institutionnelle de l’organisation panafricaine sous la présidence Paul Kagamé, président du Rwanda. Cette réforme visait à rendre l’UA moins bureaucratique et plus efficace dans sa gestion.

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Durant son premier mandat, des progrès ont été accomplis avec notamment la restructuration de la Commission, l’institution d’un Sommet de coordination en lieu et place de deux sommets par an, la répartition des tâches entre la Commission et les Communautés Economiques Régionales (CER), le financement de l’organisation et la mise en œuvre des réformes budgétaires.

Au plan sécuritaire, l’Union africaine s’est impliquée dans la résolution de nombreuses crises en Somalie, au Soudan du Sud, en République centrafricaine et au Soudan etc.

L’Organisation a adopté une résolution au Sommet de Nouakchott relative au conflit du Sahara Occidental. Celle-ci a consacré sa volonté d’apporter aux efforts des Nations unies un soutien actif pour une solution juste et équitable à ce lancinant différend.

Toutefois, la création de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) en mars 2018 à Kigali (Rwanda), son lancement en juin 2019 à Niamey (Niger), la nomination de son Secrétaire Général et son installation à Accra (Ghana) en août 2020, représentent un point positif majeur dans le bilan de Moussa Faki Mahamat.

« On sait très bien que dans notre continent, le vrai problème ce n’est pas d’avoir des chartes ou des documents, c’est plutôt la mise en œuvre effective dans les Etats qui pose problème. Malgré tout, il faut saluer que ce processus laborieux soit allé à son terme », indique M. Yabi.

En janvier 2018, l’adoption du Protocole relatif à la libre circulation des personnes, au droit de résidence et au droit d’établissement ainsi que l’instauration d’un passeport panafricain en février 2019 ont constitué une étape importante vers une plus grande intégration africaine.

A ces succès, s’ajoute le lancement en janvier 2018 du Marché unique de transport aérien africain (Mutaa), initiative dénommée « ciel ouvert de l’Afrique » qui concourt à la création d’un marché unique et unifié, grâce à la libéralisation de l’espace aérien du continent.

Toutefois, l’autonomie financière de l’organisation garantissant sa souveraineté politique risque de plomber certaines missions essentielles. « La plupart des États membres ne paient pas à temps », note un rapport publié en juillet 2018 lors du Sommet de Nouakchott (Mauritanie) et cela a « un impact négatif sur la mise en œuvre des programmes et l’exécution des budgets ».

Au plan politique, l’Union africaine a manqué d’harmonie pendant la dernière élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC). Certains chefs d’Etat ont félicité le nouveau président Félix Tshisekedi alors que le président de la Commission a, dans un communiqué, mis en doute les résultats du scrutin.

Le représentant légal de l’Union africaine et l’Ordonnateur principal du budget de la Commission est encore vu par des présidents comme une sorte de secrétariat chargé d’exécuter ce dont ils décident.

Avec un champ d’action limité, la Commission de l’Union africaine a eu du mal à mettre en œuvre son programme « Faire taire les armes » en 2020. Si elle compte désormais apporter des « solutions africaines » aux conflits sur le continent, la CUA a été mise à l’écart par les puissances occidentales en Libye.

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En termes de gouvernance démocratique, l’Union africaine a souvent montré une impuissance. « Le continent s’est doté d’une charte sur les élections et la gouvernance mais beaucoup de chefs d’Etat ne respectent pas l’esprit et la lettre de (ce texte) comme le principe de la limitation des mandats », souligne Gilles Yabi.

Ce dernier soutient que « le président de la Commission est conscient de la difficulté pour l’Union africaine d’aller au-delà des préconisations et des propositions ». Néanmoins, l’analyste politique pense que l’ancien Premier ministre tchadien aura plus de marge de manœuvre.

