La RDC accuse les rebelles hutus rwandais d’avoir tué l’ambassadeur italien

Les autorités congolaises soupçonnent les rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) d’être derrière l’attaque qui a coûté la vie lundi matin à l’ambassadeur d’Italie en République démocratique du Congo (RDC).Les FDLR sont un groupe rebelle armé actif dans l’est de la République démocratique du Congo. Dans un communiqué parvenu à APA, les autorités de Kinshasa ont promis d’ouvrir une enquête pour débusquer les assassins.

« Un convoi du Programme alimentaire mondial (PAM) a été la cible d’une embuscade tendue par des bandes armées, composées de combattants des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), sur la route de Rutshuru, dans le territoire de Nyiragongo », peut-on lire dans une partie du communiqué gouvernemental.

L’ambassadeur d’Italie au Congo, Luca Attanasio et un officier de la police italienne, les Carabiniers ont été tués lundi alors qu’ils voyageaient au Congo dans un convoi de l’ONU, a indiqué le ministère italien des Affaires étrangères dans un autre communiqué.

Le convoi a été attaqué près de la ville de Kanyamahoro vers 10 h 15 (8 h 15 GMT) ; il était la cible d’une tentative d’enlèvement, a déclaré le parc national des Virunga.

Le diplomate Luca Attanasio, « est décédé des suites de ses blessures » après qu’un convoi du Programme alimentaire mondial (PAM) de l’ONU a été pris pour cible près de Goma, a indiqué la même source à Kinshasa.

Deux autres personnes sont également mortes dans l’attaque, a déclaré le major Guillaume Djike, porte-parole de l’armée dans la province du Nord-Kivu, sans identifier les victimes.

Depuis 1994, l’est de la République démocratique du Congo (RDC) est en proie à des violences attribuées à plusieurs dizaines de groupes armés.

Covid-19 : le Sénégal lance sa campagne de vaccination

Le top départ a été donné, ce mardi 23 février, au siège du ministère de la Santé et de l’Action sociale à Dakar.10h12. Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, reçoit la première dose devant l’objectif de nombreux cameramen et photographes. « Ce jour historique doit être inscrit en lettres d’or dans notre Histoire. Le Sénégal fait partie des sept pays, parmi les 54 que compte le continent africain, à avoir démarré la vaccination contre la Covid-19 », s’est félicité M. Sarr.

Ce dernier a souligné que le Sénégal, « comme beaucoup de pays, (pouvait) attendre l’initiative Covax pour recevoir (sa) quote-part et démarrer la vaccination ». Mais, a-t-il poursuivi, le président Macky Sall a voulu que le processus commence maintenant « dans le cadre d’une initiative propre (et) avec les ressources nationales ».

A ce jour, le Sénégal a acquis « 200.000 doses du vaccin Sinopharm » produit par un laboratoire chinois et dont le taux d’efficacité est proche de 80 %. Les cibles prioritaires retenues par le gouvernement sénégalais sont les personnels de santé de première ligne, les personnes vivant avec des comorbidités et celles ayant plus de 60 ans.

A en croire Abdoulaye Diouf Sarr, la campagne de masse est pour bientôt : « Le chef de l’Etat est en train de finaliser notre relation commerciale avec la Russie pour que nous disposions prochainement du vaccin Spoutnik V. Dans le courant du mois de mars, le Sénégal recevra aussi son premier lot de l’Initiative Covax ».

Au Sénégal, le premier cas de Covid-19 a été détecté le 2 mars 2020. Près d’un an plus tard, le virus s’est propagé sur toute l’étendue du territoire national avec un cumul de 33.342 cas et 832 décès. Dans le cadre du déploiement du précieux liquide, le président de la République accorde une importance particulière à deux principes : l’équité et la transparence.

« Le premier principe nous a permis d’amener le vaccin dans les 14 régions du Sénégal. Pour le second, il faut absolument respecter les cibles prioritaires », a indiqué Abdoulaye Diouf Sarr.

C’est pourquoi « une Commission nationale de suivi et de contrôle de la vaccination a été mise en place au ministère de la Santé. Au niveau territorial, les gouverneurs prendront toutes les dispositions (nécessaires) », a affirmé le ministre de la Santé et de l’Action sociale.

