Maroc: la marine royale repêche près de 5 tonnes de résine de cannabis au large de Safi

Des unités de la Marine royale marocaine, en patrouille de routine en Atlantique, ont repêché de l’eau entre le 06 et le 08 avril, 137 ballots de résine de cannabis abandonnés par des trafiquants au large de Safi (326 km au sud de Rabat) d’un poids total de près de 5 tonnes, indique une source militaire.La cargaison a été ramenée au port de Casablanca et prise en charge par la Gendarmerie royale pour les procédures judiciaires d’usage, précise la même source.

En terre ou en mer, les saisies de drogue se sont multipliées au Maroc ces derniers mois, dans un contexte marqué par l’état d’urgence sanitaire décrété dans le pays depuis le 20 mars 2020 et prolongé jusqu’au 10 mai prochain.

En 2020, plus de 217 tonnes de résine de cannabis ont été saisies au Maroc, selon un bilan fourni par les autorités sécuritaires marocaines.

L’humoriste Agalawal « démasque » l’avatar Chris Yapi dans un époustouflant show à Abidjan

L’humoriste ivoirien Agalawal a offert samedi soir un spectacle époustouflant à ses fans au Palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, tentant de « démasquer » l’avatar Chris Yapi, très suivi sur les réseaux sociaux en Côte d’Ivoire.

Dans un one man show intitulé « état des lieux », Agalawal à dépeint le quotidien des Africains, leurs douleurs et défis, en particulier les réalités de la vie socio-politique en Côte d’Ivoire, son pays, devant des milliers de personnes.

L’actualité en Côte d’Ivoire est fortement marquée ces dernières semaines par des événements politiques, qui attisent la curiosité des citoyens. Et, derrière son écran, l’avatar Chris Yapi, livre dans des vidéos des informations touchant le sommet de l’Etat et parfois avérées.  

Dès son entrée en scène, sous une note musicale et quelques pas de danses qu’il esquive, l’humoriste ivoirien lance ceci: « il faut qu’on voit dans la salle, pour question de sécurité » si Chris Yapi n’est pas infiltré parmi le public.

« Je sais qu’il est dans la salle et ça on ne va pas continuer le spectacle si on n’est pas sûr du lieu où il est assis », dit-il. Mais, soudainement, sort du décor un homme de très petite taille qu’il accule d’être Chris Yapi, ce que ce dernier nie déclarant qu’il ne ment pas.

Cet avatar, au terme de ses vidéos diffusées sur Facebook ou YouTube, assure que « Chris Yapi ne ment pas », un slogan évoqué par cet homme, qui pour Agalawal est un signe que c’est physiquement ce diseur de nouvelles. Et ce, dans un air lyrique au grand bonheur de ses fans.

« Vous l’avez démasqué, il était où », ajoute Agalawal, qui ironise « voilà quelqu’un qui dit qu’il connaît tout avant que ça arrive. Mon frère, le spectacle que je suis venu faire, il faut donner, le contenu au public en même temps, on va gagner du temps ! ».

Chris Yapi est « Attié (vu le nom issu d’une langue locale au Sud du pays) on dirait. Les Attié gagnent en gallon seulement, avec un Attié Premier ministre », a-t-il poursuivi, sous des salves d’applaudissements du public qui a eu droit à un régal humoristique.

Évoquant la crise sanitaire de Covid-19, Agalawal qui se dénomme ambassadeur, a fait observer que le virus sévit en Occident, en Asie et en Amérique qu’en Afrique, au point que la demande du visa Schengen est moins sollicitée à cause de cette pandémie qui fait rage en Europe. 

« Avant, quand on allait demander le visa (shenguen) on tapait poteau », a-t-il martelé pour dire que le visa était refusé à plusieurs; mais maintenant ils le distribuent, insinuant qu’il y a des visas disponibles certes, mais dans le contexte de Covid-19, on peut choper le virus. 

Chris Yapi est recherché par les autorités ivoiriennes à en croire l’ambassadeur Agalawal qui mentionne dans un ton d’humour que « le jour on l’attrape, on va le faire asseoir pour lui donner des conseils ». Cet avatar à souvent tancé certaines personnalités qui ont démenti ses propos.   

Agalawal a en outre évoqué le fléau de la drogue avec la récente découverte d’une tonne de cocaïne à Abidjan, qui a défrayé la chronique, tout en titillant des confrères artistes. Pour lui, il faut éradiquer les phénomènes dévastateurs en prônant les vertus et la bonne gouvernance.

