Côte d’Ivoire: Birahima Ouattara s’engage à lutter contre les bandes terroristes

Le nouveau ministre ivoirien de la défense, Téné Birahima Ouattara dit «Photocopie » qui a pris officiellement fonction jeudi à la tête de ce département ministériel, s’est engagé à lutter contre les bandes terroristes et criminelles qui sévissent dans la sous-région.

« (…) Nous devons donc continuer sur cette lancée pour relever les défis qui s’imposent encore à nous à savoir la lutte contre les bandes terroristes et criminelles qui sévissent dans la sous-région, le renforcement de la coopération militaire avec les pays frères et amis, l’assistance et la protection des populations et de leurs biens, la poursuite de l’amélioration des conditions de vie et de travail de l’ensemble des personnels de la défense», a dit M. Ouattara dans une cérémonie de passation de charges.

M. Ouattara  entend poursuivre les objectifs et renforcer les résultats grâce aux valeurs de discipline, de dévouement et d’engagement. 

«  Nous devons toujours être animés d’un esprit d’équipe afin d’être efficaces en tout lieu et en tout temps. Je sais pouvoir compter sur vous », a souhaité le nouveau ministre de la défense.

Auparavant, M. Ouattara a salué les résultats obtenus par son prédécesseur, l’ex-premier ivoirien ministre feu Hamed Bakayoko à la tête de ce ministère. 

«Pour nous qui avons connu Hamed Bakayoko, je peux porter le témoignage que Hamed était un homme exceptionnel. Il nous a toujours impressionné par ses qualités de travail, son dévouement, sa fidélité», a fait savoir M. Ouattara.

« Je mesure pleinement les responsabilités qui sont les miennes et je prie le tout puissant afin qu’il me donne la force et le discernement nécessaire pour l’accomplissement de cette mission», a-t-il conclu.

Avant lui, Jean-Paul Malan, le directeur de cabinet du ministre de la défense, a expliqué au nouveau ministre les projets déjà réalisés, en cours de réalisation ou en perspectives.

 « L’action du ministère de la défense s’est articulée autour de l’amélioration des conditions de vie et de travail des militaires et des gendarmes, par le renforcement des capacités opérationnelles des unités, l’acquisition d’équipements de communication, de véhicules tactiques et la réhabilitation de nombreux bâtiments  », a entre autres indiqué M. Malan.

Téné Birahima Ouattara a été nommé ministre de la défense par intérim le 08 mars dernier. Il a été confirmé ministre d’Etat, ministre de la défense mardi dernier dans le premier gouvernement du premier ministre Patrick Achi.

Le budget 2021 du ministère ivoirien de la défense s’élève à 354 milliards FCFA dont 55 milliards FCFA d’investissements.

Mozambique : la crise menace la sécurité de la sous-région (ministre)

La crise dans la province de Cabo Delgado, au nord du Mozambique, s’est transformée en une menace pour la sécurité et une catastrophe humanitaire pour la région selon le ministre des Affaires étrangères du Botswana, Lemogang Kwape.Le ministre qui s’exprimait en marge de l’ouverture officielle à Maputo, du sommet extraordinaire du Comité ministériel de l’Organe (MCO) de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), plaide pour « une éventuelle troisième force et exige une réponse régionale coordonnée. »

M. Kwape qui préside le MCO a déclaré que les atrocités et les attaques aveugles contre des civils innocents dans la ville de Palma de Cabo Delgado « ont atteint des niveaux intolérables et ne sauraient se poursuivre dans notre arrière-cour ».

« Il est également clair que les terroristes sont de plus en plus sophistiqués car les attaques semblaient bien coordonnées dans différentes parties de la ville, avec l’utilisation d’armes modernes, telles que des mitrailleuses automatiques, par rapport aux machettes, lorsqu’ils ont lancé les attaques en octobre 2017 », a déclaré Kwape.

Le chef de la diplomatie botswanaise d’ajouter : « Cela signifie clairement que nous avons maintenant à faire à une créature beaucoup plus grande, avec un financement et une base d’approvisionnement solides, et un soutien logistique bien établi ».

