Gabon-Redressement d’EGCA /Satran: les employés dénoncent l’acharnement

La nouvelle direction générale d’EGCA/Satram ne respire plus. Entre chantage, manipulation et mensonge à outrance depuis plusieurs mois déjà.

« Des individus bien identifiés font un travail de sabotage en fournissant à une certaine presse, qui diffuse chaque semaine, des informations erronées au sujet du redressement de l’entreprise et de son fonctionnement, en mettant à mal la nouvelle direction générale » dénonce un agent d’EGCA /Satran.

Une attitude décriée et dénoncée par une frange d’agents, qui rejettent tous « ces articles de presse cousus de fils blancs et dépourvus de sens, qui portent atteinte aux responsables de l’entreprise, son personnel et les efforts qui sont faits pour le redressement de l’entreprise », ont-ils signifié avant d’ajouter,  « sans aucune investigation, les auteurs de ces articles, sans aucun lien avec l’entreprise, véhiculent des fausses informations orientées, qu’ils reçoivent des individus, moyennant de l’argent. Dans leurs articles mensongers, les auteurs affichent des photos des personnes dont ils ignorent les responsabilités, encore moins le rôle que ces dernières ont exercé dans l’Affaire du Redressement Judiciaire d’EGCA/SATRAM. Peuvent -ils prouver que les personnes postées dans ces articles sont-elles à l’origine du malaise de ces entreprises ? Si c’est le cas, qu’ils le démontrent. Les photos postées, du matériel et les chiffres des sommes d’argent mentionnés sont-elles des preuves matérielles suffisantes pour faire asseoir l’hypothèse de détournement d’argent et vente du matériel dont ils font allusion ? » S’interroge cette frange d’employés.

Et d’ajoute, « leur but est de ternir l’image de ceux qui se battent au quotidien pour sauver les entreprises EGCA/SATRAM et surtout boycotter les efforts déjà consentis par la nouvelle direction générale et salués par l’ensemble du personnel des deux entreprises. »

Source: gabonctu.com

 

 

Santé et agriculture au menu des quotidiens marocains

La campagne de vaccination contre le coronavirus, la campagne agricole de l’année en cours et l’ouverture d’un bureau de l’ONU habitat à Rabat, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mardi.+L’Opinion+ souligne que « 10% de la population marocaine est vaccinée. Une prouesse que nous entendons louer à longueur de journée, et qui mérite que l’on soit fier de son pays », ajoutant que le Maroc a pu immuniser plus de quatre millions de personnes.

Toutefois, le rythme de la campagne est en baisse palpable car le nombre de personnes vaccinées contre la Covid-19 est passé de plus de 300 000 vaccinés par jour, à moins de 100 000 par jour, explique le quotidien, appelant à être plus attentifs à la concurrence internationale sur les vaccins qui ne manquera pas de ralentir davantage l’approvisionnement du Royaume.

« Acheter de nouveaux vaccins ne semble guère une mauvaise idée », estime-t-il, notant que Spoutnik V a fait ses preuves et que de nouveaux vaccins ont fait leur entrée sur le marché, à l’instar de Johnson & Johnson qui ne s’administre qu’en une seule dose.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’en ce début de 2021, le niveau de la pluviométrie et sa répartition dans le temps augurent d’une très bonne récolte selon les projections des experts et agronomes, estimant que cet état de fait est de nature à conforter la dynamique de relance et annoncera le début d’un nouveau cycle positif de quelques années.

Un nouveau cycle qui coïncide avec la mise en marche de la nouvelle stratégie agricole, Al Jayl Al Akhdar (génération verte), qui complétera et consolidera ce qui a été réalisé auparavant dans le cadre du Plan Maroc Vert (PMV), fait savoir le journal, rappelant que c’est grâce au PMV que l’économie de manière générale et l’agriculture en particulier, ont pu résister à un choc d’une rare violence qui aura duré presque trois ans.

« Aujourd’hui, le défi d’autonomiser la croissance économique de la pluviométrie est quasiment gagné. C’est là une grande avancée et un acquis qu’il faudra préserver à l’avenir », assure-t-il.

+L’Economiste+ rapporte que le bureau national de l’ONU Habitat au Maroc a été ouvert lundi au siège du ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville.