Plusieurs humoristes sont venus le soutenir. Sur scène, Ramatoulaye DJ ne s’est pas abstenu de lui décerner des félicitations. Il a aussi eu à ses côtés un accompagnement institutionnel, entre autre, le parrainage du ministère du Tourisme et des loisirs.

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural de Côte d’Ivoire, Adjoumani Kouassi, était aussi présent pour soutenir cet art et l’humoriste Agalawal qui a offert un spectacle très enlevé.

Tchad-Bénin-Djibouti, ces présidentielles jouées d’avance (décryptage)

Après Djibouti, vendredi 9 avril, des élections présidentielles sans rivaux majeurs pour les présidents sortants, sont organisées ce dimanche 11 avril au Bénin et au Tchad. Chercheur au très dynamique think tank Wathi, basé à Dakar, Babacar Ndiaye décrypte les enjeux de ces scrutinsLes
trois élections présidentielles organisées à Djibouti, au Bénin et au Tchad, entre vendredi et dimanche, ont en commun l’absence de challenger de taille face à chacun des trois présidents sortants. Qu’est-ce qui explique cette situation ? 

La situation actuelle de ces trois pays et le déroulement de la séquence électorale, ne laisse presque pas de doute sur une victoire de chacun de ces trois présidents sortants. Le Tchad et Djibouti ont des points communs.  Dans ces deux pays, nous avons des présidents qui sont candidats à leur propre succession et qui sont en fonction depuis plus de deux décennies au moins. Idriss Déby est candidat à un sixième mandat présidentiel à la tête du Tchad. 

L’absence de challengers réels à ces différentes présidentielles est dû à plusieurs facteurs. Pour le Tchad et Djibouti, il y a le fait que ces dirigeants, présents depuis des années à la tête de ces pays, ont mis en place des mécanismes ou systèmes qui renforcent toujours leur pouvoir. Il y a un contrôle quasi absolu de tous les secteurs de la vie politique et institutionnelle du pays. L’opposition n’a pas beaucoup d’espace pour se faire entendre. La justice est souvent perçue comme un « instrument » du pouvoir.

Dans ces deux pays comme au Bénin, il  y a une pratique qui est de plus en plus courante un peu partout en Afrique, il s’agit de l’exclusion d’une partie de la classe politique du champ politique ou simplement de la compétition électorale. Cette exclusion se fait de plusieurs manières. Il s’agit de règles que l’on édicte sans un consensus de la classe politique. Au Bénin, nous avons eu le parrainage comme l’un des critères de validation des candidatures à la présidentielle. Les candidats devaient réunir au moins 16 parrainages.  

 La quasi-totalité de ceux qui peuvent transmettre ce parrainage qui sont les députés et les maires appartiennent au camp présidentiel. Au final au Bénin, les candidats les plus sérieux ne sont pas présents à cette élection. L’opposition parle même d’une « élection présidentielle avec Patrice Talon contre Patrice Talon ».

 La capacité du pouvoir à édicter les règles du jeu politique, le contrôle quasi absolu des institutions supposées démocratiques et la perception d’un manque d’intégrité du processus électoral ne jouent pas en faveur des opposants politiques. Le débat n’est pas forcément celui des idées et des offres programmatiques mais celui de personnes.

 Il y a une autre donne: l’opposition va souvent en rang dispersé aux élections présidentielles.  Au Tchad, 15 partis d’opposition souhaitaient avoir un « candidat unique » face au président Idriss Déby Itno, mais cela n’a pas pu se concrétiser du fait des ambitions personnelles. La Cour suprême a invalidé sept candidatures et l’opposant « historique » Saleh Kebzabo a décidé de se retirer de la course pour protester contre les violences et appelle au boycott du scrutin. Au fond, l’enjeu de ces trois scrutins présidentiels sera le taux de participation pour légitimer la victoire du président sortant.  

 Les différentes mobilisations ou initiatives pour empêcher ou troubler ces trois scrutins ne semblent pas porter leurs fruits. Est-ce à dire que les oppositions africaines sont faibles ?