Le Sénégal, frontalier de la Guinée Bissau et de la Gambie, prévoit d’offrir à ces deux pays 10 % de son lot de doses livrées par Sinopharm. En valeur absolue, ce sont 20.000 doses. « Nous sommes dans un environnement où nos pays sont interdépendants (car) liés par la Géographie et l’Histoire », a justifié M. Sarr.

Ces derniers mois, la courbe des contaminations a obligé le gouvernement à instaurer un couvre-feu à Dakar et Thiès (ouest). En outre, le variant anglais est présent au Sénégal. Suffisant pour que l’ex-ministre du Tourisme et des Transports aériens soutienne que « la vaccination est une chose mais le respect des gestes barrières est fondamental. Il faut absolument porter un masque, se laver régulièrement les mains, respecter la distanciation physique et éviter les regroupements ».

En définitive, Abdoulaye Diouf Sarr est sûr que « le respect des mesures barrières combiné à une politique de vaccination volontariste va nous permettre d’interrompre la chaîne de transmission ».

Pour donner l’exemple, Aïssata Tall Sall, ministre des Affaires étrangères, Mamadou Talla, ministre de l’Education nationale, Ndèye Saly Diop Dieng, ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants, Pr Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses du Centre Hospitalier et Universitaire de Fann (Dakar), El Hadj Oumar Diène, Secrétaire général des imams et oulémas du Sénégal, Abbé Gérard Diène, vicaire général de l’Archevêque de Dakar et Mansour Mbaye, président des communicateurs traditionnels se sont notamment fait vacciner.

Guinée : réception des premières doses de vaccins contre Ebola

Quelque 11 360 doses de vaccin Merck en provenance du Sénégal sont arrivées lundi soir à Conakry.C’est un ouf de soulagement qu’ont poussé les autorités sanitaires guinéennes lorsqu’un petit avion à hélice perce la brume qui assombrit le ciel de Conakry ces derniers jours. Ces mauvaises conditions météo avaient en effet causé le report pour 24h de la livraison des vaccins initialement prévue pour dimanche.

« Dans les caisses ce sont les vaccins contre Ebola, le vaccin Merck plus précisément, qui sont arrivés ce soir. Elles devaient arriver hier mais malheureusement pour des raisons climatiques, l’avion n’a pas pu se poser donc il a fallu l’intervention de beaucoup de personnalités pour que cet avion soit là ce soir pour déposer ces vaccins qui étaient tant attendus », a expliqué le directeur général de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, Dr Sakoba Keïta.

Ces milliers de doses vont servir à circonscrire la propagation du virus dont la résurgence, en ce début d’année, a déjà coûté la vie à 5 personnes.

« La suite, c’est que les vaccins vont être déployés sur le terrain sur le théâtre de la riposte des opérations à Nzérékoré demain et dans tous les sites où on aura besoin d’eux pour protéger les contacts des malades et encercler ainsi la propagation de cette épidémie qui préoccupe non seulement la Guinée, mais aussi les pays voisins », a détaillé le représentant de l’OMS en Guinée, Georges Ki-Zerbo.

La campagne de vaccination a débuté dès ce mardi à Gouecké, épicentre de l’épidémie, à Nzérékoré (sud), ainsi qu’à Conakry, où un malade est hospitalisé.

La traque des soutiens de Sonko à la Une des journaux

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, sont revenus sur les arrestations des soutiens d’Ousmane Sonko et la procédure de la levée de l’immunité parlementaire du député, sans occulter le démarrage de la campagne de vaccination contre la Covid-19.Dans sa livraison du jour, Libération revient sur la garde à vue de Birame Soulèye Diop. Le journal renseigne que « le Procureur réclame le mandat de dépôt pour l’Administrateur de Pastef/Les Patriotes et le contrôle judiciaire pour Patricia Mariame Ngandoul, Abass Fall, Fatima Mbengue et Bawar Dia ». Le dossier est confié au doyen des juges qui débute ses auditions aujourd’hui.