Ce bureau, dont la cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence de la ministre de l’Aménagement du Territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville, Nouzha Bouchareb et de la directrice exécutive du Programme des Nations unies pour les établissements humains, Maimunah Mohd Sharif, a pour objectif de renforcer le partenariat stratégique entre les deux parties, puisqu’il permettra au Royaume de bénéficier de l’appui du programme onusien dans la mise en application des politiques dans le domaine de l’aménagement et de l’habitat.

L’appel au calme du président Macky Sall à la Une

La presse sénégalaise de ce mardi met l’accent sur l’appel au calme du chef de l’Etat, Macky Sall, suite aux manifestations nées de l’affaire Ousmane Sonko, remis en liberté sous contrôle judiciaire, hier, dans l’affaire de viols dont il est accusé par Adji Sarr, une employée d’un salon de massage.« Le président Macky Sall aux jeunes manifestants-Je vous ai compris », rapporte le quotidien national Le Soleil, informant que l’Etat viendra en aide aux familles endeuillées et fera une réorientation budgétaire pour la politique de jeunesse.

Ce journal ajoute que le couvre-feu qui était de 21 heures à 5 heures du matin sera allégé de minuit à 5 heures. A propos de l’aspect judiciaire de cette crise, le président soutient : « Laissons la justice suivre son cours en toute indépendance ».

« Je comprends la colère qui s’est exprimée…Je sais ce qu’est la vie dure dans nos quartiers, je comprends la colère de nos banlieues ; (…) je comprends vos inquiétudes et vos préoccupations », rapporte Libération à sa Une.

Pour Sud Quotidien, « Macky joue la carte de l’apaisement » et réitère dans L’As : « Je comprends vos inquiétudes. Je constate que tous les efforts jusque-là consentis, en matière de formation, d’emploi restent encore insuffisants. Nous sommes une seule famille, unie par une histoire qui nous assigne un destin commun ».

« Justice rendue par le peule-Violences et voix de paix. Macky, Sonko et les discours d’apaisement », renchérit L’Observateur.

Toutes choses qui font dire à Vox Populi que c’est « le temps de la lucidité ».

Traitant de ces sorties de Macky et de Sonko, Le Quotidien note des « heurts de parole ».

Selon le journal, le chef de l’Etat appelle au calme et annonce des réponses pour les jeunes, là où le leader de Pastef, sous contrôle judiciaire, accuse Macky de haute trahison et réclame sa démission.

« Mandat, Casamance, libertés…Sonko lance sa révolution », constate Walf Quotidien.

L’As revient sur la célébration « morose » du 8 mars au Sénégal et souligne que « les femmes dédient la Journée à la préservation de la paix ».

Une microfinance installe sa première agence dans le centre ivoirien

Le groupe Cofina, la première institution panafricaine dédiée à la microfinance, a ouvert lundi à travers sa filiale Fin’Elle, sa première agence de mésofinance dans le centre ivoirien notamment à Bouaké, dans la Région du Gbêkê.

A l’ouverture de cette agence, Mme Kady Traoré, directrice générale de Fin’Elle, a expliqué que Bouaké, la métropole du centre ivoirien, accueille cette succursale,  car la ville est un carrefour commercial important, une terre d’agriculteurs et de commerçants.

Pour la filiale, c’est un réel plaisir et un honneur d’inaugurer cette agence, la cinquième de son réseau, a dit Mme Kady Traoré, indiquant que l’objectif est la parité homme/femme, l’autonomisation financière de la femme et de la jeune fille.

Et ce, afin de les inscrire dans une dynamique de croissance durable, a fait observer Mme Kady Traoré, tout en insinuant qu’en s’installant à Bouaké, la filiale s’engage à « contribuer fortement à la reconstruction d’une ville de Bouaké plus dynamique ».

« Nous voulons voir nos  filles, nos sœurs, nos mères s’épanouir et créer de la richesse par leurs activités », a-t-elle lancé, car plus que jamais, le groupe veut les accompagner et valoriser leurs contributions au développement économique et durable du pays. 

Auparavant, le maire de Bouaké, Nicolas Youssouf Djibo s’est félicité du choix de sa commune pour abriter cette 5e agence de Fin’Elle.

Depuis sa création, en août 2018, la filiale a financé plus de 3 000 activités dans le pays pour une enveloppe de plus de 20 milliards FCFA. Mais, outre le service financier, elle soutient le renforcement des capacités techniques et managériales de sa clientèle.

