Gabon : un colloque sur le cancer de la prostate à Libreville

Dr Gertrude Mouangue, Directeur médical du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), a donné le coup d’envoi et supervisé les travaux de la première journée scientifique de la Société gabonaise d’urologie (SOGUR) le weekend écoulé à l’auditorium de la plus grande structure sanitaire publique du pays.

Ladite journée a été marquée par des communications libres, vingt-neuf  au total, essentiellement axées sur les maladies de l’appareil urinaire, notamment les calculs rénaux et le cancer de la prostate.

Ces communications dont l’une des principales a été faite par le Président de la Sogur, Dr Jean Massande Mouyendi, par ailleurs Chef de service d’urologie du Chul, ont débouché sur un état des lieux des connaissances, ainsi que des pratiques médicales et chirurgicales au sujet du cancer de la prostate; afin d’optimiser la prise en charge des patients.

Le cancer de la prostate est le cancer masculin le plus fréquent, avec 240 cas diagnostiqués sur les 290 patients d’au moins 50 ans, vus au Chul de septembre à décembre 2019, soit 81,6% du total des cancers masculins signalés sur ladite période ; devenant ainsi un enjeu de santé publique.

D’où le cri d’alarme du Dr Adrien Mougougou, adjoint du Chef de service d’urologie du Chul qui plaide pour « l’intensification de la sensibilisation en faveur du dépistage individuel avant la survenue de la maladie ». Ce qui réduirait, a-t-il souligné, le taux de mortalité du cancer de la prostate dû à un dépistage tardif.

Principal centre de prise en charge des maladies urologiques au Gabon, le Chul concentre plus de la moitié des chirurgiens urologues actuellement en service, soit six sur dix.

Source : Com CHUL

 

Ecobank nomme un directeur exécutif des Grandes Entreprises et d’Investissement

Ecobank Transnational Incorporated (ETI), société mère du Groupe, a annoncé la nomination d’Akin Dada comme nouveau directeur exécutif de la Banque des Grandes Entreprises et d’Investissement.Il a rejoint Ecobank en 2017 en tant que directeur exécutif de la Banque des Grandes Entreprises au Nigeria, et avant sa nouvelle nomination, il était directeur de la Banque des Grandes Entreprises du Groupe Ecobank.

Akin Dada possède plus de 30 ans d’expérience bancaire dans les domaines de la couverture de la clientèle, du lancement de transactions stratégiques et de dialogues consultatifs sur divers segments de clientèle, notamment le secteur public, les télécommunications, les produits de grande consommation, le pétrole et le gaz.*

« L’expérience riche et variée de Akin Dada, acquise au cours de nombreuses années dans le domaine de la banque des grandes entreprises, ainsi que ses connaissan ces plus larges des services bancaires, du crédit et de la gestion des risques, en font la personne idéale pour diriger notre Banque des Grandes Entreprises et d’Investissement » a souligné Ade Ayeyemi, directeur général du Groupe Ecobank

Avant de rejoindre Ecobank, ce banquier était le directeur général de Citigroup Cameroun. Il a travaillé pour Citigroup pendant 26 ans dans la Banque des Grandes Entreprises et d’Investissement en tant que Senior Transactor, Senior Relationship Banker et directeur du développement commercial. 

Chez Citi, il a traité un large éventail de transactions dans les domaines de la syndication de prêts, du financement de projets, du financement d’entreprises et du conseil. Akin Dada a également travaillé brièvement chez Access Bank Nigeria Plc en tant que directeur du service pétrole et gaz.

Éthiopie : affrontements interethniques très meurtriers

Au moins des centaines de personnes ont été tuées le mois dernier dans des affrontements impliquant les deux plus grands groupes ethniques d’Ethiopie.Selon le Médiateur en chef de la république Endale Hailé, les violences entre Amhara et Oromo, les deux plus grands groupes ethniques d’Ethiopie, ont commencé le 19 mars et se sont déroulées dans deux zones de la région d’Amhara. Cette zone est dominée par le groupe ethnique du même nom, le deuxième plus grand d’Ethiopie, mais une des zones touchées, la zone spéciale Oromo, est peuplée principalement d’Oromos, l’éthnie la plus nombreuse du pays.

« Nos résultats montrent que le nombre de morts est de 303, les blessés sont de 369 et il y a eu 1.539 maisons incendiées », a déclaré Endale.

Le bureau du Médiateur a recueilli des données auprès des responsables locaux et des membres des forces de sécurité et prévoit de soumettre lundi un rapport aux législateurs, sur les violences.