Pour l’Observateur, « la Division des investigations criminelles (DIC) esquive le coup chaos » d’un plan de manifestations à Dakar. Le journal revient sur « le contenu de l’audio qui a déclenché l’opération de police ». Assane Diouf, Guy Marius Sagna sont arrêtés par la DIC, alors que Clédor Sène est activement recherché.

Le Quotidien estime que l’affaire « Sonko divise l’opposition ». Abdou Bara Doly Mbacké de la Convergence démocratique Parti Bokk Gis Gis (BGG) réclame la démission du président du Groupe parlementaire de l’opposition de la Commission ad hoc chargée de statuer sur la levée de l’immunité parlementaire de Ousmane Sonko. Un appel tombé dans l’oreille d’un sourd puisque « le Parti démocratique sénégalais refuse la politique de la chaise vide » informe le journal.

L’enQuête consacre un dossier sur la trajectoire de Pastef. « Dans l’antre de Pastef » titre le journal, qui informe que « si l’Alliance pour la République (APR) a pu conquérir le pouvoir en seulement trois ans, Pastef/Les Patriotes a su s’imposer comme une véritable philosophie et un esprit, rayonnant au-delà des frontières sénégalaises en un temps record. »

Walf Quotidien pense que « le Sénégal se dirige vers une démocratie sans opposition » avec la liquidation systématique d’adversaires politiques. Le journal évoque le « spectre d’un retour au parti unique » qui plane sans oublier que « Karim Wade et Khalifa Sall (sont) deux opposants sans parole » note le journal.

Le Soleil parle de la campagne de vaccination contre la Covid-19 qui démarre ce mardi. Le quotidien  national informe que face aux préjugés, « les religieux montent au créneau ». Les Imams et Oulémas s’appuyant sur le coran, soutiennent que « l’Islam enseigne que toute maladie doit se soigner. »

Dans le même sillage, Sud Quotidien annonce le démarrage des opérations de vaccination contre la Covid-19 et informe que les « blouses blanches (seront) les premières à recevoir la dose. »

Gabon : les ministres Vincent de Paul Massassa et Madeleine Berre ont déjoué la grève qui était prévue ce mardi chez Total Gabon

Le ministre Vincent de Paul Massassa et son collègue Madeleine Berre, ont reçu les représentants des salariés de Total Gabon accusé de brimade de ses employés dans l’attribution de leurs droits.

La grève qui devait paralyser Total Gabon dès ce mardi 23 février a été déjouée lundi par les ministres du Pétrole et  du Travail et de l’emploi. Les salariés du groupe français ont posé en direct leurs problèmes aux deux membres du gouvernement.

Il sied de noter que, ces derniers réclament, l’octroi d’un bonus à la suite de la cession des actifs de Grondin et Cap-Lopez à Perenco et la réintégration de deux employés (Mackaya Ornel et Mbili Nkiely Gwanaêl) avec paiement des salaires non perçus depuis leur éviction de l’entreprise en 2018 au « mépris d’une décision de justice rendue au nom du peuple gabonais par le tribunal de première instance de Port-Gentil ».

Les employés de Total Gabon exigent également le versement d’une prime de bonne séparément à chaque salarié qui serait transféré de Total Gabon vers PERENCO, la compensation par Total Gabon des pertes occasionnées aux salariés à transférer chez PERENCO, comparativement aux avantages acquis au sein de Total Gabon, notamment sur la rémunération, la classification socioprofessionnelle, l’âge du départ à la retraite, le taux d’Indemnité de services rendus (ISR).

Une réunion entre les deux parties est prévue jeudi en présence des deux membres du gouvernement. Un accord pourrait être trouvé, selon une source de l’ONEP.

source: gabonactu.com

Social, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment la réinsertion des prisonniers, le retrait du Maroc de la liste grise de l’UE, le coût de la généralisation de la couverture sociale et l’obligation pour les clubs, les joueurs et les entraineurs de payer les impôts à partir de ce 2021.+L’Opinion+ rapporte que la Fondation Mohammed V pour la réinsertion des prisonniers accueille des milliers de prisonniers libérés, des centaines de personnes jugées dans des affaires de terrorisme et d’extrémisme afin de contribuer à leur processus de déradicalisation.

