Côte d’Ivoire: baisse de la qualité de la téléphonie et Internet suite à un « déficit d’énergie »

Une baisse de la qualité de la téléphonie et d’Internet est observée en Côte d’Ivoire depuis quelques jours suite à un « déficit d’énergie » électrique, selon Mamadou Bamba, président de Unitel, l’association des opérateurs de téléphonie.

A l’instar d’une voiture « nos réseaux ont besoin de routes et de carburant; leur carburant, c’est l’énergie. Nos réseaux tombent en panne à cause du déficit d’énergie qu’on rencontre depuis quelques jours », a dit M. Mamadou Bamba.

Le président de Unitel, Mamadou Bamba,  s’exprimait lundi après une rencontre des directeurs généraux des entreprises de téléphonie opérant en Côte d’Ivoire, avec le ministre ivoirien de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’Innovation, Roger Félix Adom.   

« Aujourd’hui, beaucoup d’antennes n’ont pas suffisamment d’énergie pour pouvoir délivrer la qualité de service que (le consommateur) est en droit d’attendre »,  expliqué M. Mamadou Bamba, directeur général de Orange Côte d’Ivoire. 

M. Mamadou Bamba a salué une séance de travail qui a été fructueuse parce qu’elle a permis d’étaler toutes les problématiques liées à ce problème et de les résoudre. Pour lui, les acteurs du secteur ont « un devoir de résolution de ces problèmes ».   

Justifiant la convocation adressée aux trois opérateurs de téléphonie, M. Roger Adom a laissé entendre qu' »on constate depuis environ 10 jours, une baisse de la qualité de service au niveau de la téléphonie mobile et de l’accès à Internet ».  

Cette rencontre, notera-t-il, visait à faire le point avec les opérateurs pour comprendre leurs difficultés et voir quelles mesures son département peut prendre pour que la qualité des services qui était relativement bonne, il y a quelques semaines, revienne à un niveau qui convienne à tout le monde ».

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation veut que les impacts du déficit d’énergie soient « les plus minimes possibles ». Un problème qui intervient dans une période où une centrale thermique à Abidjan a connue une panne qui a été vite réparée.

Maroc/Covid-19 : la campagne de vaccination élargie aux personnes âgées entre 55 et 60 ans

La campagne de vaccination contre le Covid-19 au Maroc sera élargie, à partir de mardi, aux personnes âgées entre 55 et 60 ans, annonce lundi un communiqué du ministère de la Santé.Dans ce sens, le ministère de la Santé appelle tous les citoyens appartenant aux catégories ciblées à « continuer de participer à ce grand chantier national, dans le but de parvenir à l’immunité collective », lit-on dans le communiqué.

Il insiste également sur la nécessité de respecter les mesures préventives, avant, pendant et après le processus de vaccination contre le virus pour contribuer aux efforts visant à juguler la propagation de la pandémie, notamment après la découverte de souches variantes du coronavirus dans le pays.

Lancée le 28 janvier dernier, la campagne de vaccination est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

A ce jour, un total de 4.723.635 personnes a reçu la première dose du vaccin contre la COVID-19 au Maroc, alors que 4.217.485 personnes se sont vu administrer la deuxième dose.

Covid-19: Maroc reçoit un nouveau lot du vaccin chinois Sinopharm

Le Maroc a reçu, ce lundi, un nouveau lot du vaccin anti-Covid-19 du laboratoire chinois Sinopharm, rapporte la chaine de télévision marocaine 2M, qui a diffusé des images de l’arrivée de ce lot.Il s’agit de 500.000 doses du vaccin, qui ont été acheminées à la Régie autonome des frigorifiques (RAFC) de Casablanca pour y être stockées avant distribution, précise la même source.

Depuis le début de la campagne de vaccination, le Maroc a reçu un total d’un peu plus de 8,3 millions de doses sur plus de 66 millions de doses commandées.