Les morts ont été pour la plupart tués par balles et comprenaient des civils et des membres des forces de sécurité, a déclaré Endale, sans fournir de détails sur la façon dont les violences ont commencé. Il a aussi refusé de dire combien de décès provenaient de chaque groupe ethnique.

« Nous ne sommes pas disposés à nous identifier en fonction de leur appartenance ethnique. Ce sont des êtres humains, nous devrions donc les considérer comme des êtres humains plutôt que de les classer comme Oromo et Amhara », a-t-il conclu.

Alliance mondiale contre la cyberfraude

Deux entreprises technologiques européennes renforcent la sécurité des paiements sur facture mobile.La fraude mobile coûte cher au continent africain. Rien qu’en 2020, elle a été évaluée à plus de 4 milliards de dollars. Pour lutter contre ce fléau, Evina et Telecoming ont signé une alliance mondiale pour promouvoir les paiements sur facture mobile, ou Direct Carrier Billing en anglais (DCB). Celui-ci est actuellement considéré comme la méthode de paiement la plus sûre et la plus appropriée dans la nouvelle économie mobile et, en particulier, pour la lutte contre la fraude.

Selon les promoteurs de cette technologie, le DCB est la technologie de paiement la plus adaptée pour des millions d’Africains non bancarisés qui apprécient son accessibilité et sa commodité.

L’accord entre les deux sociétés, toutes deux présentes dans 15 pays d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Europe, rend les transactions par téléphone mobile encore plus sûres, explique un communiqué des deux entreprises parvenu ce lundi à APA.

En outre, souligne la note, l’alliance vise à éduquer sur le vaste potentiel de la facturation directe par opérateur grâce au service DCBMaster. Ce dernier permet aux utilisateurs de mesurer leur exposition à la fraude, ainsi que leur connaissance du marché et des réglementations.

L’alliance permettra également le lancement du premier indicateur mondial du DCB. Cet indice mesurera la maturité du marché du DCB dans différentes régions, sur la base de l’analyse de quatre indicateurs : la protection contre la fraude, l’innovation, la pénétration dans l’industrie numérique et le potentiel de croissance.

« Avec cette alliance, nous voulons placer le DCB à l’avant-garde de l’industrie des paiements et renforcer notre engagement en faveur du développement d’une économie mobile transparente, sûre et stable », a déclaré Roberto Monge, directeur de l’exploitation de Telecoming.

« En protégeant l’écosystème des paiements mobiles, nous souhaitons soutenir la croissance du DCB et aider tous les acteurs à s’épanouir dans cet écosystème », a souligné de son côté David Lotfi, directeur général d’Evina.

Terrorisme: la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso renforcent leur coopération

La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso renforcent davantage leur coopération transfrontalière face au terrorisme, multipliant des rencontres entre leurs structures administratives chargées des questions frontalières.

Dans cet élan, les autorités administratives frontalières des deux pays ont tenu un conclave à Banfora, au Burkina Faso. Les assises, entamées le 7 avril dernier, se sont achevées le 09 avril 2021, à la salle polyvalente  sainte Thérèse de Banfora.

 La rencontre de concertation a réuni les autorités administratives frontalières des régions frontalières du Bounkani et du Tchologo en Côte d’Ivoire et celles des régions des Cascades et du Sud-Ouest du Burkina Faso.

Elle était co-présidée par Madame Kouara Apiou-Kaboré Joséphine, chef de la délégation burkinabè et M. Diakalidia Konaté, chef de la délégation ivoirienne, selon une note transmise à APA qui mentionne que le conclave a vu la participation de 56 autorités administratives dont 25 du Burkina et 31 de la Côte d’Ivoire.

Ces assises visaient d’une part, à faire l’état de mise en oeuvre des actions de coopération transfrontalière retenues lors de la première rencontre tenue du 27 au 29 septembre 2017 à Ferkessédougou (Nord ivoirien),  et des actions de coopération transfrontalière développées entre les entités frontalières dans les différents domaines d’intérêt commun.

Et d’autre part, elles avaient pour objectif d’identifier les difficultés liées à leur mise en oeuvre afin de proposer  des solutions  et formuler des recommandations aux gouvernements respectifs afin de prendre les mesures diligentes face à l’extrémisme violent dont sont confrontés des États. 

