Covid-19: la Côte d’Ivoire enregistre six décès en trois jours

La Côte d’Ivoire qui connaît depuis quelques semaines une recrudescence de cas de Covid-19, a enregistré six décès en trois jours, soit deux décès par jour depuis dimanche, a constaté mardi APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Dans son rapport quotidien sur cette pandémie, le ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique a indiqué le pays a enregistré ce mardi 132 nouveaux cas de Covid-19, 229 guéris et 02 décès. 

Dimanche la Côte d’Ivoire a enregistré 221 nouveaux cas et 02 décès, quand le bilan de lundi faisait état de 76 nouveaux cas et 02 décès. Ainsi, à ce jour, le pays compte 28607 cas confirmés de Covid-19 dont 26724 guéries, 158 décès et 1725 cas actifs. 

Les chefs d’Etat de la CEDEAO harmonisent leurs points de vue sur le choix du futur président de l’UA

Le président ivoirien Alassane Ouattara et ses pairs de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest ( CEDEAO) ont pris part mardi à un sommet extraordinaire de cette organisation sous-régionale au cours duquel ils ont harmonisé leur point de vue relativement à l’élection du futur président de l’UA.

L’élection du prochain président de l’Union africaine ( UA) aura lieu lors du 34e sommet des chefs d’Etat de cette institution prévu les 06 et 07 février prochains.  

« La  CEDEAO doit se pencher sur des questions importantes sur lesquelles l’Union africaine UA se prononcera. La première question concerne l’élection du Président de l’UA. », a fait savoir L’ivoirien Jean-Claude Brou, le président de la commission de la CEDEAO à l’entame de ce sommet extraordinaire qui n’a  été sanctionné  de communiqué final.

«Il me plaît de rappeler que notre région aura le privilège de diriger notre organisation continentale sur la période 2022-2023. Il revient donc à la CEDEAO d’indiquer à l’Union africaine qui est le pays qui assumera cette responsabilité», a-t-il ajouté. 

 L’autre question à l’ordre du jour de cette réunion, a ajouté M. Brou, est l’élection des membres de la nouvelle commission de l’UA. Plusieurs pays membres de la CEDEAO, a rappelé M. Brou, ont des candidats engagés pour l’élection à la présidence de l’UA. 

Covid-19: la FIFA et l’OMS s’unissent pour l’équité vaccinale

La Fédération internationale de football association (FIFA) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se liguent contre le coronavirus.Des stars du football feront la promotion de l’accès mondial équitable aux vaccins, aux traitements et aux produits de diagnostic

« La FIFA s’associe à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour promouvoir la nécessité d’un accès équitable aux vaccins, aux traitements et aux produits de diagnostic dans le cadre de la lutte contre la COVID-19, et pour encourager chacun à continuer à appliquer au quotidien les mesures de santé publique salvatrices afin de prévenir la propagation du coronavirus et de protéger la santé », rapporte un communiqué publié sur le site internet de l’OMS visité mardi à APA.

Ainsi, parallèlement à la Coupe du monde des clubs de la FIFA 2020, qui se tiendra au Qatar du 4 au 11 février 2021, la FIFA et l’OMS lancent une campagne de sensibilisation du public à laquelle participeront des stars du football. Cette campagne s’effectuera par la diffusion de messages à la télévision et dans les stades, afin de continuer à promouvoir le Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la Covid-19.

« Nous devons tous jouer le rôle qui est le nôtre dans la lutte contre le coronavirus. Nous appelons également la communauté internationale à unir ses forces (sous le hastag #ACTogether), et à garantir l’équité en matière d’accès aux vaccins, aux traitements et aux tests de diagnostiques dans le monde entier », a déclaré le président de la FIFA, Gianni Infantino.

Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, a affirmé que « le principe d’équité constitue le fondement du football et de tous les autres sports, et il doit en être de même en ce qui concerne la santé ». 

« En matière de lutte contre la Covid-19, a dit le patron de l’OMS, les règles sont simples : toutes les personnes exposées à un risque, dans tous les pays, doivent avoir un accès équitable aux vaccins, aux traitements et aux produits de diagnostic vitaux. En seulement neuf mois, le monde a mis en place ces trois lignes de défense efficaces contre la COVID-19. Mais notre objectif consiste désormais à assurer un accès équitable et à continuer à améliorer ces outils ».

Il a ajouté : « L’OMS est reconnaissante à la FIFA de s’être associée à des partenaires du secteur de la santé du monde entier en vue de promouvoir la nécessité d’une distribution équitable des outils nécessaires pour vaincre le coronavirus ».