Début avril, le président de l’Assemblée nationale populaire de Chine, Li Zhanshu, a annoncé lors d’un entretien avec Habib El Malki, président de la Chambre des représentants, que la Chine va livrer au Maroc 10 millions de doses entre avril et mai.

Lancée le 28 janvier dernier, la campagne de vaccination est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

A ce jour, un total de 4.731.440 personnes a reçu la première dose du vaccin contre la Covid-19 au Maroc, alors que 4.219.876 personnes se sont vu administrer la deuxième dose.

RDC : le Parlement investit le nouveau gouvernement

L’Assemblée nationale vient d’investir à la majorité écrasante le Gouvernement de Jean-Michel Sama Lukonde.Dorénavant, l’équipe de 56 ministres conduite par le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde peut se mettre au travail pour réaliser les objectifs assignés par le président Félix Tshisekedi. Ce dernier vise, en priorité, deux buts: : « amélioration des conditions de vie des Congolais et instauration d’un climat de paix sur toute l’étendue du territoire national ».

Avant le vote des députés, le nouveau chef du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a présenté son programme d’actions de trois ans.  Celui-ci est chiffré à 36 milliards de dollars.

Au total, 410 députés sur 412 présents à la séance de ce lundi ont approuvé ce gouvernement de l’Union sacrée formée le 12 avril dernier.

Le nouveau gouvernement, dont la moyenne d’âge est de 47 ans, comprend « 80 % de nouvelles figures » et « 27 % de femmes ».

Afrique du Sud : reprise la campagne de vaccination

Le ministre sud-africain de la Santé, Zweli Mkhize, a annoncé que le pays allait reprendre mercredi sa campagne nationale de vaccination contre la Covid-49 afin d’inoculer 46 millions de personnes pour obtenir une immunité collective.Pretoria avait suspendu la campagne de vaccination il y a deux semaines, suite à des questions sur la sécurité du vaccin uni-dose de Johnson & Johnson, qui avait provoqué des caillots sanguins dans le cerveau de 16 femmes américaines, dont trois seraient décédées des suites de ces complications.

 Les autorités sanitaires américaines ont toutefois déclaré que l’innocuité globale des vaccins J&J l’emportait sur le risque de ne pas prendre de vaccin du tout, approuvant ainsi la poursuite de l’utilisation du vaccin.

 Selon M. Mkhize, lundi, la reprise de le campagne de vaccination intervient après la recommandation de l’Autorité sud-africaine de réglementation des produits de santé au gouvernement et l’approbation du gouvernement suite à l’avis des experts sanitaires.

 « Nous sommes impatients de rattraper le temps perdu en achevant cette campagne dans les plus brefs délais », a déclaré M. Mkhize. 

Le ministère de la santé a mis en place 95 sites de vaccination à travers le pays pour vacciner le personnel de santé durant cette première phase, a-t-il ajouté.

 Il a déclaré que son gouvernement restait déterminé à vacciner 1,2 million de travailleurs de première ligne au cours de la première phase qui se termine le 16 mai.

Crise somalienne : l’OCI prône le dialogue

L’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) appelle les Somaliens à privilégier cette voie pour éviter l’escalade de la violence.Mogadiscio, la capitale de la Somalie, a été le dimanche 25 avril, le théâtre de violents affrontements entre les forces spéciales de l’armée fédérale et des soldats mutinés. La raison de cette fissure est la prolongation de deux ans du mandat présidentiel de Mohamed Abdullahi Mohamed dit Farmajo.

Celle-ci est jugée illégale par l’opposition qui bénéficie du soutien de mutins issus d’une ancienne milice intégrée dans l’armée régulière. Le mandat du président Farmajo a expiré le 8 février dernier. Mais sans la tenue d’une élection, il a promulgué contre l’avis de la communauté internationale une loi pour le prolonger.