Il s’exprimait avant le sommet extraordinaire de jeudi de la double Troïka de la SADC prévu à Maputo pour discuter de la détérioration de la situation sécuritaire dans le nord du Mozambique où des militants liés à l’Etat islamique ont fait des ravages au cours des dernières semaines, envahissant Palma et tuant des dizaines de personnes dans cette ville côtière.

Les agences humanitaires estiment que plus de 10.000 personnes ont fui la ville depuis le début des attaques le 24 mars et ont cherché refuge à Pemba, la capitale de la province.

Ce sommet extraordinaire de la SADC réunit les dirigeants du Botswana, du Malawi, du Mozambique, de l’Afrique du Sud, de la Tanzanie et du Zimbabwe.

Selon Kwape, les attaques contre Palma et d’autres parties de Cabo Delgado « sont un affront à la paix et à la sécurité, non seulement au Mozambique, mais aussi dans la région et la communauté internationale dans son ensemble ».

« Il est donc nécessaire de s’accorder sur une réponse régionale urgente et coordonnée pour faire face à cette nouvelle menace à notre sécurité commune, avant qu’elle ne se propage dans toute la région ».

Mozambique : la crise menace la sécurité de la sous-région (ministre)

La crise dans la province de Cabo Delgado, au nord du Mozambique, s’est transformée en une menace pour la sécurité et une catastrophe humanitaire pour la région selon le ministre des Affaires étrangères du Botswana, Lemogang Kwape.Le ministre qui s’exprimait en marge de l’ouverture officielle à Maputo, du sommet extraordinaire du Comité ministériel de l’Organe (MCO) de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), plaide pour « une éventuelle troisième force et exige une réponse régionale coordonnée. »

M. Kwape qui préside le MCO a déclaré que les atrocités et les attaques aveugles contre des civils innocents dans la ville de Palma de Cabo Delgado « ont atteint des niveaux intolérables et ne sauraient se poursuivre dans notre arrière-cour ».

« Il est également clair que les terroristes sont de plus en plus sophistiqués car les attaques semblaient bien coordonnées dans différentes parties de la ville, avec l’utilisation d’armes modernes, telles que des mitrailleuses automatiques, par rapport aux machettes, lorsqu’ils ont lancé les attaques en octobre 2017 », a déclaré Kwape.

Le chef de la diplomatie botswanaise d’ajouter : « Cela signifie clairement que nous avons maintenant à faire à une créature beaucoup plus grande, avec un financement et une base d’approvisionnement solides, et un soutien logistique bien établi ».

Il s’exprimait avant le sommet extraordinaire de jeudi de la double Troïka de la SADC prévu à Maputo pour discuter de la détérioration de la situation sécuritaire dans le nord du Mozambique où des militants liés à l’Etat islamique ont fait des ravages au cours des dernières semaines, envahissant Palma et tuant des dizaines de personnes dans cette ville côtière.

Les agences humanitaires estiment que plus de 10.000 personnes ont fui la ville depuis le début des attaques le 24 mars et ont cherché refuge à Pemba, la capitale de la province.

Ce sommet extraordinaire de la SADC réunit les dirigeants du Botswana, du Malawi, du Mozambique, de l’Afrique du Sud, de la Tanzanie et du Zimbabwe.

Selon Kwape, les attaques contre Palma et d’autres parties de Cabo Delgado « sont un affront à la paix et à la sécurité, non seulement au Mozambique, mais aussi dans la région et la communauté internationale dans son ensemble ».

« Il est donc nécessaire de s’accorder sur une réponse régionale urgente et coordonnée pour faire face à cette nouvelle menace à notre sécurité commune, avant qu’elle ne se propage dans toute la région ».

Société et politique parmi les divers sujets à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par la sortie du droit-de-l’hommiste Seydi Gassama pour la protection de la communauté LGBT.« Seydi Gassama défend les droits des homosexuels », titre Vox Populi, notant que le directeur de la section sénégalaise d’Amnesty International « veut que l’Etat se conforme à ses obligations ». Selon lui, « il y a beaucoup de surenchère sur la question des LGBT ».