« On attend de lui une volonté plus affirmée pour mettre les pieds dans le plat par rapport à la limitation des mandats et du refus de l’alternance y compris au Tchad où il a été ministre des Affaires Etrangères. Dans ce pays, il n’y a pas d’alternance depuis trois décennies », signale le fondateur de Wathi.

La 34e Session ordinaire de l’Assemblée des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) se tient les 7 et 8 février 2021 à Addis Abeba (Ethiopie) sous le thème « Arts, culture et patrimoine : un levier pour construire l’Afrique que nous voulons ».

UA : quelles priorités pour le nouveau mandat de Faki ?

Candidat pour un second mandat en tant que président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat se fixe huit objectifs majeurs.L’ancien chef de la diplomatie tchadienne se dirige vers un ultime mandat à la tête de l’organisation continentale. Dans un programme d’une trentaine de pages, Moussa Faki Mahamat détaille sa vision pour les quatre prochaines années.

« Je ne saurais promettre ce que je sais au-delà de mes capacités et de mes pouvoirs. Je ne saurais, non plus, céder à la dispersion et à une boulimie politique vaine, non crédible et inappropriée. Aussi, je me propose de centrer les efforts sur des priorités en harmonie avec l’Agenda 2063. Ma volonté est de m’investir, avec la future Commission, à faire progresser de façon significative notre projet panafricaniste en me concentrant sur des domaines prioritaires ayant une vocation continentale », a-t-il promis.

Le président de la Commission de l’Union africaine (UA) veut inscrire son action dans un « cadre programmatique rigoureux » auquel il tiendra dans la mesure de ses possibilités. Élu pour la première fois en 2017, M. Mahamat affirme que l’ampleur déconcertante des demandes et les contraintes imposées par la limitation des ressources imposent des choix parfois douloureux.

Malgré tout, sa première priorité est de parachever la réforme institutionnelle et de renforcer le leadership de la Commission. Pour ce faire, l’Union africaine projette de construire un système de financement soutenable, de renforcer le mécanisme de mise en œuvre et de suivi de la réforme mais aussi l’unité et la cohésion des départements.

Le deuxième volet consiste à accroître la transparence administrative et financière. Dans le projet de construction d’« une institution bien gouvernée, il est primordial de continuer à consolider les cadres et les systèmes de gouvernance afin de renforcer la responsabilité redditionnelle dans toutes les sphères de l’administration et des finances », s’engage l’ex-Premier ministre du Tchad.

Dans le but de matérialiser ce point, tous les départements et bureaux seront instruits de s’inspirer des performances axées sur les résultats et de la gestion prudente des ressources, conformément aux règles, règlements et politiques établis en la matière.

Des efforts particuliers seront portés sur la réduction, voire la suppression, des goulots d’étranglement qui affectent considérablement les résultats. Davantage de mesures administratives et disciplinaires seront prises en tant que de besoin pour améliorer le fonctionnement de la Commission et de ses organes. A cet effet, les recommandations et résultats des audits externes connaitront une mise en œuvre diligente.

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La troisième priorité pour Faki, c’est de « faire taire les armes » à l’échelle du continent. « Le prochain mandat pourrait être un échec si nous ne parvenons pas à réduire substantiellement le bruit des armes dans les pays en proie aux crises et conflits armés », indique-t-il.

Ce faisant, il entend éradiquer le terrorisme dans le Sahel, la région du Lac Tchad, au Mozambique, en Tanzanie et en Somalie, consolider la paix en République centrafricaine, au Soudan du Sud, en Libye, au Soudan et apporter la contribution de l’Afrique à la solution du conflit au Sahara Occidental.

« Développer l’alerte précoce et la prévention, promouvoir la médiation africaine, raffermir le principe de la solution des problèmes africains par les africains, respecter les principes démocratiques et les droits de l’Homme devraient être, entre autres, les instruments de cette priorité », se persuade le président de la Commission de l’UA.

