Législatives ivoiriennes: les incidents « n’ont pas eu d’impacts sur le scrutin » (UA)

Le chef de la mission d’observation électorale de l’Union africaine (UA) pour les législatives ivoiriennes du 6 mars 2021, Julien Nkoghe Bekale, a déclaré lundi que les incidents survenus lors du vote « n’ont pas eu d’impacts sur l’intégrité du scrutin ».

« Il y a eu quelques incidents qui n’ont pas eu d’impacts ni sur l’intégrité du scrutin, ni sur sa transparence, ni sur sa régularité », a dit M. Julien Nkoghe Bekale, lors d’une conférence de presse dans un hôtel de la capitale économique ivoirienne. 

Pour l’Union africaine, « les élections du 6 mars 2021 se sont déroulées de manière globalement satisfaisante », néanmoins l’organisation formule quelques recommandations, entre autres, l’implication des citoyens au vote et une amplification de la formation des agents électoraux. 

M. Bekale a exprimé le souhait de l’Union de voir la Côte d’Ivoire « consolider cette volonté de pacification, de démocratie et d’inclusion », se félicitant de ce que ce scrutin ait enregistré la participation de tous les partis politiques, et ce depuis plus de deux décennies.

La mission d’observation électorale de l’UA a déployé six équipes d’observation réparties dans les zones d’Abidjan, Bongouanou, Dimbokro, Gagnoa et Yamoussoukro. Les équipes ont observé 98 bureaux de vote dans ces localités.

Selon le rapport des observateurs, les bureaux visités ont ouvert à l’heure réglementaire, cependant certains bureaux de vote ont ouvert avec un retard de plus 20 minutes dû à un aménagement tardif et un léger retard dans la distribution du matériel électoral. 

La mission déplore qu’à l’ouverture des bureaux de vote, dans la majorité des cas, les membres des bureaux de vote n’étaient pas au complet. Toutefois, le scrutin s’est déroulé avec « satisfaction » et dans une « atmosphère pacifique ».

Dans le District d’Abidjan, la mission d’observation électorale de l’UA a été notamment à Cocody, au Plateau, le centre des Affaires de la capitale économique du pays, à Abobo, mais « n’a pas eu le temps d’arriver à Yopougon » et d’autres communes, selon le chef de la mission. 

Côte d’Ivoire: Patrick Achi nommé Premier ministre par intérim

Le président ivoirien Alassane Ouattara a procédé lundi à la signature de deux décrets portant intérim d’Hamed Bakayoko, premier ministre, chef du gouvernement, ministre de la défense, absent pour des raisons médicales, a appris APA de source officielle.

Selon un communiqué de la présidence ivoirienne, M. Patrick Achi, ministre d’Etat exerce à titre intérimaire, les fonctions de premier ministre, chef du gouvernement et M. Téné Birahima Ouattara exerce à titre intérimaire, les fonctions de ministre de la défense.

 Le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko a été évacué en France depuis le 18 février dernier pour des raisons médicales. Selon l’hebdomadaire panafricain  « Jeune Afrique », en raison de la  « détérioration de son état de santé ces derniers jours  », M. Bakayoko a été transféré en Allemagne pour poursuivre ses soins. 

Sénégal : suspension des enseignements

Les cours vaqueront, du 8 au 13 mars, sur toute l’étendue du territoire national pour des raisons sécuritaires.Depuis quelques jours, le Sénégal est secoué par des violences déclenchées par l’arrestation, mercredi dernier, d’Ousmane Sonko pour « trouble à l’ordre public et participation à une marche non autorisée ».

Le ministère de l’Education nationale ainsi que celui de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, « dans le but d’assurer la protection de l’ensemble des élèves, enseignants et personnels administratifs et de service », ont décidé de fermer toutes les écoles et universités.

Différend avec le Kenya : une équipe somalienne à la Haye

Une délégation gouvernementale somalienne de haut niveau a quitté, lundi Mogadiscio, pour La Haye, à la veille de l’audience cruciale à la Cour internationale de justice du 15 mars sur le différend avec le Kenya voisin.La délégation à la CIJ est dirigée par le Premier ministre somalien, Mahdi Guled, accompagné du Procureur général, Suleiman Mohamud. L’équipe comprend également le prédécesseur de Mohamud, Ahmed Dahir.

La Somalie a traîné le Kenya devant la CIJ en raison de revendications rivales sur une partie riche en pétrole sur leur côte commune de l’océan Indien, suite à l’échec de Mogadiscio en 2014 de trouver une solution à ses disputes avec Nairobi sur la question.

En février dernier, le gouvernement kenyan a fait appel au tribunal de La Haye pour avoir plus de temps pour préparer sa défense dans le différend maritime.

Cette demande de Nairobi à la CIJ pour le report de la prochaine audience était le troisième appel du genre par le pays, à cause de certains défis pouvant saper ses préparatifs pour le dossier en question.

Il s’agit notamment de la pandémie actuelle de coronavirus et de la prétendue disparition mystérieuse d’une carte considérée comme essentielle pour déterminer la crédibilité de sa défense.