 La faiblesse de l’opposition même une réalité dans beaucoup de pays africains. Il est clair qu’elle peine souvent à mobiliser les populations. Il faut d’ailleurs poser la question de la pertinence des partis politiques telle que nous la concevons. Il semblerait qu’il y ait un essoufflement quant à leurs capacités à renouveler leur discours. Nous avons souvent les mêmes visages au sein de l’opposition et qui sont candidats élections après élections. A Djibouti, il est reproché au président Ismaël Guelleh d’avoir favorisé la candidature d’un homme indépendant et inconnu du champ politique pour tenter de donner du sang neuf à son opposition.

 Il faudrait une nouvelle génération de politiques capables de remobiliser les populations autour de nouvelles idées et idéaux.

 Il y a aussi la crédibilité dans le discours et la cohérence dans les postures. Au Tchad, le général Bala Ladé, qui se plaçait comme un opposant dur à Deby, le soutient finalement.  Les populations peuvent être déroutées par le positionnement des acteurs politiques. La grande majorité des populations semblent se désintéresser de ces scrutins qu’on dit joués d’avance. Il faut rappeler aussi que les populations sont plus préoccupées par leur situation au quotidien.

 Quand vous avez un appareil sécuritaire qui interpelle et réprime les manifestants et que les marches mêmes pacifiques sont interdites. Il est difficile de mobiliser les populations. A Djibouti, les réseaux sociaux sont devenus un moyen d’expression privilégié pour la population car dans ce pays, 73 % de la population a moins de 35 ans.  Il est clair que les formes actuelles de l’opposition à travers des partis politiques peinent à trouver un discours réceptif auprès des populations surtout lorsque tout converge vers une victoire du président sortant.

 La communauté internationale, y compris l’Union africaine, semble s’accommoder de cette situation. Comment expliquer cela ?

 La situation du Tchad et de Djibouti est intéressante à observer au regard de ce que ces 2 pays représentent sur le plan sécuritaire en Afrique. Le Tchad est devenu est quelques années un allié incontournable dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. Le président Deby a projeté son armée comme une force sûre contre le terrorisme. Son pays a connu de lourdes pertes dans le domaine militaire.  L’efficacité de l’armée tchadienne est reconnue et surtout sa capacité à se projeter avec des troupes très mobiles avec très peu de logistique dans des terrains très difficiles.

 Le Tchad a démontré au sein du G5 Sahel qu’elle dispose de l’armée la plus outillée pour faire face aux groupes terroristes. Il est évident que le rôle joué par le Tchad dans le contexte actuel de lutte contre le terrorisme au Sahel le place en position intéressante. Il semble difficile pour les pays engagés dans la lutte contre le terrorisme au Sahel et notamment la France de formuler des critiques sur la présence de Déby.

 Le président tchadien a su se rendre indispensable et donc il bénéficie d’une sorte « d’immunité » face aux critiques qui peuvent être formulées.  Finalement, cette situation renforce l’adage que les États n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts. L’intérêt de l’heure est de lutter contre le terrorisme au Sahel et le Tchad y joue un rôle majeur.

 Djibouti également reconnu sur le plan sécuritaire pour son emplacement stratégique. Le pays accueille des bases militaires de la France, des États-Unis, du Japon et de la Chine depuis 2017. Il faut se rappeler qu’en 2008, l’Union européenne y avait installé une base navale pour lutter contre la piraterie dans les eaux somaliennes.

 La position géographique et stratégique de Djibouti en fait un pays prisé par les grandes puissances étrangères qui doivent à intervalle régulier la présence de leurs bases militaires. Ce positionnement stratégique de Djibouti ne laisse guère la place à des critiques et les grandes puissances s’accommodent des victoires successives du président Guelleh.

Bédié pour un retour au pays de Gbagbo et Blé Goudé « dans les meilleurs délais »

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Henri Konan Bédié, a appelé samedi le gouvernement ivoirien à favoriser le retour au pays de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé « dans les meilleurs délais ».

M. Bédié s’exprimait, au siège du Pdci à Abidjan, à l’ouverture de la célébration des 75 ans du parti, en présence de formations politiques sœurs dont le Front populaire ivoirien (FPI), fondé par M. Gbagbo, qui était représenté par M. Dano Djédjé. 

« Je me réjouis de l’acquittement définitif de MM. Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. Je souhaite que le gouvernement prenne toutes les dispositions nécessaires pour favoriser leur retour en Côte dans les meilleurs délais et dans des conditions sécurisées », a dit M. Bédié.

Devant plusieurs militants, M. Bédié a déclaré que la Côte d’Ivoire toute entière compte sur le Pdci pour « ramener la paix, la concorde, la fraternité » entre le peuple et le vrai développement économique et social. 