En outre, le Tchadien veut, grâce à son quatrième objectif, « conduire à bon port certains projets intégrateurs » en poursuivant quatre grands projets. Le succès de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) se situe au premier rang de ceux-ci.

Pour donner corps à ce vœu cher, Moussa Faki Mahamat va s’employer à « mobiliser les ressources nécessaires aux appuis au Secrétariat de la Zlecaf pour une mise en œuvre méthodique, progressive mais ferme de ce projet stratégique de notre continent ».

Dans le même ordre d’idées, il déclare : « La question des infrastructures me mobilise tout particulièrement. Je ferais tout pour que ce mandat connaisse le lancement effectif de l’un, au moins, de nos grands projets continentaux d’infrastructures : chemin de fer intégrateur ? Barrage d’approvisionnement hydroélectrique ? Ring road d’union et d’ouverture de l’Afrique au monde ? Cité de la jeunesse et de la révolution numérique ? »

A en croire l’ancien président du Conseil économique et social tchadien, la priorisation de l’un de ces projets sera jugée en fonction de la pertinence, de la faisabilité et des capacités de mobilisation des ressources.

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Dans le développement de sa cinquième priorité, le patron de la Commission de l’UA dit vouloir « faire reculer la pauvreté, se battre pour l’autosuffisance alimentaire, la résilience à travers un nouvel essor de l’agriculture et de l’économie bleue, la protection de l’environnement ».

Tandis que les femmes et les jeunes sont visés dans la sixième priorité avec notamment l’opérationnalisation des politiques en leur faveur. L’avant-dernière priorité consiste à « impulser la pensée africaine sur les déterminants patents des crises ».

Ce point renvoie à quatre thématiques importantes au sujet desquelles il s’efforcera de faire progresser la pensée africaine au sein des principaux centres des décideurs continentaux.

La question du constitutionnalisme et de l’Etat de droit y figure en bonne place. Parce que de nombreuses crises politiques graves résultent d’attitudes discutables vis-à-vis des fondements de nos Etats.

De l’avis de Moussa Faki Mahamat, « l’irrespect de notre constitutionnalisme s’invite comme déterminant récurrent de nos crises. Nous ne pouvons rester longtemps silencieux au regard de ce sujet. Il ne s’agit pas de mettre en cause la valeur du principe fondamental du libre choix de chaque peuple, de chaque Etat, d’adopter le système constitutionnel qui lui est propre. Il s’agit de renforcer le plaidoyer pour que les Etats membres respectent de tels choix une fois adoptés et devenus le fondement du pouvoir et de sa dévolution pacifique dans tel ou tel Etat membre de notre organisation ».

Enfin, le diplomate tchadien, conscient que « la coopération et la solidarité internationales sont irremplaçables » dans un « monde à la fois multiple et un », ambitionne de « ressourcer nos partenariats stratégiques ».

« L’Afrique et l’Asie, l’Afrique et l’Europe, l’Afrique et l’Amérique, comment ne pas être fier que notre continent soit aujourd’hui au centre de ces immenses ensembles géostratégiques ? En définitive pourtant, nous ne jouirons pleinement de ce statut qu’à la condition de nous affirmer, sans complexe ni ombrage, dans notre propre être, notre personnalité, notre identité, sur une base de totale égalité avec les autres », conclut le président de la Commission de l’UA.

La vice-présidence, principal enjeu des élections de l’UA

La réélection de l’actuel président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, ne sera qu’une simple formalité.Seul candidat à sa succession, le Tchadien devrait rempiler pour un second mandat. Mais la bataille pour la vice-présidence s’annonce âpre. En effet, six candidats dont cinq femmes concourent pour un siège.

Avec trois postulants, l’Afrique de l’est est la zone la plus représentée. Elle est suivie de l’Afrique de l’ouest avec deux candidates. L’Afrique australe, quant à elle, vient en dernière position avec une représentante.