L’AS note aussi que « Amnesty épingle le Sénégal » sur la situation des droits humains. Le journal souligne que Seydi Gassama et Cie « défendent les homosexuels et tirent sur le régime ». Ce fut un « discours très gay de Seydi Gassama », note de son côté Le Quotidien.

Sur un autre sujet, ce quotidien pointe un « abus de confiance mutuelle » dans la prise en charge médicale des agents de l’Etat. Selon le journal, le président déchu de la Mutuelle de santé des agents de l’Etat « s’accroche à son fauteuil » pendant qu’il est épinglé par un rapport d’audit et fait l’objet de plaintes.

EnQuête publie un dossier sur l’imamat au Sénégal, une fonction qui aiguise les appétits et donne lieu à des controverses. Ceci fait dire au journal que « l’imam (est) dans tous ses éclats ».

En politique, Walf Quotidien reprend le secrétaire général du parti And Jef, Mamadou Diop Decroix, qui indique que « dans un pays démocratique, les émeutes auraient entraîné une démission du gouvernement ». Il prévient toutefois qu’ « aucun pyromane ne peut brûler notre tissu social ».

Sud Quotidien se demande, lui, si « le troisième mandat (est) en marche » en voyant l’organisation de meetings et les transhumances tous azimuts dans le camp du pouvoir.

Le Soleil informe qu’une « réunion présidentielle est prévue en fin juin » sur la formation professionnelle. En Conseil des ministres, hier, le chef de l’Etat a fait part de sa volonté de territorialiser l’emploi des jeunes au niveau des collectivités territoriales.

L’Observateur s’entretient avec Abdoulaye Aziz Ndao, colonel de la gendarmerie à la retraite, qui alerte contre « ces forces occultes qui ouvrent la voie aux terroristes ». « Si le président Macky Sall ne prend pas les devants, on risque de vivre ce qui s’est passé au Mozambique », a-t-il prévenu.

En football, Stades note que « Paris met fin à 2 ans et 19 matchs d’invincibilité du Bayern », battu hier (2-3) à domicile hier en quarts de finale aller de la Ligue des champions européenne.

Double buteur lors de cette affiche, le Français Kylian Mbappé déclare dans Record son amour pour « ce genre de matchs ».

Société et politique parmi les divers sujets à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par la sortie du droit-de-l’hommiste Seydi Gassama pour la protection de la communauté LGBT.« Seydi Gassama défend les droits des homosexuels », titre Vox Populi, notant que le directeur de la section sénégalaise d’Amnesty International « veut que l’Etat se conforme à ses obligations ». Selon lui, « il y a beaucoup de surenchère sur la question des LGBT ».

L’AS note aussi que « Amnesty épingle le Sénégal » sur la situation des droits humains. Le journal souligne que Seydi Gassama et Cie « défendent les homosexuels et tirent sur le régime ». Ce fut un « discours très gay de Seydi Gassama », note de son côté Le Quotidien.

Sur un autre sujet, ce quotidien pointe un « abus de confiance mutuelle » dans la prise en charge médicale des agents de l’Etat. Selon le journal, le président déchu de la Mutuelle de santé des agents de l’Etat « s’accroche à son fauteuil » pendant qu’il est épinglé par un rapport d’audit et fait l’objet de plaintes.

EnQuête publie un dossier sur l’imamat au Sénégal, une fonction qui aiguise les appétits et donne lieu à des controverses. Ceci fait dire au journal que « l’imam (est) dans tous ses éclats ».

En politique, Walf Quotidien reprend le secrétaire général du parti And Jef, Mamadou Diop Decroix, qui indique que « dans un pays démocratique, les émeutes auraient entraîné une démission du gouvernement ». Il prévient toutefois qu’ « aucun pyromane ne peut brûler notre tissu social ».

Sud Quotidien se demande, lui, si « le troisième mandat (est) en marche » en voyant l’organisation de meetings et les transhumances tous azimuts dans le camp du pouvoir.