A l’ouverture du conclave, M. Diakalidia Konaté, secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de la Côte dIvoire (CNFCI) et chef de la délégation ivoirienne, a souligné que « cette activité se tient à un moment où nos deux pays se trouvent confrontés à de grands défis sécuritaires liés à l’extrémisme violent ».

Le champ de prédilection des acteurs, dira-t-il, « reste malheureusement nos espaces transfrontaliers. Ce qui nous oblige à une plus grande vigilance et à une étroite collaboration à tous les niveaux tout au long de notre frontière commune ». 

« Les attaques terroristes répétées récemment à Kafolo dans le département de Kong et à Kolobougou dans le département de Téhini (deux villages ivoiriens frontaliers avec le Burkina), nous interpellent et nous conduisent à redoubler de vigilances en conjuguant nos efforts pour une meilleure sécurisation de notre frontière commune », a-t-il fait observer. 

Pour sa part, Mme Kouara Apiou-Kaboré Joséphine, gouverneur de la Région des Cascades, a soutenu qu’au regard des menaces terroristes, la coopération transfrontalière entre les circonscriptions administratives frontalières du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire constitue un puissant moyen de résolution de tous les problèmes qui peuvent surgir entre les populations vivant le long de la frontière commune.

A l’issue des travaux, les participants ont invité leurs gouvernements à associer les commissions nationales des frontières des deux pays aux différentes initiatives entreprises par toutes structures étatiques et partenaires en lien avec les zones frontalières.

Ils ont recommandé la poursuite des patrouilles conjointes de sécurisation de la bande frontalière, l’harmonisation des dispositions de contrôle et de surveillance sanitaire dans les zones frontalières, le renforcement de la collaboration entre les populations, les forces de défense et de sécurité.

Les parties ont demandé la mise en place des comités de veille et de sensibilisation dans les villages frontaliers, la création d’un cadre juridique formel de concertation entre les forces de défense et sécurité frontalières des deux Etats.

A l’endroit des deux Etats, ils ont recommandé la mise en place des postes mixtes et intégrés de contrôle et de sécurité, la poursuite et l’intensification des opérations militaires à l’image de l’opération « Comoé », dans le Nord ivoirien.

Les deux délégations ont en outre souhaité l’organisation d’une rencontre entre les autorités administratives et les responsables des forces de défense et sécurité frontalières relative aux problématiques du racket et de la libre circulation des biens et des personnes.

Et ce, en associant les autorités administratives frontalières des deux pays à la conférence au sommet du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC).

La prochaine rencontre entre les deux entités est prévue au mois d’avril 2022 à Bouna, chef-lieu de la région du Bounkani en Côte d’Ivoire en vue d’évaluer la mise en oeuvre de ces recommandations.

Cette rencontre qui est la deuxième du genre après celle tenue du 27 au 29 septembre 2017 à Ferkessédougou intervient dans le cadre de la mise en oeuvre de l’Accord-cadre relatif à l’institutionnalisation de rencontres périodiques de concertation entre les autorités administratives frontalières du Burkina Faso et de la République de Côte d’Ivoire.

L’accord-cadre de coopération a été signé à la faveur  de la quatrième Conférence au Sommet des Chefs d’Etat du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC)  le 30 juillet 2014 à Ouagadougou par les deux gouvernements.

Crise du Nil : désaccords persistants entre les protagonistes

L’Egypte et le Soudan, les deux voisins de l’Ethiopie sur le Nil ont catégoriquement rejeté la proposition éthiopienne de partager des données sur le remplissage du Grand barrage.Addis-Abeba avait invité ses voisins à désigner à l’approche de la saison des pluies des opérateurs de barrage pour l’échange de données avant le remplissage du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD), source d’une vive tension avec ses voisins.  

L’Ethiopie devrait commencer le deuxième remplissage du barrage en juillet et août, une opération qui pourrait être prolongée jusqu’en septembre, en fonction du volume des crues ou des eaux de pluie.

Le Caire et Khartoum ont affirmé qu’elles recherchaient un accord juridiquement contraignant sur les opérations du barrage, une infrastructure de développement qui, selon Addis-Abeba, est cruciale pour sa renaissance économique.

Après la réunion récente entre les chefs des diplomaties du Soudan, d’Ethiopie et d’Egypte à Kinshasa, capitale de la république démocratique du Congo qui assure la présidence annuelle de l’union africaine (UA), l’Ethiopie a souligné que le remplissage de la deuxième année du réservoir du barrage se ferait comme prévu.