Cette « finance pour elle » vient promouvoir la parité hommes-femmes et soutenir l’entrepreneuriat féminin à travers des offres d’épargnes et de crédits incluant un programme de renforcement de capacités techniques et managériales.

Elle compte aujourd’hui près de 9.000 clients et occupe la 9e position du classement des institutions de microfinance de Côte d’Ivoire. L’autonomisation de la femme étant au cœur de ses actions.

Au 31 décembre 2020, la filiale qui compte 78 employés a financé 3081 projets et enregistré un total bilan de 12,238 milliards de FCFA. Quant au montant total de crédit depuis le démarrage, il s’est établi à 22,231 milliards de Fcfa. 

Le directeur d’agence de Bouaké est M. Jean Jacques Toh. Il aura à charge avec ses équipes d’animer ce bureau dont l’une des visions est de construire de « belles réussites professionnelles et personnelles » de leurs clients.  

La cérémonie d’ouverture de l’agence s’est déroulée en présence d’élus, de notabilités religieuse et coutumière, à l’occasion de la journée internationale de la femme, comme pour « lancer un appel fort à l’action en faveur des femmes ».

Covid-19: 202 morts enregistrés en Côte d’Ivoire un an après la notification du 1er cas

La Covid-19 a fait 202 morts en Côte d’Ivoire près d’un an après la notification du premier cas de cette maladie dans le pays, a appris APA lundi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.

«  Au total, le pays enregistrait à la date d’hier ( dimanche 07 mars), soit près d’un an après l’identification de son premier cas de Covid-19, c’est-à-dire depuis le 11 mars 2020, 35187 cas de Covid-19 diagnostiqués  sur 442. 583 échantillons, soit 7,95% des cas testés dont 32.708 déclarés guéris et  202 décès », a a annoncé Dr Édith Kouassy, Conseiller technique du ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique.

 Elle s’exprimait dans un point-presse où elle a fait le point de la maladie à Coronavirus en Côte d’Ivoire du 22 février au  07 mars 2021. Ainsi sur cette quinzaine ( du 22 février au dimanche 07 mars 2021), la Côte d’Ivoire  a enregistré 3166 nouveaux cas de Covid-19 sur 37.471 tests analysés, soit 8,44% de l’échantillons, 2312 nouvelles guérisons et 16 décès. 

Par ailleurs, Mme Kouassy s’est inquiétée de l’évolution de la pandémie en Côte d’Ivoire ces dernières semaines marquées par une augmentation significative de nouveaux cas avec un pic 691 cas le 04 mars dernier.  

« Il en est de même pour le taux de positivité qui a connu des pics de 15,5 à 19,6% au cours de la semaine écoulée », a-t-elle ajouté. En outre, la Conseillère du ministre Eugène Aka Aouélé, a souligné que 95% des cas de Covid-19 se retrouvent toujours dans le  «Grand Abidjan » qui demeure l’épicentre de la maladie contre 5% des cas concernant l’intérieur du pays. 

 «  La Covid-19 est loin d’être terminée. Poursuivons la mise en œuvre des mesures sanitaires en vigueur», a exhorté Mme Kouassy.  La Côte d’Ivoire a lancé depuis le 1er mars dernier, une campagne de vaccination contre la Covid-19. La première cible de cette campagne est constituée des forces de défense et de sécurité, du personnel de santé et des enseignants. 

A cette première cible, se sont ajoutées depuis ce lundi, les personnes âgées de plus de 50 ans ou celles porteuses de pathologies chroniques.

Sénégal : Macky Sall appelle au calme

Le président de la République s’est adressé, ce lundi soir à ses compatriotes, pour un retour de la paix après plusieurs jours de violentes manifestations dans le pays.Sa parole était très attendue. Le chef de l’État a enfin brisé le silence. D’emblée, Macky Sall a déclaré : « Rien ne m’importe plus que la préservation de ce qui forme l’âme de la nation sénégalaise, son cœur battant, sa source de vie et d’épanouissement : c’est à dire l’attachement aux valeurs du vivre ensemble dans la paix, la sécurité, la liberté, la démocratie, la tolérance et le respect de nos diversités ».

L’arrestation d’Ousmane Sonko, le 3 mars dernier, pour « trouble à l’ordre public et participation à une marche non autorisée » a déclenché des affrontements entre des jeunes et les forces de l’ordre.