Le Soleil informe qu’une « réunion présidentielle est prévue en fin juin » sur la formation professionnelle. En Conseil des ministres, hier, le chef de l’Etat a fait part de sa volonté de territorialiser l’emploi des jeunes au niveau des collectivités territoriales.

L’Observateur s’entretient avec Abdoulaye Aziz Ndao, colonel de la gendarmerie à la retraite, qui alerte contre « ces forces occultes qui ouvrent la voie aux terroristes ». « Si le président Macky Sall ne prend pas les devants, on risque de vivre ce qui s’est passé au Mozambique », a-t-il prévenu.

En football, Stades note que « Paris met fin à 2 ans et 19 matchs d’invincibilité du Bayern », battu hier (2-3) à domicile hier en quarts de finale aller de la Ligue des champions européenne.

Double buteur lors de cette affiche, le Français Kylian Mbappé déclare dans Record son amour pour « ce genre de matchs ».

Bénin : Talon face au défi du taux de participation

Pour APA news, le chercheur béninois Mathias Hounkpe, administrateur du programme de gouvernance politique de l’ONG Osiwa, analyse les enjeux de la présidentielle prévue au Bénin dimanche prochain.L’élection présidentielle au Bénin, prévue dimanche 11 avril, reste marquée par la polémique sur la fin du mandat du président sortant Patrice Talon. Que lui reprochent ses adversaires ?

Deux griefs fondamentaux sont faits par l’opposition ou une partie de l’opinion publique au président actuel par rapport à la présidentielle. Le premier reproche porte sur ce qu’on a appelé « la restriction de l’espace politique », de l’exclusion de l’opposition de la présidentielle. Il y a eu une réforme du code électoral qui a instauré le parrainage des candidats. Contrairement au Sénégal, le parrainage au Bénin doit être fait par les députés et les maires. Cependant, les partis politiques qui soutiennent le chef de l’Etat au Benin détiennent la quasi-totalité des postes députés et des maires. Par conséquent, vous ne pouvez pas être candidat si ces partis ne vous accordent pas le parrainage. Toute l’opposition a donc estimé que le jeu n’était pas ouvert.

Le deuxième reproche concerne la suite des réformes politiques où la durée du mandat du président Talon a été rallongée de 47 jours. Normalement, le nouveau président de la République devrait être investi le 6 avril si on avait respecté la durée de cinq ans. Aujourd’hui, l’opposition et une partie de l’opinion pensent que la révision de la Constitution ne peut pas être rétroactive. Pour eux, à partir du 5 avril à minuit, se termine le mandat du président (sortant). C’est cela qui explique un peu les manifestations que connaît le pays depuis deux jours.

Ce scrutin est aussi marqué par l’absence contrainte des principales figures de l’opposition, seuls candidats peu connus se présentent face au président sortant. Est-ce un recul de la démocratie dans le pays ?

 Tous les indices qui mesurent l’état de la liberté et la démocratie dans le monde reflètent un recul démocratique au Bénin. Mieux, le président de la République reconnaît, lui-même, dans ses interventions que le développement était prioritaire pour lui, ce qui expliquerait des entorses à la démocratie et aux droits de l’homme. C’est comme si une telle situation ne le gênait pas.

Malgré l’absence de challengers de poids, Talon mène une campagne active pour remporter cette élection. Est-ce à dire que rien n’est joué d’avance ?

 Lorsque vous écoutez ses propos de campagne, la victoire au premier tour est déjà acquise. La préoccupation du chef de l’Etat béninois aujourd’hui c’est le taux de participation. En 2019, les élections législatives s’étaient passées dans les mêmes conditions. C’est-à-dire que seuls les deux partis politiques soutenant le chef de l’Etat avaient pu participer à ces élections. Et le taux de participation était de 27% contre une moyenne de 66%. On a commencé à organiser les législatives au Bénin depuis 1991, dans le cadre du renouveau démocratique. Donc le taux en 2019 a été très faible. Et je crois que le chef de l’Etat aujourd’hui crée la même chose. Il ne souhaite pas être réélu avec un taux de participation qui remettrait en cause la légitimité de son élection. L’enjeu pour lui est donc le taux de participation.