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a lancé mercredi un dernier avertissement à l’Ethiopie au sujet du risque de conflit au sujet de son barrage géant sur le Nil bleu. Il s’exprimait sur le récent échec des pourparlers de Kinshasa entre les deux pays et le Soudan au sujet du barrage.

La politique se paie la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, accordent la part belle aux sujets politiques notamment la sortie de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, qui demande le respect du calendrier électoral.« Khalifa sonne la charge », titre EnQuête, informant que le leader de la coalition « Taxawu Sénégal (opposition) » a mobilisé ses troupes ce samedi et qu’à l’occasion, il a exigé l’audit du fichier électoral et le respect du calendrier électoral. Selon nos confrères, l’ancien maire de Dakar a aussi parlé des différents problèmes qui assaillent la capitale.

Cela fait dire à Sud Quotidien que « Khalifa Sall montre ses crocs ». Dans les colonnes du journal, l’ancien maire socialiste déclare : « Dans ce pays, rien ne marche, les manifestations du mois de mars dernier en sont une parfaite illustration. (…), les forces progressistes sont avec nous et nous allons sillonner le pays en commençant par les élections locales et municipales à venir. Sur ce, je demande à ce que ces élections soient tenues en décembre 2021 et non en 2022 car le budget a été déjà ficelé et qu’en 2022, on aura les élections législatives. »

A travers cette sortie, « Khalifa admoneste la gouvernance Macky Sall », écrit L’AS qui reprend cette déclaration de l’ancien édile de la capitale sénégalaise : « Nous n’accepterons pas que les Locales se tiennent en 2022 ».

Vox Populi s’intéresse également à cette sortie et relate « la longue diatribe de Khalifa Sall contre le pouvoir ». Le même journal revient sur le meeting de la mouvance présidentielle organisé ce week-end à Dakar et titre : « Grand Théâtre : concert d’avant combat de BBY (Benno Bokk Yakaar), unis pour un espoir commun, en langue wolof ».

A en croire nos confrères, le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, a dépassé les Locales et invité les adversaires à se faire laminer à 72% lors d’un autre combat (…) après ce combat des municipales. « Benno Bok Yakaar (BBY, majorité) se voit déjà majoritaire aux législatives de 2022 », note Vox Populi.

D’après L’AS, « les élus de BBY (sont) prêts à en découdre avec l’opposition. D’ailleurs, ils veulent que les élections locales se tiennent dans les meilleurs délais. » Mais à en croire Walf Quotidien, Macky Sall n’est pas pressé d’organiser les élections locales qui ont été reportées à trois reprises. Le chef de l’Etat et son parti, l’Alliance pour la République (APR), craignent la dynamique nationale autour du duo Sonko-Khalifa qui souffle sur le pays, soutient le journal.

Le Soleil s’intéresse à l’autre facette de la rencontre de BBY et annonce « 35 milliards de FCFA pour réhabiliter les hôtels de ville ».

L’Observateur signale une nouvelle plainte d’Adji Sarr. Mais, cette fois-ci pas contre le député Ousmane Sonko. « En lieu secret depuis l’instruction de sa plainte contre Ousmane Sonko pour viols répétés et menaces de mort, Adji Sarr a vécu un autre coup dur, selon son avocat, Me El Hadj Diouf. Le conseil de la jeune masseuse compte déposer une plainte ce lundi, contre le producteur et les accusateurs de la série +Thiey Adji Sarr+, devenue +Baline Koumba Baline+ », précisent nos confrères.

Covid-19/vaccin : le Maroc salue l’appui de la Banque mondiale

Le ministre marocain de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration, Mohamed Benchaaboun, a salué l’appui apporté par le GBM à l’initiative relative aux vaccins destinés aux pays en développement.Lors de la 103ème réunion du Comité de développement conjoint du Groupe de la Banque mondiale (GBM) et du Fonds monétaire international (FMI), tenue en mode virtuel du 9 au 11 avril, le ministre marocain a souligné la nécessité de déployer des efforts pour assurer un accès équitable, juste et abordable aux vaccins et encourager la production de vaccins dans les pays en développement.

A cette occasion, et en sa qualité de président du groupe de pays constitué du Maroc, de l’Afghanistan, de l’Algérie, du Ghana, de l’Iran, du Pakistan et de la Tunisie, il relevé l’ampleur des besoins de financement des pays en développement pour faire face aux impacts de la crise COVID-19 et qui se feront de plus en plus pressants au cours des prochaines années.

Compte tenu du rôle important que peut jouer le secteur privé dans la dynamique de développement, le ministre marocain a lancé un appel au groupe de la Banque mondiale en vue de créer davantage de synergies entre les institutions du groupe, notamment la Société financière internationale (IFC) et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA).