C’est pourquoi le quatrième président dans l’Histoire politique du Sénégal a invité les uns et les autres à taire les « rancœurs » et à éviter « la logique de l’affrontement qui mène au pire ».

À ce jour, le bilan officiel est de quatre morts. Dans son discours à la nation, Macky Sall a pensé « aux victimes de ces malheureux évènements et à toutes les personnes, physiques et morales, impactées par les manifestations ». En outre, il a salué « la mémoire des défunts et (présenté ses) condoléances à leurs familles ».

Dans le même ordre d’idées, le président a soutenu que tous les Sénégalais forment « une seule famille, unie par une histoire qui (leur) assigne un destin commun ». Partant de là, M. Sall a indiqué que « chaque vie perdue est un deuil pour la Nation ».

Et dans un souci de réparation, l’État viendra en aide aux familles endeuillées et facilitera l’accès aux soins des blessés.

Après tout, le chef de l’État est convaincu que « nous pouvons et devons régler nos divergences autrement que par la violence destructrice ; parce que, quels que soient nos choix politiques et nos ambitions, nous sommes une seule famille, et nul d’entre nous ne peut avoir un destin séparé de celui la nation sénégalaise ».

Poursuivant, Macky Sall a affirmé que « nous sommes dans une barque dont nous descendrons pour laisser la place à d’autres ». De ce fait, il a souligné que « notre salut individuel et collectif nous commande de voyager ensemble en consolidant les fondements de la barque et non en les détruisant. Il y va aussi de l’avenir de nos enfants et des générations après eux ».

D’aucuns s’accordent sur le fait que l’affaire Sonko, à elle seule, n’explique pas cette « violence inouïe ». Ainsi, le chef de l’État a relevé que « la colère, qui s’est exprimée ces derniers jours, est aussi liée à l’impact d’une crise économique aggravée par la pandémie Covid-19 ».

Plus que jamais, Macky Sall a dit avoir mesuré « les difficultés quotidiennes dans nos villes et nos campagnes. La vie dure dans nos quartiers (et) nos banlieues » dans ce contexte de crise sanitaire mondiale.

Pourtant, avec le Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la Covid-19, l’État a financé pour 1000 milliards F CFA le soutien aux ménages, aux entreprises, aux travailleurs et à différents corps de métiers, y compris le secteur des arts et de la culture.

Par rapport aux jeunes, le président de la République a conclu que, malgré tous les efforts jusque-là consentis en matière de formation, d’emploi et de financement, les résultats restent « encore insuffisants ».

M. Sall s’est adressé à cette frange importante de la société sénégalaise en ces mots : « J’ai vu nombre d’entre vous sortir dans la rue pour exprimer la colère de votre mal-vivre ; parce que vous n’avez pas d’emploi ; parce que vous aspirez à un avenir meilleur ; parce que depuis un an de lutte anti pandémie Covid-19, votre quotidien reste marqué par la morosité économique, les restrictions sociales et la limitation des espaces de loisirs et de détente ».

Le chef de l’État a ajouté « qu’une jeunesse confrontée à autant de privations exprime son mal-vivre (lui) parait tout à fait compréhensible ». Toutefois, il a invité celle-ci à ne pas « participer à tout ce qui nous retarde dans la quête d’un avenir meilleur ».

En d’autres termes, Macky Sall a fait savoir que « quand on saccage un commerce, quand on s’attaque au bien d’autrui, on ne crée pas de l’emploi, on en détruit ; on ne fait pas reculer la pauvreté, on l’aggrave ».

Dans le but d’apaiser les tensions, le président a promis d’engager, « dans les meilleurs délais, une réorientation des allocations budgétaires pour améliorer de façon substantielle et urgente les réponses aux besoins des jeunes en termes de formation, d’emploi, de financement de projets et de soutien à l’entreprenariat et au secteur informel ».

Dans l’immédiat, le chef de l’exécutif a décidé, à la faveur de la campagne de vaccination en cours et de l’amélioration de la situation sanitaire, d’alléger le couvre-feu lié à l’état de catastrophe sanitaire dans les régions de Dakar et de Thiès (ouest). Désormais, il sera en vigueur de minuit à cinq heures du matin. Jusque-là, le couvre-feu débutait à 21 heures.