Lors de son élection en 2016, il avait promis de faire un seul mandat. Pourquoi a-t-il changé d’avis ?

Il n’a pas donné de raison à ce changement d’avis. Ses supporters sont venus dire qu’il a commencé beaucoup de choses, qu’il a ouvert beaucoup de chantiers qu’il n’a pas terminés, on a encore besoin de lui, etc. Mais ce qui est sûr est que ce changement d’avis va entacher son second mandat. Pendant celui-ci, tout acte qu’il va poser sera interprété comme une tentative de demeurer au pouvoir au-delà du deuxième mandat. Et en ce moment, sa parole seule ne pourra suffire après être revenu sur sa parole de ne faire qu’un mandat.

De quel bilan peut-il se prévaloir ?

 Il y a quand même des choses positives qu’on peut mettre à son actif. Le reproche fondamental que je lui fais porte sur le recul démocratique et en matière des droits de l’homme. Sinon sur le plan économique, il est indéniable qu’il a produit aujourd’hui des résultats. Sur les infrastructures et la digitalisation de l’administration publique, il a obtenu des résultats. Certains services comme la recherche du passeport ou le casier judiciaire se font aujourd’hui en ligne au Bénin. Ce sont des choses qu’il faut mettre à son avantage. Mais de mon point de vue, on peut réaliser toutes ces choses sans nécessairement aller vers le recul démocratique et la restriction de l’espace public.

Bénin : Talon face au défi du taux de participation

Pour APA news, le chercheur béninois Mathias Hounkpe, administrateur du programme de gouvernance politique de l’ONG Osiwa, analyse les enjeux de la présidentielle prévue au Bénin dimanche prochain.L’élection présidentielle au Bénin, prévue dimanche 11 avril, reste marquée par la polémique sur la fin du mandat du président sortant Patrice Talon. Que lui reprochent ses adversaires ?

Deux griefs fondamentaux sont faits par l’opposition ou une partie de l’opinion publique au président actuel par rapport à la présidentielle. Le premier reproche porte sur ce qu’on a appelé « la restriction de l’espace politique », de l’exclusion de l’opposition de la présidentielle. Il y a eu une réforme du code électoral qui a instauré le parrainage des candidats. Contrairement au Sénégal, le parrainage au Bénin doit être fait par les députés et les maires. Cependant, les partis politiques qui soutiennent le chef de l’Etat au Benin détiennent la quasi-totalité des postes députés et des maires. Par conséquent, vous ne pouvez pas être candidat si ces partis ne vous accordent pas le parrainage. Toute l’opposition a donc estimé que le jeu n’était pas ouvert.

Le deuxième reproche concerne la suite des réformes politiques où la durée du mandat du président Talon a été rallongée de 47 jours. Normalement, le nouveau président de la République devrait être investi le 6 avril si on avait respecté la durée de cinq ans. Aujourd’hui, l’opposition et une partie de l’opinion pensent que la révision de la Constitution ne peut pas être rétroactive. Pour eux, à partir du 5 avril à minuit, se termine le mandat du président (sortant). C’est cela qui explique un peu les manifestations que connaît le pays depuis deux jours.

Ce scrutin est aussi marqué par l’absence contrainte des principales figures de l’opposition, seuls candidats peu connus se présentent face au président sortant. Est-ce un recul de la démocratie dans le pays ?

 Tous les indices qui mesurent l’état de la liberté et la démocratie dans le monde reflètent un recul démocratique au Bénin. Mieux, le président de la République reconnaît, lui-même, dans ses interventions que le développement était prioritaire pour lui, ce qui expliquerait des entorses à la démocratie et aux droits de l’homme. C’est comme si une telle situation ne le gênait pas.

Malgré l’absence de challengers de poids, Talon mène une campagne active pour remporter cette élection. Est-ce à dire que rien n’est joué d’avance ?