Dans le même sillage, il a mis l’accent sur l’importance d’un renforcement de la coordination et de la coopération avec le FMI et la communauté des institutions internationales afin de relever le défi de la rareté des ressources financières pour le développement.

Pour rappel, le Comité de développement se réunit deux fois par an, à l’occasion des réunions de printemps en avril et des assemblées annuelles en octobre, pour débattre des problématiques fondamentales du développement, de la mobilisation des ressources financières pour les pays en développement, du commerce mondial et de l’environnement.

Maroc : le chef du gouvernement présente lundi au parlement des données sur la situation épidémiologique

Le chef de gouvernement marocain, Saad Eddine El Otmani, présentera ce lundi après-midi devant les deux chambres du parlement des données sur la situation épidémiologique dans le Royaume, annonce un communiqué du parlement.Lors de cette séance plénière commune, le chef de l’exécutif axera son intervention sur « la situation épidémiologique de la COVID-19: les évolutions, les mesures de prévention et d’accompagnement », précise la même source.

La séance se tiendra dans le respect des mesures préventives adoptées contre la pandémie, souligne le communiqué.

Jeudi dernier, le gouvernement marocain a décidé d’instaurer un couvre-feu nocturne durant le mois sacré du ramadan, qui débutera fort probablement le 14 avril courant.

Ces mesures interviennent sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique au sujet de la nécessité de poursuivre la mise en œuvre des mesures nécessaires visant à lutter contre la propagation du nouveau coronavirus, essentiellement avec l’apparition de nouveaux variants dans le pays.

Elles s’inscrivent également dans le cadre du renforcement des mesures de précaution prises pour préserver la santé des citoyens, en tenant compte de la forte mobilité qui caractérise le tissu social marocain pendant le Ramadan.

Législatif, santé et politique au menu des quotidiens marocains

Le quotient électoral, les retombées négatives de la crise sanitaire sur le secteur du tourisme et l’ouverture du consulat du Sénégal à Laâyoune sont les principaux traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que « les sages de la Cour constitutionnelle ont tranché : les lois électorales dans leur nouvelle version sont parfaitement valides ».

Selon le journal, les amendements apportés dernièrement, et qui ont suscité un grand débat au sein du Parlement, ne présentent aucun caractère anticonstitutionnel, rappelant qu’ils ont été examinés, débattus et votés à la majorité au sein des deux Chambres.

« Maintenant, ce qui attend les partis, c’est l’action sur le terrain, de produire du contenu, des idées, de proposer des visions, des solutions, de les expliquer et de les argumenter », préconise-t-il.

« Et pour cela, ce ne sera pas la loi ni les textes qui seront déterminants mais seulement la capacité des partis à accompagner la dynamique sociale et sociétale et leur degré de connaissance des réalités du terrain », observe-t-il.

Abordant les retombées négatives de la crise sanitaire sur le secteur du tourisme, +L’Économiste+ souligne que le dispositif sanitaire et ses développements imprévisibles continuent de repousser l’urgence du redressement économique, notamment pour des secteurs comme le tourisme ou encore la restauration/café.

Le tourisme est en première ligne avec un effondrement de l’activité inédit et malgré les mesures de soutien, l’hôtellerie pourrait difficilement encaisser, constate le journal, relevant qu’après avoir pu refaire surface avec le déconfinement, les perspectives d’un nouveau plongeon avec les restrictions du Ramadan s’annoncent désastreuses.

+L’Opinion+ donne la parole à l’ambassadeur du Sénégal au Maroc, Ibrahim Al Khalik Seck, qui a affirmé que « l’ouverture d’un consulat à Dakhla s’inscrit en droite ligne avec l’esprit de fraternité et de solidarité qui réunit la république du Sénégal avec le Royaume Chérifien ».

En effet, ce n’est pas une première puisqu’il s’agit de la deuxième représentation consulaire du Sénégal dans le Sud du Maroc, a précisé le diplomate, ajoutant qu’il existe déjà un consulat honoraire à Laâyoune qui a été inauguré en novembre 2008, bien avant tous les autres pays qui ont décidé d’ouvrir leurs consulats au Sahara.

« Donc, on peut dire que le Sénégal a été un pionnier dans ce processus international de reconnaissance de la marocanité du Sahara, puisqu’il a poussé les autres pays à faire de même », a-t-il dit dans un entretien.