Entre septembre 2019 et juin 2020, le Kenya avait fait appel à deux reprises pour obtenir plus de temps pour constituer correctement son équipe de défense avant l’audience.

Après que ces demandes ont été favorablement acceptées par la CIJ, au grand dam des responsables de Mogadiscio, il a été annoncé que les prochaines audiences auraient lieu le 15 mars 2021.

La CIJ a clairement indiqué qu’elle n’accepterait pas de nouvelles demandes de report de ce dossier.

Les relations entre la Somalie et le Kenya ont été tendues ces dernières années, aboutissant à la décision de Mogadiscio de rappeler ses diplomates de Nairobi, invoquant une ingérence dans ses affaires intérieures.

Mogadiscio a accusé Nairobi d’ingérence dans sa région de Gedo, une allégation démentie par le Kenya.

Un rapport publié récemment par l’Autorité intergouvernementale régionale pour le développement (IGAD) semble absoudre Nairobi de tout acte répréhensible.

Guinée équatoriale: le bilan des explosions passe à 20 morts

Le bilan des explosions à Bata, la plus grande ville de Guinée équatoriale, est passé de 17 à 20 morts, a appris APA lundi.Quelque 600 personnes auraient été blessées dans les explosions qui ont ravagé une caserne militaire dans le quartier de Mondong Nkuantoma à Bata, dimanche à 16 heures, heure locale, apparemment causées par des charges de dynamites.

S’exprimant à la télévision nationale, le président Teodoro Obiang Nguema a imputé cet accident à la négligence.

Des quartiers entiers ont été complètement rasés par les explosions, forçant des survivants terrifiés à s’enfuir pour sauver leur vie.

Le ministre des Affaires étrangères du pays, Simen Oyono Esono Angue, a tenu une réunion avec des diplomates pour demander une aide humanitaire aux victimes.

Le ministère de la Santé a également publié une déclaration demandant aux donneurs de sang d’aider à soigner les blessés.

D’énormes colonnes de fumée s’échappaient du site depuis l’incident, les pompiers s’efforçant d’étouffer les énormes flammes résultant des explosions.

La Guinée équatoriale, petit pays riche en pétrole, compte 1,3 million d’habitants.

Guinée : décès de l’écrivain Djibril Tamsir Niane

L’écrivain guinéen, Djibril Tamsir Niane, est décédé ce lundi à Dakar à l’âge de 89 ans.L’auteur de Soundjata ou l’épopée mandingue était spécialiste de l’histoire du mandingue. Il a participé à l’écriture de l’Histoire générale de l’Afrique sous l’égide de l’Unesco.

Gabon- pour assurer la protection aux femmes : Ali Bongo annonce un Code pénal plus sévère

Pour garantir le respect et les droits des femmes dans son pays,  le président Ali Bongo  a annoncé ce lundi 8 mars, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, une série de mesures visant à modifier à nouveau le Code pénal pour le rendre plus sévère. 

Moins d’un an après la dernière ayant été vivement contestée par une partie de l’opinion, le Code pénal devrait subir une nouvelle modification. C’est, en tout cas, l’annonce faite ce lundi par le chef de l’État Ali Bongo, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.

Le président de la République informe en effet via sa page Facebook qu’il a instruit le gouvernement «de préparer des projets de loi qui modifient, chacun à leur manière, le Code pénal ou le Code civil», en vue de les soumettre dans quelques semaines au Parlement. Cela c’est pour assurer une meilleure protection aux femmes.

Pour le président Bongo, l’objectif  est de rendre la loi plus stricte en cas de non-respect des droits des femmes au Gabon. Aussi, le Président annonce-t-il que «très bientôt, les violences basées sur le genre et les violences conjugales seront sanctionnées plus durement ; l’égalité totale entre les femmes et les hommes en matière de divorce pour faute sera instaurée et le divorce par consentement mutuel sera autorisé».

 

Gabon- le 8 mars 2021 : » les femmes n’ont jamais autant participé à la vie publique  » (Ali Bongo)

Le chef de l’Etat Ali Bongo a déclaré sur sa page Facebook à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes que, la promotion de la femme dans la vie sociale gabonaise ces dernières années est plus prononcée qu’avant.

« Les femmes n’ont jamais autant participé à la vie publique », a estimé le président Ali Bono, indiquant que ces femmes « n’ont jamais autant contribué à faire respirer et évoluer notre société » a dit le chef de l’Etat Gabonais Ali Bongo Ondimba.

Le président de la République qui a décrété la décennie de la femme (2015-2025), fait de la promotion de la femme son cheval de bataille. Il a promu plusieurs femmes dans les hautes fonctions de l’administration à l’instar de Rose Christiane Ossouka Raponda premier ministre, Lucie Milebou Aubusson Mboussou  speaker de la chambre haute du parlement gabonais et Marie Madeleine Mbourantsuo présidente de la Cour constitutionnelle.