Le Maghreb ne présente pas de candidat. Tout comme l’Afrique centrale d’où est originaire Moussa Faki Mahamat. Car le président de la Commission de l’Union africaine (CUA) et son second ne peuvent pas provenir de la même aire géographique.

Mais quel rôle joue le vice-président de la Commission ? Ce dernier, s’il est moins médiatisé que le président, est tout de même un maillon important du Secrétariat de l’Union africaine. En effet, il assiste le président dans l’exercice de ses fonctions afin de garantir le bon fonctionnement de la Commission. En outre, le numéro 2 de la CUA est chargé de l’administration et des finances.

La personne qui occupe ce poste est élue par la Conférence des chefs d’Etat pour un mandat de quatre ans, renouvelable une fois. Le scrutin se fait par vote secret et à la majorité des deux tiers des États membres ayant le droit de vote.

Awale Ali Kullane est l’un de ceux qui se soumettront à cet exercice à l’occasion de la 34e Session ordinaire de l’Assemblée des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA. Cette rencontre se tient les 6 et 7 février dans la capitale éthiopienne.

L’actuel ambassadeur de la Somalie à Pékin (Chine) décline son programme en sept points : une prospérité inclusive et durable ; une Afrique intégrée et mondiale ; démocratie, droits de l’Homme et Etat de droit ; paix et sécurité ; identité culturelle, patrimoine et valeurs ; un développement axé sur les populations et une Afrique résiliente et influente.

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Toutefois, le diplomate somalien a peu de chance de l’emporter. En vertu du système de parité des genres instauré en 2018 par l’UA, le président de la CUA et son adjoint doivent être de sexes différents.

La Rwandaise Monique Nsanzabaganwa est l’une des trois femmes de l’Afrique de l’est à briguer ce fauteuil. Si elle triomphe, cet économiste promet d’« assurer la mise en œuvre, l’efficacité et la responsabilité de la CUA pour réaliser l’Afrique que nous voulons ».

Hasna Barkat Daoud, de Djibouti, est aussi en lice. En cas de succès, elle s’engage « à faire en sorte que le travail de suivi et de coordination soit réalisé pour l’atteinte effective des objectifs du président dans l’exercice de son mandat ».

En outre, l’Afrique orientale mise sur Pamela Kasabiiti Mbabazi. A 52 ans, l’Ougandaise estime que sa vision d’une « Afrique transformatrice d’une société à prédominance paysannerie à un continent moderne et socio-économiquement transformé » est ancrée dans la vision et la mission de l’Union africaine. Elle a notamment l’intention de mener des politiques qui « exploitent la jeunesse africaine et la riche base de ressources de l’Afrique de manière durable ».

Fatoumata Jallow Tambajang participe également à ce rendez-vous électoral. Au-delà de sa détermination à promouvoir le développement humain durable, la Gambienne affirme « être disposée à aider le président de la CUA (pour) que l’organisation soit continuellement préparée à faire face à des défis financiers et administratifs inattendus ainsi qu’à des menaces politiques, économiques et sociales ».

L’actuel vice-président de la Commission de l’UA est le Ghanéen Kwesi Quartey. Sa compatriote Martha Ama Akyaa Pobee veut marcher sur ses pas. Dans sa future mission, elle envisage « de soutenir le président et les parties prenantes concernées, de favoriser la collaboration et un esprit de coopération entre les organes et le personnel de l’Union africaine afin d’accélérer la mise en place d’une Commission axée sur les performances, capable, compétente, équilibrée, dotée de ressources suffisantes et efficace pour l’Afrique que nous voulons ».

Quid des commissaires ?

Au total, 25 candidats issus de 18 pays sont concernés par cette élection. Certains tenteront de rempiler là où d’autres veulent intégrer pour la première fois l’organe exécutif de l’UA. Parmi les six postes en jeu, celui de commissaire aux Affaires politiques, Paix et Sécurité vaut son pesant d’or.