Football ivoirien: la reprise du championnat prévue « le 14 mars » 2021

Le Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (FIF) envisage de redémarrer le championnat « le 14 mars » 2021, a dit mardi à la presse Alexis Vagba, l’un des dirigeants de l’Africa Sports.

« Le Comité nous a informé des dispositions qu’il a prises pour organiser le championnat le 14 mars » 2021, a déclaré à la presse M. Alexis Vagba, au sortir d’une rencontre entre des présidents de clubs et l’équipe en charge de la normalisation de la FIF.  

« On a la date et le calendrier est prêt », a-t-il laissé entendre, avant d’ajouter que « le Comité est en train de chercher les moyens (financiers) pour qu’on puisse nous donner une subvention et commencer le championnat ».  

Selon M. Alexis Vagba « l’Africa est prêt (et) a des équipes pour jouer », car si le club « ne joue pas c’est mauvais ». Il s’est dit « partant » en attendant que les ressources soient trouvées par le Comité pour relancer le championnat.   

Deux personnalités se disputent la direction de l’Africa Sports, notamment M. Alexis Vagba et Antoine Bahi, qui soutiennent respectivement Sory Diabaté et Didier Drogba pour l’élection à la présidence de la FIF, créant un bicéphalisme à la tête du club. 

« L’Africa a un président, c’est moi (et) la FIF m’a confirmé président de l’Africa », a lancé M. Vagba face à des journalistes, au du siège de la FIF, où le Comité de normalisation a entamé des consultations avec les clubs et les groupements d’intérêt. 

La FIFA mis en place un Comité de normalisation à la suite d’un blocage dans le processus électoral du président de la FIF. Un bicephalisme était constaté à la tête de l’Africa Sports et le Comité devra résoudre cette question avant l’ouverture du parrainage des clubs.  

Présidentielle nigérienne : les deux finalistes tentent de ratisser large

Mohamed Bazoum et Mahamane Ousmane, en lice pour le second tour de l’élection présidentielle du 21 février prochain, sont dans l’obligation de nouer des alliances.A dix-neuf jours du scrutin, les tractations vont bon train en coulisse. Au sortir du premier acte, le candidat du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya), Mohamed Bazoum, a récolté 39,3 % des suffrages exprimés contre 16,99 % pour Mahamane Ousmane, chef de file du Rassemblement Démocratique et Républicain (RDR Tchanji).

Par conséquent, le dauphin du président sortant Mahamadou Issoufou et l’ancien président (1993-1996) ne ménagent aucun effort pour obtenir le soutien des recalés. Parmi ceux-ci, l’ex-Premier ministre Seïni Oumarou (3e avec 8,95 %) et Albabé Abouba (4e avec 7,07 %) sont considérés comme les faiseurs de roi.

À lire aussi: Quel bilan pour Issoufou et quels défis pour son successeur?

A ce jour, les leaders du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD Nassara) et du Mouvement Patriotique pour la République (MPR Jamhuriya) n’ont pas encore donné une consigne de vote à leurs militants. Mais selon une source anonyme, initiée aux arcanes de la politique nigérienne, « tout pourrait se décanter d’ici jeudi prochain ».

D’ores et déjà, Bazoum bénéficierait de l’aide du Rassemblement pour la Paix et le Progrès (RPP Farilla) et de l’Alliance Nigérienne pour la Démocratie et le Progrès (ANDP Zaman Lahiya). Ces deux partis, classés 7e et 8e au premier tour, pèsent respectivement 2,47 % et 2,4 % de l’électorat.

Toutefois, l’ancien ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a un matelas d’avance plus ou moins confortable. En effet, il a recueilli plus d’un million de voix par rapport à son rival, Mahamane Ousmane.

A lire aussi: Présidentielle au Niger: second tour entre Bazoum et Mahamane

Trente candidats ont pris part au premier tour de l’élection présidentielle tenu le 27 décembre dernier. Au total, cinq millions de Nigériens, inscrits sur les listes électorales, ont accompli leur devoir civique. Soit un taux de participation de 69, 67 %.

La campagne électorale a démarré, dimanche dernier, au lendemain de la proclamation des résultats définitifs du premier tour par la Cour constitutionnelle. Elle se termine « l’avant-veille du second tour à minuit ».

Nyanga : Herménégile Bussa-Bussambe a parrainé une structure associative baptisée WELIGA

Herménégile Bussa-Bussambe a parrainé une structure associative baptisée WELIGA. C’était à la demande d’une centaine de femmes du village Mourindi dans le 2è siège du département de la Douigny.