« Nous avons donc une grande responsabilité devant l’histoire et nous n’avons pas le droit de nous y dérober ! Le Pdci doit donc créer les conditions de la confiance entre le peuple, la classe politique et les partenaires au développement », a-t-il lancé. 

Le Pdci, ex-parti unique, créé le 9 avril 1946 par feu Félix Houphouët-Boigny, le premier président ivoirien, a porté le pays à l’indépendance. Suite à son décès en 93, Henri Konan Bedie, lui succède à la tête du pays, mais est renversé par un coup d’Etat en décembre 1999.  

Il a rappelé la rébellion armée du 19 septembre 2002 qui a déstabilisé le pays, ainsi que la crise socio-politique d’octobre 2010 qui a « finalement fait exploser le peu d’éléments de la cohésion sociale qui nous restait ». 

« Le 3e mandat anticonstitutionnel a fini par détruire les fondements de la démocratie et de l’unité nationale. Que de morts en 1999 ! Que de morts en 2002 ! Que de morts en 2010-2011! Que de morts en 2020 ! Que d’exilés politiques ! Que de jeunes gens sacrifiés ! », s’est-il exclamé.

Le chef du Pdci a tancé le pouvoir, affirmant que les systèmes éducatif et sanitaire « dégradés, la pauvreté et la délinquance juvénile » chez les enfants instrumentalisés « pour en faire des miliciens et microbes » ont déchiré le tissu social et défiguré la Côte d’Ivoire.

Il a ensuite dénoncé que « des députés, des responsables de la société civile, jeunes et des femmes (sont) emprisonnées, pour avoir voulu exprimer leur refus du bâillonnement de la démocratie par un 3e mandat non conforme » à la loi fondamentale. 

« Je veux me souvenir de mon directeur de Cabinet, N’Dri Kouadio Narcisse, Félix N’Dakri, Pulchérie Gbalet et 220 de nos jeunes encore et injustement incarcérés » lors du boycott électoral de la présidentielle du 31 octobre 2020, a-t-il poursuivi. 

Des militants ont été faits grand officiers dans l’Ordre du Bélier, lors du lancement de la commémoration des 75 ans du Pdci, dont Mme Diabaté Ya (79 ans), « griotte » de Félix Houphouët-Boigny. 

La commémoration de ces 75 ans sera marquée par la suite d’activités dont des séminaires éclatés à travers le pays, et qui permettront d’orienter les actions du parti en vue de la conquête du pouvoir d’Etat en 2025.

Politique, justice et MRE au menu des hebdomadaires marocains

La question de l’intégrité territoriale du Royaume, la réforme du secteur de la justice et la préparation de l’opération de retour des immigrés Marocains à l’étranger (MRE) sont les principaux sujets évoqués par les hebdomadaires marocains parus ce samedi.Abordant la question de l’intégrité territoriale, +Finances news Hebdo+, qui revient sur l’ouverture par plus d’une vingtaine de pays de leurs représentations diplomatiques dans les provinces du Sud, écrit que ces pays « se joignent à la justesse de la cause nationale », parce qu’« ils souscrivent à une vérité historique, la marocanité du Sahara », et qu’ils « ne peuvent laisser leur esprit pollué par les contrevérités distillées depuis des décennies par le pouvoir algérien ».

Le Maroc s’appuie sur un seul postulat, la vérité, quand Alger use de « manœuvres dilettantes », à « des fins mesquines », pour entretenir ce conflit artificiel autour du Sahara, constate l’hebdomadaire.

Selon lui, en maintenant ce statu quo, « le pouvoir algérien est dans sa zone de confort », car « c’est la posture qu’il adopte, de façon immuable, depuis des décennies », constatant qu’à chaque fois qu’un cadre sérieux de négociations est établi, « il se défile, pour ensuite se défouler sur le Maroc afin d’ouvrir un autre champ d’hostilités ».

+Challenge+, qui aborde les préparatifs de l’opération « Marhaba » du retour des immigrés Marocains à l’étranger, écrit que le Maroc a annoncé l’organisation de cette opération et en a informé les autorités espagnoles, alors que les frontières entre les deux pays sont fermées à cause du Covid-19.

Cela signifie que les autorités marocaines espèrent une sortie de crise en juin, mais « c’est un pari très risqué, parce qu’il dépend de l’évolution de la pandémie au Maroc, mais aussi en Europe », prévient la publication.