Macky Sall espère que « cette mesure contribuera à élargir le champ des activités productives et aider au retour progressif à une vie normale dans ces deux régions qui concentrent l’essentiel des activités économiques du pays ».

Enfin, sur l’aspect judiciaire de cette crise, le président de la République a demandé de laisser « la justice suivre son cours en toute indépendance ».

Le Kenya interdit le maïs tanzanien et ougandais

Le Kenya a interdit le maïs de la Tanzanie et de l’Ouganda en raison de ses préoccupations concernant la baisse des normes de sécurité alimentaire, rapporte APA lundi.Selon le gouvernement tanzanien, il n’a pas été officiellement saisi de cette notification.

Mais l’Autorité kenyane de l’agriculture et de l’alimentation, par l’intermédiaire du commissaire des douanes de la Kenya Revenue Authority (KRA), a reçu des instructions pour refuser l’accès aux camions chargés de denrées alimentaires à destination du pays en provenance de la Tanzanie et de l’Ouganda.

Les responsables de la Kenya Food Authority ont affirmé que les produits alimentaires des deux pays contenaient « des niveaux élevés de mycotoxines qui dépassent les limites de sécurité ».

Les mycotoxines, en particulier les aflatoxines et les fumonisines, se sont avérées casinogènes et pourraient provoquer des maladies aiguës pouvant entraîner la mort.

Le vice-ministre tanzanien de l’Agriculture, Hussein Bashe, s’était rendu ce week-end au point de passage frontalier de Namanga pour confirmer l’interdiction des camions transportant du maïs vers le Kenya.

M. Bashe a déclaré que bien qu’il n’y ait pas eu de communication directe avec le Kenya au sujet de sa décision d’interdiction, son ministère abordera la question avec les autorités kenyanes.

Le secrétaire permanent de Bashe, Gerald Kusaya Kenya, n’a pas précisé quand et où les tests qui ont découvert les mycotoxines avaient eu lieu.

La Tanzanie cherche à impliquer la Communauté régionale de l’Afrique de l’est– à laquelle le Kenya est membre–, dans les négociations pour mettre fin à l’interdiction, ce qui pourrait affecter encore plus gravement l’économie du pays, déjà en difficulté du fait de la Covid-19.

Au deuxième trimestre de l’année dernière, le Kenya avait importé 44.740 tonnes métriques de maïs blanc des pays de la sous-région.

Juba : le président érythréen et le PM éthiopien en visite de travail

Le président Salva Kiir a accueilli lundi son homologue érythréen et le Premier ministre éthiopien qui sont à Juba pour une visite de travail d’une journée.Une source fiable au bureau du président à Juba a déclaré que le président Isias Afwerki et son nouvel allié éthiopien, le Premier ministre Abiy Ahmed, étaient en pourparlers avec le président Kirr sur des questions d’importance régionale, la paix et la sécurité étant au centre de la réunion.

Le conflit en cours dans la région éthiopienne du Tigré, où des soldats érythréens seraient actifs aux côtés des troupes éthiopiennes, sera également à l’ordre du jour de la rencontre des trois dirigeants.

Le trio, qui s’était également rencontré en 2019, s’est également inquiété de la détérioration des relations entre l’Ethiopie et le Soudan en raison d’un conflit frontalier prolongé.

Alors que les trois dirigeants se rencontrent à Juba, le président Abdel Fattah al-Sissi est à Khartoum pour s’entretenir avec son homologue soudanais Abdel Fattah al-Burhan sur la question épineuse du barrage controversé que l’Ethiopie construit sur le Nil depuis 2012.

L’Egypte et dans une moindre mesure le Soudan se sont opposés au Grand barrage de la Renaissance éthiopienne, craignant que le projet ne compromette leur part de l’eau du Nil.

L’Ethiopie a qualifié ces craintes exprimées par ces derniers de non fondées.

EISA et Carter jugent les législatives ivoiriennes « largement transparentes »

Les élections législatives ivoiriennes du 6 mars 2021 se sont tenues dans une atmosphère apaisée, a déclaré lundi à Abidjan Denis Kadima, chef de la mission d’observation internationale EISA-Centre Carter, jugeant le scrutin « largement transparent ».

Selon les observations de EISA, l’Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique, et du Centre Carter, le scrutin s’est tenu dans un contexte socio-politique « nettement plus calme et apaisé que celui de la présidentielle du 31 octobre 2020 ».