Selon, le quotidien, la Fondation a accueilli, jusqu’en 2020 plus de 700 personnes ayant été jugées pour des affaires liées à l’extrémisme. 108 parmi elles ont bénéficié du programme «Moussalaha», dont 10 sont des femmes.

D’après Khalid Yazami, coordinateur de la Fondation, cette dernière se charge de l’accompagnement des prisonniers après leur libération, ainsi que le maintien du programme mené dans les prisons dans son volet économique et autres.

+L’Economiste+ fait savoir que le Maroc n’est plus sur la liste grise de l’Union européenne (UE) des paradis fiscaux. Selon l’actualisation établie ce lundi 22 janvier, neuf pays figurent dans cette liste grise: Australie, Barbade, Botswana, Swaziland, Jamaïque, Jordanie, Maldives, Thaïlande et Turquie. Le Maroc avait été maintenu dans la liste grise en octobre et en février 2020, rappelle le quotidien.

Quant à la liste noire, elle comprend 12 juridictions que sont les iles Samoa américaines, Anguille, Dominique, Fiji, Guam, Palau, Panama, Samoa, Seychelles, Trinidad et Tobago, Vanuatu, les Iles vierges américaines. La Barbade a quitté la liste noire, tandis que Dominique a fait le chemin inverse. Outre le Maroc, les autres pays ayant été retirés de liste grise sont la Namibie et Sainte Lucie.

Cité par la publication, un communiqué du ministère des Finances salue la décision de l’UE. « Ce développement témoigne que les réformes entreprises par le Royaume en matière fiscale sont en ligne avec les conditions de l’UE et aux normes internationales. Il témoigne également de la coopération positive entre le autorités marocaines et européennes sur ce sujet ».

+Aujourd’hui le Maroc+ cite une déclaration du ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, Mohammed Benchaâboun, selon laquelle la généralisation de la protection sociale au Maroc mobilisera une enveloppe de 51 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) par an, a indiqué, lundi à Rabat, le

Présentant le projet de loi-cadre relatif à la protection sociale devant la commission des finances, de la planification et du développement économique à la Chambre des conseillers, le ministre a précisé que cette enveloppe est répartie entre l’assurance maladie obligatoire de base, dont la généralisation coûtera 14 milliards DH, les allocations familiales (20 milliards DH), l’élargissement de la base des adhérents au régime de retraite (16 milliards DH) et l’accès à l’indemnité de perte d’emploi (1 milliard DH).

Au volet sportif +Assabah+ écrit : fini le noir dans le football marocain. Les impôts dont devront désormais s’acquitter aussi bien les joueurs que les entraîneurs concernent les primes de matchs, les primes de signatures ainsi que les transactions effectuées lors des transferts.

La Fédération royale marocaine de football (FRMF) a également demandé aux clubs de déclarer les salaires de leurs joueurs, mais aussi les primes qui ont été négociées entre les deux parties et ce à partir du premier mars prochain, précisent nos confrères arabophones. Les différentes taxes ont quant à elles commencé à être prélevées dès janvier 2021, comme le prévoyait la loi de finances 2021, indique le quotidien.

Ces nouveaux dispositifs serviront de tremplin à la prochaine saison du championnat. Les clubs des première et deuxième divisions seront alors obligés de signer des contrats via leurs sociétés sportives, et non au nom de l’association, précise la même source.

Le Maroc sort définitivement de la liste grise de l’UE

Le Maroc ne figure plus sur la liste grise de l’Union européenne (UE) des juridictions non coopératives à des fins fiscales, annonce un communiqué du ministère marocain de l’Economie et des Finances, parvenu à APA.Cette décision a été prise lors du Conseil des affaires étrangères de l’UE, tenue lundi et qui a adopté ses conclusions sur les juridictions non coopératives à des fins fiscales, ajoute le ministère, soulignant que les Conclusion du Conseil de l’UE, sont l’étape finale et définitive de la procédure qui suit le feu vert des ambassadeurs des Etats membres de l’UE et confirme que le Royaume sort définitivement de la liste grise de de l’UE et devient donc « Green Listed ».

Ce développement témoigne que les réformes entreprises par le Royaume en matière fiscale sont en ligne avec les conditions de l’UE et aux normes internationales, et illustre parfaitement la coopération positive entre le autorités marocaines et européennes sur ce sujet.