 Lorsque vous écoutez ses propos de campagne, la victoire au premier tour est déjà acquise. La préoccupation du chef de l’Etat béninois aujourd’hui c’est le taux de participation. En 2019, les élections législatives s’étaient passées dans les mêmes conditions. C’est-à-dire que seuls les deux partis politiques soutenant le chef de l’Etat avaient pu participer à ces élections. Et le taux de participation était de 27% contre une moyenne de 66%. On a commencé à organiser les législatives au Bénin depuis 1991, dans le cadre du renouveau démocratique. Donc le taux en 2019 a été très faible. Et je crois que le chef de l’Etat aujourd’hui crée la même chose. Il ne souhaite pas être réélu avec un taux de participation qui remettrait en cause la légitimité de son élection. L’enjeu pour lui est donc le taux de participation.

Lors de son élection en 2016, il avait promis de faire un seul mandat. Pourquoi a-t-il changé d’avis ?

Il n’a pas donné de raison à ce changement d’avis. Ses supporters sont venus dire qu’il a commencé beaucoup de choses, qu’il a ouvert beaucoup de chantiers qu’il n’a pas terminés, on a encore besoin de lui, etc. Mais ce qui est sûr est que ce changement d’avis va entacher son second mandat. Pendant celui-ci, tout acte qu’il va poser sera interprété comme une tentative de demeurer au pouvoir au-delà du deuxième mandat. Et en ce moment, sa parole seule ne pourra suffire après être revenu sur sa parole de ne faire qu’un mandat.

De quel bilan peut-il se prévaloir ?

 Il y a quand même des choses positives qu’on peut mettre à son actif. Le reproche fondamental que je lui fais porte sur le recul démocratique et en matière des droits de l’homme. Sinon sur le plan économique, il est indéniable qu’il a produit aujourd’hui des résultats. Sur les infrastructures et la digitalisation de l’administration publique, il a obtenu des résultats. Certains services comme la recherche du passeport ou le casier judiciaire se font aujourd’hui en ligne au Bénin. Ce sont des choses qu’il faut mettre à son avantage. Mais de mon point de vue, on peut réaliser toutes ces choses sans nécessairement aller vers le recul démocratique et la restriction de l’espace public.

Santé, lutte contre le terrorisme et agriculture au menu des quotidiens marocains

Le couvre-feu nocturne durant le mois de Ramadan, la propagation des fake news, la lutte contre le terrorisme et le soutien à la production agricole ivoirienne sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Al Massae+ rapporte que le gouvernement a décidé l’interdiction des déplacements nocturnes à l’échelle nationale de 20H00 à 06H00, à compter du 1er Ramadan 1442 de l’Hégire, sauf pour les cas exceptionnels, avec le maintien des différentes mesures préventives annoncées précédemment.

Cette décision intervient sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique au sujet de la nécessité de poursuivre la mise en œuvre des mesures nécessaires visant à lutter contre la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19), essentiellement avec l’apparition de nouveaux variants dans le pays, selon un communiqué du gouvernement, cité par le journal.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde la propagation des fake news, écrit que les démentis du ministère de l’Éducation nationale ne se comptent plus depuis des mois et toujours sur un seul et même sujet : la fermeture des établissements scolaires, soulignant que les « fakers » ne se limitent pas seulement à diffuser les fausses informations, mais vont jusqu’à fabriquer de toutes pièces de faux communiqués.

De même, quoique le fabricant indien d’AstraZeneca ait publiquement annoncé qu’il n’y aura plus d’export, au Maroc ou ailleurs, jusqu’à couverture de leur propre population, ces derniers jours, certains médias ont presque délibérément participé à la désinformation en annonçant, selon leurs sources anonymes, de nouveaux arrivages de ce vaccin, ajoute la publication.

Publier de fausses informations, « c’est donner de faux espoirs aux citoyens » et « créer de la frustration générale », ce qui contribue à “dégrader dangereusement l’ambiance déjà compliquée”, estime-t-il.