Fruit de la fusion de deux départements, cette fonction est convoitée par l’actuelle titulaire aux Affaires politiques, la Burkinabè Minate Samate Cessouma, le Nigérian Bankole Adegboyega Adeoye et les diplomates sud-africain et tanzanien Jeremiah Nyamane Mamabolo et Liberata Rutageruka Mulamula.

Du fait de sa puissante diplomatie et de sa place de première économie du continent, le Nigeria est en pole position selon plusieurs observateurs. L’heureux élu succédera à l’Algérien, Smail Chergui, qui boucle son second mandat à la tête du département Paix et Sécurité.

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Quatre candidats se disputent le poste de commissaire à l’Agriculture. Le siège de commissaire pour l’Economie, le Commerce et l’Industrie est lorgné par cinq hommes. Le commissariat à l’Education et aux Sciences sera dirigé par un représentant de l’Afrique australe ou orientale. Le candidat ayant la faveur des pronostics serait Molapo Qhobela de l’Afrique du Sud.

Le Zimbabwéen Amos Marawa, le Kényan Cyrus Njiru, la Rwandaise Coletha Uwineza Ruhamya et l’Égyptienne Amani Abou-Zeid sont en compétition pour le poste de commissaire à l’Énergie et aux Infrastructures.

L’Ivoirien Justin N’Guessan Koffi pourrait aux commandes du département de la Santé, des Affaires humanitaires et du Développement. Le Kényan Ahmed Ezra Ogwell Ouma et la Mauritanienne Aicha Vall Verges sont aussi engagés dans la compétition.

Pour les postes de commissaires, seuls 29 % du total des candidats sont des femmes. C’est-à-dire huit postulants parmi les vingt-cinq de la liste définitive.

Lancement d’une opération d’assainissement du village Djorogobité 1 dans l’Est d’Abidjan

L’ONG « Jeune femme, Lève-toi », une organisation qui promeut l’autonomisation des jeunes femmes en Côte d’Ivoire, a lancé vendredi une opération d’assainissement et de nettoyage de Djorogobité 1, un village situé à Cocody dans l’Est d’Abidjan.

Cette opération organisée de concert avec l’agence nationale de gestion des déchets (ANAGED), a mis à contribution les villageois de Djorogobité 1 à qui du matériel d’assainissement a également été offert.

 «Aujourd’hui nous sommes dans le village de Djorogobité 1 pour l’activité que nous avons dénommée « J’aime Djorogobité» .  En dépit des efforts du gouvernement, la question de la salubrité reste encore problématique dans certaines localités du dont Djorogobité. », a expliqué à APA, Philomène Koffi, la présidente de cette ONG lors de cette opération d’assainissement.

«Nous voulons montrer aux femmes et à la jeunesse de Djorogobité 1 qu’il est important de rendre son cadre de vie sain», a-t-elle poursuivi. 

Poursuivant, Mme Koffi, qui a appelé les villageois à adhérer à ce projet d’assainissement, a souligné que cette activité vise à contribuer à l’amélioration du cadre de vie de la population et à préserver la santé de tous.

De son côté, Akichi Alain Roger, le directeur de la communication de l’ANAGED, s’est félicité de cette initiative de salubrité, estimant que  « la gestion des déchets est un défi pour tous les ivoiriens  ».  L’ONG  « Jeune femme Lève-toi» créée en 2017, intervient dans plusieurs domaines d’activités, notamment  la promotion de l’autonomisation de la femme, l’éducation et la salubrité.

L’opposant Guillaume Soro salue la récente libération des femmes de GPS

L’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne par ailleurs président du Mouvement citoyen Générations et peuples solidaires (GPS, opposition) Guillaume Soro, a salué vendredi la récente remise en liberté des militantes de son mouvement politique exprimant son soutien à tous ceux qui demeurent incarcérés.Cinq militantes de Générations et peuples solidaires (GPS), un mouvement citoyen présidé par l’ex-président du parlement ivoirien Guillaume Soro, qui ont été présentées à un juge d’instruction récemment à Abidjan, ont été libérées « sans condition » après plus de cinq mois de détention. 