Pour rappel, le Maroc fait partie des pays qui se sont engagés à mettre en conformité leurs systèmes fiscaux avec les normes de bonne gouvernance, dans le cadre de l’amélioration de la transparence fiscale au niveau mondial.

A ce titre, plusieurs dispositions législatives ont été adoptées selon la nature de chaque régime fiscal dans le cadre du processus de réformes entamées depuis la loi de finances pour l’année 2018. 

Tout au long du processus d’évaluation de son système fiscal, le Maroc se félicite d’avoir réussi à convaincre l’OCDE et ses partenaires européens du réalisme de sa vision qui consiste d’une part à prouver sa ferme détermination à se conformer aux normes de bonne gouvernance fiscale en prenant les mesures nécessaires de manière transparente et graduelle et d’autre part à veiller à la sauvegarde de ses intérêts socio-économiques.

Au terme de ce processus d’évaluation, le Maroc note avec satisfaction la décision de sortir définitivement de la liste « grise ». Cette décision témoigne que les mesures prises sont accueillies favorablement par ses partenaires et que les efforts consentis et les actions entreprises, s’inscrivent parfaitement dans la lignée de la bonne gouvernance fiscale, conformément aux normes d’internationales, conclut le ministère.

Le Maroc candidat au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU

Le Maroc a décidé de se porter candidat au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU pour la période 2023-2025, a annoncé, ce lundi, le ministre d’État chargé des droits de l’Homme et des relations avec le Parlement, Mustapha Ramid.Rabat bénéficie du soutien de l’Union africaine, de la Ligue des États arabes, de plusieurs autres groupements régionaux et des pays amis, a souligné Ramid qui intervenait en visioconférence lors du Segment de haut niveau au titre de la 46e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.

Le ministre d’Etat marocain a mis en avant, dans ce sens, la dynamique d’interaction du Royaume avec les mécanismes onusiens des droits de l’Homme et son ouverture sur les procédures spéciales du Conseil des droits de l’Homme.

Selon lui, le Maroc a continué la mise en œuvre de ses engagements en collaboration avec les organes de traités, soulignant l’interaction en cours avec le Comité pour l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes.

Dans le contexte de la pandémie, le Royaume a veillé à poursuivre son interaction avec les mécanismes internationaux des droits de l’Homme, tout en partageant son expérience dans la gestion de cette crise et lutte contre ses répercussions, à travers un rapport soumis en réponse au questionnaire conjoint des procédures spéciales sur « l’impact de la pandémie de coronavirus sur la jouissance des droits de l’homme », et un rapport soumis au sous-comité pour la prévention de la torture concernant la mise en œuvre du contenu de son document consultatif.

Législatives ivoiriennes : les candidats définitifs connus

La Commission électorale indépendante ( CEI), l’institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire, a publié lundi sur son site internet officiel (www.cei.ci), la liste définitive des candidats retenus pour les élections législatives du 06 mars prochain.

Dans un communiqué parvenu à APA, la CEI a appelé les candidats à se présenter au siège de l’institution pour le retrait de leurs affiches et spécimens de bulletins de vote.

Quelque 22 135 bureaux vote seront ouverts sur l’ensemble du territoire ivoirien pour les élections législatives du 06 mars prochain dont la campagne électorale débutera le 26 février 2021 à 00h et s’achèvera le 04 mars 2021 à minuit.

Du cacao, le chocolatier ivoirien Axel, extrait un fond de teint matifiant

Dans son atelier à Abidjan, l’artisan chocolatier ivoirien Axel-Emmanuel Gbaou, prépare un fond de teint en poudre 100% cacao qui matifie la peau, une substance par ailleurs comestible, qu’il s’apprête à distribuer à grande échelle sur le marché.

Premier artisan chocolatier ivoirien, Axel-Emmanuel Gbaou veut démocratiser la consommation du chocolat dans son pays et sur le continent africain. Après le tri des fèves de cacao, il extrait les graines propices à la préparation de ce make-up.