+L’économiste+, qui aborde la lutte contre le terrorisme, écrit que le Maroc prête son concours à ses partenaires dans leurs efforts contre le terrorisme, précisant que des centaines de milliers de Marocains résidant en France et ailleurs ont éprouvé un sentiment de fierté que leur pays, le Maroc, soit à l’origine du démantèlement de la cellule terroriste qui s’apprêtait à frapper aveuglément une église française.

La stratégie de Rabat est mondialement connue pour ses capacités d’anticipation, en démantelant les cellules bien avant qu’elles ne passent à l’acte, relève l’éditorialiste.

En plus d’être le principal partenaire sécuritaire de la France, le Maroc est venu en aide à plusieurs autres pays du vieux continent, qui ont pu « éviter des massacres » et « mesuré concrètement la valeur et la portée du savoir-faire marocain », note-t-il, appelant à ce que cette aide reçoive une « contrepartie » dans le dossier du Sahara marocain.

+Le Matin+ rapporte que le groupe OCP apporte son appui à 20.000 agriculteurs en Côte d’Ivoire. Le Groupe OCP, à travers sa filiale, OCP Africa, s’engage avec la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC) pour soutenir la production agricole et développer les compétences de 20.000 agriculteurs en Côte d’Ivoire.

Cet engagement a été officialisé à travers un partenariat signé, mardi à Rabat, par les deux parties, ITFC et OCP Africa. L’opération fait partie du programme des Ponts du commerce arabo-africains (AATB) que dirige la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC). Programme à travers lequel un partenariat est établi avec OCP Africa pour soutenir son programme Agribooster en Côte d’Ivoire.

+Al Alam+ fait savoir que les horaires des vols de la Royal Air Maroc (RAM) retournent à l’heure GMT du 11 avril au 16 mai. Les horaires des vols de la Royal Air Maroc seront avancés d’une heure au départ et à l’arrivée des différents aéroports marocains entre le dimanche 11 avril 2021 à 03h00 et le dimanche 16 mai 2021 à 02h00, indique la RAM dans un communiqué.

Cette décision intervient suite au retour du Royaume à l’heure GMT à l’occasion du mois de Ramadan, indique la compagnie nationale, ajoutant qu’à cet effet, « les clients sont priés de se présenter suffisamment à l’avance aux guichets d’enregistrement à l’aéroport ».

Santé, lutte contre le terrorisme et agriculture au menu des quotidiens marocains

Le couvre-feu nocturne durant le mois de Ramadan, la propagation des fake news, la lutte contre le terrorisme et le soutien à la production agricole ivoirienne sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Al Massae+ rapporte que le gouvernement a décidé l’interdiction des déplacements nocturnes à l’échelle nationale de 20H00 à 06H00, à compter du 1er Ramadan 1442 de l’Hégire, sauf pour les cas exceptionnels, avec le maintien des différentes mesures préventives annoncées précédemment.

Cette décision intervient sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique au sujet de la nécessité de poursuivre la mise en œuvre des mesures nécessaires visant à lutter contre la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19), essentiellement avec l’apparition de nouveaux variants dans le pays, selon un communiqué du gouvernement, cité par le journal.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde la propagation des fake news, écrit que les démentis du ministère de l’Éducation nationale ne se comptent plus depuis des mois et toujours sur un seul et même sujet : la fermeture des établissements scolaires, soulignant que les « fakers » ne se limitent pas seulement à diffuser les fausses informations, mais vont jusqu’à fabriquer de toutes pièces de faux communiqués.

De même, quoique le fabricant indien d’AstraZeneca ait publiquement annoncé qu’il n’y aura plus d’export, au Maroc ou ailleurs, jusqu’à couverture de leur propre population, ces derniers jours, certains médias ont presque délibérément participé à la désinformation en annonçant, selon leurs sources anonymes, de nouveaux arrivages de ce vaccin, ajoute la publication.

Publier de fausses informations, « c’est donner de faux espoirs aux citoyens » et « créer de la frustration générale », ce qui contribue à “dégrader dangereusement l’ambiance déjà compliquée”, estime-t-il.