Depuis, cet Etat fédéral vit une crise politique. A travers un communiqué de son Secrétariat Général, reçu ce lundi à APA, l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) dit suivre « avec préoccupation la situation » et exhorte les différentes parties à dialoguer afin de « parvenir à un accord consensuel et global ».

En outre, cette organisation comptant 57 Etats membres dont la Somalie a réaffirmé sa disposition à aider pour que ce pays de l’Afrique de l’Est « surmonte les difficultés endurées, (puis) assure sa sécurité, sa stabilité et son unité ».

A ce jour, il n’y a aucun bilan officiel des heurts entre l’armée fédérale et les soldats mutinés.

Nigeria : Soyinka invite le gouvernement à combattre l’insécurité

Le lauréat du prix Nobel, Wole Soyinka, a exhorté le gouverneme nigérian à chercher de l’aide pour rétablir la paix dans le pays et à tracer la voie à suivre, sans faire des Nigérians des victimes.Réagissant à la vague de meurtres commis à travers le Nigeria par des bandits, des terroristes et des hommes armés, Wole Soyinka a déclaré hier dimanche, dans un communiqué, que les hommes armés avaient sacrifié et traumatisé les jeunes du pays au-delà de leur capacité à faire face.

Il a indiqué que le Nigeria était en guerre et qu’il était temps d’arrêter de faire semblant et de redoubler d’efforts pour arrêter le massacre des jeunes, qui sont l’avenir de la nation.

Le lauréat du prix Nobel a également condamné le fait de chercher des boucs émissaires, estimant que cela pouvait encore attendre.

« Abubakar Atiku (ancien vice-président) a résumé le sentiment de la nation en ces termes- cette sauvagerie la plus récente contre nos jeunes est déchirante-. Il n’y a pas que le cœur qui soit brisé. Cependant, des millions de cœurs individuels revendiquent encore des liens avec une humanité commune », a-t-il déclaré.

Selon lui, les nerfs déjà trop tendus de la contrainte morale ont été arrachés de la nation, et il ne reste plus que les gémissements collectifs de l’impuissance.

« Nous devons nous rappeler de précédents horribles. Il faut se souvenir de Chibok, Dapchi et de nombreux antécédents qui ont été par la suite non médiatisés, ou bientôt relégués dans le bassin de l’amnésie collective. Les salaires de l’impunité ne diminuent jamais ; au contraire, ils se distendent. La plus grande crainte, avec ce dernier exploit de sauvagerie lâche, est que la nation doive se préparer à un scénario de Beslan, tout en s’efforçant d’éviter que le Nigeria ne devienne la Tchétchénie de l’Afrique », a dit Soyinka.

Léon Monnet, cadre FPI, informe Affi de sa mission sur le retour de Gbagbo

Emmanuel Léon Monnet, un cadre du Front populaire ivoirien (FPI) a annoncé lundi être le président du Comité opérationnel du retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, lors d’une audience à Abidjan avec Affi Nguessan qui dit prendre acte.

Le secrétariat général du FPI tendance Affi Nguessan indique dans une note que « M. Léon Emmanuel Monnet dit être venu de sa propre initiative informer le président du parti qu’il a été désigné président du Comité opérationnel d’organisation du retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire ».

Selon le secrétaire général et porte-parole du parti, Issiaka Sangaré, « M. Léon Emmanuel Monnet, à sa demande, a été reçu en audience, au siège du parti, par le président du FPI, le Premier ministre Pascal Affi N’Guessan ». 

« Le président du parti, le Premier ministre Pascal Affi N’Guessan en a pris acte », poursuit le texte. 

Assoa Adou, le secrétaire général d’une autre frange du FPI, a au cours de la séance informé samedi le Comité Central du parti, de la mise en place « en accord » avec M. Gbagbo, de deux structures chargées de l’organisation et de la gestion du retour, au pays, de l’ex-président.  