Or, si les responsables pensent pouvoir assurer aux Marocains un « été normal », relancer le tourisme, normaliser un tant soit peu la vie des Marocains, le combat est loin d’être gagné, car « c’est le virus qui est le maître du temps », relève-t-il.

+Le Temps+, qui revient sur la réforme du secteur de la justice, écrit que sitôt nommés, Mohamed Abdennabaoui, premier Président de la Cour de Cassation et Président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, et El Hassan Daki, Procureur général du Roi près la Cour de Cassation et Président du ministère public, se sont mis au travail pour établir un diagnostic de la situation de la Justice dans la perspective d’élaborer une stratégie d’action aux moyen et long termes.

Cette stratégie a pour objectifs de rehausser la performance du secteur judiciaire, mettre la justice à niveau et assurer davantage d’efficience et de transparence, précise le journal.

« L’heure est aux actes et non plus aux discours. Les orientations royales sont, au demeurant, très claires : accélérer le chantier de réforme de la justice », souligne-t-il.

Maroc/Covid-19 : la suspension des vols de et vers 17 pays prolongée jusqu’au 21 mai

La suspension des liaisons aériennes de et vers 17 pays dabs le monde a été prolongée, a annoncé vendredi la compagnie aérienne marocain, Royal Air Maroc (RAM), via ses réseaux sociaux.« En raison du contexte sanitaire, les vols resteront suspendus jusqu’au 21 mai 2021, à l’exception des vols médicaux et cargo », indique la RAM sur son, compte twitter.

La liste des pays concernés par cette mesure de prolongation de suspension sont l’Espagne, le Portugal, la France, l’Italie, la Belgique, l’Allemagne, la Suisse, les Pays-Bas, la Turquie, le Royaume-Uni, l’Égypte, l’Algérie, le Cameroun, la République du Congo, la Guinée, le Mali et le Ghana.

Jusqu’à présent, le Maroc a suspendu ses vols, jusqu’à nouvel ordre, avec 39 pays.

Macky Sall et émigration en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent principalement des propos tenus par Macky Sall lors de la visite dans le pays hier du Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez.A propos de l’accord sur l’émigration encadrée entre le Sénégal et l’Espagne, Le Quotidien note que c’est la « saison 2 » de Dakar et Madrid. Le Royaume est en effet prêt « accueillir une main d’oeuvre saisonnière ».

Walf Quotidien indique ainsi que « Dakar et Madrid concluent un deal », montrant dans une photo d’illustration le président sénégalais et celui du gouvernement espagnol marcher côte à côte sur le tapis rouge du palais de la République sénégalaise.

Lors de la signature de cet accord, le chef de l’État en a profité pour démentir les supposés détournements de fonds de l’Union européenne (UE) destinés à la migration. « Le président Macky Sall parle d’affabulation », selon Le Soleil.

« C’est de la désinformation contre l’État du Sénégal », peste-t-il dans Les Échos contre son compatriote et président de l’ONG Horizons Sans Frontières, Boubacar Sèye, qui avait même récemment été arrêté pour ces accusations.

Ainsi, « Macky sort de ses gonds » et « le dément », d’après Sud Quotidien et Vox Populi. « C’est une affabulation, de la diffamation, c’est irresponsable », a-t-il chargé de nouveau.

Toutefois, « Boubacar Sèye persiste et dément à son tour » le président Sall dans Vox Populi. « Je n’ai jamais écrit au président, il se trompe de personne. (…) Je ne peux pas inventer ça, même les enquêteurs ont reçu le rapport de l’UE », a-t-il souligné. 

Sur un autre sujet, Libération informe que le Sénégal est attrait devant la Cour de justice de la Cedeao pour le scandale du « Dirty Diesel ». Une plainte à été déposée en effet par la Ligue sénégalaise des droits humains. 

Les Échos souligne pour sa part que le Sénégal est « placé sous surveillance accrue » dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. La raison selon le journal est « le manque de mise en œuvre efficace de leur cadre de lutte » contre ces deux fléaux. 

Sur un autre sujet, L’AS rapporte que l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) « met en demeure Sonatel et Free » pour fraudes et retards sur la portabilité des numéros.

Le journal reprend également le secrétaire d’État au réseau ferroviaire, Mayacine Camara, qui informe que « le train va siffler à Tamba (est) d’ici fin décembre ». De même, « je pense que valablement d’ici la fin de l’année 2021, le TER va circuler », a-t-il ajouté.