+L’économiste+, qui aborde la lutte contre le terrorisme, écrit que le Maroc prête son concours à ses partenaires dans leurs efforts contre le terrorisme, précisant que des centaines de milliers de Marocains résidant en France et ailleurs ont éprouvé un sentiment de fierté que leur pays, le Maroc, soit à l’origine du démantèlement de la cellule terroriste qui s’apprêtait à frapper aveuglément une église française.

La stratégie de Rabat est mondialement connue pour ses capacités d’anticipation, en démantelant les cellules bien avant qu’elles ne passent à l’acte, relève l’éditorialiste.

En plus d’être le principal partenaire sécuritaire de la France, le Maroc est venu en aide à plusieurs autres pays du vieux continent, qui ont pu « éviter des massacres » et « mesuré concrètement la valeur et la portée du savoir-faire marocain », note-t-il, appelant à ce que cette aide reçoive une « contrepartie » dans le dossier du Sahara marocain.

+Le Matin+ rapporte que le groupe OCP apporte son appui à 20.000 agriculteurs en Côte d’Ivoire. Le Groupe OCP, à travers sa filiale, OCP Africa, s’engage avec la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC) pour soutenir la production agricole et développer les compétences de 20.000 agriculteurs en Côte d’Ivoire.

Cet engagement a été officialisé à travers un partenariat signé, mardi à Rabat, par les deux parties, ITFC et OCP Africa. L’opération fait partie du programme des Ponts du commerce arabo-africains (AATB) que dirige la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC). Programme à travers lequel un partenariat est établi avec OCP Africa pour soutenir son programme Agribooster en Côte d’Ivoire.

+Al Alam+ fait savoir que les horaires des vols de la Royal Air Maroc (RAM) retournent à l’heure GMT du 11 avril au 16 mai. Les horaires des vols de la Royal Air Maroc seront avancés d’une heure au départ et à l’arrivée des différents aéroports marocains entre le dimanche 11 avril 2021 à 03h00 et le dimanche 16 mai 2021 à 02h00, indique la RAM dans un communiqué.

Cette décision intervient suite au retour du Royaume à l’heure GMT à l’occasion du mois de Ramadan, indique la compagnie nationale, ajoutant qu’à cet effet, « les clients sont priés de se présenter suffisamment à l’avance aux guichets d’enregistrement à l’aéroport ».

Les mairies de Côte d’Ivoire paralysées par une grève des agents

Les mairies de Côte d’Ivoire ont été paralysées, mercredi, par une grève de 72 heures lancée par un collectif de syndicats.

Cette grève a fortement perturbé plusieurs mairies d’Abidjan et de l’intérieur du pays où des documents administratifs sollicités par les usagers n’ont pu être délivrés. Des mariages programmés n’ont pu être célébrés.

A travers cette grève, le  Collectif des syndicats nationaux des agents des collectivités territoriales (SYNAPECOCI, SYNAMCI, SYNAPECODI, SYNAPOMUCI) réclame l’annulation de la mesure de suspension du paiement des indemnités de départ à la retraite des agents des collectivités territoriales.

Après des négociations entamées au premier jour de cette grève avec le ministère de l’intérieur et de la sécurité, le collectif a convoqué une Assemblée générale pour ce jeudi à la Bourse de travail de Treichville afin de statuer sur la conduite à tenir.

Le paiement intégral de la revalorisation de la prime de transport,  la prise effective des arrêtés d’application du décret portant organisation de la police municipale et la création de la direction centrale de ladite police, la mise en place effective du statut de la fonction publique territoriale et le paiement effectif des arriérés de salaire des agents des collectivités territoriales des zones ex-CNO (Centre-Nord et Ouest) figurent également sur la table de revendication des grévistes.

Ils réclament enfin, le paiement des indemnités et avantages en faveur de certains fonctionnaires et agents exerçant dans les collectivités territoriales et l’application sans réserve du décret portant non licenciement des agents des collectivités territoriales.