Il s’agit, d’une part, du « Comité national d’accueil » de M. Gbagbo, composé de personnalités issues de toutes les régions du pays, officiellement installé le 24 février 2021, et, d’autre part, du « Comité Opérationnel d’Organisation » du retour de l’ex-président ivoirien. 

La frange du FPI dirigée par Assoa Adou considère M. Gbagbo comme le « président » du parti. L’ancien Premier ministre, Pascal Affi Nguessan, président statutaire, lui, entretient d’autres militants. Et ce, après des dissensions soutenues depuis quelques années. 

Pour le Comité Central, le retour de M. Gbagbo « sur la terre de ses ancêtres doit être un moment de grand rassemblement de tous les Ivoiriens, non pour célébrer une victoire, mais pour engager ensemble le combat de la réconciliation et de la cohésion » entre tous les fils du pays. 

M. Assoa Adou a eu des séances de travail avec l’ancien président les 03 et 04 avril 2021 à Bruxelles, relativement à la question de son retour en Côte d’Ivoire, après son acquittement définitif fin mars 2021.  

Le Sénégal se dote de sa première école de cosmétologie

Les pensionnaires de l’établissement bénéficieront d’une formation conduisant au diplôme d’État en fabrication cosmétique.Farifima International Cosmetology School est la toute nouvelle école de cosmétologie du Sénégal. Elle est le fruit d’une collaboration entre l’entreprise FariFima Cosmétique et le Fonds de Financement de la Formation Professionnelle et Technique (3FPT).

Sa création s’inscrit dans la lettre de mission du gouvernement sénégalais d’établir une réponse concrète aux besoins en renforcement de capacités du secteur privé et à la problématique de l’employabilité des jeunes, expliquent les promoteurs de l’établissement dans un communiqué parvenu ce lundi à APA.

Conforme aux standards internationaux, cette nouvelle offre de formation vise à terme quatre cohortes de 30 étudiants pour l’année 2021.  La première a quant à elle déjà commencé la formation depuis le 1 er avril.

Après une formation théorique de 5 mois, les futurs apprenants compléteront leur formation au sein des entreprises avec des pratiques et projets s’appuyant sur un socle scientifique pluridisciplinaire pour une durée d’un mois.

Par ailleurs, la découverte et la création d’entreprise feront partie intégrante de la formation sur un cursus pensé et proposé pour une insertion pragmatique dans le monde du travail, souligne le communiqué.

Mozambique: Total confirme la suspension de son projet gazier

Au Mozambique, Total confirme la suspension de son projet gazier après une attaque djihadisteLa compagnie pétrolière et gazière française Total a suspendu lundi les opérations de sa centrale nationale de gaz liquéfié d’un coût de 20 milliards de dollars au Mozambique, invoquant la détérioration de la situation sécuritaire dans le nord de ce pays d’Afrique australe où le projet est basé.

La société a déclaré qu’elle retirait tout le personnel du projet de GNL situé dans le district d’Afungi, dans la province de Cabo Delgado, la plus au nord du Mozambique en proie à des attaques par des insurgés affiliés à l’Etat islamique depuis mars.

« Compte tenu de l’évolution de la situation sécuritaire dans le nord de la province de Cabo Delgado, Total confirme le retrait de tout le personnel du projet Mozambique GNL du site d’Afungi. »

« Cette situation a conduit Total, en tant qu’opérateur du projet de GNL au Mozambique, à déclarer un cas de force majeure », a indiqué la compagnie française. La force majeure est une disposition qui permet aux entreprises de suspendre ou de mettre fin à leurs activités en raison d’événements indépendants de leur volonté, telles que des guerres ou des catastrophes naturelles.

Total dirige un consortium d’entreprises internationales qui développent l’usine à gaz, qui devrait commencer à exporter d’ici la fin de 2024. Des dizaines de personnes ont été tuées par les militants depuis le 24 mars, et des millions de dollars de biens ont été perdus.