A propos du début du Ramadan, L’AS renseigne également que le croissant lunaire sera « visible à l’œil nu mardi » prochain.

En football, Stades titre sur le clasico Real – Barça prévu ce soir (19h) et qui sera « déterminant pour le titre » de Liga espagnole. 

Record titre de son côté sur le match de Premier League anglaise entre Liverpool de Sadio Mané et Aston Villa, vainqueur à la phase aller par 7-2. Voilà pourquoi le quotidien spécialisé s’attend à un « Sadio revanchard face aux Villans » cet après-midi à 14h GMT.

Le président tunisien entame une visite en Egypte

Par Mohamed Fayed — Le président tunisien, Kais Saied est arrivé, vendredi, au Caire pour une visite de trois jours en Egypte, a-t-on constaté sur place.A son arrivée à l’aéroport international du Caire, le Chef de l’Etat tunisien a été accueilli par le président égyptien, Abdelfattah Al-Sisi.

Au cours de cette visite, les deux parties devront discuter de nombre de questions régionales et internationales d’intérêt commun et examiner les moyens de renforcer les relations et la coopération bilatérale notamment au niveau sécuritaire, économique et d’investissement, selon un communiqué du porte-parole de la présidence égyptienne.

Une réunion au sommet égypto-tunisienne se tiendra, samedi, au palais Al-Ittihadiya, à l’est du Caire, pour discuter d’un certain nombre de « questions régionales et internationales d’intérêt mutuel », fait savoir la même source.

Jeudi, la présidence tunisienne a annoncé dans un communiqué que la visite de Saïed en Egypte vise à « renouer les liens et renforcer la concertation et la coordination entre les sphères dirigeantes des deux pays ».

Le communiqué ajoute que la visite vise également à « asseoir de nouvelles visions et perceptions qui renforcent la dynamique de coopération entre la Tunisie et l’Egypte, de manière à répondre aux aspirations légitimes des deux peuples frères, à la stabilité et au développement ».

La visite de Saïed en Égypte est la deuxième d’un président tunisien depuis la révolution de 2011, après la visite du défunt président Beji Caid Essebsi en 2015.

Selon le ministre tunisien de l’économie, des finances et du soutien à l’investissement, Ali Kooli, les exportations de la Tunisie vers l’Égypte en 2019 se sont élevées à près de 60 millions de dollars, alors que les importations ont atteint près de 500 millions de dollars.

Il a ajouté que les investissements égyptiens en Tunisie se sont élevés à environ 2,5 millions de dollars, et les investissements tunisiens en Égypte à près de 35 millions de dollars à la fin de 2019. Ces investissements couvrent un certain nombre de secteurs tels que le secteur des services, le tourisme, les industries alimentaires ou encore les télécommunications.

Une ONG engagée à faire de la transformation des déchets plastiques un métier vert

Ivoire bien-être, une association ivoirienne engagée dans l’assainissement par le tri des déchets plastiques, créé une application de recyclage en vue de les transformer en granulés puis en fibres textiles, un métier vert en Côte d’Ivoire, visant à financer ses activités.

« Notre projet consiste à collecter, transformer et valoriser » les déchets plastiques que l’association récupère et héberge sur son site à Gonzagueville (Sud d’Abidjan) en vue d’une transformation en granulés puis en tissu polyester, affirme Jacob Kouassi, président-fondateur de Ivoire bien-être.  

Ingénieur informaticien, Jacob créé en 2013 cette association. Plus tard, il met au point une application mobile dénommée «Recyklaj», visant à sensibiliser, former et valoriser les déchets plastiques à travers leur transformation.

Son objectif est de mettre la population au cœur du combat dans la lutte contre la pollution environnementale. Toutefois, pour rendre pérenne cette activité, il développe l’idée de transformer les déchets plastiques en tissu, ce qui pourrait générer des fonds pour l’ONG.

L’idée de cette application lui vient après un séminaire organisé, en mai 2018, par la Fondation Magic system et l’Institut de la Francophonie et du développement durable. Il décide alors d’apporter les NTIC à la solution des changements climatiques. Ainsi débute l’aventure.

L’application offre une panoplie d’options permettant aux utilisateurs de prendre une part active à la protection de leur environnement, en localisant des déchets sauvages, via un onglet. Elle met ensuite en relation des producteurs de déchets et ceux qui utilisent ces déchets comme matière première pour travailler.