Le Parrain de cette association qui ambitionne de s’étendre sur l’ensemble des villages du Canton Migamba-Yara a formulé le souhait de voir cette initiative se muer en coopérative agricole pour son autonomisation.

Herménégile Bussa-Bussambe cadre de la formation politique d’Ali Bongo Ondomba, a fait un important don de plusieurs dizaines de pagnes et une enveloppe destinée à pourvoir aux besoins de l’association.

L’homme politique a clos son action en rappelant la nécessité pour ses « mères et sœurs de demeurer fidèles du PDG .

Af’Sud : Zuma zappe l’enquête sur l’accaparement de biens publics

L’ancien président sud-africain, Jacob Zuma a déclaré lundi qu’il n’assisterait pas aux sessions de la Commission d’enquête sur l’accaparement des biens de l’Etat, au mépris de l’ordre que lui a donné la semaine dernière, la Cour constitutionnelle du pays de comparaître devant le panel pour répondre aux accusations de corruption.Zuma, qui a quitté l’audience de l’enquête en novembre dernier, a porté son affaire devant le tribunal pour lui demander de l’excuser d’assister aux audiences, car il estimait que le chef de la Commission, Raymond Zondo, avait un parti pris contre lui.

Cependant, la Cour constitutionnelle n’a pas souscrit aux arguments de Zuma, lui réaffirmant que sa présence à la Commission était une « question d’intérêt public » qu’il était obligé d’honorer en tant que témoin.

Mais dans sa déclaration de lundi, Zuma provocateur, a déclaré qu’il n’irait pas aux audiences et qu’il laisserait la loi suivre son cours car il ne craignait pas d’être arrêté.

« Je n’ai pas peur d’être condamné ni d’être incarcéré », a déclaré l’ancien président, ajoutant que la Cour constitutionnelle avait été « politisée ».

Zuma a quitté les audiences de la Commission en novembre 2020 après avoir échoué dans sa tentative de récuser le juge en chef adjoint Zondo comme président de la Commission, en raison de ce qu’il considère comme de la partialité à son égard.

L’ancien chef de l’Etat a déclaré que la Commission présidée par Zondo devrait être rebaptisée « Commission d’enquête sur les allégations d’accaparement de biens publics contre Zuma » car il estimait que toute la procédure lui était destinée.

Ironiquement, l’enquête a été mise en place alors que Zuma était en fonction à la suite du rapport du Médiateur du pays recommandant à l’Etat d’enquêter sur les allégations selon lesquelles ses amis, les frères Gupta, auraient eu des relations de corruption avec des entreprises publiques.

Plus de 30 témoins ont mis en cause Zuma lors de leurs témoignages, nécessitant ainsi sa présence pour réfuter ou confirmer les allégations, a déclaré Zondo.

Covid-19 : Ramaphosa réceptionne les premières doses de vaccin

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa a réceptionné lundi à l’aéroport international OR Tambo de Johannesburg, le premier lot d’un million de doses de vaccin contre le coronavirus.Ramaphosa, le vice-président David Mabuza, le ministre de la Santé Zweli Mkhize et d’autres hauts fonctionnaires ont accueilli les médicaments contre la Covid-19, peu après leur arrivée en provenance de l’Inde.

Réfutant la désinformation concernant l’administration des vaccins, Ramaphosa a précisé qu’aucun Sud-africain ne serait obligé de prendre les injections.

Il a cependant déclaré que son gouvernement avait prévu que le premier million de vaccins serait destiné à vacciner les travailleurs de la santé, à un moment où le pays est en proie à une flambée d’infections alimentée par une nouvelle variante du coronavirus.

« Une fois que nous aurons terminé la vaccination des travailleurs de la santé, nous passerons à la deuxième phase de la stratégie nationale de vaccination qui comprendra les travailleurs essentiels, les personnes de plus de 60 ans et les personnes souffrant de comorbidités (autres maladies).»

La troisième phase du programme de vaccination ciblerait le reste de la population, a-t-il ajouté.

S’exprimant lundi soir à son retour de l’aéroport, Ramaphosa a également annoncé la levée de l’interdiction de la vente et de la distribution d’alcool, une décision saluée par l’industrie du tourisme et ses secteurs connexes, notamment les brasseries et les vignobles à travers le pays.

Ramaphosa a indiqué qu’une baisse du nombre de nouveaux cas de Covid-19 signifiait que le pays pourrait commencer à assouplir certaines des restrictions dans le cadre du confinement actuel qui est de niveau 3.

D’autres développements dans l’assouplissement des restrictions ont trait à la réduction du couvre-feu, l’allocation de seulement 50 personnes lors des rassemblements confessionnels à l’intérieur et la limitation à seulement 100 personnes lorsque les prières ont lieu à l’extérieur, a-t-il déclaré.