Toutefois, « la mission a observé une participation mitigée des électeurs », a fait remarquer M. Denis Kadima, avant d’ajouter que « le scrutin a été conduit d’une manière largement professionnelle et transparente par les agents des bureaux de vote ».

EISA et Centre Carter ont déployé 20 équipes à travers le pays pour les observations de vote et de dépouillement dans 293 bureaux de vote. La mission soutient que le calme observé est dû à l’accord politique qui a contribué au dégel des tensions et une élection inclusive. 

Elle encourage la Commission électorale indépendante (CEI) à rendre compte de sa gestion du processus électoral et à publier en temps voulu toutes les décisions et arrêtés relatifs à l’élection des députés y compris sur la transmission et la proclamation des résultats », a dit M. Kadima. 

La mission a constaté que « les listes électorales n’étaient pas affichées devant les bureaux de vote dans la moitié des bureaux de vote visités, ce qui a contribué à accentuer la confusion des individus n’ayant pas encore retiré leur carte d’électeur », a-t-il relevé. 

« Un total de 52% des bureaux de vote observés ont ouvert à l’heure tel que prévu, 39% des bureaux de vote ont ouvert avec un retard de 15 à 45 minutes et 9% entre 8h45 et 9h, principalement du fait de la « désorganisation » et du retard dans la livraison du matériel électoral.

Concernant la clôture et le dépouillement, la mission assure qu’ils se sont déroulés « dans le calme et sans incident » et « les représentants de candidats étaient présents dans tous les cas », a-t-il poursuivi.

Environ 40% des bureaux de vote visités ont présenté des difficultés d’accès aux personnes à mobilité réduite, principalement dû à un dénivelé ou une marche; tandis que dans 12% de ces cas, le bureau de vote se trouvait à l’étage, a-t–il souligné.

En outre, « contrairement aux procédures, le président n’a pas annoncé les résultats à haute voix dans 25% des bureaux de vote et les feuilles de résultats n’ont pas été affichées dans 60% des bureaux de vote », a fait observer la mission.

« La mission a eu accès à toutes les salles de saisie des résultats, à l’exception de celle de Daloa (ouest), où les observateurs ont dû retourner », a indiqué M. Denis Kadima, invitant les acteurs politiques ivoiriens à inscrire leurs actions dans le cadre de la loi. 

L’Assemblée nationale ivoirienne compte 255 sièges. Les électeurs ont exprimé leur vote dans 204 sur 205 circonscriptions électorales à la suite du décès d’un candidat lors de la campagne électorale.  

Des femmes sensibilisées à Abidjan sur le leadership féminin

L’association des femmes juristes de Côte d’Ivoire (AFJCI) de concert avec l’ONG internationale Action contre la faim (ACF) ont sensibilisé lundi des femmes d’Anono dans l’Est d’Abidjan sur leurs droits et le leadership féminin, à constaté APA sur place.

Cette activité qui s’inscrit dans le cadre de la célébration de l’édition 2021 de la journée internationale des droits de la femme, avait pour thème «Leadership féminin : pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19  ».  

« C’est une journée très importante qui parle des droits de la femme. Cette journée  met aussi l’accent sur le leadership de la femme parce que le leadership de la femme lui permet aussi d’être autonome. Une femme leader, c’est une femme qui est appelée à être autonome financièrement», a expliqué à APA, Adou Honorine, la représentante de l’AFJCI en marge d’une table ronde. 

Selon elle, les femmes sont nées avec des droits au même titre que les hommes.  «  Mais nos coutumes, nos traditions ont fait que ces droits de la femme ont été piétinés de sorte qu’on avait l’impression qu’elles n’avaient pas de droits», a-t-elle déploré.  

«  C’est important de venir vers elles pour leur faire savoir qu’elles ont des droits et ces droits là ne viennent pas de naître. Elles sont nées avec cela depuis que le monde existe. et aujourd’hui il y a eu une évolution au niveau de ces droits qu’il faut leur expliquer », a ajouté Mme Adou. 

Avant elle, Ange Koblan, qui s’est exprimé dans un discours au nom de ACF, a réaffirmé  l’engagement de cette organisation à œuvrer pour la promotion des droits des femmes. 

La Journée internationale des droits des femmes est célébrée le 08 mars de chaque année. Elle vise à faire la promotion des droits de la femme et à œuvrer pour la réduction des inégalités Homme-Femme.