« Quand vous avez des ordures, vous faites une demande de collecte, vous dites la ville et le type de déchets et la quantité, et vous pouvez prendre une image des déchets et puis envoyer. Tout de suite on peut envoyer des gens pour enlever vos déchets », explique-t-il.   

Aujourd’hui, Jacob Kouassi envisage de transformer ces déchets plastiques à travers une usine, en produisant d’abord des granulés, pour la première étape, estimée à une moyenne de 35 millions de Fcfa. La deuxième étape, elle, vise la transformation des granulés en fibres textiles, notamment en polyester, pour un portefeuille moyen de 115 millions de Fcfa. 

Une vingtaine de bénévoles sont impliqués dans la collecte de ces déchets plastiques sur les espaces publics, en bordure de mer, dans les caniveaux et les rues dans la commune de Port-Bouët, une cité balnéaire dans le Sud d’Abidjan avec laquelle l’association est en partenariat.

« On a besoin de moyens financiers pour assurer la continuité et la pérennité de notre activité qui est d’assainir les espaces publics. Donc, on se dit les déchets plastiques qu’on collecte (….) on les transforme pour les remettre en vie », poursuit-il.    

Avec la mairie de Port-Bouët, l’association Ivoire bien-être, à travers son partenariat devra débarrasser les déchets plastiques sur 45 Km du littoral. Rémi Emmanuel Kouassi, son petit frère, effectue avec son aîné un stage auprès de l’organisation. 

« Je fais un BTS (Brevet de technicien supérieur) en logistiques et actuellement je suis en stage au groupe Recyklaj. Ici, je suis rémunéré à 60.000 Fcfa par mois et cela m’a permis d’avoir un stage et de rendre cette plage de Côte d’Ivoire propre », a confié Rémi Emmanuel.  

Outre l’accompagnement de l’Institut de la Francophonie et du développement durable avec son partenaire local, la Fondation Magic system, Ivoire bien-être a exécuté un projet avec l’Union européenne via son projet LIANE 2.

L’association vient de signer un protocole avec le Bureau du Québec en Côte d’Ivoire dans un projet de recyclage. Elle veut capitaliser ces sommes d’expériences pour convaincre d’autres partenaires à soutenir ce métier vert, rentable et protecteur de l’environnement.

Covid-Af/Sud : Deuxième phase de vaccination en mai

Après l’obtention de millions de vaccins combinés, l’Afrique du Sud lance, le mois prochain, sa deuxième phase de vaccination censée prendre fin en octobre.L’Afrique du Sud espère vacciner plus de 40 millions de personnes au cours de la deuxième phase de son programme de vaccination contre le coronavirus qui démarre en mai, a annoncé vendredi le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.

M. Mkhize a déclaré que les autorités sud-africaines ont obtenu plus de 51 millions de doses de vaccins dans le cadre d’un programme qui prévoit la vaccination de 1,5 million de professionnels de la santé au cours d’une première phase qui a débuté en février.

« Cela veut dire que nous pouvons maintenant avancer avec confiance et finaliser nos plans pour notre campagne de déploiement de masse », a déclaré M. Mkhize. « Nous avons dit que la deuxième phase devrait nous prendre six mois. Nous nous y tenons donc toujours », a-t-il ajouté.

La deuxième phase de la campagne de vaccination, révèle-t-il, devrait se terminer en octobre de cette année. Selon le ministre, le pays a obtenu les millions de vaccins combinés dans le cadre d’accords signés avec différents fabricants au cours des dernières semaines, dans le but d’atteindre une immunité collective de 40 millions de personnes dans ce pays de plus de 50 millions d’habitants.

M. Mkhize a indiqué que 31 millions de vaccins provenaient du fabricant américain Johnson & Johnson, tandis que 20 millions de doses proviendraient de Pfizer, le nouveau fournisseur américain.

Outre ces vaccins, l’Afrique du Sud s’attend également à recevoir 1,2 million de vaccins dans le cadre du programme d’accès mondial aux vaccins Covid-19 de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a précisé le ministre.

Malgré l’acquisition de millions de doses de vaccins, M. Mkhize a déclaré que son gouvernement « travaillait toujours d’arrache-pied pour obtenir davantage de vaccins afin de s’assurer que ceux qui ne sont pas recensés ou qui n’ont pas de papiers soient également vaccinés pour atteindre l’immunité collective ».