Ces femmes avaient été interpellées le 13 août 2020 par la police à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, à l’occasion d’une marche de l’opposition contre un troisième mandat de Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

« Le président Guillaume Soro a tout d’abord tenu à saluer la libération récente des femmes de GPS », rapporte le service de communication de GPS dans un communiqué transmis à APA, ajoutant que M. Soro a  « exprimé son soutien à tous ceux qui demeurent incarcérés » en demandant leur « libération rapide pour poursuivre leurs activités politiques ».

 Fin janvier dernier, cinq militantes de GPS détenues depuis plus de cinq mois, ont été relâchées  « sans condition » à Abidjan. 

Par ailleurs, M. Soro qui est en exil en Europe, a  appelé toute l’opposition politique en Côte d’Ivoire à la cohésion et à l’union.  « Le président de GPS appelle toute l’opposition politique à la cohésion et à l’union dans la défense des intérêts du peuple souverain de Côte d’Ivoire  », indiqué le communiqué. 

Plusieurs partis et mouvements politiques proches de M. Soro, a souligné le texte, ont  « publiquement, volontairement et en toute liberté » appelé «en urgence », le président de GPS à mettre en œuvre le processus de regroupement et fusion dans l’optique de la  « nécessaire union  » de la famille GPS. Selon le communiqué , suite à ces appels à l’union et à la fusion, M. Soro va  «dans le courant de la semaine », prendre toutes les dispositions utiles pour déclencher ledit processus.  

« Le président de GPS tient à affirmer qu’il ne peut y avoir d’autre option qu’une fusion dans laquelle tous adhéreront de façon strictement libre et volontaire. Aucune contrainte, ni aucune obligation ne doivent être exercées », a conclu le texte.

Zimbabwe : vers la vaccination de 60% de la population

Le Zimbabwe a finalisé un cadre national de déploiement du vaccin contre la Covid-19 et utilisera les 200.000 doses données par la Chine pour lancer son programme d’inoculation qui cible au moins 60% de la population, a déclaré le président Emmerson Mnangagwa.Dans un discours sur l’état de la nation diffusé à la télévision publique jeudi soir, M. Mnangagwa a déclaré que la stratégie nationale de vaccination du Zimbabwe « continuera à être guidée par les meilleures preuves scientifiques disponibles et que la sécurité de tous les Zimbabwéens restera une priorité ».

 « L’objectif initial est de vacciner au moins 60% de la population pour obtenir l’immunité collective », a-t-il déclaré.

 La première phase d’inoculation du vaccin verrait la priorité accordée aux travailleurs de première ligne tels que le personnel de santé et de sécurité, ainsi qu’aux personnes âgées et à celles souffrant de comorbidités.

 Il a rejeté les propos du ministre des Finances Mthuli Ncube, qui disait que les Zimbabwéens ordinaires seraient tenus de payer pour les vaccins.

 Dans une interview accordée à la chaîne de télévision publique en ligne, le Zimpapers Television Network, M. Ncube avait déclaré mercredi que seuls les travailleurs de la santé et les citoyens les plus vulnérables recevraient des vaccins gratuitement, les « simples citoyens » devant payer entre 2 et 7 dollars.

 Toutefois, Mnangagwa a déclaré que les vaccins seront financés par l’État et administré gratuitement. Il a remercié le gouvernement chinois pour le don de 200.000 doses du vaccin Sinopharm.

« Ce geste aimable vient s’ajouter aux nombreux dons, soutiens et interventions de la Chine depuis l’apparition du virus », a déclaré M. Mnangagwa. Le pays a jusqu’à présent enregistré 34.171 cas de Covid-19 et 1.288 décès depuis mars de l’année dernière.