Après le concassage des fèves, il fabrique dans son « laboratoire » du lait de corps, des crèmes hydratantes ou du savon au chocolat. Sa marque, devenue aujourd’hui un label, porte une signature visuelle inspirée de tissus traditionnels africains qui vient renforcer l’offre.

A quelques encablures de son atelier situé à Cocody-Alocodrome, un quartier huppé dans l’Est d’Abidjan, Axel tient une boutique avec une façade en baie vitrée. Vêtu d’un pantalon jean et de son t-shirt, il affiche une sérénité dans cette aventure de la transformation du cacao.

Devant l’une de ses commerciales, l’artisan chocolatier, souriant, arbore sa dernière création, ce fard maquillant conçu sous forme de poudre matifiante, « sans produit chimique et 100% cacao », qui selon lui peut s’utiliser pour différents types de peaux, des carnations et de teintes. 

Dans les boutiques duty free de l’aéroport d’Abidjan et dans la sous-région, ce jeune banquier qui a quitté en 2015 son poste pour devenir artisan chocolatier, exhibe ses produits, également vendus en Europe et en Asie avec sa propre marque : « le chocolatier ivoirien ».   

Ce fond de teint matifiant est un maquillage « naturel » et même pour ceux qui travaillent dans l’audiovisuel et « il s’adapte à plusieurs types de teintes pour les femmes blanches, asiatiques, métisses, noires, claires. C’est une recette qui fonctionne et on est très ravi », lance-t-il.

Mariah Kouassi-Le Noir, une jeune dame, apprécie cette texture qui renferme des apports nutritifs et rajeunit la peau. En quelques secondes, martèle-t-elle, la peau est matifiée à l’extrême et nul besoin de superposer plusieurs couches pour obtenir un make-up réussi.

A Treichville, une cité cosmopolite dans le Sud d’Abidjan, Mariam Gueye, une Sénégalaise de la trentaine, installée au Grand marché de la commune, et diplômée d’un institut de beauté, explique que les fonds de teint matifiants dissimulent les brillances du visage.

Ils camouflent les rougeurs en plus d’apporter de la clarté au visage, dit-elle, avant d’ajouter qu’il existe des crèmes et des poudres issues de substances chimiques qui peuvent assécher certaines peaux, c’est pourquoi il est préférable d’opter pour un produit léger et hydratant.

Axel surfe sur le succès depuis quelques années. Engagé dans la transformation, il récolte des lauriers. Champion de Côte d’Ivoire et vice-président d’Afrique « chocolat pâtisserie » 2014, il est aussi lauréat du prix de la Fondation Jack Ma, figurant parmi les dix meilleurs entrepreneurs du continent.

Son savoir-faire, il le transmet. Pour lui, c’est absurde de voir un pays comme la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de fèves de cacao avec près de 2 millions  tonnes, et pas une seule tablette de chocolat au label ivoirien en rayon.

De 2016 à ce jour, Axel a formé plus de 2.000 femmes de planteurs avec qui il travaille à la transformation du cacao en milieu rural. Aujourd’hui, celles-ci peuvent scolariser leurs enfants et gagner un revenu complémentaire à celui de leurs maris. Une immense fierté pour l’artisan.

La Côte d’Ivoire dont la production représente 40% de l’offre sur le marché mondial de cacao, ne transforme que 33% de sa production. Le pays envisage à court terme de transformer 50% de sa production et Axel-Emmanuel veut être un acteur avant-gardiste.

« L’industrie chocolatière représente 100 milliards de dollars () dans le monde et les paysans qui maintiennent cette industrie sont très misérables. Ils gagnent 200 dollars par an, soit moins de 1 dollar par jour », s’insurge-t-il.

Sandrine Misaokivu et son partenaire Xavier Bowekomi viennent de Kinshasa. Avec Aminata Koumbassa, qui elle vient de Conakry, Axel leur montre quelques architectures gustatives du chocolat dans une auberge à Abidjan. Pour lui, la formation est un leg de sa passion.  

Avec un début difficile, Axel commence tout petit et emploie aujourd’hui une vingtaine de personnes, dont une dizaine en laboratoire puis une dizaine au packaging et à la vente pour une masse salariale mensuelle autour de 2 à 3 millions de FCFA.