Gabon : Pépécy Ogouliguendé fait le point des valeurs de paix et de sécurité

La président de l’ONG Malachie, Pépécy Ogouliguendé, par ailleurs point focal COPAC-Gabon a travers un atelier fait la restitution d’une formation thématisée : « renforcement d’un mécanisme d’alerte précoce et de réponse sensible au genre pour la région Afrique de l’Ouest et du Centre » tenue du 25-26 février 2021 à Nairobi au Kenya à l’intention de leaders de la société civile de 16 pays africains.

Le Gabon a été représenté à cet atelier de formation par  Pépécy Ogouliguendé, Médiatrice de Paix formée à la Haye au Pays-Bas,  leader de la société Civile, Conférencière internationale et point focal COPAC-Gabon. Ainsi, dans le but d’un partage de bonnes pratiques un atelier de restitution a été organisé le vendredi 5 mars dernier au siège de l’ONG Malachie sis à Akanda (nord de Libreville).

L’objectif de cet atelier était de renforcer un mécanisme opérationnel d’alerte précoce et d’intervention tenant compte du genre en Afrique de l’Ouest et du Centre. Cela était également une opportunité de coopération, d’apprentissage expérimental pour les plans d’actions conjoints, entre départements « Paix et Sécurité » et « Genre » de la CEEAC et le Réseau Ouest-africain pour l’Édification de la Paix (WANEP), pour soutenir une alerte précoce et une réponse sensible au genre dans le partenariat de la CEEAC avec les organisations de la société civile en Afrique centrale.

Les participants à cette formation provenaient des organisations de la société civile des 11 pays de l’Afrique Centrale dont 5 centres nationaux de coordination du mécanisme de réponse à l’alerte précoce du Mali, de la  Côte d’Ivoire, de la  Guinée Bissau,  du Libéria et du Burkina Faso, la Direction de l’alerte précoce de la CEDEAO, le département du système continental d’alerte précoce de l’Union Africaine et le Bureau régional WANEP.

Il s’est agi entre autre de présenter plus amplement la vision, les missions et les objectifs de  la Coalition des Organisations de la Société Civile en abrégé COPAC, qui est l’émergence d’une  Afrique Centrale pacifique et stable où les communautés construisent le progrès économique, social, politique et culturel.

Aussi en tant que participante, à la rencontre de Nairobi au Kenya, le Point Focal COPAC-Gabon à procéder durant cette rencontre de restitution à un exercice de BENCHMARKING de bonnes pratiques dans la gestion de la Covid-19.

L’intervenante, a relevé la nécessité que la riposte soit inclusive et communautaire et qu’elle favorise le développement d’une culture de santé publique ; afin que la population s’approprie la riposte pour une meilleure mise en œuvre.

« La COVID-19 a des conséquences sur presque tous les secteurs de la vie d’un pays. La réponse exige de ce fait, la synergie de moyens et des acteurs mais aussi, l’évaluation des risques des mesures et décisions prisent durant la crise afin de ne pas impacter négativement les populations concernées par celles-ci. » a-t- elle indiqué

En guise de conclusion, les associations membres de la COPAC Gabon (Cri de Femmes et Agir pour le Genre) présentes à cette rencontre ont   rappelé une fois de plus l’importance cruciale d’associer la société civile gabonaise et les Citoyens en générale dans la riposte contre la COVID-19.  En effet, Les pays ayant un dispositif de riposte communautaire et qui ont procédé à l’évaluation de l’impact des actions de ripostes enregistrent de meilleurs résultats.

Source : ONG Malachie et Antoine Relaxe

Côte d’Ivoire: Bictogo déclaré vainqueur aux législatives à Agboville

Le directeur exécutif du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) Adama Bictogo, arrive en tête des candidats à l’élection des députés à Agboville, dans le Sud du pays, selon les résultats de la Commission électorale indépendante (CEI) publiés dimanche.

Sur 13.998 suffrages exprimés, M. Bictogo a été crédité de 7.513 voix, soit 53,67% devant son challenger Esther Fleur Aké Ngbo, candidate de Pdci/EDS qui a obtenu 5.510 voix soit 39,36%.

Candidats dans cette circonscription, Claude Bernard Assamoi a obtenu 131 voix soit 0,94% et Nicaise Ntapké 442 voix (3,16%), tandis que Eddie Salomon Koudou a 32 voix (0,23%).

Quant aux candidats Apollinaire Nguessan Brou et Joël Anicet Ntamon, ils ont obtenu respectivement 39 voix  (0,28%) et 265 voix (1,89%), selon les résultats de la CEI.

Dans la circonscription de Dahiri-Fresco-Gbagbam, dans le Sud-ouest du pays, le député sortant Alain Lobognon, en détention pour soupçon de complot contre l’autorité de l’Etat, a été défait par son principal rival Philippe Legré, candidat du Rhdp.

M. Philippe Legré a été déclaré élu avec 3.143 des voix soit 40,37% des suffrages exprimés. Dans une note circulant sur les réseaux sociaux, Amira, l’épouse de Alain Lobognon a témoigné sa reconnaissance à ses partisans pour avoir travaillé avec eux.

« Nous avons perdu une élection, nous continuons de mener la bataille pour les libertés et les droits de l’homme en Côte d’Ivoire. C’est à ce prix que Alain et ses amis injustement détenus seront libres », a clamé Amira Lobognon.