Cameoun : André Onana suspendu 1 an pour dopage

L’Union Européene des associations de football (Uefa) reproche au portier camerounais d’avoir enfreint les règles d’anti dopage.C’est un coup terrible pour le gardien de but camerounais suspendu pour dopage. André Onana, 24 ans, risque de rater la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2022 organisée dans son pays. « La commission disciplinaire de l’association européenne de football UEFA a imposé une suspension de 12 mois à André Onana pour violation des règles d’anti dopage. Après un contrôle +hors compétition+ le 30 octobre de l’année dernière, la substance Furosémide a été trouvée dans l’urine du gardien », lit-on dans le communiqué de l’Uefa. 

Ce dernier précise que «  la suspension est effective à partir d’aujourd’hui et s’applique à toutes les activités de football, nationales et internationales. »

L’Ajax Amsterdam, le club néerlandais où évolue André Onana, a donné l’explication de ce contrôle positif et annoncé qu’il fera appel de la décision de l’Uefa auprès du Tribunal arbitral du sport (Tas).

« Le 30 octobre (2020) au matin, Onana se sentait mal. Il voulait prendre une pilule pour se soulager. Sans le savoir, il a pris du Lasimac, un médicament que sa femme s’était déjà vu prescrire. La confusion d’Onana l’a amené à prendre par erreur les médicaments de sa femme, ce qui a finalement amené l’UEFA à prendre cette mesure contre le gardien de but », explique le club dans un communiqué.

« En outre, poursuit l’Ajax, l’organe disciplinaire de l’association de football a déclaré qu’Onana n’avait aucune intention de tricher. Cependant, l’Association européenne de football estime, sur la base des règles antidopage applicables, qu’un athlète a le devoir à tout moment de veiller à ce qu’aucune substance interdite ne pénètre dans son organisme. »

Quelle que soit l’issue de cette affaire, cet épisode est un énorme coup dur pour le joueur, devenu pilier de l’Ajax et de la sélection des Lions indomptables, et jouissant d’une très belle cote sur le marché des transferts.

Une ivoirienne, agent de police, relaxée dans une affaire de trafic de cocaïne

Véronique Dion (43 ans), une Ivoirienne, fonctionnaire de police, a été relaxée par la justice en Côte d’Ivoire dans une affaire de trafic de cocaïne à l’international, alors que quatre autres personnes impliquées ont été condamnées.

Selon un communiqué du procureur de la République de Côte d’Ivoire, transmis jeudi à APA, les faits remontent au 17 septembre 2018, où  les services douaniers du Port de Santos au Brésil ont saisi 1,19 tonne de cocaïne dissimulée  à l’intérieur de rouleaux en acier de plusieurs engins de type Caterpillar, éventrés à cet effet. 

Ces engins devaient être embarqués sur un navire pour être déchargés au Port d’Abidjan en Côte d’Ivoire, souligne le communiqué qui note que l’analyse des documents afférents à ces engins révélait que ceux-ci avaient été commandés par la société AGL basée à Abidjan, Cocody les ll Plateaux. 

 Une enquête menée sur plusieurs mois et qui a nécessité, conformément à la convention des Nations Unies  du 15 novembre  2000 sur la criminalité transnationale, une étroite coopération des services de police ivoiriens avec les services de police étrangers, notamment  français, italiens et brésiliens a permis de découvrir les auteurs. 

 Elle a permis notamment de découvrir que les associés de la société AGL, de nationalité italienne, étaient en relation avec un fonctionnaire de police de nationalité ivoirienne et que leur activité consistait à introduire de la cocaïne  en Côte d’Ivoire lors de l’importation d’Amérique latine, d’engins de chantier de type Caterpillar. Cette drogue était par la suite reconditionnée et réexportée en Italie, incrustée dans des morceaux de bois, poursuit le texte. 