Les aventuriers en plein air devraient se réjouir de la réouverture de lieux publics comme les plages, les barrages, les fleuves, les parcs et les piscines publiques, comme annoncé par le président.

« Ces changements ont été rendus possibles par la réduction significative des admissions à l’hôpital dans toutes les provinces, réduisant la pression sur les lits et le personnel hospitalier », a conclu Ramaphosa.

Londres impose des sanctions à quatre officiels zimbabwéens

Le Royaume-Uni a imposé des interdictions de voyage, des gels d’avoirs et d’autres sanctions économiques à quatre chefs de la sécurité du Zimbabwe qu’il accuse d’être responsables de graves violations des droits humains dans ce pays d’Afrique australe.Le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab, a déclaré lundi que son gouvernement avait décidé d’imposer des sanctions au ministre zimbabwéen de la Sécurité de l’Etat, Owen Ncube, au chef des renseignements, Isaac Moyo, au Commissaire général de police, Godwin Matanga et au Commandant de la Garde présidentielle, Anselm Sanyatwe.

« Ces sanctions envoient un message clair selon lequel nous tiendrons pour responsables, les coupables des violations les plus flagrantes des droits de l’homme, y compris la mort de Zimbabwéens innocents », a déclaré Raab dans un communiqué.

Les sanctions signifient que les fonctionnaires ne sont plus en mesure de « se rendre librement au Royaume-Uni, de canaliser de l’argent via les banques britanniques ou de tirer profit de notre économie », a-t-il déclaré, ajoutant que les « mesures restrictives ne ciblent ni ne visent à impacter l’économie au sens large et la population du Zimbabwe ».

Selon Dominic Raab, les quatre dirigeants seraient responsables de la mort de 23 manifestants zimbabwéens depuis 2018.

« Ces personnes seraient responsables des pires violations des droits de l’homme contre le peuple du Zimbabwe depuis que le président Emmerson Mnangagwa a pris le pouvoir en novembre 2017, notamment une répression parrainée par l’Etat contre les manifestations en janvier 2019 qui a entraîné la mort de 17 Zimbabwéens et des violences postélectorales en août 2018, au cours desquelles six manifestants ont perdu la vie », a-t-il expliqué.

Le gouvernement zimbabwéen n’a pas encore réagi à la dernière mesure du Royaume-Uni.

Normalisation FIF: Dao Gabala entame des consultations avec les clubs

La présidente du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Dao Gabala, a entamé mardi au siège de l’organisation des consultations avec les clubs et groupements d’intérêt en vue de redémarrer le championnat.

Le Comité a commencé depuis la semaine dernière les concertations en interne et « nous avons écouté l’équipe de management de la FIF, l’ensemble des directeurs départementaux et aujourd’hui nous ouvrons une autre phase de la concertation, celle des acteurs », a dit Mme Dao Gabala à la presse avant les rencontres.  

« Pendant ces journées de concertation qui vont concerner les clubs de D1, D2, D3, les parties prenantes et les groupements d’intérêt, c’est d’abord de les écouter  » relativement à la crise survenue lors du processus d’élection du président de la FIF, a-t-elle précisé. 

Il s’agit de « voir comment remettre le ballon au centre du terrain et dans quelle condition est-ce que nous pouvons redémarrer un championnat le plus rapidement possible, (car) c’est le championnat qui fait vivre le foot, les clubs et de détecter les jeunes talents ». 

Me Simon Adou Abé, dira-t-elle, « aura en charge de voir comment remettre le ballon au centre du terrain et comment redonner aux Ivoiriens ce qu’ils attendent, c’est-à-dire, un ballon qui roule et un championnat qui est en marche ».   

Le Comité de normalisation de la FIF,  installé depuis le 14 janvier 2021 par la FIFA, « est à l’oeuvre, c’est une équipe de mission et l’un des enjeux principaux est de rassembler et de mobiliser la famille du football pour sauver le football ivoirien », a-t-elle poursuivi.  

Mme Dao Gabala a toutefois appelé les populations à soutenir le staff de normalisation dans sa mission, ajoutant « nous souhaitons à la fin de cette mission redonner aux acteurs une maison qui sera nettoyée, propre et dans laquelle eux-mêmes ils seront heureux de vivre ».  

Le Comité de normalisation devra travailler à organiser les clubs, réviser les statuts de la FIF conformément aux textes de la FIFA en vue de l’élection d’un nouveau président de la FIF. Ces consultations avec les clubs sont prévues du 2 au 15 février 2021.