Cinq personnes ont été interpellées dans le cadre de la procédure. Il s’agit de Angelo Ardolino, 57 ans, Italien, Gérant d’AGL ; Antonio Cuomo, 54 ans, Italien, Directeur technique d’AGL ; Vincenzo Giuliano, 62 ans, Italien, Restaurateur ; Guiseppe Ramaglia, 46 ans, Italien, directeur de société et Véronique Dion, 43 ans, Ivoirienne et fonctionnaire de police. 

Le juge d’instruction saisi par le parquet, après la clôture de son information judiciaire, a renvoyé les mis en cause devant le Tribunal Correctionnel pour y être jugés conformément à la loi, rapporte le procureur de la République de Côte d’Ivoire, Richard Adou.

 Le tribunal correctionnel vidant sa saisine le 02 février 2021,  après avoir relaxé Mme Dion Véronique pour délit non établi, a déclaré les quatre autres prévenus coupables des faits de trafic international de stupéfiants, notamment de Cocaïne.

Ils sont également condamnés pour blanchiment de capitaux, de détention illégale d’armes à feu et de munitions de la première catégorie et d’association de malfaiteurs. En répression, le tribunal les a condamnés à une peine d’emprisonnement de 20 années et à cent millions (100.000.000) de F CFA d’amende.

Il a été en outre prononcé à leur encontre, la confiscation au profit de l’État de Côte d’Ivoire, de tous les biens meubles et immeubles leur appartenant, évalués à plusieurs milliards de francs CFA.

 Le procureur a assuré que les infractions à la législation  sur le trafic et l’usage illicites des stupéfiants et le blanchiment de capitaux ne sauraient rester impunies, indiquant que les auteurs desdites infractions seront activement recherchés et appréhendés par ses services  afin de leur faire subir la rigueur de la loi pénale. 

RDC : Alexis Tambwe Mwamba quitte la présidence du Sénat

Alexis Thambwe Mwamba, était depuis quelques jours dans le collimateur de la justice, mais aussi de l’Inspection générale des finances.La descente aux enfers se poursuit pour le camp de l’ex-président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila. Après la chute du président de l’Assemblée nationale en décembre et la destitution du Premier ministre en janvier dernier, c’est au tour du président du Sénat de jeter l’éponge sous la pression du camp Tshisekedi.

« Dans son argumentaire contre la motion de sa déchéance au Bureau du Sénat, l’honorable Alexis Tambwe Mwamba remet sa démission au poste du Président du Sénat », lit-on sur le compte Twitter officiel du Sénat de la RDC.

Alexis Tambwe Mwamba n’a donc pas attendu le résultat de l’examen des pétitions contre les sept membres du bureau que devrait mener le bureau provisoire installé par partisans de Félix Tshisekedi.

Alexis Thambwe Mwamba, proche de l’ancien président Joseph Kabila, est soupçonné par le parquet près de la Cour de cassation de détournements de deniers publics.

Dans son réquisitoire, le procureur cite quelques faits. Le 6 janvier de cette année, le président du Sénat a tiré pour le compte de son institution trois chèques d’un montant respectif de deux millions d’euros, un million de dollars et un million de francs congolais.

Dans le même document reçu le 1er février par la chambre haute du Parlement, le procureur explique que l’argent a d’abord été retiré par le trésorier du Sénat, qu’il a été donné au conseiller financier du questeur avant d’être remis au président chez lui à domicile. Pour le parquet, ces faits sont « susceptibles de constituer l’infraction de détournement de deniers publics ».

Alexis Thambwe Mwamba avait démenti les accusations du parquet et déclarait à propos des pétitions que « Nous sommes en démocratie, il n’y a pas de poste qui soit là pour la vie, ça n’existe pas. On a un mandat et un jour si ceux qui m’ont donné le mandat décident que je dois partir, je dois partir, ce n’est pas la fin du monde. »

Il n’aura finalement pas attendu la décision de ses mandataires pour rendre le fauteuil de président de la chambre haute du parlement congolais.